Les faits se sont déroulés dans le parc de Malagnou, devant la sortie haute de l'ascenseur du parking de Villereuse, en contrebas des balcons des immeubles d'habitation et à proximité du Muséum d'histoire naturelle.
Une apprentie de 16 ans a été attaquée début novembre à Villereuse par des individus qui lui ont volé des écouteurs.
Les agressions se succèdent et les langues se délient. Après les cinq femmes tabassées à la place des Trois-Perdrix en août et les trois jeunes attaqués au Jardin Anglais le 1er décembre, une adolescente de 16 ans a décidé de parler: le 7 novembre à 18h45, quatre hommes l'ont rouée de coups au parc de Malagnou.
Insultes et crachat
L'homme l'agrippe par les cheveux, la jette à terre. «L'arrière de mon crâne frappe violemment le sol. Je pleure, je pense aux personnes à qui je tiens, à ma famille. Et à ce moment-là, je me fais violemment tabasser à coups de pieds par les quatre jeunes hommes.» Le premier assaillant la relève, l'insulte, la traite de «prostituée des rues». Et lorsqu'elle lui dit n'avoir que 16 ans, «il lui met «un coup de poing dans l'oeil, si violent que je tombe.» Il s'empare alors des AirPods et du chargeur, puis lui crache dessus alors qu'elle pleure au sol.
Enquête en cours
[...] Pour l'heure, aucune interpellation n'a été faite.»
Traumatisme crânien
Amenée à l'hôpital par la police municipale, elle a cessé de travailler presque trois semaines. «Là, elle a repris à 50%, détaille sa mère. Elle a eu un traumatisme crânien, tout son corps était tuméfié, et elle a toujours un suivi psychologique. Il y a un avant et un après. Elle avait toujours la joie de vivre au réveil. Là, ce n'est plus le cas.»
Sentiment de culpabilité
Rencontrée ce mercredi après-midi en présence de sa mère, l'adolescente a détaillé les effets qu'a produits sur elle cet épisode. «J'ai perdu confiance en moi. Je ne sors plus énormément le soir, et sortir seule est compliqué. Je pourrais facilement faire une crise d'angoisse.» Un sentiment de culpabilité la guette. «Ce parc, j'y allais fréquemment. Et, surtout à l'heure à laquelle j'y étais, je ne pensais pas que c'était quelque chose de mal.» Elle explique avoir commencé à se poser beaucoup de questions. «Est-ce qu'il m'a tapée parce que je le méritais? Me suis-je trop montrée avec des objets de valeurs?»
Même à Genève, pas à l'abri
Elle est néanmoins persuadée que leur mobile était la violence gratuite, le défoulement. «Ce n'était pas pour les écouteurs. Ils ont vu mon porte-monnaie et mon téléphone, mais ne les ont pas pris.» Aujourd'hui, elle dit ne pas en vouloir à ses agresseurs. [...]
05.12.2018
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Je trouve que ca devient n’importe quoi..
Genève pète plus haut que son cul ! C’est pour ça…
Chaque personne attaquée par des envahisseurs devrait systématiquement porter plainte contre la sommaruga pour complicité. A défaut de la faire réfléchir cela pourrait peut être lui faire comprendre que ses petits copains ne sont pas des anges.
grrrrr…. que dire de plus
Une triste histoire de plus, je compatis. Ils n’auront pas sa haine, lui ont dit les spécialistes. Bien maigre consolation.
Chaque pays subit l’invasion ,paie pour elle et les citoyens et surtout citoyennes sont devenus des punchingball pour les arriérés mentaux invités par Merkel et ses comparses!!:”VA T ON CONTINUER A SUBIR COMME DES LÂCHES?????
Je suis convaincu qu’il faut rétablir les pénitenciers pour en faire baver à tous les fous violents qui agressent gratuitement, notamment des femmes.
Certainement des Scandinaves en goguette dans les rues de Genève .
Ceci dit, pourquoi aucune description des agresseurs?
Accent, apparence, habillement…
Peut-être que la victime a été trop formatée au vivre-ensemble, au point qu’ elle se trouve aux prises avec des crises d’ amnésie?