Les diagnostics « Bogus » de maladies mentales font exploser les coûts de la santé

Cenator : Nous vivons une drôle d’époque. Il y a quelque temps, le conseiller national UDC Jürg Stahl a déposé une interpellation au sujet de l’augmentation constante des cas d’invalidité pour raisons psychiques, qui ont fait bondir les coûts de la santé à leur tour.

Il a pointé du doigt l’idéologie qui se trouve derrière cette explosion des maladies psychiatriques dans la population suisse, surtout en ce qui concerne la génération des milléniaux de 18-25 ans. Est-ce dû au cannabis, à l’incapacité d’affronter les réalités de la vie, ou ces jeunes « Z » sont-ils juste plus manipulables, plus « chochottes » que les générations précédentes ?

En fait, cette augmentation est due à ce que le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), qui classifie et codifie les maladies psychiatriques, ne cesse de reconnaître de nouvelles pathologies depuis sa première édition. Autrement dit, cette énorme croissance n’est pas due au fait qu’il y aurait plus de fous à notre époque, mais à l’introduction de nouvelles normes de santé mentale.

D’innombrables personnes saines d’esprit, ou momentanément légèrement déréglées, sont transformées en malades psychiques par le surdiagnostic psychiatrique. Ces excès amènent à leur tour une surmédicalisation, qui entraîne des problèmes dus aux effets secondaires des médicaments, ainsi qu’une explosion des coûts de la santé.

Et comme pour toute chose institutionnalisée, étatisée mais bâtie sur des bases branlantes, le nombre des personnes vivant de la psychiatrie ne cesse de croître.

Détail piquant, les villes les plus à gauche ont la plus grande concentration de psychiatres / psychologues par tête d’habitant, et il y a quelques années, le Matin.ch avait publié un article qui donnait Lausanne en tête du palmarès mondial du nombre de psychiatres.

La psychiatrie fonctionne de manière semblable à l’asile business : une fois que l’industrie est mise en place, il faut l’alimenter avec de faux fous et de faux réfugiés, et la logique de la croissance va créer le besoin.

La première version du DSM contenait déjà très largement l’ensemble des troubles mentaux réels. Mais l’institution DSM fait vivre beaucoup de personnes de près ou de loin et de nouvelles pathologies jaillissent sans limite de l’imaginaire de la commission.

Un exemple illustre parfaitement le phénomène de mode en matière de santé mentale, c’est le diagnostic de l'homosexualité comme pathologie. Ce diagnostic a été supprimé suite à l’évolution des mœurs, tandis que d’autres sont apparus qui reflètent l’air du temps.

Tous ces diagnostics sans pathologie réelle donnent motif ensuite à une thérapie, à une médication, et au final, à une prestation de l’assurance invalidité.

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Le syndrome du diagnostic bidon

Voici une vidéo d’un médecin américain qui explique d’une manière pleine de bon sens les conséquences de ces excès de psychiatrisation.

« Dans cette vidéo », explique le Dr Berg, « je vais vous présenter un nouveau diagnostic. Ça s’appelle le syndrome du diagnostic bidon (Bogus Diagnosis Disorder).

Principal symptôme de ce trouble : l’envie d’inventer une maladie mentale.

Je parle en particulier des auteurs du « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » (DSM-5). Les membres de la commission votent même les nouvelles maladies mais c’est subjectif, aucun test physiologique ne prouve leur existence.

Vous verrez peut-être aux nouvelles qu’il y a une énorme épidémie de problèmes de santé mentale. Mais, en réalité, il y a juste une épidémie de médicaments sur ordonnance. Est-ce qu’au moins ces médicaments font du bien ? En fait, ce qui est en rapport avec la santé mentale semble au contraire s’aggraver.

Quelques diagnostics scientifiques que l’on trouve dans le DSM-5:

  1. Trouble de la personnalité limite (borderline):
    - Vous ressentez plus d’émotions plus intensément pendant plus longtemps.
    - Les causes possibles sont la génétique, un dysfonctionnement du cerveau, un problème avec l’environnement.
    - Remède suggéré : antidépresseurs.
  2. Anxiété de séparation
    - Quand vous avez une rupture de votre relation ou de votre mariage
    - Les nourrissons présentent une anxiété face aux inconnus, manifestée par des pleurs lorsqu’une personne inconnue s’approche.
    - Cela commence à l’âge de sept mois.
    - Vous pouvez prendre un antidépresseur pour cela.
  3. Syndrome de sevrage de la caféine
    - Ce n’est pas un trouble mental. C’est un déséquilibre physique et chimique.
  4. Trouble dysphorique prémenstruel
    - Lorsqu’au cours du cycle menstruel vous avez des ballonnements ou des sentiments de désespoir.
    - C’est hormonal et ce n’est pas un trouble mental.
    - C’est traité avec un antidépresseur.
  5. Déficit neurocognitif léger
    - En vieillissant, vous avez un déclin des fonctions cognitives plus marqué qu’il ne serait normal à votre âge.
    - C’est un problème physique.
    - C’est traité avec un antidépresseur.
  6. Trouble explosif intermittent
    - Crises de colère et les disputes verbales 2 fois par semaine pendant trois mois.
  7. Trouble à symptomatologie somatique
    - Concentration extrême sur un symptôme physique comme la douleur ou la fatigue.

Les gens sont surmédicamentés et surdiagnostiqués pour des comportements à peu près normaux. Ils sont traités avec des médicaments qui peuvent avoir des effets secondaires graves. »

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Mais pour Alain Berset, l’assurance invalidité n’est pas assez généreuse!

Pour le Conseiller fédéral socialiste Alain Berset, l’analyse de la situation est tout autre. Selon notre ministre, irréprochable aux yeux de l’ensemble des médias et de l’establishment de gauche, l’assurance invalidité refuse encore trop de rentes, elle se montre trop sévère envers les requérants, elle fait trop d’économies. Berset veut donc remettre l’AI au pas pour que plus de jeunes puissent toucher les rentes qui leur sont actuellement refusées :

Le Temps – Alain Berset ouvre une enquête interne sur l'assurance invalidité

L'Office fédéral des assurances sociales fixe chaque année des objectifs de performance aux offices cantonaux. Le conseiller fédéral entend clarifier cette pratique, qui pourrait mettre en danger l'égalité de traitement des assurés. […]

RTS – Alain Berset s'inquiète des conditions d'octroi sévères des rentes AI

[…] Voir aussi dans le 19h30 comment de plus en plus de 18-24 ans se retrouvent à l'AI.

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Abus à l’assurance invalidité

https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-70725.html

[... ] En 2017, l’AI a bouclé 2130 enquêtes ouvertes pour soupçon d’abus, lequel a été confirmé dans 630 cas, ce qui a conduit l’assurance à réduire ou à supprimer la rente en cours ou à renoncer à octroyer une rente. Il en résulte pour l’AI, par extrapolation, des économies totales de l’ordre de 178 millions de francs, pour des coûts d’environ 8 millions de francs. La base légale pour l’observation est en cours de révision. Lors de la session de printemps 2018, le Parlement a adopté une nouvelle base légale qui s’appliquerait aussi bien à l’assurance-accidents, à l’assurance-invalidité, à l’assurance-maladie et à l’assurance-chômage qu’à l’AVS et aux prestations complémentaires, et contre laquelle un référendum a été lancé. [...]

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Explosion du nombre de troubles psychiques dénoncé par l’UDC

https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20133722

Groupe de l'Union démocratique du Centre

Orateur: Stahl Jürg

Date de dépôt: 18.09.2013, Conseil national

Texte déposé

Depuis quelques années, on constate une tendance à l'extension des diagnostics psychiatriques, des états ou comportements jugés naguère normaux étant qualifiés aujourd'hui de maladie. L'intégration de ces troubles dans les maladies psychiques fait exploser les coûts de la santé et risque au surplus de conduire à des erreurs de diagnostic. Avec la dernière édition de l'ouvrage américain "Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders" ("Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux"), qui fait référence en matière de psychiatrie, il faut s'attendre à une nouvelle extension des pathologies, de nouveaux troubles (troubles alimentaires, troubles émotionnels, troubles de la mémoire, troubles de l'attention, anxiété) étant reconnus comme maladie et les diagnostics de dépendance (addiction à Internet, achats compulsifs, addiction au travail, addiction sexuelle, etc.) augmentant. Face à cette situation, nous prions le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes:

  1. Comment a évolué le nombre de diagnostics et de traitements de troubles psychiques depuis 2004?
  2. L'évolution en Suisse est-elle comparable à celle observée à l'étranger?
  3. Quel montant total représentent en Suisse les frais de santé occasionnés par les troubles psychiques et leur traitement?
  4. Quel coût occasionnent-ils à l'assurance-maladie et à l'assurance-invalidité?
  5. Quels traitements et quels frais sont-ils couverts par l'assurance-maladie obligatoire dans le domaine des troubles psychiques?
  6. Quels troubles sont-ils reconnus par l'assurance-invalidité?
  7. Quelle autorité décide-t-elle en Suisse de l'intégration de nouveaux troubles dans les maladies psychiques et du diagnostic de ces troubles?
  8. Quelle autorité examine-t-elle si de nouveaux troubles psychiques doivent être reconnus par l'AI et par l'assurance-maladie obligatoire?
  9. Si l'augmentation du nombre de troubles psychiques reconnus comme maladie se confirme, a-t-elle une incidence dans le domaine scolaire en termes, par exemple, de mise en place de mesures de pédagogie spécialisée ou d'augmentation des effectifs?
  10. Quelles mesures le Conseil fédéral compte-t-il prendre pour lutter contre cette tendance, si elle se vérifie, d'autant plus que ces mesures permettraient de prévenir de fausses épidémies, des erreurs de diagnostic, l'abus de médicaments ou la stigmatisation de personnes en difficulté comme malades psychiques, et de faire l'économie de frais de traitement élevés?

Avis du Conseil fédéral‹

du 20.11.2013

1./2. Les résultats des éditions 2007 et 2012 de l'enquête suisse sur la santé mettent en évidence une proportion similaire de personnes interrogées (de l'ordre de 5 pour cent) présentant des troubles psychiques importants et souffrant donc très probablement d'une maladie psychique susceptible d'être diagnostiquée (5 pour cent). Cet indicateur ne correspond pas à un diagnostic, mais il permet néanmoins de mesurer la charge subjective des problèmes psychiques et de supposer que la fréquence de ces maladies psychiques n'a pas augmenté ces dernières années. En revanche, on a pu observer un accroissement des coûts supportés par l'assurance obligatoire des soins en lien avec le traitement des maladies psychiques, imputable notamment à l'augmentation du recours aux soins. Ainsi, entre 2006 et 2010, le nombre de traitements ambulatoires a augmenté de 8,5 pour cent en moyenne, tandis que les cabinets de psychiatrie et la médecine générale ont enregistré des hausses de 18,4 et de 3,3 pour cent respectivement. Des études montrent que, dans les pays industrialisés, entre un tiers et la moitié des personnes souffrant de maladies psychiques ne sont pas traitées, parce que les troubles ne sont pas dépistés par les spécialistes somatiques et/ou parce que les personnes concernées ne recourent pas à une aide professionnelle (psychiatrique ou psychothérapeutique).

Dans le domaine de la santé psychique, la Suisse entretient des échanges avec l'OMS et l'OCDE. Toutefois, il n'existe pas de comparaisons entre les pays à proprement parler.

3./4. L'assurance obligatoire des soins (OAS) prend en charge les coûts liés au traitement de troubles psychiques si ces derniers nécessitent des examens ou un traitement médical ou s'ils entraînent une incapacité de travail. En 2010, les coûts totaux de l'OAS s'élevaient à environ 1,5 milliard de francs.

S'agissant de l'assurance-invalidité (AI), on a enregistré en 2012 pour les personnes souffrant d'infirmités psychiques les coûts suivants: 2250 millions de francs pour les rentes, 340 millions pour les mesures individuelles (notamment les mesures médicales, les mesures professionnelles et les moyens auxiliaires), 160 millions pour les indemnités journalières ainsi que 40 millions au titre de l'allocation pour impotent.

5.-8. En Suisse, le diagnostic s'appuie principalement sur la Classification statistique internationale des maladies de l'OMS (dernière version: CIM-10). La nouvelle édition du système de classification de l'American Psychiatric Association ("Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders", DSM-5), qui a été controversée dans les médias, n'est parue qu'en juin 2013 et est uniquement disponible en anglais. Le Conseil fédéral ne dispose pas encore des valeurs empiriques correspondantes. Il n'est pas exclu que la révision du DSM exerce dans certains cas une influence sur le diagnostic. Le développement du diagnostic, de même que l'application correcte des systèmes de classification, relèvent de la responsabilité des sociétés de médecine.

Dans le domaine de l'AI, on détermine en principe au cas par cas si un diagnostic entraîne une incapacité de travail, une incapacité de gain ou une impotence. Seul un amoindrissement pertinent des capacités justifie l'invalidité et, partant, le droit aux prestations. Ce principe vaut pour les troubles tant physiques que psychiques, à l'exception des infirmités congénitales. L'ordonnance correspondante dresse en annexe une liste exhaustive des infirmités congénitales, y compris dans le domaine des maladies psychiques. Le Département fédéral de l'intérieur peut adapter cette liste annuellement si le surcroît de dépenses qui en découle ne dépasse pas 3 millions de francs par an; dans le cas contraire, la décision appartient au Conseil fédéral in corpore. Aucune nouvelle maladie n'a été ajoutée au chapitre XVI depuis 2004. Une révision fondamentale de la liste est actuellement en cours d'examen. Etant donné qu'en Europe, le système de classification CIM-10 revêt une importance prépondérante par rapport au DSM, la publication de la cinquième édition de ce dernier n'aura qu'une influence minime sur la révision de la liste.

9. Depuis la réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons en 2008, seuls les cantons sont compétents en matière de pédagogie spécialisée.

10. La stratégie "Santé 2020" du Conseil fédéral accorde une place de premier plan à la question de la santé psychique, affichant l'objectif de réduire l'incidence des maladies et d'en atténuer les conséquences, ainsi que de prévenir l'exclusion du monde du travail des personnes atteintes d'une maladie psychique. La concrétisation de cet objectif devrait également avoir un effet positif sur l'évolution des coûts. Les travaux d'élaboration d'une future stratégie "Maladies non transmissibles 2020" ont commencé à l'automne 2013. Lors d'une première étape, la question de la santé psychique sera traitée dans le cadre d'un projet partiel. Les résultats obtenus devraient être présentés d'ici à mi-2014 dans un rapport conjoint de l'Office fédéral de la santé publique, de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé et de la fondation Promotion Santé Suisse.

Chronologie

13.12.2013 Conseil national : Discussion reportée

25.09.2015 Classé car le conseil n’a pas achevé son examen dans un délai de deux ans

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D’autres exemples de dérives

https://www.24heures.ch/vaud-regions/galere-patiente-reconnaitre-droits/story/15741943

https://www.letemps.ch/suisse/proces-surfacturations-lausanne

https://www.letemps.ch/suisse/un-cabinet-lausannois-rembourser-un-million-francs

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Prochain diagnostic à homologuer: L’éco-anxiété, encore appelée la dépression verte, est une forme récente d’anxiété, suscitée par les conséquences prochaines annoncées du réchauffement climatique.

 

9 commentaires

  1. Posté par a men le

    @Toyet . Merci pour votre témoignage bref mais sincère et a l’objet. Votre incompréhension n’est pas unique. En effet quelles sont les considérants en a orienter qqn au Social ou a l’AI. Est-il devenu l’AI le business exclusif de la psychiatrie. Est-il le Social une sorte de purgatoire d’où on peut encore sortir vers les « lumières » du travail.? Il y a encore de cas où après un certain temps au social les individus sont « orientés » vers l’AI….!!! Sous quels considérants. On parle peu de ces aspects dans les médias mais pourtant il serait intéressant d’avoir un article qui traite ce Business Trinitaire : Chômage, Social, AI. Impénétrables sont les chemins du travail en Suisse. Amen

  2. Posté par fyp le

    @Bishop. Il faudrait mieux dire on provoque, on pousse, ,.Il y a un article très intéressant ici de même » on ne nait pas… » . Et les « états » mentionnés par vous ne sont ( dans la plus part de cas) pas des maladies, mais les effets de manipulations subtiles mais perverses sur les êtres humains aux tous les niveaux corporel, mental, spirituel. Mais cela fait partie de la même agenda pour créer une société dégénérée pourvu qu’elle soit mieux contrôlée et contrôlable. Et en même temps , en exposant de telles « préoccupations »: écologie, fous, Roms, migrations, lgbts; les gouvernants ne font que distraire l’opinion publique pour cacher les problèmes réelles. Par example la corruption judiciaire généralisée. Évidement la boucle est bouclée et une main nettoie l’autre. La psychiatrie fait d’un innocent un coupable et répond affirmatif quand il s’agit de trouver des circonstances atténuantes aux vrais punissables. L’Inquisition contemporaine qui se veut aussi grassement payée que son équivalente moyenâgeuse, sinon beaucoup plus. Nouvelle religion ; en ce qui concerne le dieu fric. Sauf que beaucoup de psys restent avec les mains tachées du sang des innocents et qui sait s’ils n’auront les mêmes fantasmes que Macbeth. Si tyrannique qu’il fut ce roi avait tout de même une conscience qui apparemment manque aux tyrans actuels de la psychiatrie et pas seulement. Au lieu de faire l’effort nécessaire( et plus que réalisable) et d’investir dans le bien-être de ses citoyens( logements, travail, formation, culture, nourriture de qualité, vraie détente) on assiste à des hausses grotesques dans les dépenses pour nuire aux citoyens. Ce n’est pas censé mais pourtant c’est la triste réalité. Et puis c’est quoi cette aberration de l’assurance obligatoire. Si un état se soucie vraiment de la santé de ses sujets pourquoi n’offre pas t’il les moyens pour une prise en charge de base( avec les amendements de rigueur) gratuite. En acceptant cette condition sine qua non le peuple lui-même met a disposition des moyens financiers pourvu son contrôle. La psychiatrie apparemment n’hésite pas a s’en charger tout comme les réseaux mobiles ou d’internet. Rajoutez la presse et l’alimentation moderne et le menu est complet ou presque.Lamentable aboutissement de la « civilisation » actuelle arrivée dans le point se mordre la queue. N’est il pas le système qu’il soit fou? et en train de punir ceux qui font la désobéissance… civique. Attaquez vous au système chers psys si vous osez. Évidemment ils ne peuvent pas s’attaquer a eux mêmes et alors ils inventent des histoires, pardon, des diagnostiques afin de maintenir leur train de vie . Ils se nombrent parmi les baillis modernes et si les sorcières faisaient des sorts et des poisons, eux leurs héritiers font de même dans la variante actualisé. Et  » l’assuré » paye pour un éventuel prochain passage au bûché. Rien de nouveau sous soleil ce qui prouve que l’histoire n’est nullement linéaire et l’humanité répète sans cesse les mêmes absurdités en les amplifiant( c’est le vertige causé par la manie des grandeurs).

  3. Posté par toyet le

    C’est comme l’ouvrier du bâtiment au dos cassé qui a été mis à l’AI pour maladie psychique. Combien d’ouvrier du bâtiment aux sociaux leurs douleurs n’étant pas reconnue par des cols blanc.

  4. Posté par Peter Bishop le

    Et en parallele de ces maladies bidons, on normalise des vrais maladies : homo, trans, genre, etc…

  5. Posté par Anna le

    Normalement un psychiatre a fait d’abord des études de médecine, ce qui devrait lui permettre de faire un diagnostic différentiel : ce problème est-il bien d’origine uniquement psychique, ou est-ce au contraire une symptôme psychique causé par un problème physique sous-jacent? Malheureusement les psychiatres ne font pas ce diagnostic différentiel, et ils prescrivent d’emblée des antidépresseurs, des tranquillisants, parfois des neuroleptiques, et de la psychothérapie. Ils passent à côté d’un certain nombre de pathologies qui n’ont de psychiatriques ou psychologiques que certains symptômes, mais dont la cause physiologique est ailleurs, et passe inaperçue. De nos jours, on classe d’ailleurs sous maladie psychique tout ce que l’on ne comprends pas. Le patient n’est pas guéri, il devient dépendant du psychiatre et des médicaments. La société paie. Alors personne ne se remet en question. On organise même des « Mad pride » pour dire aux patients qu’ils doivent revendiquer fièrement leurs troubles psychiques, plutôt que de chercher une solution durable pour s’en sortir. Merci M. Stahl pour votre interpellation, je trouve cette évolution inquiétante moi aussi.

  6. Posté par Marcassin le

    Lorsque j’étais enfant, dans les années soixante, je me souviens avoir consulté l’annuaire téléphonique de Genève et par curiosité regardé le nombre de médecins par spécialité.
    Les psychiatres étaient environ 4 à 6 …
    Aujourd’hui en consultant l’annuaire Local.ch, on trouve à Genève 469 psychiatres et 615 psychologues.
    La population n’a pas centuplé.
    Encore une fois, on se préoccupe des conséquences et pas de leurs causes.
    Le mode de management, les changements fréquents et improductifs, les réponses qui doivent être toujours plus rapides (courriels, réseaux « sociaux »), les horaires continus sans pause de midi, les lieux de travail toujours plus éloignés de son domicile nécessitant des heures de transports, etc.
    On vit plus vite, mais produisons nous plus et mieux ?

  7. Posté par gj le

    Bien saisi: Industrie ! Rajoutez tous les bénéficiaires: curateurs, avocats, juges, assistants sociaux, infirmières  » spécialisés » … . De plus , comme dans d’autres pays mon bien cotés , en Suisse les  » rentes  » A.I. constituent la réponse médicalisée de la société face aux problèmes d’ordre économique. Probablement en ce qui concerne le nombre de ceux qui peuvent bénéficier du social il y a un cota bien défini donc le reste de la populace doit se contenter de l’A.I. Côté abus parmi les « bénéficiers » , qui sont les vrais coupables? La presse n’en parle pas trop. Quant aux diagnostiques , tout geste ou parole( ou manque de ceux-ci ) peuvent-être signes d’une maladie. Et puis le problème de la consommation ( parmi le jeunes sic.) qu’est que( ou qui/quoi) empêchent les autorités d’en finir. Une « personnalité » sur Lausanne demandait de ne pas trop pénaliser les dealers. On croit rêver. Finalement, absolument l’article a raison : Il y a une industrie qui cherche de s’alimenter. Pour les vrais gagnants les bénéfices sont énormes.L’aboutissement d’un pays où on  » respecte » les droits des homme et de plus où la populace bénéficie d’un haut standard de vie.

  8. Posté par miranda le

    Il y a un sujet dont on parle peu : le surmenage dans les entreprises, notamment les grandes entreprises. Pourtant ce stress assez violent n’est pas, lui, pris au sérieux. L’individu est seul face à un malaise accablant. Nos mondialistes étendent un programme  » de maltraitance » au travail partout où ils le peuvent, car l’humain ne les intéresse plus. LE PROFIT exige un zombie productif avant tout. Nous sommes dans l’époque du PROFIT cannibal, gargantuesque, gigantesque. Mais cette voracité se fait aussi dans un CLIMAT de précipitation. Pourquoi donc cette précipitation? Nos mondialistes ont besoin d’aller vite pour que leur programme réussisse tout en sachant que sans moyens financiers prodigieux, ils n’y parviendront pas.
    Les employés dans les entreprises en paient le prix fort. Et sont bien souvent les oubliés de la médecine du travail.

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