De l’avortement

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens

Le récent décès de Simone Veil à 89 ans permet à tous les médias et à la classe politique française de revenir sur la "superbe avancée sociale" que représente l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). Mais on peut en douter.

Simone Veil

Le destin de Simone Veil se manifeste le 30 mars 1944 à Nice. Âgée de seize ans, issue d'une famille juive non pratiquante et se faisant appeler Simone Jacquier, elle se fait arrêter par les Allemands. Jouant de malchance alors que la Seconde Guerre mondiale s'achève, elle est d'abord déportée à Drancy, puis au camp d'Auschwitz avec sa mère et l'une de ses sœurs. Elle est ensuite transférée à Bobrek, à cinq kilomètres de Birkenau. Elle sera ensuite transférée au camp de Bergen-Belsen où elle travaille en cuisine. Sa mère meurt du typhus, elle ne verra jamais non plus son frère ni son père déportés, eux, en Lituanie.

Simone_Veil_(1984).jpgSimone Veil n'hésitera pas à mettre au service de sa carrière politique la respectabilité morale héritée de son statut de survivante de la Shoah. Elle ira jusqu'à faire graver son numéro de matricule des camps de la mort sur la lame de son épée une fois admise à l'Académie Française, en 2008. Mais revenons trente ans plus tôt.

En 1975, les Français ne connaissent pas Simone Veil. C'est véritablement la loi sur l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) qui la fera passer à la postérité.

L'épopée de la Loi Veil

Jusque-là, l'avortement est un acte réprimé par l'article 317 du Code Pénal. Celui-ci punit de prison et d'amende le fait de subir, de pratiquer mais aussi d'aider un avortement. Les membres du corps médical coupable d'un tel crime peuvent être condamnés à une interdiction d'exercer. Dans cette situation, nombre de femmes souhaitant interrompre une grossesse vont à l'étranger - l'Angleterre est plus souple - ou se confient à des faiseuses d'anges, parfois dans des conditions d'hygiène douteuses.

Les chiffres les plus fantaisistes circulent quant au nombre d'avortements clandestins. L'opinion publique est divisée. Les milieux catholiques et conservateurs s'opposent à la désacralisation de la vie, les féministes et les gauchistes réclament la totale maîtrise du corps de la femme dans la lignée de la révolution sexuelle. Après mai 68, la question est devenue un enjeu de société. Des activistes tentent de faire ployer la classe politique. Le 5 avril 1971, 343 femmes dont de nombreuses personnalités lancent dans le Nouvel Observateur l'appel dit "des 343" et clament: "un million de femmes se font avorter chaque année en France, je déclare que je suis l'une d'elles." Évidemment, aucune des signataires ne sera poursuivie. Deux ans plus tard, les 331 médecins reconnaissant avoir pratiqué des avortements ne le seront pas davantage.

En 1972 a lieu le procès de Bobigny. Marie-Claire, jeune fille de 17 ans, est jugée pour avoir avorté à la suite d'un viol. Le procès donne lieu à de nombreux débats. Défendue par Gisèle Halimi, amie de Simone Veil, l'accusée est finalement acquittée.

En 1974, Jacques Chirac, alors Premier Ministre, pense sentir le vent. Il nomme Mme Veil ministre de la santé avec pour mission de préparer un nouveau projet de loi sur l'avortement. Elle fait l'objet de nombreuses pressions de son propre camp, mais tient résolument le cap. Le 26 novembre 1974, elle monte à la tribune de l'Assemblée et prononce ces mots:

"Je voudrais vous faire partager une conviction de femme et je m'excuse de le faire devant une assemblée presque composée exclusivement d'hommes, aucune femme ne recourt de gaité de cœur à l'avortement, je le dis avec toute ma conviction l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue."

Jouant habilement à la fois du féminisme et de l'angle sanitaire, elle est à la manœuvre. L'opposition de gauche l'aidera à surmonter les divisions de son camp. La Loi Veil est promulguée le 17 janvier 1975, mais elle n'est que temporaire. L'avortement sera légalisé définitivement en 1979. Ce "progrès social" sera suivi de nombreux autres.

En 1983, la Sécurité Sociale rembourse l'IVG - les prélèvements obligatoires des assurés sociaux français contribuent désormais à supprimer les enfants à naître. En 1983, un délit spécifique d'entrave à l'IVG est instauré, puni de deux ans de prison. En juillet 2001, le délai permettant l'IVG est allongé de deux semaines, et l'autorisation parentale pour les mineurs est supprimée. En 2014, le délit d'entrave à l'IVG est étendu aux sites Internet anti-IVG et la peine de prison est assortie de 30'000 € d'amende.

IVG et morale

L'avortement est un des sujets de discorde entre libéraux. Certains évoquent un droit absolu des femmes à disposer de leur corps, s'évertuant à faire passer le bébé comme une sorte de passager clandestin lorsqu'il n'est pas - ou plus - désiré. D'autres, dont je fais partie, pensent que la loi se doit de faire respecter les droits des plus faibles et qu'il est difficile d'imaginer un être plus faible, et plus innocent, qu'un enfant encore dans le ventre de sa mère.

votation du 9 février 2013,avortementLa thèse du "droit absolu du corps" ne pose par définition aucune limite. L'IVG dans sa forme actuelle est encore trop douce: selon le principe du droit absolu de son corps, une femme pourrait avorter la veille de l'accouchement prévu - alors qu'un autre bébé conçu au même moment, mais né prématuré de quelques jours, aurait été protégé d'un tel destin grâce à l'accouchement. L'attribution d'une personnalité juridique complète à l'instant de la naissance mène à ce genre d'absurdités.

Pour éviter ces aberrations on limite l'IVG aux premières semaines de l'existence. Les partisans de l'avortement essayent de ramener l'embryon à un objet, le présentant comme un simple ensemble de tissus, mais ils ne sont pas aidés par la science. Si dans les premiers jours de la conception l'embryon n'est effectivement qu'un amas de cellules, la différentiation intervient très vite. La formation du tube neural et les premiers battements du cœur surviennent dès la sixième semaine. Malgré tout cet aspect du débat reste secondaire car dans de nombreux pays d'Europe - y compris en Suisse - des aménagements légaux permette d'avorter jusqu'au terme.

La grossesse n'est pas une maladie. Un fœtus n'a rien d'une tumeur. Il vit au sein sa mère mais n'a rien à voir avec le moindre de ses organes. Il a un ADN différent, voire un sexe différent.

Nous vivons dans des sociétés où beaucoup de femmes trouvent plus convenable de tuer leur propre bébé plutôt que de le confier aux bons soins d'un des innombrables couples en quête d'adoption. Les droits du père sont inexistants. Les droits du bébé à naître sont réduits à rien.

Démographie de l'avortement

Ne sommes-nous pas tous, quelque part, que de simples ensembles de tissus? Ce n'est jamais aussi vrai depuis la Loi Veil, et ses nombreuses variantes dans d'autres pays d'Europe. La réduction de l'être humain à une masse de chair a réussi au-delà de toute espérance.

Simone Veil luttait contre "l'insalubrité" de l'avortement, estimant que les conditions d'hygiène n'étaient pas réunies dans la clandestinité. Dans son discours de 1974, elle évoquait les femmes recourant à l'avortement et rejetées "non seulement dans l'opprobre, la honte et la solitude, mais aussi dans l’anonymat et l’angoisse des poursuites." Mais ces sentiments empêchaient également nombre de passages à l'acte, et autant de nouveau-nés sains.

En rendant l'avortement légal sous condition, Mme Veil permit de faire sauter une barrière morale, amenant à sa banalisation. Les partisans de l'avortement légal évoquent volontiers les "milliers" d'avortements illégaux pré-1975 mais si cela était vrai, on retrouverait constamment des charniers de fœtus. Aucune donnée réaliste n'existe, et le nombre de condamnations pour la pratique de l'avortement avant la Loi Veil ne plaide certainement pas en faveur de cette hypothèse.

Les défenseurs de l'avortement sont prompts à amener dans la discussion de nombreux cas particuliers: l'enfant à naître lourdement handicapé, la victime d'un viol, la grossesse à problème menaçant la survie de la mère. Ces exemples ont toujours existé, mais ce sont justement des cas particuliers. La plupart des IVG ne rentrent dans aucune de ces catégories. Il faut les appeler par leur nom. Ce sont des avortements de confort.

En France, selon des statistiques officielles, l'avortement concerne environ 220'000 bébés à naître chaque année. Après une dizaine d'années de hausse entre 1995 et 2006, le chiffre est stable, mais il n'évoque pas grand-chose. Présentons ces données de façon plus parlante: en France 20% des bébés, un sur cinq, sont avortés chaque année. Une femme sur trois avorte au moins une fois dans sa vie. 9,5% des femmes ont recours deux fois à l'IVG et 4% trois fois ou plus au cours de leur vie.

Tous les Français nés après 1975 sont les survivants d'un massacre qui a fauché 20% de leur classe d'âge. Pas la peine de chercher plus loin le déficit des naissances et le non-renouvellement des générations. L'Occident n'a pas perdu son âme avec les camps de concentration: les nazis ont été combattus et vaincus pour le mal qu'ils représentaient. L'Occident a perdu son âme avec l'avortement. La destruction légale de la vie à naître, acceptée et banalisée, brise un tabou aussi vieux que les racines grecques de notre civilisation. Le Serment d'Hippocrate a été réécrit pour le permettre. L'Interruption Volontaire de Grossesse, remboursée par la Sécurité Sociale, est acceptée et renforcée constamment alors qu'elle tue plus que n'importe quel fléau historique.

Il y a une ironie amère à ce qu'un tel génocide ait été mis en place par une survivante de la Shoah, dont tant de politiciens célèbrent aujourd'hui la mémoire.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 2 juillet 2017

15 commentaires

  1. Posté par aldo le

    @blum le 5 juillet 2017 à 17h04 l’idéologie du métissage « n’apparaissait pas absolument pas, dans les années 70. » Elle n’était certainement pas ouvertement et médiatiquement organisée, sauf dans des organismes maçonnique du style Bilderberg et ce depuis bien plus longtemps. Même Le Pen en précurseur avisé dénonçait le péril de la dénatalité dans les années 60. Il y avait déjà tous les pervers de la planète qui se rendaient dans le tiers-monde pour satisfaire leurs pulsions. Or l’immigration d’aujourd’hui est simplement due à la permissivité en toute matière. Il est devenu plus commode de les avoir directement sous la main pour étoffer les bordels et assimilables. Et ce ne sont certainement pas des « bonnes consciences » comme P.Bergé qui contrediront cette assertion. De plus, cette immigration de masse n’est qu’une négation de la qualité des personnes qui vise à faire croire qu’on peut remplacer n’importe qui. On finira bientôt par nous proposer des singes pour remplacer les travailleurs. Mais les faillites et les régressions économiques sont aussi imputables à cette négation de l’homme « ancien » bardé de compétences plus que de diplômes de complaisance en premier pour les fils de et filles de dont les parents payaient, puis pour tout le monde des imbéciles sous prétexte d’égalitarisme gauchisant.

  2. Posté par blum le

    Monsieur, j’ai lu avec attention votre article, dont je vous remercie.
    Depuis le décès de Mme Simone Veil, j’entends des commentaires, des hommages, et je lis, chez vous, un reproche non déguisé.
    Hier, j’ai lu, sur wikipedia, en quoi consistait la loi Veil.
    Je ne me rappelais pas l’épisode des  » appels de célébrités et de médecins » pour inciter à une loi sur l’avortement.
    La libération des moeurs, consécutive à mai 68 comme  » jouir sans entraves », impliquait, fatalement, des grossesses non attendues, la contraception ne s’étant développée que bien plus tard.
    Le fait que Giscard ait confié à Mme Veil une loi sur l’avortement, curieusement appelée IVG, est bien regrettable, vu ce que la loi est devenue.
    Je pense qu’initialement, les conidérations de Mme Veil étaient bienveillantes, vis-à-vis des femmes réduites à se faire « charcuter » par des faiseuses d’anges, ainsi que vous le rappelez.
    Elle a insisté sur le fait que l’acte ne devait être qu’exceptionnel.
    Je pense que les gouvernants, chargés de PREVOIR, DEVAIENT imaginer des créations de crèches, des solutions d’accompagnement pour de jeunes mères désemparées, avec des possibilités d’emploi flexibles.
    L’on est arrivé, très rapidement ,sous la pression des groupes « féministes » dont on connaît la hargne, à un droit à l’avortement.
    Mitterrand l’a fait rembourser par la sécurité sociale!
    Donc, ce qui, dans l’esprit de Mme Veil, ne devait répondre quà des situations de détresse exceptionnelle, est devenu le plus confortable moyen de se débarrasser d’un bébé non désiré.
    Ce dévoiement ne peut lui être imputé.
    Il correspond à une politique cynique de satisfaction de divers lobbys extrêmement puissants, et pas seulement en France, nous le savons, qui mènent les démocraties occidentales à des décisions aberrantes de mariage pour tous , avec PMA-GPA à la demande ( peu importent
    le bonheur de l’enfant, son équilibre…), de déficit démographique, et d’importation de  » sang neuf » en provenance d’Afrique, majoritairement.
    La boucle est bouclée.
    Car cela est joint à l’idéologie du métissage.
    Laquelle n’apparaissait absolument pas, dans les années 70.

  3. Posté par Sancenay le

    sorry: vous aurez lu : « par le milieu politique ».

  4. Posté par Sancenay le

    Merci infiniment Monsieur Montabert d’affirmer courageusement vos convictions envers et contre le torrent de dégueulis morbide qui déferle sur la France depuis le décès le l’emblématique Simone Veil , emblématique de l’acharnement destructif contre l’âme même de la France.
    la France, « fille aînée de l’Eglise  » qui s’était tenue au faîte des nations tant qu’elle avait eu l’humilité de respecter la Loi naturelle. »Croissez et multipliez-vous » ne fut pas le moindre précepte chrétien qui y contribua. Où en est-elle aujourd’hui au-delà des cocoricos et des rodomontades manifestées milieu politique vénal et sans plus d’âme que d’imagination. Milieu d’apprentis sorciers qui, après avoir jeté bébé dans les décharges des cliniques s’apprête à vendre père et mère sur l’autel républicain de l’euthanasie qui ne coûte pas cher et peut rapporter gros.
    Et ce sont là encore les mêmes prétextes « humanistes  » qui sont avancés : « soulager les personnes » , « respecter la liberté de chacun », « médicaliser »l’acte ( avec un médecin sous contrainte le cas échéant) , etc , etc .
    Il n’y a pas évidemment une once d’humanisme chez autant de charlatans qui se réclament de l’icône sinistre de la réification de l’être humain.Il n’y a que la soif du pouvoir absolu sur l »humanité , ce vieux mythe prométhéen dont Simone va devoir rendre compte à présent devant d’autres tribunaux que ceux dénaturés de la tragédie de ce siècle qui se suicide sans même désormais le savoir.

  5. Posté par Stephane Montabert le

    @Philippe, allez donc chercher sur Internet quelques vidéos sur l’avortement. Votre estomac ne devrait faire qu’un tour.

    Après cela, une balade dans un centre de planning familial vous paraîtra une promenade de santé.

  6. Posté par coocool le

    L’avortement est un crime horrible d’un enfant innocent.

  7. Posté par Philippe le

    Non, aucune femme n’avorte par plaisir. L’avortement n’est pas une partie de plaisir et laisse des blessures physiques et psychologiques dommageables et considérables chez la femme. L’avortement de confort est une chimère. M. Montabert devrait se rendre dans un centre de planning familiale pour voir la réalité en face, (il faut en avoir le courage, c’est difficile) […]

  8. Posté par Mady le

    C’est drôle, il n’y a que des mecs qui mettent des commentaires. Comment peut-on parler de génocides ? Mais personne ne parle de ces femmes qui ont été avortées par des « faiseuses d’anges » et ne seraient pas mortes si l’avortement avait été autorisé et pratiqué dans des conditions sécurisées. Pas du tout d’accord avec tous ces commentaires.

  9. Posté par pierre frankenhauser le

    Ces racailles de socialistes trouvent au contraire que c’est un progrès. Ce serait plutôt une honte:
    http://www.parti-socialiste.fr/droit-a-livg-droite-pleine-regression/

    Certaines bonnes âmes qui s’opposent à la peine de mort s’opposent-elles aussi à cette industrie de l’assassinat en série de fœtus ? Ou préfèrent-elles plutôt défendre le droit à la vie pour des tueurs sans scrupule (dont des tueurs de bébés ou d’enfants) et encourager le meurtre de ces petits êtres innocents et sans défense parce que notre époque est marquée par l’individualisme, le consumérisme et l’égoïsme ?

    C’est bien beau de prôner le droit des femmes de disposer de leur corps. Sauf que dans ce cas précis, il s’agit avant tout du corps d’un enfant, de la vie qu’elle ou il aurait pu avoir. Les pro-IVG ne sont que des assassins, des hypocrites et des égoïstes. Mais c’est vrai que ne sont pas Mutti Merkel ou le marchand de tapis Macron qui vont s’en émouvoir, eux qui ne sont pas parents et qui préfèrent nous remplacer par des arabo-africano-musulmans dont les femmes pondent à la chaîne.

  10. Posté par Blocus le

    Disparition programmée de la race blanche :
    1er phase :
    La libération de l’avortement est intimement liée à la « libération sexuelle ». Ceci signifiait que les femmes n’avaient plus la sécurité de trouver un homme qui resterait à leur côté pour élever l’enfant conçu. Plus que jamais, les femmes étaient en concurrence entre elles. Et si le sentiment amoureux disparaissait, la norme était de passer à la suivante. Les hommes étaient enivrés par la possibilité de changer et de jeter les femmes sans limite, aucune sécurité affective/morale/économique solide et durable n’intervenait dans les couples qui se formaient. Se marier était petit-bourgeois et l’infidélité entre conjoints était devenue la banalité absolue.
    Ce fut la raison du début du déclin de la natalité.

    2e phase : le remplacement de population par l’invasion de parasites, souvent hostiles, et nocifs.
    A présent, les jeunes couples blancs « non gaucho-bobos » qui se forment voudraient bien avoir des enfants mais ils portent sur leurs épaules toute une population de parasites qui font des enfants sans limite et qui ne s’assument pas financièrement (Les gaucho-bobos vivent avec des salaires très supérieurs à ceux de la classe moyenne, ils ont la sécurité de l’emploi et, souvent, les migrants sont indispensables à leurs fonds de commerce).

    Les migrants bénéficiant du système de l’asile ont accès aux logements gratuits, logements adaptés à la taille de la famille, aux soins gratuits, très souvent l’entretien gratuit … les jeunes blancs travaillent à leur place et les entretiennent entièrement.
    Cette population croît exponentiellement, … jusqu’à ce que tout notre système de sécurité sociale, et notre système de sécurité tout court, s’effondrent.
    La mise en esclavage des indigènes pour les parasites envahissants est totalement génocidaire pour les Européens.
    La concurrence déloyale ne se passe pas que dans ce domaine. Avec la libre circulation, venant de toute l’UE (et parfois du monde entier), des migrants munis de diplômes mirobolants font également concurrence aux jeunes indigènes.
    Dans son dernier discours, Orban a dit que la Hongrie ne voulait pas de travailleurs étrangers sur son sol tant qu’il y aura un Hongrois au chômage. Il n’y a pas de travail qui soit sans valeur, c’est pourquoi il y a un programme visant à relever le salaire minimal au lieu de recourir aux travailleurs étrangers moins chers. « Ceci est très important pour la cohésion nationale » a-t-il ajouté.
    Mais chez nous, la cohésion nationale se veut ‘multiculturelle’, … un peu comme l’islam veut se présenter comme une religion ‘de paix et d’amour’.

  11. Posté par UnOurs le

    « Il y a une ironie amère à ce qu’un tel génocide ait été mis en place par une survivante de la Shoah, dont tant de politiciens célèbrent aujourd’hui la mémoire. »

    Je ne connais pas l’histoire de la légalisation de l’avortement aux USA et au Canada, mais il serait probablement intéressant de creuser la question.

  12. Posté par Peter Bishop le

    Tres bien dit, bravo !

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