Par Bruno Besomi (photo), candidat au Grand Conseil tessinois (Lega dei Ticinesi)
.
Après les besoins physiologiques primordiaux (ceux liés à la survie), le
psychologue américain Abraham Maslow, dans sa
fameuse pyramide des besoins (ci-contre), a placé au second rang le besoin de sécurité des individus.
Mais la sécurité est-elle encore garantie dans notre pays ? Avec quels moyens ? Tous les partis à l'unisson défendent ce sacro-saint principe.......par des paroles, mais les actes suivent-ils ? Face à l'escalade des menaces connues et surtout face aux nouvelles menaces, avons-nous encore la capacité de maintenir l'ordre et de défendre notre réputation historique de pays sûr et protégé ?
Une fois ces questions posées (et nous avons le devoir de les poser), il nous faut quelques réponses claires que chaque citoyens est en droit d'attendre d'un pays civilisé et à l'avant-garde.
Selon les dernières statistiques diffusées par la Confédération, 2013 a été une année heureuse, si l'on veut : moins d'infractions au code pénal, moins de vols et de hold-up, diminution des délits imputés à des mineurs ou à des requérant d'asile et un niveau en baisse des délits violents.
Mais où en est-on avec le terrorisme ? La France, au début du mois de janvier, a vécu des jours d'angoisse et de terreur et a du compter ses morts; la liberté d'expression a été piétinée impitoyablement avec un sang froid qui donne le frisson. Le gouvernement a su réagir rapidement pour soigner les symptômes du mal mais les racines sont encore là et pourraient produire de nouvelles pousses en France mais aussi dans notre pays. Tout le monde est d'accord pour reconnaître que la prévention a été faible et inefficace, car tout aurait vraiment pu être évité par des contrôles plus minutieux, une surveillance accrue des présumés terroristes, qui, d'ailleurs, étaient bien connus de la justice. Pour débusquer les terroristes avant qu'ils puissent frapper, les rondes de Securitas ne suffisent pas. Il faut un équipement et une organisation au niveau fédéral composés de personnes compétentes et de technologies avancées. Pour surveiller un suspect 24h/24h, jusqu'à 25 policiers sont nécessaires !
Nous devons, en plus, contrôler les déplacements des personnes par air, mais surtout par terre, durcir les mesures contre l'immigration clandestine et tenir à l'oeil tous les moyens de communications, les téléphones, les portables et internet. Et les accords de Schengen ? Dans quelle mesure nous mettent-ils en danger ? Peut-être devrions-nous avoir le courage de durcir les contrôle aux frontières pour le bien de notre population.
Et c'est là que le bât blesse.
Pour se protéger du terrorisme, devons-nous accepter un état policier qui, inévitablement, pourra mettre son nez dans la vie de personnes totalement honnêtes et bien intentionnées ? Par exemple, le système d'interception ou l'utilisation des données biométriques, indispensables pour lutter contre la criminalité organisée et le terrorisme, ne peuvent devenir un instrument de surveillance de masse, l'occasion de recueillir et de diffuser des informations non pertinentes suite à des investigations.
Au vu de la complexité des mesures à prendre, il faudra étudier des solutions viables et intelligentes applicables également en Suisse, et comme on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre, tout devra être pesé et pensé en termes acceptables pour garantir le respect et la protection des citoyens, deux conditions qui, jusqu'à maintenant semblaient incompatibles; mais si on confie la mise en place de ces mesures à des personnes vraiment compétentes, le respect et la protection des citoyens pourraient parfaitement être conciliables, il suffit de le vouloir !
L'Etat doit se mettre à la recherche de solutions, mais attention, le temps nous est compté, la tension monte, les nerfs sont à vif et font mal pour un rien !
Bruno Besomi
Candidat au Grand Conseil tessinois (Lega dei Ticinesi)
Source en italien (trad. D. Borer)
SUPER !
“Peut-être devrions-nous avoir le courage de durcir les contrôle aux frontières pour le bien de notre population.”
Mais Mr Bruno Besomi ce n’est pas en étant si mou, si dépourvu de courage viril, si apeuré devant la censure du politiquement correct que vous allez rétablir une Suisse dépourvue de dealer à chaque coin de rue (centre de Lausanne).
Allons, réveillez-vous, la Suisse brûle, l’islamisation n’est plus à la porte mais bien installée dans le pays.
Votre mollesse vous rend complice du naufrage de la Suisse de 1291.
Prenez exemple sur Mr Christoph BLOCHER, le tout grand Mr BLOCHER à qui la Suisse doit tant.
D’après un sondage, 25 % des Danois veulent restreindre l’entrée de leur pays aux personnes musulmanes….
http://www.fdesouche.com/560109-dapres-un-sondage-25-des-danois-veulent-restreindre-lentree-de-leur-pays-aux-personnes-musulmanes
Le problème c’est qu’en Suisse la majorité des politiques prônent l’immigration comme moyen de croissance économique. Mais c’est un piège à moyen terme, car une augmentation aussi rapide de population dans un territoire de la taille d’un mouchoir de poche créée une grande instabilité, autant chez les résidents que chez les nouveaux arrivants sans parler des conséquences catastrophiques en cas de récession : explosion du nombre de chômeurs, tensions entre différents groupes de populations engendrant troubles violence et insécurité. D’où ce message contradictoire: en refusant de limiter l’immigration pour ne pas casser la croissance et amener stabilité et sécurité dans le pays c’est en effet l’inverse qui se prépare, car tel un moteur surchauffé cette croissance finira par exploser en laissant de grand dégâts et hélas aussi une grande insécurité.
L’insécurité a un effet négatif aussi sur le tourisme. Dans le passé la Suisse était encore un pays autentique qui faisait rêver ceux qui dans leur pays étaient confrontés avec “des allochtones” … ça aussi c’est fini…
Une chose est certaine depuis Schengen, il y a un hausse de la criminalité et des agression en tous genres. Elle prend la forme de petite agression perceptible par tout le monde. Elle oblige la population à contracter toujours plus de polices d’assurance et se protéger avec des systèmes de sécurité. On a vu dans notre pays une croissance hallucinante depuis l’introduction des accords de Schengen.
En dehors de ces activités, on peut dire que l’augmentation de l’insécurité n’a que des effets négatifs sur l’économie. Elle a un effet négatif sur la psychologie des ménages qui sont plus enclin à épargner qu’à consommer.
M. Besomi n’est absolument pas au fait de la réalité en France « Le gouvernement a su réagir rapidement pour soigner les symptômes du mal mais les racines sont encore là et pourraient produire de nouvelles pousses en France » et probablement en Europe. Il va falloir se réveiller, sa position est beaucoup trop molle, jamais nous n’échapperons au désastre avec un discours aussi consensuel. Actuellement, M. Freisinger semble seul avoir pris la mesure exacte de la situation internationale.