Par Jean-Jacques Netter
Le récent voyage de Donald Trump en Asie aurait été selon de nombreux commentateurs un échec consacrant le retrait de l’Amérique de l’Asie, laissant à la Chine la possibilité de contrôler d’abord toute la zone Asie Pacifique, puis ensuite le monde entier. […] Le locataire de la Maison Blanche a maintenant tous les médias contre qui lui reprochent de faire de la politique un spectacle permanent. L’examen des faits sur le terrain, comme toujours, montre que la réalité est un peu plus complexe. L’Amérique est encore indispensable pour la sécurité de l’Asie. La Chine n’a pas encore remplacé les Etats Unis en Asie….
Suite : Institut des libertés
A propos de la Chine et de son président, il faut rester méfiant, comme Trump du reste. N’oublions pas ces armes de la Chine pour détruire des postes de travail des pays concurrents:
Un réseau élaboré de subventions étatiques illégales à l’exportation.
Une monnaie habilement manipulée et grossièrement sous-évaluée.
La contrefaçon flagrante, la piraterie et le vol pur et simple de la propriété intellectuelle.
Une volonté incroyablement myope, pour économiser sur les coûts de production, de reconnaître, de défendre les accords internationaux et les recommandations et de prendre les mesures contre les dommages environnementaux.
Normes de santé et de sécurité des travailleurs ultra-laxistes et inférieures aux normes internationales avec leurs conséquences pour la santé des travailleurs et de la population.
Des tarifs illégaux, des quotas et des restrictions à l’exportation de matières premières, stratégie pour obtenir un plus grand contrôle sur la métallurgie et l’industrie lourde dans le monde.
Pratiques prédatrices de prix et de « dumping » visant à faire sortir les concurrents étrangers des principaux marchés des matières premières et des ressources et à escroquer les consommateurs avec un monopole des prix.
Murs de protectionnisme très variés pour empêcher tous les concurrents étrangers de s’installer sur le sol chinois.