Genève: Le nombre de frontaliers a triplé en vingt ans

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Fin 2020, 92’000 titulaires d’un permis G travaillaient dans le canton du bout du lac, contre 30’154 en 2000.

[...]

Avec ses 92’000 travailleurs frontaliers recensés fin 2020, Genève accueille un quart des employés œuvrant en Suisse avec un permis G. Ce nombre a triplé en 20 ans, relève la «Tribune de Genève», [...] En 2000, ils n’étaient que 30’154 à traverser la frontière pour exercer un emploi au bout du lac.

[...] Et plus d’un sur deux ont fait des études supérieures. [...] Actuellement, Genève offre 390’000 postes de travail, alors que le canton ne compte que 240’000 actifs, chômeurs compris.

(jef)

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/le-nombre-de-frontaliers-a-triple-en-vingt-ans-116007215078

5 commentaires

  1. Posté par Mescolles le

    A Sergio.
    Les bilatéraliers sont déjà la première source française pour l’importation de devises étrangères nettes ! Aucune industrie ou entreprise française ne ramène autant d’argent étranger net au pays. Et c’est là un des critère des pays du tiers-monde: exporter non pas ses marchandises mais sa main d’œuvres, et c’est d’autant plus vrai depuis la désindustrialisation française entamée depuis plus d’une dizaine d’année. Et cet afflux d’agent étranger en France, grâce aux bilatéraliers, n’est qu’une perte sèche pour l’économie du pays de production: la Suisse

  2. Posté par Jandur le

    Question aux Suisses et Genevois: Quid du « Grand-Genève » (officiellement GLCT) ?

    Quand avons-nous voté sur l’existence de cette machine à aspirateurs de chômeurs et délinquance trans-frontières qui se déversent hors tout contrôle, dans nos cantons frontaliers (de Bâle à Genève),

    – qui est un groupement aux fondations juridiques de droit Européen*, en emprise automatique sur les contribuables Suisses – Canton et Confédération,

    – Suisses qui doivent en financer toutes exigences et en supporter toutes conséquences (déjà citées en commentaires: emploi/ DRH & fonctions régaliennes en mains étrangères, logement/ scolaire/ etc. services sociaux, déficitaires, infrastructures aux contrats quasi excl. à entreprises étrangères) ?

    – « Le Grand Genève n’a pas mission de réaliser les projets et mesures d’infrastructures, il impulse les processus et passe le relais aux collectivités habilitées à la maîtrise d’ouvrage pour les concrétiser »
    …. On a vu ça, avec le CEVA, le LemanExpress, les nouvelles lignes de trams prolongées au sein des agglos frontalières, etc.

    GLCT, en emprise automatique sur la Suisse, selon l’accord de Karsruhe:
    – « Les différentes parties s’engagent à transformer cet organe en un
    Groupement eurorégional de coopération tel que prévu par le Protocole n° 3 à la Convention-cadre européenne sur la coopération transfrontalière du Conseil de l’Europe, dès l’accomplissement des formalités d’adhésion à cet instrument par les autorités suisses et françaises »

    *Pour rappel, le machin « Grand-Genève », officiellelment sous GLCT (& autres sous agences, cf CEST), qui se trouve en phase 4 d’acceptation finale, entériné sans votation, est basé sur l’accord dit de Karsruhe :
    https://www.coordination-transfrontaliere.org/institutions/glct-grand-gen%C3%A8ve/

  3. Posté par Sergio le

    La Suisse pourrait bien être le premier employeur privé de la France. Ce qui met ces deux nations dans un état d’interdépendance délicat pour l’un comme pour l’autre.

  4. Posté par Mescolles le

    Avec le dumping salarial occasionné par cet afflux et la pression immobilière, les Genevois sont devenus trop cher pour travailler à Genève et trop pauvre pour y habiter ! Que gagnent les Genevois de ce déversement de bilateraliers? En effet ne pas confondre les frontaliers naturel de toujours, Savoyards ou Gessiens bien intégrés à Genève, avec les bilateraliers Français qui se déversent à Genève grâce aux bilatérales que le peuple suisse a malheureusement plébiscité pour sa perte. Les seuls gagnants sont les grands patrons qui peuvent augmenter leurs marges grâce au bilateraliers selon le principe « le pire ennemi du profit est le plein emploi ». On a donc cassé ce plein emploi en important le chômage endémique français au détriment des Genevois. Sans oublier que le 95% de la paie des bilateraliers n’est pas dépensée à Genève, ce qui crée une perte sèche pour l’économie genevoise et donc, une fois de plus pour les Genevois.

  5. Posté par Lucide le

    Et les jeunes résidants genevois, suisses ou étrangers, quelque soit leur formation sauf ceux pistonnés par papa et maman dans des niches bien protégées, peinent à trouver un premier emploi, se tapent à la chaîne des stages non payés ou payés au lance-pierre ou sont engagés dans des contrats à durée limitée, donc précaires.
    Au rythme où ça y va, les jeunes résidants seront tous au chômage et ne travailleront à Genève que des frontaliers….
    Petit espoir pour ces jeunes, les salaires baissant de plus en plus, les frontaliers n’auront bientôt peut-être plus aucun avantage à venir travailler en Suisse.

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