Sondage Tamedia - La Suisse est très, très loin des idées «woke»

Appropriation culturelle, réécriture de romans, déboulonnage de statues… Entre les polémiques médiatiques et le ressenti des gens, le trou est béant.

Florent Quiquerez- Berne - 30.05.2023

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Le groupe Lauwarm a défrayé la chronique après avoir été écarté d’un concert à Berne en raison des dreadlocks de ses musiciens. Quelque 84% des sondés estiment qu’il n’y a aucun problème pour un blanc à porter une telle coupe de cheveux.

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Récemment, il y a eu ces membres gruériens du PLR déguisés en Chinois à l’occasion d’un repas et qui ont été pointés du doigt. En février, c’étaient des blancs grimés en noir au carnaval de Monthey (VS). L’an dernier, on se souvient de l’annulation d’un concert à Berne, parce que des musiciens blancs portaient des dreadlocks. L’appropriation culturelle n’en finit pas de faire polémique. Et pourtant les Suisses et les Suissesses, dans leur grande majorité, s’en moquent. [...]

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Bien entendu, ce genre de sondage politiquement correct ne peut porter que sur des black faces des carnavals ou pour savoir si les Blancs ont le droit de jouer du reggae ou du blues, ou s'il faut censurer les "Dix petits nègres".

Majoritairement, les Suisses ne cherchent pas plus à déboulonner les statues de leur passé; pourtant d'innombrables articles de journaux subventionnés et d'émissions RTS ne cessent de dénoncer un racisme systémique en Suisse, et de dépenser une énergie continue pour nous rendre honteux de certains de nos personnages historiques comme De Pury ou Carl Vogt.

Alors que nos médias acquis aux causes woke d’outre-Atlantique tentent de nous font enfoncer par tous les orifices cette idéologie culpabilisante, le sondage refuse d'aborder les questions de fonds du wokisme, à savoir la volonté de détruire notre civilisation. Pour Tamedia, un peu de glasnost, d'accord, mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin...

Nos intellectuels néo-marxistes européens ont importé des campus américains leur passé coloniale avec la repentance, puis ils ont calqué ce passé sur le nôtre pour le faire correspondre à leurs théories.

Ces mêmes qui se sont organisés en détenteurs de la vérité et du juste, persécutent les malpensants. La liberté de parole ne s'applique qu'à eux, ils pratiquent le deux poids deux mesures, se considèrent comme étant au-dessus des lois, y compris des lois de la nature, et les médias mainstream relayent leurs opinions en tant que parole d'évangile.

Selon le sondage, 38% des personnes sondées trouvent que ce sont les personnes avec un handicap qui n'ont pas voix au chapitre, devançant la "classe ouvrière", les "étrangers", les "femmes"; bien que ces dernières soient plus sensibles à la cause féministe que les hommes, et d'une manière générale, aussi à la cause woke. Ce qui n'est pas étonnant, la femme étant conçue biologiquement comme plus émotionnelle que l'homme, c'est-à-dire plus vulnérable à la propagande et par conséquence à toutes les débilités qui font les fonds de commerce de la Gauche. Les récentes études montrent que 52% des femmes, et surtout les jeunes, votent de plus en plus à gauche, génération des réseaux sociaux oblige.

Pour conclure, nous pouvons dire que la population suisse a une capacité de résistance à la propagande woke tout à fait étonnante, considérant de surcroît que les questions de Tamedia et la population sondée nous remplissent en général d'une envie de fou-rire.

Carla Montet