Après le «Digital Services Act», le «Digital Markets Act» entrent en vigueur

DMA : comment l'Europe veut changer la façon dont nous utilisons nos smartphones en 2024

Benjamin Hue - Le prochain règlement sur le numérique préparé par l'Union européenne, le Digital Market Act, promet de changer en profondeur le modèle des plateformes les plus populaires.

Après le DSA, le Digital Services Act, qui impose depuis peu des obligations de transparence et de lutte contre les discours de haine et la désinformation aux plateformes, l'Union européenne prépare l'arrivée d'un autre texte, le DMA, le Digital Market Act, qui doit fixer des règles plus strictes à ces mêmes géants du numérique pour mettre fin aux abus de position dominante.

Prévu pour mars 2024, ce nouveau règlement européen a franchi une étape importante mercredi 6 septembre avec la publication par la Commission européenne de la liste des "portails d'accès" au numérique, les systèmes d'exploitation, services de messagerie et moteurs de recherche les plus importants et populaires en Europe sur lesquels vont peser ces nouvelles obligations.

À compter du 6 mars prochain, les plateformes suivantes devront appliquer les directives du DMA : Alphabet (Google), Amazon, Apple, ByteDance (TikTok), Meta et Microsoft. La Commission européenne a complété la liste en précisant les services spécifiquement visés par les nouvelles obligations. [...]

article complet: https://www.rtl.fr/actu/sciences-tech/dma-comment-l-europe-veut-changer-la-facon-dont-nous-utilisons-nos-smartphones-en-2024-7900295269

*****

NumériqueL’UE a finalisé sa législation pour lutter contre les dérives sur internet

23. avril 2022 - Après des mois de négociations, les institutions européennes ont trouvé un accord sur une nouvelle législation qui permettra de mieux lutter contre les dérives de l’internet.

[...] La Suisse est concernée puisque Berne se calque sur Bruxelles. [...]

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/suisse-consommation-ce-qui-vous-attend-en-2024-362238193309

2 commentaires

  1. Posté par Jandur le

    À préciser que le DMA ne touche pas que les smartphones, car il concerne les « Gatekeepers ».
    Ce qui, dans une Europe démunie face à l’entrisme des opérateurs, de l’IA, des clouds etc. sur les consommateurs européens d’objets connectés, apporte un début de protection contre l’esclavagisme imposé par ces Gatekeepers aux utilisateurs de PC, smartphone & autre appli, fonctionnant sous Android & IOS (Samsung pas concerné, pour l’instant). La promesse étant (entre autres) que ces gatekeepers ne pourraient plus imposer leurs logiciels à l’acquéreur d’un PC, ou à un gamer, fonctionnant sous leur système (exemple: un PC vendu fonctionnant sous Android ne serait plus le monopole de Microsoft, et le consommateur pourrait s’extraire de cet esclavagisme et autre rente à vie via mises à jour imposées imposées par le « gatekeeper »).

    Ce règlement DMA (dont l’efficacité ne peut être obtenue que si une masse de PIB /je n’ai pas trouvé d’autres groupements de pays ayant réussi à s’entendre autour d’un tel règlement – l’Allemagne avait tenté le sien, sans grand résultat) s’organise face à « gatekeepers » monopolistiques.

    Avec l’application effective de ce DMA, c’est une arme de poids que détiennent le Conseil de l’Europe et le Parlement européen, dans leurs négociations sur les nouvelles Bilatérales, contre &/ou avec la Suisse.

  2. Posté par Nicole Lereg le

    Mais, QUI peut s’arroger le droit de dire ce qu’est une dérive ? N’est-il pas plus sain de laisser la hargne de certains s’exprimer, afin d’avoir une image réelle de ce qu’est la Société ? Nos Zélites ramollies seraient-elles si peu sures d’elles qu’elles ne supporteraient plus ce qui est excessif (donc insignifiant) ? Quant aux C**S de Bruxelles, qu’ils balayent devant leur porte, car ça pue la corruption du côté des vaccins !

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.