RTS, Mehmet Gultas : La création d’aires d’accueil pour les gens du voyage suscite toujours des crispations.

Cenator : En Suisse, les Yéniches seraient au nombre d’environ 30'000, dont 3'000 à 5'000 auraient un mode de vie « nomade », tous de nationalité suisse. Ils ont un statut reconnu de minorité nationale.

Les aires de repos ad hoc pour ces « Yéniches nomades » sont insuffisantes en Suisse romande. Par ailleurs, la cohabitation avec les Roms poserait des problèmes !

Ces considérations ont amené certaines autorités à appuyer le financement d’une aire d’accueil séparée pour ces personnes ayant la « bougeotte ». Ce sera ensuite aux citoyens-contribuables de trimer pour répondre à cette minorité qui veut vivre en marge de notre société tout en ayant ses exigences inconditionnelles envers cette dernière..

Ce phénomène est très représentatif du marxisme culturel qui règne, de fait, sur tout l’Occident. La dictature de minorités revendicatrices de plus en plus nombreuses prime sur les intérêts de la majorité ; cela au nom d’idéologies démentielles exploitées par des associations qui poussent comme des champignons sur un terrain arrosé par d’abondantes subventions.

Bien sûr, ces nomades n’ont plus rien d’exotique ; ils ont accès aux services sociaux, aux subsides, aux soins de santé, aux services publics, sans, ou très peu, y avoir contribué. Et lorsque les journalistes et les groupes de soutien veulent nous faire gober que les Yéniches font vivre actuellement leurs familles, en Suisse, en aiguisant des couteaux, ils nous prennent vraiment pour des imbéciles.

Mais les citoyens suisses commencent à se réveiller. Au Mont-sur-Lausanne, 56 oppositions ont été déposées au Service du Développement territorial (SDT) du Canton de Vaud, ainsi qu’une pétition munie de plus de 1'400 signatures, par des citoyens craignant des problèmes de circulation, de sécurité, d’incivilités, de dégradations. Le fait qu’une seule personne ait osé prendre le risque de témoigner face aux caméras de la RTS en dit long sur les multiples tensions que ce sujet soulève. Les signataires se plaignent d’avoir été mis devant le fait accompli, bien qu’une séance d’info se soit tenue en présence de Béatrice Métraux qui s’était déplacée en personne pour défendre le projet.

Quant à l’establishment audible en faveur du projet, il s’est plaint des réseaux sociaux qui réagiraient avec un « racisme primaire ».

Les contribuables suisses, eux, n’ont pas le choix. Ils doivent se serrer dans des logements de plus en plus « rétrécis », évolution des prix des logements oblige !

Le financement du projet au Mont-sur-Lausanne s’articule de la manière suivante : d’un coût total de 660'000 francs, l’aire de repos, qui comportera douches et WC ainsi qu’une clôture, sera financée à hauteur de 150'000 francs par la Confédération, le canton déboursera 500'000 francs, et 15'000 francs seront versés par la Fondation «Assurer l’avenir des gens du voyage suisses ».

La RTS rassure la population : « Les 495’000 francs restants seront payés par les contribuables vaudois ». Comme si le financement par le Canton et la Confédération, et par une association, tombait du ciel par virement bancaire de Dieu en personne !!!

Et le projet du Mont-sur-Lausanne n’est pas un cas isolé ; les oppositions fusent de partout contre les propositions d’aires pour les gens du voyage. Néanmoins, la journaliste Martine Clerc évoque, à la fin de l’interview de Mehmet Gultas, l’issue probable de cette levée de boucliers de la population : « Il s’agit maintenant pour les services de l’Etat de lever toutes les oppositions et d’approuver au plus haut niveau. Il est peu probable que cette aire de passage soit mise en service au printemps ! »

D’ailleurs, disposer d’aires de séjour pour les gens du voyage suisses des minorités Yéniche et Manouche est un droit, qui figure dans la Constitution fédérale. Selon Pierre Imhof, chef du SDT, « du moment que les oppositions se basent sur d’autres critères que ceux traitant de l’aménagement du sol, elles devraient être balayées. »

Donc ce n’est qu’une question de temps et les autorités pourront piétiner la volonté populaire.

Cette situation fait un peu penser à celle du centre pour requérants d’asile à Nyon dont le projet avait été refusé en votation puis imposé par les autorités. Actuellement, la commune de Nyon se bat avec des problèmes de trésorerie et, parallèlement, des journaux publient des reportages sur l’expérience fabuleuse d’être enrichis par les requérants d’asile.

Sources :

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/mobilisation-contre-la-place-daccueil-pour-les-yeniches-au-mont-sur-lausanne-vd?id=10112300

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/mobilisation-contre-laccueil-des-yeniches- interview-de-pierrette-roulet-grin?id=10112301

https://www.tdg.ch/vaud-regions/Gens-du-voyage-le-petitionnaire-s-explique/story/21774681

https://www.24heures.ch/vaud-regions/aire-yeniches-suscite-oppositions/story/15380026

https://www.24heures.ch/news/news/aire-destinee-yeniches-lavant-mefiance/story/18267426

7 commentaires

  1. Posté par Sergio le

    Notre système gauchiste « les autres avant les nôtres » fonctionne à merveille. Le mathématicien Pareto avait trouvé la formule au XIXe siècle. Le 80% des effets sont produit par 20% des causes. Ainsi une minorité d’antispécistes pourrissent la vie à une majorité de citoyens. Ces infimes minorités fonctionnent toutes selon ce même principe aux frais de la majorité de cochons de payeurs que nous sommes. Elles sont responsables de 80% des nuisances et des maux qui nous assaillent.

  2. Posté par Ariane le

    Y a-t-il quelqu’un pour réponde aux questions suivantes :
    1. De quelles activités proviennent leurs revenus ?
    2. Touchent-ils une rente des services sociaux ?
    3. Sont-ils assimilés professionnellement à des indépendants ?
    4. Payent-ils des impôts ? Si oui, dans quel canton, quelle commune ?
    5. Payent-ils la prime maladie LAMAL ? Si oui, dans quel canton, quelle commune ?
    6. Payent-ils les places de parc qu’ils occupent et les frais associés (eau, électricité, nettoyages) ?
    Merci si quelqu’un veut bien me répondre.

  3. Posté par Bobo le

    Et on s’étonne que les prélèvement de protections sociales augmentent avec les prestations qui baissent.Ben oui les nullards en math vous allez morfler pour payer tous ça pendant que nos riches gauchos progressistes rigoles et ne côtoient évidement pas leurs multiculturalismes prônés.
    Mais ça leurs pétera un jours quand même entre les mains,ce n’est qu’une question de temps et leurs enfants ,familles ou amis recevront aussi leurs dûs.

  4. Posté par fred le

    Quand vous approchez de leur campement, comment reconnaitre la caravane où l’on aiguise les couteaux ? j’ai jamais vu d’enseigne.

  5. Posté par fred le

    La plaie ! pour l’hiver ces nomades ont réinvestit un endroit proposé par la commune. Cet endroit, par l’appel d’air provoqué, en attire d’autres et ça déborde sur la rue voisine. Et comme chaque année, vol dans les alentours. Le truc pour gonfler les pneus de la station super u toute proche est souvent inutilisable, ils volent l’embout. bref on paie pour leur confort et voilà le remerciement.

  6. Posté par JDV le

    Monsieur Mehmet Gultas a-t-il déjà visité une de leur « caravane » avec tout l’équipement ultra-moderne, a-t-il vu les voitures stationnées à côté ? Ce ne sont pas des Renaults 4 ou des Peugeots datant de 1950. Si nos nomades suisses voulaient vraiment vivre à l’ancienne, qu’ils reprennent un cheval qui tire la roulotte.
    Mais c’est vrai, j’oubliais, un cheval ça va pas vite et ça fait caca !

  7. Posté par Christophe le

    Je n’ai rien contre le mode de vie de ces manouches. Mais en aucun cas ils ne sont une richesse culturelle pour laquelle nous devons payer. Mon appartement me coûte 3000.-/mois. Les Yenniches veulent des aires d’accueil? Pas de problème, ils achètent des terrains, mettent à l’enquête et en paient la totalité des coûts et des charges.

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