ROYAUME-UNI - Tous les héros ne porte pas de cape, mais rares sont ceux à avoir utilisé une telle arme. Vendredi 29 novembre, Londres a été le théâtre d’une attaque à l’arme blanche qui a fait deux victimes. Mais le bilan aurait pu être encore plus lourd sans l’intervention de courageux passants.
Comme le montrent des images qui tournent en boucle sur les chaînes de télévision du monde entier, et comme l’ont salué unanimement les responsables politiques britanniques, trois hommes ont effectivement risqué leur vie pour mettre un terme à l’embardée meurtrière d’Usman Khan.
L’un n’avait que ses mains, le second était équipé d’un extincteur, et le dernier avait saisi une arme pour le moins singulière... une dent de narval.
Comme l’a rapporté la première la réalisatrice de cinéma Amy Coop, présente par hasard sur les lieux de l’attaque, un homme s’est ainsi emparé de cet objet, qui servait de décoration dans le Fishmongers’ Hall, un bâtiment classé situé à une extrémité du pont. “Et il est sorti pour face faire à l’agresseur”, écrit-elle sur Twitter, expliquant qu’elle et d’autres passants tentaient de venir en aide aux victimes quand l’homme a agi de la sorte.
“Eh bien, c’est un peu effrayant”, a ajouté un autre internaute, toujours sur le même réseau social. “Quand j’ai pris cette photo des dents de narval au cours d’une visite du Fishmongers’ Hall, un peu plus tôt cette année, je ne pensais pas qu’elles pourraient servir un jour à combattre le terrorisme.”
Well that’s a bit spooky
When I took a photo of these narwhal horns on a visit to the Fishmongers’ Hall earlier this year it didn’t really occur to me there might be a day soon when they’d be used to fight terrorism pic.twitter.com/Iefo8ss59c— James (@lostradical) November 29, 2019
Selon le quotidien britannique The Times, l’homme serait un cuisinier polonais employé dans les cantines du Fishmongers’ Hall, qui sert désormais de siège à une corporation londonienne de pêcheurs et dont l’intérieur est décoré de nombreux trésors.
Simplement nommé “Luckasz” dans les colonnes du journal, il aurait demandé à rester anonyme. Ses collègues ont raconté au titre qu’il avait couru en direction de l’assaillant au moment où celui-ci menaçait de détoner sa ceinture explosive (qui s’est finalement révélée factice). “Même s’il a été poignardé, ça ne l’a pas empêché de continuer à se battre. Luckasz est un héros”, a poursuivi l’un de ses amis, précisant que le cuisiner avait été touché à la main, mais que ses jours n’étaient pas en danger.
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Extrait de: Source et auteur
TOUTES les armes contre les terroristes sont bonnes !
Mêmes les cure-dents peuvent servir à se défendre !
Il faudrait que la justice soit revue et corrigée de fond en combles !
C’est purement inadmissible que de tels racailles soient libérées pour »bonne conduite » !
Si ce métier de juge est trop difficile, il faut immédiatement démissionner et nommer à leur place des hommes à poigne qui appliquent réellement les lois en vigueur.
Voilà deux hommes courageux, celui à l’extincteur et “Luckasz” qui pourrait inscrire le narval sur son blason. Ce sont des exemples que l’on doit suivre : face au terrorisme islamique, la seule réponse est une défense violente. Qu’en l’occurrence cette défense soit de narval indique combien l’appendice permettant à certains animaux de se défendre contre les prédateurs porte un nom vraiment symbolique. Le duo des défenseurs est, en sus, symbolique également : défense de ses prochains et de soi-même, et extinction de l’agresseur. Il n’y a pas d’autre politique à suivre lorsque l’État ne joue plus son rôle régalien de sûreté intérieure.