Expulsion des Criminels étrangers : Face à la vague hystérique….une mise en œuvre sereine et souveraine…

Dominique Baettig
Dominique Baettig
Médecin, Ancien Conseiller national

On peut spéculer à l’infini sur les conséquences de la mise en œuvre de l’initiative UDC, acceptée  à l’époque par la majorité du corps électoral quand même, et que la classe politique rechigne à appliquer. Comme la plupart des initiatives soumises au peuple ces dernières années, on est dans le symbolique et le marketing politique, puisque les filtres parlementaires, les lobbies économiques, le Droit International chapeauté  par l’oligarchie mondialiste  corrigeront et réduiront à la portion congrue toute tentative d’affirmer une souveraineté locale ou historique. Il est évident que son acceptation ne videra pas les prisons et n’améliorera que très peu la sécurité, mais qu’importe. Le plus important ici est le principe de la souveraineté et de la démocratie directe. La classe politique  ne se soucie guère des criminels qu’il faudra expulser automatiquement : ce sera complexe bien sûr, coûteux aussi comme le disent les milieux économiques qui préfèrent laisser faire, laisser aller. Ce qui compte pour elle, c’est le psychodrame hystérique de la gauche moraliste et de la droite économique qui se font mousser à imaginer des drames fantasmatiques comme le renvoi d’un pauvre secundo distrait qui a oublié de demander sa naturalisation ! Ou l’expulsion de l’improbable femme de ménage au noir  qui sous l’influence de l’alcool écraserait en voiture un requérant d’asile érythréen  sur un passage pour piétons. En réalité, ce qui gêne la classe politique moraliste, les experts, professeurs de Droit, autorités morales, politiciens hystériques xénophiles, c’est que le peuple souverain n’aie plus confiance dans le système d’application de la Loi qui est géré par la culture de l’excuse, le pilpoul des exceptions pour raisons émotives et  tout le psychoblabla victimaire qui se préoccupe surtout du criminel et plutôt moins des victimes. La majorité du peuple veut une application automatique du tarif, ce qui sera aussi dissuasif. C’est le principe de la démocratie directe et souveraine. Le peuple aura le dernier mot, pas les juges, les autorités politiques, les minorités moralistes donneuses de leçons. C’est ainsi.

Dominique Baettig, médecin, ancien Conseiller national,  militant souverainiste, Delémont

14 février 2016

9 commentaires

  1. Posté par José.B le

    Dans la vague hystérique vous pouvez ajouter le rédacteur en chef P.Rutschi de la Tribune de Genève, qui dans son éditorial de ce jour ne manque pas de prendre l’unanimité des nombreux opposants à l’UDC pour une démonstration démocratique, taisant au passage, que mettre de l’huile sur le feu ne fait que de remplir sa caisse et son canard grâce aux annonces des belligérants. Du fric avec des bobards, pour ce tartuffe à la botte des politiques. Et oui, on a beau être rédacteur en chef on oublie pas les copains PLRPS qui n’ont pas jugés utile de faire condamner la TdG pour la photo interdite de publication du fils Kadhafi en tenue de prisonnier. Comme on a pas trouvé celui ou ceux qui ont violé leur secret de fonction en transmettant ce document à la Tribune, il n’était pas inutile de faire condamné la Tribune pour complicité. Cette pantalonnade avait des goûts de retour d’ascenseur. Ce que démontre bien cet éditorial brosse à reluire pour complaisance aux manœuvres anti-démocratiques des associés d’un jour du PLRPS.

  2. Posté par bigjames le

    Je me réjouis du jour ou ces nombreux traîtres à la patrie, cette clique de vendus dégénérés, ces donneurs de leçon, ces politiciens verreux et corrompus, ces journaleux minables seront jugés et condamnés par la justice, celle du peuple, à des décennies de bagne.
    Une fois par an, le 1er août, un tirage au sort donnera la chance à quelques citoyens patriotes de leurs
    jeter tomates et œufs pourris en direct à la télé. Télé non subventionnée par la redevance.

  3. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Pourquoi diable pense-je à Goliath, et à David ! J’aimerai que, Squibbs vous la raconte, cette histoire, comme un fameux match Suisse-Italie ! Le match avec les Philistins s’éternise, traine en longueur. Quolibets, railleries et fanfaronnades fusent. Puis l’ennemi se découvre un champion. Non seulement un colosse, mais une grande gueule. Idée de génie, que le plus valeureux d’entre vous vienne se mesurer à notre Goliath. Ils pensent que l’affaire est dans le sac ! Ça gamberge sec chez les fils d’Israël. Mais il se trouve que David est là. On pourrai dire que son sang ne fait qu’un tour. J’irai combattre ! Sans la moindre hésitation. Il refuse casque, bouclier et épée du roi Saül comme si c’étaient d’inutiles babiole. Ce qu’elles sont. Et pas de spéculations. Que va dire Bruxelles ou penser Merkel ? Vais-je susciter la réprobation d’Amnesty ? Ca va couter la peau des fesses, je vais perdre des plumes ou ma peau. De quoi aurai-je l’air si je perds ? Foin de cela !
    David terrasse le géant. Sa victoire est dans la nature de sa motivation et l’inébranlable fermeté de son intention ! et ça, ça ne se fabrique pas.

  4. Posté par marcello le

    pas de criminels = pas de juges! Ceux-ci défendent leur bifteack au frais des contribuables et des victimes dont ils se moquent!

  5. Posté par Tommy le

    Je déclare une fois de plus ce que j’ai déjà mentionné plusieurs fois. Et faites-le savoir autour de vous, avec véhémence . A savoir que :
    MIEUX VAUT VOTER POUR UNE LOI PAS FORCEMENT FACILE A APPLIQUER QUE DE SE TROUVER DÉMUNI LE JOUR OU LA SITUATION DEVIENDRAIT INCONTRÔLABLE SUR LE PLAN DE LA DÉLINQUANCE ETRANGERE.
    De meme qu’il vaut mieux disposer d’un extincteur chez soi, tout en souhaitant ne pas devoir l’utiliser, que d’être pris au dépourvu le jour où l’incendie se déclare.

  6. Posté par Aude le

    @Sentinelle…. »La fin de l’état de droit »
    Certes….mais ne l’ont-ils pas abandonné aux juges de la CHDH leur état de droit.? .Ils hurlent au scandale quand bien donc le peuple s’immiscerait dans les affaires des juges, y voient une atteinte grave…
    En vérité il accordent aux officines de l’UE un droit qu’ils ne veulent accorder au peuple suisse..
    Contrarier les ponces corrompus de Bruxelles est plus grave à leurs yeux que d’expulser un criminel étranger…
    Ils seraient capables de vendre leur âme…pour être admis au sein d’une alliance à l’agonie….

  7. Posté par lph le

    Admettons un instant que l’intiative dite de mise en oeuvre soit refusée par le Souverain. Cela ne devrait PAS remettre en question le premier texte lâchement oublié par nos élus. Cette hypothèse est elle correcte ? ou ai-je loupé un épsiode ?

  8. Posté par Sentinelle le

    On avait passablement sous-estimé le travail de sape, assez à l’ombre, d’une bonne partie des juges (dont pas mal de femmes, souvent rouges-vertes) avec des jugements complètement opposés au bon sens de Monsieur et Madame Tout-le-monde, ou pire : opposés à un vote démocratique clairement exprimé. Maintenant, ce peuple obstiné – mais qui, bien sûr, paie toujours tout cela – veut un peu raccourcir la bride à ces juges… D’où les cris effrénés sur la fin de l’Etat de droit, sur les limites de la démocratie directe, sur les capacités intellectuelles de ce peuple… Par contre, défendre les « droits » d’un criminel étranger ayant commis un délit grave dans le pays qui l’a accueilli – quelle finesse, quelle élégance, quelle ouverture d’esprit !

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