Bien que la Hongrie n’accepte plus les futures sanctions contre la Russie, cette dernière la compte parmi les pays hostiles

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Szijjártó, ministre hongrois des Affaires étrangères : "Nous n'acceptons pas les sanctions de l'UE qui menacent les intérêts hongrois"

La Hongrie n'acceptera pas les paquets de sanctions de l'UE qui menacent les intérêts du pays, tels que sa sécurité énergétique, a déclaré le ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur dans le journal du dimanche de Radio Kossuth.

Péter Szijjártó a rappelé que dans les jours qui ont suivi le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, lors des discussions préparatoires au premier paquet de sanctions contre la Russie, on a envisagé à Bruxelles deux résultats possibles : d'une part, cela mettrait l'économie russe à genoux, et d'autre part, cela produirait rapidement la fin de la guerre.
Cependant, la guerre dure depuis huit mois maintenant et est plus brutale que jamais, et l'économie européenne est en difficulté, l'argent des gens vaut de moins en moins à cause de l'inflation due aux sanctions.

À la seule mention du nouveau paquet de sanctions, déjà le neuvième, une autre augmentation des prix du gaz a suivi sur le marché mondial.
Il vaudrait mieux affronter enfin les effets réels de la politique des sanctions.
Le prochain paquet de sanctions de l'UE couvrira les technologies nucléaires. Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs États membres ont déjà indiqué qu'ils le soutiendraient, mais pour la Hongrie c'est une nouvelle ligne rouge, a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Nous ne soutiendrons rien qui soit contraire aux intérêts de la Hongrie, par exemple en compromettant la sécurité énergétique, comme nous ne l'avons jamais fait auparavant - a déclaré Péter Szijjártó.

Il a ajouté : Le central Paks fournit un tiers de la production énergétique hongroise, et le projet Paks II pourrait permettre de préserver les acquis de la baisse des prix de l'énergie, de sorte que les nouvelles sanctions vont à l'encontre des intérêts du pays.
Les éléments combustibles destinés aux quatre unités actuelles de la centrale nucléaire hongroise doivent être fournis par des fabricants russes ; les centrales électriques en fonction dans la région sont en grande partie de ce type.
La Hongrie est satisfaite des fournisseurs russes. Les éléments de combustible nucléaire constituent une garantie à long terme pour la sécurité énergétique de la Hongrie, a-t-il expliqué.

Au sujet de la conclusion de la guerre russo-ukrainienne, le ministre des Affaires étrangères a attiré l'attention sur l'importance du dialogue entre les grandes puissances.
Il a rappelé que, pendant la guerre froide également, il a été possible d'empêcher une troisième guerre mondiale grâce à la communication entre les États-Unis et l'Union soviétique. Maintenant aussi, des canaux de communication russo-américains devraient être établis, car sans négociations, cette guerre ne peut être terminée, a-t-il souligné.

Szijjártó a ajouté : lors de la dernière réunion des 27 ministres des Affaires étrangères de l'UE, aucun de ses 26 collègues n'a prononcé le mot « paix ».

source: https://internetfigyelo.com/szijjarto-nem-fogadunk-el-a-magyar-erdekeket-veszelyezteto-unios-szankciokat/

Albert Coroz: l'UE et l'Agence Internationale de l'Energie Atomique ont bloqué la construction de Paks II durant dix ans sous différents prétextes. Avec l'hystérie climatique, l'UE s'est opposée à sa construction parce que le nucléaire n'est pas renouvelable, et sur l'impulsion des Verts allemands, tout l'Europe s'est mise à se dénucléariser. L'OTAN a également trouvé à redire à cette coopération avec les Russes (une centrale russe, alimentée par l'uranium russe) dans un pays membre de l'OTAN.
Bien entendu, quand la Turquie a commandé en 2022, en pleine guerre d'Ukraine, la construction d'une centrale nucléaire par Rosatom, actuellement en cours, l'OTAN ose moins intervenir qu'avec la Hongrie, qui est insignifiante en comparaison par sa taille, son économie et sa position géographique.

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Nouvelles récentes du Cercle hongrois pour la paix

La Russie revoit sa relation avec la Hongrie

La Russie revoit ses relations bilatérales avec la Hongrie et sept autres pays d'Europe orientale et centrale en raison du comportement hostile dont elle fait preuve à son égard, a rapporté samedi le correspondant du Cercle hongrois pour la paix.

Lors de sa rencontre avec les ambassadeurs de Hongrie, d'Autriche, de Pologne, de Slovaquie, de République tchèque, de Suisse, d'Allemagne et du Liechtenstein à Moscou, Vladimir Titov, premier adjoint du ministre russe des Affaires étrangères, a justifié la nécessité de revoir les « formes de coopération » établies avec ces huit États, car ils ont tous décidé de geler la coopération bilatérale dans tous les domaines.

Le chef de la diplomatie russe a expliqué aux ambassadeurs que dans le contexte de la transformation radicale du système de sécurité internationale, la Russie a l'intention d'affirmer encore plu ses propres intérêts, et que les considérations de politique étrangère seront beaucoup plus importantes qu'auparavant dans le choix des formes de coopération.

Parallèlement à cette rencontre, Anatoly Antonov, ambassadeur de la Fédération de Russie aux États-Unis, a déclaré que la Russie était prête à réduire à zéro toutes ses mesures restrictives  à l'encontre des États-Unis. "Encore une fois, nous voulons mettre fin à toutes les restrictions. Non seulement les restrictions de visa, mais aussi les milliers de sanctions qu'il serait difficile d'énumérer", a-t-il déclaré aux journalistes à San Francisco.

Le correspondant du "Cercle pour la Paix" a commenté ainsi le message de la diplomatie russe à l'Europe centrale et orientale : Moscou mettra fin à la situation où sa volonté de coopérer se heurte à des sanctions et elle entend subordonner sa coopération future avec la Hongrie et les sept autres États à l'abandon de politiques antirusses. Ils doivent choisir entre la confrontation et la coopération. Titov a indiqué que s'ils choisissent la coopération, ils auront des possibilités de développement d'intérêt mutuel. Sinon, les relations commerciales restantes, comme le gaz, pourraient devenir une question politique, a-t-il déclaré.

Dans un développement intéressant sur cette question, le chancelier allemand Olaf Scholtz a changé sa rhétorique anti-russe et chercherait un terrain d'entente avec Poutine. C'est ce qu'a annoncé le président turc Erdogan lors d'un entretien télévisé sur la chaîne A Haber, mercredi. Depuis, M. Scholz se trouve en Chine, où il cherche à coopérer avec Xi Jinping pour sortir de la crise économique imposée à l'Europe par l'Amérique, qui menace de détruire l'industrie allemande.

Moscou, dimanche 6 novembre 2022 (MB)

source: https://internetfigyelo.com/oroszorszag-felulvizsgalja-kapcsolatat-magyarorszaggal/
https://bekekor.wordpress.com/2022/11/06/oroszorszag-felulvizsgalja-kapcsolatat-magyarorszaggal-tudositoi-jelentes/

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