Socialistes suisses : C’est à EUX, non à l’UDC, qu’il faut fixer des conditions pour être au Conseil fédéral

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Il est connu que même quand les socialistes perdent ils ont gagné et si les autres gagnent c’est parce qu’ils ont plus d’argent. Cela ne les empêche pas de vouloir dicter l’agenda politique, de donner des leçons aux autres, d’intimider tous ceux qui voudraient s’allier avec leurs adversaires et affaiblir ainsi encore davantage le PS.

Mais nombre de leurs adversaires se laissent aujourd’hui encore intimider et font toujours le jeu des socialistes !

« La droite la plus imbécile de Suisse » a même titré une formation politique qui critique cette incapacité de la droite, en fait une droite souvent molle, à faire bloc contre la gauche.

Le PSS en rajoute. Se sentant perdant, bien que cela soit impossible, il devient menaçant face à une possibilité bien réelle d’un gouvernement de droite dit bourgeois susceptible de regrouper, même partiellement et sur certains sujets seulement, notamment le PLR et l’UDC plus quelques groupements  « divers droite » très minoritaires et locaux.

Le leader maximo, de second ordre quand même, et président du PSS a osé : « Si la droite devient trop arrogante » le PSS fera obstruction en se servant systématiquement du Référendum. Encore faudrait-il les gagner ces référendums ! Mais il est clair que ce n’est là que chantage et il faut espérer que personne n’y croit, mais…

Le summum. L’enjeu politique majeur dans cette période qui précède l’élection du gouvernement suisse le 9 décembre 2015 tourne autour de la revendication d’un deuxième siège au Conseil fédéral de la part de l’UDC et auquel cette dernière a largement droit non seulement arithmétiquement mais surtout en fonction de la fameuse concordance qui veut que tous les grands partis politiques soient représentés  en fonction de leur force politique.

Mais comme le PLR et le PS, représentent juste un peu plus à eux deux que l’UDC, il a fallu trouver un autre argument pour refuser un deuxième siège à l’UDC : celui de la collégialité, à laquelle s’ajoute une autre  notion, on ne peut plus confuse et variable en contenu, celle de la compatibilité avec une prétendue modération, exigence de modération pouvant aller jusqu’à l’exigence de ressemblance à la droite molle, droite précisément combattue  par l’UDC et à l’origine du succès de cette dernière !

Bref  une UDC acceptable,  recevable, ne devrait plus être UDC !

Donc tout le débat pré-électoral, de la deuxième mi-temps actuelle, tourne autour de cette exigence contradictoire et confuse. Chacun y allant de ces exigences complémentaires.

Réponse habile et très convaincante de la direction de l’UDC : il faut distinguer entre le parti de l’UDC et un conseiller fédéral UDC. Ce dernier sera collégial mais l’UDC, en tant que parti politique, continuera à se battre fermement pour ces objectifs essentiels et les faire  accepter par l’argumentation politique.

Parenthèse : il faut rappeler que l’UDC est sans doute un des partis les plus démocratiques de Suisse, contrairement au stigmate disqualifiant d’extrême droite qui lui est régulièrement accolé, et davantage encore par les journalistes incultes et bien-pensants étrangers.

Miracle au pays du PDC. Subitement, même ceux qui ont ourdi contre l’UDC et participé à l’éviction de Christophe Blocher du Gouvernement fédéral en 2007 admettent que deux sièges font partie de l’esprit de la concordance.

Cela vient de la part de ceux qui ont perdu et dont le parti n’a plus guère de consistance surtout que les politiciens les plus compétents de ce parti, le PDC donc, ont été empêchés par le président actuel, dit la girouette, de prendre les rennes du parti sur la base des valeurs traditionnelles d’un parti démocrate chrétien. D’où son effondrement  au cours du temps, notamment parce que leurs dirigeants les plus à gauche défendent maintenant également certaines valeurs « sociétales » nouvelles prônées par la gauche et les différentes minorités concernées se situant massivement à gauche et en grands défenseurs des « avancées »les plus diverses et les plus folles, pour ne pas dire fofolles.

Un tel parti politique est donc profondément déstabilisé et déchiré entre ces ailes idéologiques opposées.

Autre summum. Tout le monde est donc occupé à fixer des conditions à l’UDC et tout particulièrement les socialistes, espérant sans doute échapper eux-mêmes à la fixation de conditions pour continuer à faire partie du gouvernement. Mais personne ne pose cette  question de la compatibilité des socialistes avec l’esprit de concordance, et surtout, ajouterais-je, avec les sensibilités populaires largement dominantes dans la population. On retrouve avec eux le fameux fossé entre les autorités et les médias et la population. Les socialistes sont certainement ceux qui sont les plus à l’opposé de ces sensibilités et de quelques sujets majeurs sur lesquels ils sont parfois totalement minoritaires, comme par exemple l’adhésion à l’UE (au moins 80% des Suisses y sont opposés), le « dépassement du capitalisme », l’armée, dont ils ont même prôné la suppression !, etc..

Les socialistes sont certainement les moins compatibles avec la politique souhaitée par une très large majorité de la population, cela d’autant plus que  les couches populaires, les ouvriers et maintenant encore les jeunes, les ont largement désertés. Pour rejoindre qui ? Horreur : L’UDC !

Mon propos majeur : c’est aux socialistes que les autres partis politiques doivent fixer des conditions claires et strictes pour qu’ils puissent continuer à faire partie du gouvernement fédéral. 

Exemples de conditions déterminantes à leur fixer pour rester au gouvernement et donc pour être non pas euro-compatibles mais suisso-compatibles :

 

  • affirmer solennellement l’opposition totale à l’adhésion à l’UE, et plus fortement encore à une politique qui cherche à imposer une adhésion insidieuse, en multipliant les accords, de constantes reprises sectorielles et partielles et divers types de soumissions qui amèneraient finalement au même résultat qu’une adhésion
  • un soutien officiel et écrit à une armée forte et dont la conception, avec différents scénarios, continuerait à être confiée à de vrais spécialistes et professionnels envisageant les pires scénarios au-delà de tout politiquement correct. Il s’agit d’éviter que les idéologues antimilitaristes incompétents puissent imposer des choix empêchant une défense nationale complète, forte  et indépendante.
  • Une acceptation sans condition également de notre régime économique basé sur une économie de marché et un capitalisme à visage humain. On devrait même arriver à ce qu’un assez grand nombre de politiques socialistes avec des responsabilités parlementaires aient une expérience forte et personnelle de l’économie. Que les socialistes participent davantage à la création de richesses et ne se contentent pas de vouloir décider de la redistribution de celles créées par les autres.

Il y a ensuite un certain nombre de conditions qui devraient être affirmées de temps en temps par les socialistes afin qu’ils nous rassurent sur certaines valeurs qui semblent fondamentales pour une grande partie de la population :

  • qu’ils s‘opposent fermement et clairement au Berufsverbot (la volonté de brimer, voire de licencier certaines personnes qui sont à l’opposé de leurs idées et qui sont parfois gravement ostracisées pour  péché de mal-pensance ). La tentation chez eux est encore constante. Ce qui est totalement inacceptable dans un pays où la liberté d’expression est un fondement, sinon on se rapproche effectivement des régimes totalitaires.
  • Qu’ils luttent pour un véritable pluralisme médiatique et le prouvent, car le service public médiatique jouit d’un monopole indigne d’une démocratie.
  • Qu’ils luttent pour un pluralisme de la presse et de tous les médias car il est établi qu’une très large majorité du monde journalistique est de gauche et bien-pensant. Ce monopole-là est lui aussi contraire à un vrai espace public pluraliste et démocratique.
  • Qu’ils luttent pour que les Facultés universitaires des sciences sociales, humaines et historiques soient davantage ouvertes et pluralistes : elles sont elles aussi très massivement de gauche, ce qui est pour beaucoup dans leur image négative. Il en va de la dignité, de la qualité et du sérieux d’enseignants richement rémunérés, rémunérés comme dans quasiment aucun autre pays au monde.
  • Il en va de même de la formation des enseignants, des études dites pédagogiques et encore de la formation des journalistes qui subissent trop largement la même orientation politique de gauche, et qui n’osent protester sous peine de se voir refuser, pour d’autres raisons évidemment, crédits et diplômes.
  • Toujours dans la tendance à la surreprésentation trop marquée des personnes de gauche : on la retrouve dans le domaine de l’administration à tous les niveaux depuis quelques dizaines d’années, surtout au niveau fédéral et cantonal, aussi dans les grandes villes urbaines massivement marquées à gauche,
  • Il en va encore de même dans tous les domaines du social.
  • L’une des causes de cette situation réside dans le fait que lorsqu’on trouve une personne de gauche responsable d’un secteur donné, cette dernière appellera de manière presque automatique une personne de la même orientation idéologique. Sur ce point, j’affirme clairement que les responsables aux idées libérales ou dites de droite sont beaucoup plus ouverts que ceux de gauche. Les protestations ne me feront pas changer d’avis, après une longue expérience dans les domaines les plus divers et multiples.
  • Il y a ensuite tout le domaine de l’éducation où les « innovations » les plus folles ont entraîné des dégâts considérables et dont les jeunes subiront les conséquences durant toute leur vie. Ils le paieront même très cher. On pense bien sûr ici au pédagogistes et autres gardes rouges massivement présents dans l’éducation. Les socialistes auraient tout à gagner à revenir à une éducation de base forte et solide, car ce sont en grande partie les couches sociales dont ils se revendiquent qui en paient le prix le plus cher, avec tous les handicaps que cela suppose dans le domaine du travail. L’Université de Neuchâtel a même réussi à nommer l’ancien ministre français de l’éducation, démis de ses fonctions, Vincent Peillon, lui qui veut enlever le plus tôt possible les enfants à leur famille pour en faire de vrais citoyens (cela ne vous rappelle rien ?) !
  • Les socialistes devraient aussi montrer que leur patriotisme a enfin remplacé leur internationalisme inconditionnel, qui revient souvent à dénigrer l’attachement au pays, attachement qui est pourtant lui aussi très fort dans les couches laborieuses.
  • L’attachement au pays doit passer avant la fascination euphorique pour l’UE et le mondialisme, en sachant qu’un vrai attachement à son pays n’empêche nullement une ouverture réelle et authentique à l’international ; il peut paradoxalement même le renforcer. C’est à partir de son profond patriotisme multiple, communal, cantonal et national, que le Suisse peut ajuter d’autres attachements plus larges. Paradoxalement, celui qui est sûr de son identité est plus ouvert aux autres identités.
  • Pour être compatible plus largement et plus profondément encore avec les exigences des particularités des différents pouvoirs suisses, les socialistes devraient cesser de voir dans ceux qui ne pensent pas comme eux et qui sont profondément patriotes des xénophobes, racistes, arriérés, des individus roulés en boule comme des hérissons. En bref accepter ces Autres internes comme ils sont et non les stigmatiser en permanence tout en idéalisant indistinctement tous les étrangers, la larme à l’œil.
  • Autre exigence : que les socialistes acceptent d’être minoritaires sans vouloir dicter leur agenda et leur politique à tout le monde ; ce qui ne leur enlève nullement le droit de se battre avec force pour les causes qu’ils estiment être les leurs, en n’oubliant pas toutefois que bien des couches sociales et populaires les ont abandonnés parce qu’elles ne s’estiment plus représentées par eux, notamment parce que les « avancées » dites sociétales ne sont pas les premières priorités des couches dans le besoin.
  • Une autre exigence forte :  reconnaître la grande  faillite du pouvoir socialiste en France qui revient à détruire un pays et nous rassurer, sujet par sujet, ce qu’ils ne peuvent accepter de ce socialisme-là, et nous convaincre que s’ils obtiennent à nouveau deux sièges au gouvernement fédéral. ils renonceront à chercher à imposer ce qui s’est avéré désastreux dans les pays à gouvernance socialiste.
  • Pour moi les paroles ne suffisent pas, et même si les souhaits mentionnés ci-dessus étaient clairement affirmés je ne m’en contenterais pas et exigerais, si j’étais parlementaire, que les preuves soient faites que même hors du gouvernement les socialistes ne chercheraient pas à paralyser le pays par le référendum constant comme ils viennent d’en formuler la menace.
  • Donc je ne réélirais pas les deux conseillers fédéraux socialistes pour une période de quatre ans afin d’avoir la preuve qu’ils sont capables de ne pas nuire au pays en étant dans l’opposition.
  • Le socialisme ayant montré sa nocivité dans nombre de pays, une mise en quarantaine, quadriennale, devrait pouvoir nous prouver que le socialisme suisse peut être différent.
  • L’UDC, en étant depuis longtemps le parti le plus important de Suisse, a bien elle aussi été mise en semi-quarantaine pendant de nombreuses années et elle a montré qu’elle n’était en rien nocive pour le pays, ce qui est bien sûr une appréciation personnelle mais aussi un pari, le suivant : deux vrais UDC, et non des châtrés, conditionnés et soumis à moult exigences, au Conseil fédéral défendraient la Suisse  mieux que des socialistes qui ne rêvent que d’UE et de davantage de population immigrée et de « migrants » qui n’ont pour une grande partie rien à avoir avec des réfugiés.
  • Informés par la pratique et l’histoire, la Suisse et les Suisses ne sont pas et ne veulent pas devenir socialistes, même si une minorité socialiste très agissante, prétentieuse, arrogante et méprisante voudrait nous l’imposer.
  • Cela d’autant plus qu’ils ont déjà des pouvoirs totalement disproportionnés par rapport à leur force électorale, comme déjà mentionnés dans nombre de domaines comme les administrations mais aussi et surtout dans le domaine social, médiatique, culturel, au sens le plus large, et encore davantage dans le domaine clef de l’éducation, etc.
  • Tolérer le socialisme en politique au plus haut niveau, oui, mais à petite dose et avec des conditions qui devraient aller de soi mais que curieusement personne ne formule. Pourquoi en fait ? Une question des plus évidentes pourtant. Alors qu’elle est constamment formulée par rapport à l’UDC mais jamais à propos des socialistes et du socialisme, alors que ce dernier a abouti à des catastrophes multiples et détruit bien des sociétés tout en leur promettant  des avenirs radieux et tellement lumineux  que ces derniers ont réussi à aveugler des masses entières.
  • Mais l’heure du réveil a sonné.

 Uli Windisch, 26 octobre 2015

24 commentaires

  1. Posté par Pierre Müller le

    et ce qui vaut pour les socialos de France est bien sûr aussi valable pour les socialos de Suisse

  2. Posté par Pierre Müller le

    Piero San Giorgio – Attaques de Paris – ce n’est que le début :

    https://www.youtube.com/watch?v=7MvhzGaA0Qk

    avec quelques paroles sensées et percutantes sur les bobos-socialos-judas-tièdes-et-mous

  3. Posté par Gilles Champoud le

    Cher Monsieur,
    Personne n’empêche l’UDC de fixer des conditions au PS. Absolument personne.
    Cordialement.
    Gilles Champoud

  4. Posté par Pehem Veyh le

    @ Jolo: vous pensez que le ventilateur national trouvera assez d’appuis pour passer ? Pour ma part, cela me semble quand même un peu gros, surtout que ce longiligne crétin n’a absolument pas l’amour du peuple suisse et qu’il sera hué si jamais cela se produit…

  5. Posté par Jolo le

    Le plan EWS2007 est lancé. Au niveau sémantique le terrain est en préparation. Les conditions préalables concernant les candidats éligibles ont été énoncées. Les comploteurs unis ont également testé les réactions concernant un 3ème conseiller fédéral romand et ils ont constaté que ça passera comme une lettre à la poste. Le candidat non déclaré publiquement, non auditionné et tenu secret a été désigné. Et si le plan passe la formule magique de 1959 sera rétabli (2 plr, 2 pdc, 2 ps, 1 udc). L’heureux élu sera le comploteur en chef de 2007 et le publique se frottera les yeux.

  6. Posté par Aude le

    Excellente analyse Mr.Windisch.
    Après tout, pourquoi le PS se croit devoir donner la ligne au Conseil Fédéral. Les temps que nous vivons ne sont pas de nature à faire preuve de mollesse. Il en va de notre futur, de notre sécurité, de l’avenir de la jeune génération.
    Isolés sont les politiciens visionnaires..On gouverne au jour le jour…et va comme je te pousse.
    Les intérêts de particuliers, de lobbys de la haute finance passent souvent prioritaires et au détriment des intérêts de la population.
    Quant au PS il récolte les fruits de ces actions..Leur président et quelques grandes têtes ont fait preuve trop souvent de violences verbales extrêmes envers leurs contradicteurs. Aucun parti politique de ce pays, et déclaré comme tel, est hors la loi..à ce que je sache. Quand des politiciens sont prêts à toutes les basses manoeuvres, il ne faut pas leur confier la gouvernance du pays.
    Qu’enfin ce PS s’occupe également chez nous, des plus humbles, des plus démunis, des familles, des personnes âgées (qu’il a pour trop négligées)..en lieu et place de nous prêcher à longueur de journée le droit inaliénable de nouveaux venus..De favoriser ceux-ci de manière exagérée en négligeant le peuple indigène….et grave!!!
    Je suis pour la pluralité politique et d’opinions..Que chaque parti fasse le programme pour lequel il a été élu et possiblement bien…sans systématiquement dénigrer et ostraciser l’autre. Que les débats soient constructifs..voilà ce que souhaite la majorité des citoyens de ce pays.

  7. Posté par François le

    Cette composition du CF :
    1 UDC pour 29.4% des voix (Ueli Maurer)
    2 PS pour 18.8% des voix (Alain Berset et Simonetta Sommaruga)
    2 PLR pour 16.4% des voix (Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann)
    1 PDC pour 11.6% des voix (Doris Leuthard)
    1 PBD pour 4.1% des voix (Evelyne Widmer-Schlumpf)
    est totalement anti-démocratique, par conséquent, le système d’élection présente un défaut important qui doit être corrigé dans les meilleurs délais.

    La logique et l’honnêteté élémentaires voudraient en fait que la composition du CF soit :
    3 UDC pour 29.4% des voix (Ueli Maurer)
    2 PS pour 18.8% des voix (Alain Berset et Simonetta Sommaruga)
    2 PLR pour 16.4% des voix (Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann)
    1 PDC pour 11.6% des voix (Doris Leuthard)
    0 PBD pour 4.1% des voix (Evelyne Widmer-Schlumpf)
    … mais actuellement il y a 7 CF.

  8. Posté par Philippe Albert le

    Pourquoi un parti qui fait presque 20% des voix du peuple aurait-il besoin de se soumettre à des conditions unilatérales décidés par je ne sais qui ? La seule condition pour être au gouvernement est de représenter le peuple, c’est ce que vous répéter depuis des années pour l’UDC, c’est aussi valable pour les autres.

    C’est aussi amusant de lire dans vos exigences : « qu’ils s‘opposent fermement et clairement au Berufsverbot, la volonté de brimer, voire de licencier certaines personnes qui sont à l’opposé de leurs idées »

    et de lire ensuite dans les commentaires : « …et pourquoi nepas interdire le PS ? »

    Visiblement, certains de vos lecteurs n’ont pas compris votre idéal de respect de l’opinion de l’autre. [—]

  9. Posté par Alain le

    Merci M. Windisch pour votre excellente analyse .

  10. Posté par silvanaC le

    J’aurais tellement aimé que M. Levrat lise votre excellent article M. Windisch et encore plus de voir sa réaction!!! Apoplexie garantie!!!! 😀

  11. Posté par François le

    Bravo Monsieur Windisch pour cet excellent article dont je partage entièrement l’argumentation. Vous avez totalement raison, il est indiscutable que l’UDC a droit à un deuxième siège, et c’est au PS qu’il faut fixer les conditions pour un deuxième siège, merci d’en avoir établi la liste.

  12. Posté par kevin le

    Excellent coaching Monsieur Windisch pour les futures troupes de droite au conseil national…
    Néanmoins il devient urgent d’une part que le PLR aussi affiche clairement ses orientations de droite pour cette prochaine législature et d’autre part leur support loyal à l’UDC….
    Ces deux partis doivent se débarrasser du syndrome de Peter Pan avec le groupe de gauche de la gauche …
    Néanmoins le PLR ne doit pas selon les rumeurs qui circulent , faire croire qu’il vont être le faiseur de roi à la place du PDC , car ces derniers temps le miroir qui renvoie leur image « ni viande ni poisson » a déjà été assez utilisée par Monsieur Darbellay ces 8 dernières années.
    D’ailleurs lisez bien le commentaire de Monsieur Darbellay dans le journal Le Temps de ce jour qui cite lui même « notre ligne a toujours été claire. Le PDC n’a jamais été le fan-club d’Eveline Widmer-Schlumpf » . A s’étrangler……….
    Quand vous avez une malhonnêteté intellectuelle comme celle-ci , on peut se faire une idée de l’ampleur de la manipulation , de leur intelligence à détourner et enfin imaginez-vous le gouvernement qu’il pourrait constituer.
    En regard de la situation chaotique en Allemagne avec cette migration subie , des parlementaires européens à la botte des lobbys automobiles(VW), un président de l’EU monsieur Junker , spécialiste de l’optimalisation fiscale Luxembourgeoise pendant 20 années qui prône le contraire , les accords Schengen-Dublin au tapis….
    Comment peux t-on encore rêver d’une EU voire d’un « PACS » avec un partenaire aussi peu fiable…
    En finalité c’est surtout l’EU qui rêve de nous taxer sur la cotisation annuelle au groupement..
    Le créneau est là , nous devons agir vite , faire valoir nos droits , notre souveraineté , ne rien lâcher et on laissera venir…

  13. Posté par Pierre H. le

    Excellent article dégoulinant de vérités !!! Vous savez, gauche/droite… Un adage américain dit « aile gauche, aile droite, même oiseau ». Les gauches et droites dites traditionnelles ne sont plus qu’une seule et même soupe qu’on sert aux citoyens en leur faisant croire qu’ils ont un choix.
    S’il est vrai que le système politique suisse est le ou l’un des meilleurs, il est quand même boiteux au niveau du Conseil Fédéral et pas logique et avec ce mélange, on aura toujours la même politique quoi qu’on vote. C’est comme élire Marine Le Pen comme présidente en France, à condition qu’elle mène une politique socialiste. En Pologne, c’est un gouvernement de droite qui a été élu, en plus avec majorité absolue et il auront donc une politique de droite. S’ils avaient une majorité mais pas absolue, ils auraient une politique de droite à 80% et des compromis avec les autres partis. Chez nous par contre, c’est l’UDC qui est majoritaire et on a une politique de gauche, on a un PLR qui est majoritaire, et on a une politique de gauche et si l’on a un PS majoritaire, bien évidemment on aura une politique de gauche. Alors, ça sert à quoi toutes ces votations ? A rien ! Du moins dans le système actuel. Les gens votent visiblement pour du changement en ce moment, mais ça sert à quoi si le conseil fédéral reste toujours dans la même configuration ? A rien, c’est juste du folklore. Notre système est super mais c’est à partir du Conseil Fédéral qu’il y a le bug. C’est pourquoi les socialistes ne veulent rien changer car ils savent que ce système leur est favorable, qu’importe ce que le peuple a voté.

  14. Posté par aline le

    Merci pour cet article clair et net que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. Heureusement qu’il y a les sites de re-information!

  15. Posté par Christian le

    …et pourquoi nepas interdire le PS ?

  16. Posté par fergile le

    Excellent article!
    Il est temps de retourner aux socialistes les insultes et le mépris qu’ils se permettent de nous adresser depuis trop longtemps.
    Car ce sont bien eux qui sont amoraux, oeuvrant continuellement à la destruction de tout ce qui est efficace et sert de murs porteurs à notre société si exceptionnelle qu’elle fait des envieux partout dans le monde.
    La vérité historique, la morale, la logique et la raison sont de notre côté alors que du leur ils n’ont que la haine et l’intolérance à nous opposer.
    Time to punch back, comme vous dites!

  17. Posté par Pierre Müller le

    « Sur ce point, j’affirme clairement que les responsables aux idées libérales ou dites de droite sont beaucoup plus ouverts que ceux de gauche. »

    Oui, effectivement !

    J’ai la nette impression qu’il n’y a pas plus facho et plus intolérant actuellement (je précise bien « actuellement ») que les socialos.

    On dirait que les grilles de référence se sont inversées en quelques décennies.

    Les soixante-huitards, eux, étaient encore des « gentils », de doux rêveurs « flower power », des romantiques adulescents, irresponsables et pacifistes, des Peter Pans tournant le dos au système de l’establishment, pour aller tous ensemble s’isoler dans une ferme ou un ashram.

    Aujourd’hui, les jeunes bobos socialos ont des dents comme des baïonnettes. Pires que des énarques.

    Elitistes, cupides, corruptibles…

    Ambitieux, carriéristes et arrivistes, ils sont prêts à tous les coups bas, à toutes les magouilles et à toutes les malversations…

    > pour s’imposer, contourner la loi du vote démocratique, ignorer le droit, la légitimité et la souveraineté du peuple, falsifier, truander, mais aussi

    > pour imposer, dicter leur mode de pensée, soumettre la majorité à la minorité, menacer leurs adversaires politiques et insulter le peuple.

    Les socialos sont simplement à la solde de l’oligarchie anglo-américaine et de leurs « copains »…

  18. Posté par Pierre Müller le

     » Exemples de conditions déterminantes à leur fixer pour rester au gouvernement et donc pour être non pas euro-compatibles mais suisso-compatibles :

    ◾un soutien officiel et écrit à une armée forte et dont la conception, avec différents scénarios, continuerait à être confiée à de vrais spécialistes et professionnels envisageant les pires scénarios au-delà de tout politiquement correct. Il s’agit d’éviter que les idéologues antimilitaristes incompétents puissent imposer des choix empêchant une défense nationale complète, forte et indépendante. »

    Effectivement, seule la neutralité armée est respectée en cas de conflit généralisé.
    Il suffit de voir comment la Belgique et les Pays-bas, l’un et l’autre pays neutres à l’aube de la dernière guerre, ont été envahis en 40.

  19. Posté par Pierre Müller le

    « Que les socialistes participent davantage à la création de richesses et ne se contentent pas de vouloir décider de la redistribution de celles créées par les autres. »

    Excellent ! MDR ! 🙂

  20. Posté par Paul Emile le

    Un grand merci pour cette pinte de bon sang. Y a plus qu’à,

  21. Posté par François Etienne le

    Vraie cure de désintoxication pour celles et ceux qui gobent la substance formatée des médias à grande diffusion. Félicitations pour cete magnifique prise de position.

  22. Posté par coocool le

    Bravo pour cet article, bien argumenté et dont je partage intégralement la thèse.

  23. Posté par Dufour R. le

    L’expérience de ces dernières années montre qu’il est de plus en plus difficile de faire confiance au PDC et au PLR qui forment une alliance discrète avec le PSS contre l’UDC. Est-ce que le PLR veut se positionner clairement à droite pendant la nouvelle législature ? Le PDC va certainement continuer à gesticuler à gauche et à droite. Par conséquent, c’est l’UDC qui devra utiliser le droit de référendum plus souvent que le PSS. Quant à ce dernier, son orthodoxie fait que ce parti va continuer à « abattre » la Suisse avec sa politique suicidaire qui ressemble à celle du PS français !

  24. Posté par Venum le

    C’est un grand plaisir de lire ceci. Parfois je me sens comme un extraterrestre et lorsque je lis ceci, je me sens soutenu et plus seul à penser comme cela! Merci de remettre les pendules à l’heure avec cet article!

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