Pour se protéger de la Russie, l’UE prolonge son contrat colonial avec les USA et, de fait, renforce encore la férule américaine

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Carla Montet: En fait, la lutte contre les menaces en question sont les suivantes:

  • lutter contre les cybermenaces,
  • les menaces contre les infrastructures,
  • les conséquences sécuritaires du changement climatique,
  • l'ingérence étrangère dans les processus démocratiques

Les USA ont réussi à détruire l'approvisionnement des européens en gaz et en énergies fossiles à un prix avantageux, pour nous asservir à leur guerre et leurs intérêts.

L'Europe doit assumer également les conséquences de cette guerre de l'empire, via l'invasion des réfugiés ukrainiens et sous l'injonction américaine elle vide ses stocks d'armements pour prolonger les destructions et un bain de sang qui rend irréconciliable deux peuples frères et ruine notre continent.

Et Von der Leyen dit que c'est la Russie qui cherche à diviser!

Le résultat de ces décisions prises par des politiciens - souvent entachés par la corruptuion - fait que désormais, l'UE est la principale importatrice du gaz LNG, quatre fois plus chère que le gaz russe. L'économie est à genoux, l'inflation est galopante, les faillites et délocalisations se succèdent. Quelle victorieuse collaboration avec nos alliés!
Les bobards woke imposés par nos colonisateurs qui font peur au monde entier, et « les conséquences sécuritaires du changement climatique » feraient presque sourire si la réalité de l' ingérence américaine dans les processus démocratiques de l'Europe n'était pas en train de massacrer toute la civilisation européenne.

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L'UE et l'OTAN approfondissent encore leur coopération

La nouvelle guerre froide publié 12.01.2023 - par Isaac Boman

Les hauts dirigeants des organisations ont signé la troisième déclaration sur la coopération renforcée en six ans. Ensemble, ils déclarent que la guerre en Ukraine a "renforcé" à la fois l'UE et l'OTAN et a rapproché les organisations "l'une de l'autre".

- (Renforcer le partenariat entre l'OTAN et l'UE) est plus important que jamais. Le président Poutine voulait prendre l'Ukraine en quelques jours et nous diviser. Sur ces deux points, il a échoué, a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse.

- La guerre de la Russie contre l'Ukraine a eu deux conséquences imprévues. Cela a renforcé les deux organisations et nous a rapprochés, a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel, qui, avec Stoltenberg et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont signé la déclaration.

La coopération entre l'OTAN et l'UE est désormais portée « au niveau supérieur » selon von der Leyen et il s'agit d'une coopération intensifiée, entre autres, concernant les cybermenaces, les menaces aux infrastructures ainsi que

« les conséquences sécuritaires du changement climatique »

et « l'ingérence étrangère dans les processus démocratiques ».

Selon le pouvoir, la guerre en Ukraine a rendu nécessaire une coopération accrue - mais d'autres menaces à « l'ordre international » sont également perçues.

- La menace russe est la plus directe mais pas la seule. Nous voyons aussi que la Chine essaie de plus en plus de remodeler l'ordre international à son avantage, a déclaré Ursula von der Leyen.

La déclaration se compose de 14 points qui peuvent être lus ici et il ressort, entre autres, que l'UE et l'OTAN condamnent la Russie dans les termes les plus forts et « expriment notre entière solidarité avec l'Ukraine et réitèrent notre soutien indéfectible et continu à son indépendance, sa souveraineté et l'intégrité territoriale dans ses frontières internationalement reconnues ».

« Notre partenariat stratégique mutuellement renforcé contribue à renforcer la sécurité en Europe et au-delà. L'OTAN et l'UE jouent des rôles complémentaires, cohérents et se renforcent mutuellement dans le soutien à la paix et à la sécurité internationales. Nous mobiliserons davantage l'ensemble combiné d'instruments à notre disposition, qu'ils soient politiques, économiques ou militaires, pour poursuivre nos objectifs communs au profit de notre milliard de citoyens », déclare-t-il en outre.

Au cours de l'année écoulée, les relations entre l'UE et la Russie ont été décrites comme les pires depuis les périodes les plus hostiles de la guerre froide, et les analystes ont averti que l'UE et les États-Unis, grâce à leur important soutien militaire à l'Ukraine, sont attirés dans une guerre directe avec la Russie. Dans le même temps, les relations entre la Chine et les États-Unis/l'OTAN sont également devenues de plus en plus tendues, en partie parce que la Chine revendique Taïwan et a promis de prendre le contrôle de l'île.

source: https://nyadagbladet-se.translate.goog/utrikes/eu-och-nato-fordjupar-samarbetet-ytterligare/

 

Être un ennemi de l'Amérique peut être dangereux, mais être un ami est fatal

9 commentaires

  1. Posté par Pierre-Alain Tissot le

    Comme M. Maury, permettez que je cite un commentateur ayant un autre point de vue, fondé sur la réalité et non sur la propagande de Poutine, le maître menteur du Kremlin :
    « Cette vision en noir et blanc est faible et dénuée d’arguments sérieux car uniquement inspirée par l’idéologie.
    Pour avoir une perspective élargie sur le conflit russo-ukrainien il faut remonter plus dans le temps, ce qu’évitent de faire la majorité des idéologues.
    En réalité ce conflit a commencé il y a une vingtaine d’années, sous d’autres formes plus hybrides. La phase militaire depuis le 24 février 2022 n’est que la culmination d’une escalade continue.
    Quelques dates clés en rappel :
    – 2004 : le peuple ukrainien marque son orientation vers l’ancrage européen plutôt que la sphère post-soviétique en élisant l’europhile Viktor Iouchtchenko. Le Kremlin l’empoisonne à la dioxine (il en sortira vivant mais défiguré), fraude les élections pour mettre son opposant pro-russe Viktor Ianoukovytch en tête. Un second tour imposé de façon courageuse (par la « révolution orange » où le peuple ukrainien descend dans la rue) mettra finalement le vainqueur prévu en place.
    – 2010 : nouvelles élections, nouvelles fraudes qui parviennent à mettre en place le pro-russe Ianoukovytch. Lequel à peine élu s’empresse de signer un prolongement de 20 ans du bail de la flotte russe à Sebastopol et reçoit en échange un gaz russe soldé à -30%.
    – 2013 : Ianoukovytch refuse de signer l’accord d’association avec l’UE et signe à la place un accord avec la Russie. Le peuple ukrainien lui fait savoir dans la rue son désaccord total : c’est le mouvement dit de « l’Euromaïdan », réprimé dans le sang mais qui aboutira à la fuite de Ianoukovytch en février 2014.
    -2014 : Poutine sent la mainmise sur l’Ukraine lui échapper et envahit militairement la Crimée, l’annexe de force en mars 2014, proclame au passage les républiques de Louhansk et Donetsk, puis satisfait de son gain, négocie un cessez-le-feu dans le cadre des accords de Minsk.
    Cette invasion militaire de la Crimée et la déstabilisation permanente du Donbass via des supplétifs locaux armés et soutenus militairement par Poutine, accroissent le ressentiment ukrainien dont 7% du territoire est occupé. Le nombre d’incidents militaires (prise des navires ukrainiens, etc) monte crescendo.
    -2021 : l’élection du pro-occidental Zelensky décide Poutine à intervenir militairement en février 2022.
    On voit mieux la réalité sur cette échelle de temps : le système poutinien s’efforce depuis 20 ans de contrer l’aspiration culturelle d’ancrage européen du peuple ukrainien, d’abord de manière hybride puis, celle-ci ayant échoué, de manière militaire depuis 2014.
    Il s’agit bien d’un enjeu existentiel pour ce système poutinien (et pas pour la Russie).
    L’OTAN n’a rien à voir avec ça : le vrai ennemi c’est cette aspiration ukrainienne de tourner la page post-soviétique. Elle pourrait se répandre en Biélorussie (en fait, ça a failli arriver en 2020) voire pire, ça pourrait toucher la Fédération de Russie, dont certains sujets et Oblasts ne voient plus Moscou comme le régent. Ce serait alors la fin du système de pouvoir poutinien et le début d’une nouvelle Russie.
    Vu de Poutine, l’ennemi est donc bien la culture ‘aspirationnelle’ même du peuple ukrainien. C’est elle qu’il faut éradiquer, pas seulement son armée ou ses élites : c’est précisément ce à quoi il s’emploie. Au passage, il lui faut à tout prix diviser l’Europe et décrédibiliser sa culture à la source.
    Génocide culturel de l’Ukraine qu’il peine à expliquer, d’autant que Russie et Ukraine sont intimement liées depuis très longtemps. Car le sens échappe à beaucoup de monde y compris chez ses alliés et en Russie même, hormis pour les nostalgiques du passé soviétique (les seniors, donc. A cet égard, le clivage générationnel en Russie sur l’opération Z est très révélateur).
    Sur la partie militaire de ce conflit, commencée depuis février 2022, on peut en caricaturer le retour d’expérience : le dictateur Poutine, comme Hitler, s’en prend aux civils. La seule différence : au moins Hitler avait des Panzer Division efficaces.
    Faire alors attention aux chiffres : dans la plupart des cas il ne s’agit pas de « haute intensité » mais d’inefficacité militaire systémique compensé par du nombre.
    On en est là aujourd’hui : ce peuple ukrainien dont on empoisonne le dirigeant élu, dont on truque les suffrages, qu’on réprime dans la rue, dont on annexe de force 7% du territoire, qu’on massacre sommairement, qu’on bombarde, qu’on affame, qu’on prive d’électricité et de chauffage : il est toujours debout et sa volonté n’a pas faibli. La véritable résilience est là, c’est celle du peuple ukrainien.
    En face, le système poutinien en danger de mort emploie le nombre, pas la masse – c’est militairement différent- pour tenter d’éradiquer cette résilience.
    Les dirigeants de l’UE seraient bien avisés de prendre en compte cette perspective plus globale. »
    Vrai Chasseur, 16 janvier 2023.

  2. Posté par Pierre-Alain Tissot le

    @ Maury, porte-parole de Poutine, le maître menteur du Kremlin.
    Un autre point de vue, fondé sur la réalité :
    « Cette vision en noir et blanc est faible et dénuée d’arguments sérieux car uniquement inspirée par l’idéologie.
    Pour avoir une perspective élargie sur le conflit russo-ukrainien il faut remonter plus dans le temps, ce qu’évitent de faire la majorité des idéologues.
    En réalité ce conflit a commencé il y a une vingtaine d’années, sous d’autres formes plus hybrides. La phase militaire depuis le 24 février 2022 n’est que la culmination d’une escalade continue.
    Quelques dates clés en rappel :
    – 2004 : le peuple ukrainien marque son orientation vers l’ancrage européen plutôt que la sphère post-soviétique en élisant l’europhile Viktor Iouchtchenko. Le Kremlin l’empoisonne à la dioxine (il en sortira vivant mais défiguré), fraude les élections pour mettre son opposant pro-russe Viktor Ianoukovytch en tête. Un second tour imposé de façon courageuse (par la « révolution orange » où le peuple ukrainien descend dans la rue) mettra finalement le vainqueur prévu en place.
    – 2010 : nouvelles élections, nouvelles fraudes qui parviennent à mettre en place le pro-russe Ianoukovytch. Lequel à peine élu s’empresse de signer un prolongement de 20 ans du bail de la flotte russe à Sebastopol et reçoit en échange un gaz russe soldé à -30%.
    – 2013 : Ianoukovytch refuse de signer l’accord d’association avec l’UE et signe à la place un accord avec la Russie. Le peuple ukrainien lui fait savoir dans la rue son désaccord total : c’est le mouvement dit de « l’Euromaïdan », réprimé dans le sang mais qui aboutira à la fuite de Ianoukovytch en février 2014.
    -2014 : Poutine sent la mainmise sur l’Ukraine lui échapper et envahit militairement la Crimée, l’annexe de force en mars 2014, proclame au passage les républiques de Louhansk et Donetsk, puis satisfait de son gain, négocie un cessez-le-feu dans le cadre des accords de Minsk.
    Cette invasion militaire de la Crimée et la déstabilisation permanente du Donbass via des supplétifs locaux armés et soutenus militairement par Poutine, accroissent le ressentiment ukrainien dont 7% du territoire est occupé. Le nombre d’incidents militaires (prise des navires ukrainiens, etc) monte crescendo.
    -2021 : l’élection du pro-occidental Zelensky décide Poutine à intervenir militairement en février 2022.
    On voit mieux la réalité sur cette échelle de temps : le système poutinien s’efforce depuis 20 ans de contrer l’aspiration culturelle d’ancrage européen du peuple ukrainien, d’abord de manière hybride puis, celle-ci ayant échoué, de manière militaire depuis 2014.
    Il s’agit bien d’un enjeu existentiel pour ce système poutinien (et pas pour la Russie).
    L’OTAN n’a rien à voir avec ça : le vrai ennemi c’est cette aspiration ukrainienne de tourner la page post-soviétique. Elle pourrait se répandre en Biélorussie (en fait, ça a failli arriver en 2020) voire pire, ça pourrait toucher la Fédération de Russie, dont certains sujets et Oblasts ne voient plus Moscou comme le régent. Ce serait alors la fin du système de pouvoir poutinien et le début d’une nouvelle Russie.
    Vu de Poutine, l’ennemi est donc bien la culture ‘aspirationnelle’ même du peuple ukrainien. C’est elle qu’il faut éradiquer, pas seulement son armée ou ses élites : c’est précisément ce à quoi il s’emploie. Au passage, il lui faut à tout prix diviser l’Europe et décrédibiliser sa culture à la source.
    Génocide culturel de l’Ukraine qu’il peine à expliquer, d’autant que Russie et Ukraine sont intimement liées depuis très longtemps. Car le sens échappe à beaucoup de monde y compris chez ses alliés et en Russie même, hormis pour les nostalgiques du passé soviétique (les seniors, donc. A cet égard, le clivage générationnel en Russie sur l’opération Z est très révélateur).
    Sur la partie militaire de ce conflit, commencée depuis février 2022, on peut en caricaturer le retour d’expérience : le dictateur Poutine, comme Hitler, s’en prend aux civils. La seule différence : au moins Hitler avait des Panzer Division efficaces.
    Faire alors attention aux chiffres : dans la plupart des cas il ne s’agit pas de « haute intensité » mais d’inefficacité militaire systémique compensé par du nombre.
    On en est là aujourd’hui : ce peuple ukrainien dont on empoisonne le dirigeant élu, dont on truque les suffrages, qu’on réprime dans la rue, dont on annexe de force 7% du territoire, qu’on massacre sommairement, qu’on bombarde, qu’on affame, qu’on prive d’électricité et de chauffage : il est toujours debout et sa volonté n’a pas faibli. La véritable résilience est là, c’est celle du peuple ukrainien.
    En face, le système poutinien en danger de mort emploie le nombre, pas la masse – c’est militairement différent- pour tenter d’éradiquer cette résilience.
    Les dirigeants de l’UE seraient bien avisés de prendre en compte cette perspective plus globale. »
    Vrai Chasseur, 16 janvier 2023.

  3. Posté par miranda le

    Est-ce une plaisanterie? Jusqu’où veut nous mener l’Union Européenne? jusqu’où allons nous être les laquais complices. Ce qui se profile à l’horizon devient très menaçant et on en parle très peu.
    https://fas.org/blogs/security/2023/01/c17-cleared-to-transport-b61-12/
    traduction en français en haut en droite.

  4. Posté par maury le

    François Hollande confirme que les Accords de Minsk n’étaient qu’une manœuvre occidentale
    Réseau Voltaire | 30 décembre 2022
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    Dans un interview exclusive au Kyiv Independent [1], l’ancien président François Hollande confirme les propos de l’ancienne chancelière Angela Merkel à Die Zeit [2]. À la question « Pensez-vous également que les négociations de Minsk visaient à retarder les avancées russes en Ukraine ? », il répond « Oui, Angela Merkel a raison sur ce point ».

    L’ancien président Petro Porochneko a, quant à lui, publiquement déclaré sitôt les accords signés qu’il ne les appliquerait jamais.

    Seul le quatrième signataire, Vladimir Poutine, a cru à la bonne foi de ses partenaires. Cependant le fait qu’il ait proposé au Conseil de sécurité des Nations unies et fait adopter la résolution 2202 avalisant ces accords atteste qu’il ne croyait plus les Occidentaux et commençait à préparer l’intervention actuelle. Cette résolution lui donne le droit, en tant que garant des accords de Minsk, d’intervenir en vertu de sa « responsabilité de protéger ».

    Note à l’attention de ceux qui liront le texte original de l’interview de M. Hollande

    François Hollande désigne les habitants du Donbass qui exigeaient la reconnaissance de leurs droits comme des « séparatistes » ce qui est anachronique. En 2014 et 2015, les Républiques de Donetsk et de Lougansk se concevaient comme des régions autonomes de Crimée, elles ne sont devenues séparatistes que lorsque Kiev a préparé une opération militaire décisive contre elles, en 2022. Le Kyiv Independent qui n’aime pas le terme de « séparatiste » l’attribue à la propagande russe, mais jamais le Kremlin n’a employé ce terme avant 2022.
    En outre, il n’y avait pas de soldats russes au Donbass à l’époque, mais des mercenaires payés par un milliardaire nationaliste. Le président Poutine lui fit remarquer que ses résultats économiques ne lui donnaient pas de mandat politique et le contraint à retirer ses hommes. L’armée russe n’est arrivée au Donbass que lors de son intervention du 24 février 2022 afin d’appliquer la résolution 2022 du Conseil de sécurité des Nations unies… qui avalise les accords de Minsk.

  5. Posté par maury le

    https://resistancerepublicaine.com/2023/01/16/nucleaire-medvedev-recadre-biden-et-le-premier-ministre-japonais/Soyez certain que tout ce que vous lisez dans les médias français sur la Russie et son armée est le strict négatif de la réalité. Pour connaître la vérité, c’est très simple, il vous suffit, la plupart du temps, de remplacer le mot « Russie » par « Ukraine », dans les articles antirusses de nos journalistes, aussi ignares qu’agressifs. Le narratif occidental est tellement grotesque qu’il ridiculise la profession. Nos journalistes mentent encore plus que la CIA !

    la Russie n’a plus de munitions et son armée est exsangue
    la Russie se moque de ses jeunes recrues qu’elle sacrifie comme de la chair à canon
    les pertes russes sont colossales, avec plus de 100 000 tués
    les Russes essuient revers sur revers
    les Russes sont coupables de crimes de guerre et ciblent systématiquement les civils
    le commandement russe est aux abois
    l’armée russe est désorganisée, mal équipée et mal commandée
    la Russie a perdu la majorité de ses chars, de ses blindés et de ses avions
    la Russie ne peut pas gagner cette guerre, etc.

    Vous l’avez compris, ce n’est pas Poutine qui occupe 100 000 km2 du territoire ukrainien avec son armée, mais c’est Zelensky qui est aux portes de Moscou. C’est très simple, plus personne n’envisage une victoire russe, puisque l’Otan s’y oppose.

    La propagande occidentale consiste à renverser l’accusation de tel ou tel crime, de telle ou telle machination, pour faire porter le chapeau à Poutine. Il faut bien diaboliser le tsar du Kremlin au maximum pour resserrer les rangs derrière les faucons américains.

    Ce sont les Américains qui possédaient une trentaine de labos travaillant sur les armes biologiques, mais ce sont les Russes qu’on accuse de vouloir utiliser des armes chimiques en Ukraine.

    Et cerise sur le gâteau, c’est le duo Biden-Kishida, qui ose accuser les Russes d’envisager des frappes nucléaires !

    Suivez la chaîne Telegram de Boris Karpov : https://t.me/boriskarpovblog

    Selon Biden et le Premier ministre japonais, toute utilisation éventuelle d’armes nucléaires par la Russie en Ukraine serait un acte hostile contre toute l’humanité, qui n’a aucune justification.

    Déclaration qui a fait bondir le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Medvedev, qui réplique :

    « C’est une honte si monstrueuse que je ne commenterai même pas la paranoïa concernant les projets nucléaires de notre État. Le chef du gouvernement japonais trahit la mémoire de centaines de milliers de Japonais qui ont été brûlés dans les incendies nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki. Et Kishida ne se soucie absolument pas du fait que le seul pays qui ait pleinement utilisé les armes nucléaires soit les États-Unis. Et sa seule victime est sa propre patrie ».

    Les plus grands criminels de guerre de tous les temps, pour avoir vitrifié des dizaines de milliers de civils, hommes, femmes, enfants et vieillards, en larguant l’arme nucléaire sur Hiroshima et Nagasaki, osent condamner Poutine préventivement pour un crime qu’il n’a pas commis et n’a sans doute pas l’intention de commettre, du moins aussi longtemps qu’il restera un soupçon de bon sens et de raison chez les Occidentaux.

    Rappelons aussi que c’est Zelensky qui réclamait il y a peu une frappe préventive sur Moscou. Ce qui a été très vite mis sous le tapis par nos médias. Inutile de renverser l’accusation.

    https://www.tf1info.fr/international/zelensky-evoque-des-frappes-preventives-de-l-otan-moscou-fulmine-2234598.html

    “Que doit faire l’Otan ? Éliminer la possibilité que la Russie utilise des armes nucléaires. Mais surtout, je lance à nouveau un appel à la communauté internationale, comme avant le 24 février : des frappes préventives, pour qu’ils sachent ce qui leur arrivera s’ils les utilisent”. “Et non l’inverse, attendre des frappes nucléaires de la Russie pour pouvoir dire : ‘Oh, eh bien, tu fais ça, alors maintenant prends ça de notre part!’”. “Revoir sa façon de faire pression, voilà, c’est ce que doit faire l’Otan, revoir sa façon de l’utiliser”.

    Qui joue avec le feu nucléaire, Poutine ou Zelensky ?

    Que Poutine achève cette guerre au plus vite, avec son écrasante supériorité technologique sur les armes conventionnelles de l’Otan, qui a des années de retard sur l’hyper-vélocité, et qu’on en finisse avec ces mensonges et cette russophobie démentielle.

    L’Otan ne fait pas la guerre à Poutine mais au peuple russe, mis au ban du monde occidental. En chassant les artistes, les scientifiques et les sportifs russes de toutes les manifestations internationales, nous nous comportons comme les talibans qui ont dynamité les Bouddhas de Bâmiyân ou comme les combattants de l’EI qui ont saccagé les vestiges de Palmyre.

    Nous nous conduisons comme des barbares en prétendant défendre les valeurs occidentales. Le comble de l’hypocrisie.

    Quelle ignominie !

    Jacques Guillemain

  6. Posté par Lucide le

    3 balles

  7. Posté par Marcassin le

    La guerre que mène l’OTAN à la Russie est le meilleur moyen de ruiner l’Europe, et pousser la Russie dans les bras de la Chine.
    Pas dit que dans ces conditions les USA ne soient pas perdants aussi.

  8. Posté par antoine le

    Qui retrouve-t-on sur la photo ?
    – La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen !
    Celle qui n’a PAS été élue démocratiquement !
     »Le résultat de ces décisions prises par des politiciens – souvent entachés par la corruptuion – fait que désormais, l’UE est la principale importatrice du gaz LNG, quatre fois plus chère que le gaz russe. »
    Comme par hasard, les contrats ont été signé lorsque le cours du gaz était au plus HAUT et pour une durée de contrat la plus longue possible.
    Pour info le cours du gaz (Dutch TTF) est redevenu au niveau de décembre 2021 !
    https://www.theice.com/products/27996665/Dutch-TTF-Gas-Futures/data?marketId=5493476&span=3
    On en a MARRE de payer pour ces corrompus !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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