L’armée suisse: un phénomène social et politique global

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Il ne devrait plus être possible de réduire les questions de sécurité et de défense du pays à des années de discussions oiseuses sur Gripen ou pas Gripen, au moment où certaines institutions fondatrices de notre société sont dénigrées, attaquées, violentées comme peu de gens auraient pu le prévoir il n’y a que quelques années encore, et cela malgré toutes les tentatives de minimisation de ces phénomènes graves et autres formes d’angélismes prônés même par des personnes aux responsabilités importantes.

En Suisse les discussions sur l’armée sont sans doute assez uniques au monde. En permanence un aspect ou l’autre fait l’objet de polémiques, d’initiatives populaires, de votations ; des groupements politiques de gauche et d’extrême-gauche s’en prennent à tel ou tel volet  de l’armée : le nombre de places d’arme, achat ou non d’avions de combat, nombre de ces avions à acheter, quelle marque faut-il choisir ( Gripen, Rafale, FA, etc,), le soldat peut-il garder son arme à la maison, etc. Parfois, c’est carrément la suppression de l’armée qui est proposée au peuple et si ce dernier ne le veut pas on propose de l’amputer autrement. Ou alors c’est le service militaire obligatoire, l’armée de milice qui est  mise en cause ; c’est le cas en ce moment. Avec, bien sûr, en plus le débat constant sur le montant à attribuer au budget de l’armée.

Certes le système politique suisse de la démocratie directe dans lequel tout peut être discuté par tous permet cela. Mais ce dont on se rend moins bien compte dans cette discussion permanente de tous les aspects de l’armée, c’est l’effet de ce harcèlement à la longue. Il en résulte l’impression que finalement notre armée est inadéquate, mal gérée, imparfaite et finalement inutile. Les antimilitaristes de gauche forcenés et idéologisés ont réussi, avec ce harcèlement continu et systématique, à faire douter même des gens pour qui l’armée allait de soi et représentait une nécessité vitale, même si son engagement proprement militaire est très improbable mais pas totalement exclu. Au point où l’on a oublié le risque d’un pays sans armée : avoir un jour celle de quelqu’un d’autre sur son propre territoire.

Les antimilitaristes ont donc réussi un important coup de force symbolique et politique. En plus d’instiller le doute, ils ont réussi à créer une image négative, dépréciée, voire ridicule des forces armées. C’est cet effet implicite qu’il faut bien comprendre ; beaucoup de gens ont été influencés par cette vision et représentation de l’armée, sans s’en rendre pleinement compte  et sans réaliser les conséquences que peut avoir à la longue un tel microclimat négatif sur la volonté générale de défense et la sécurité.

En cherchant à chaque fois à répondre à telle ou telle mise en cause d’un aspect particulier de l’armée, ceux qui connaissent sa nécessité ne se rendent même plus compte qu’ils se font piéger. Ils sont sur la défensive ; ils doivent en permanence se justifier et légitimer l’armée. Se trouver en permanence sur la défensive affaiblit considérablement une telle position dans le débat et facilite la position d’attaquant des antimilitaristes. Mettre un adversaire, ici les partisans de l’armée, dans l’embarras, dans une position désagréable, est le but de cette lutte politique entre partisans et opposants. En bref, il s’agit de lutter pour imposer son image de l’armée et sa définition de la situation politique tout en disqualifiant celles des adversaires.

La tâche des partisans pour imposer leur image de l’armée et de sa nécessité devient d’autant plus difficile que les militaires, qui connaissent vraiment les problèmes, n’ont en principe pas le droit de faire de la politique publiquement, de s’exprimer  dans les débats politiques les concernant. C’est un nouveau désavantage très important pour l’armée dans un système politique de démocratie directe qui permet de porter à l’agenda, avec l’aide des médias, le moindre problème, et d’obliger ainsi l’ensemble de la population à en discuter et à entrer en matière sur les sujets que les antimilitaristes sont souvent seuls à imposer.

Autrement dit, tout est fait pour rendre la grande muette impuissante !

Alors que faire ? Y a-t-il quelque chose à faire ? Et si oui quoi ?

En premier lieu, considérer l’armée pour ce qu’elle est et que l’on ne souligne pas suffisamment : un phénomène social et politique global, à savoir que l’armée n’est pas isolable et dissociable des autres composantes de la société, du modèle politico-culturel suisse qui forme un tout.

Le caractère de milice par exemple n’est pas propre à l’armée mais concerne l’ensemble des dimensions de ce modèle. Le domaine politique en est un autre exemple, puisque nous ne voulons pas d’une caste de professionnels de la politique comme nous ne voulons pas d’une armée de professionnels. Système de milice signifie une réalité fondamentale, spécifique et originale. Notre type de société est l’affaire de tous et chacun est censé apporter sa contribution. Pas question de se défausser sur des professionnels qui devraient s’occuper de tout, séparés des citoyens qui n’auraient plus rien à dire ; la gestion de la société étant alors entièrement confiée à d’AUTRES, qui agiraient pour nous tous. L’armée comme la démocratie directe suppose la participation de tous.

Si une armée de milice mobilisant tous les citoyens n’est plus nécessaire, car trop nombreuse aujourd’hui, un service au pays de la part de tous doit rester une obligation. Cela devrait même être considéré comme un acte citoyen volontaire en récompense de tout ce qu’offre ce pays à chacun de nous. Il reste à inventorier et à préciser tous ces services possibles, services qui pourraient s’étendre aux femmes et pourquoi pas aussi aux immigrés, aussi limité que serait un tel service. Un tel service au pays contribuerait lui aussi à une intégration sociale plus générale, de tous. Le mélange  des communautés linguistiques et des autres diversités doit rester un autre principe de base.

Une meilleure interconnaissance entre ces multiples diversités serait un facteur supplémentaire d’intégration. En plus, il est connu que l’interconnaissance contribue à la tolérance et aux respects des multiples formes de l’altérité.

Il s’agit de mieux montrer que l’indépendance et la neutralité sont des piliers essentiels de notre système et que l’armée y contribuent pour beaucoup, même s’il l’on peut admettre que ces deux piliers peuvent eux aussi subir d’éventuelles adaptations, mais en aucun cas être minimisés, voire ridiculisés ou rejetés. Il s’agit de signifier clairement que nous avons droit à nos singularités et à leur respect total par les entités supranationales. Il ne doit plus y avoir de honte ou de gêne à le dire clairement et à le répéter. Jamais une identité forte et singulière n’a empêché d’aller vers les autres, bien au contraire.

Il est par conséquent fondamental de travailler à un discours sur l’armée qui réinsère cette dernière dans les autres composantes de notre système politico-culturel. Un tel discours doit intervenir et lutter à tous les niveaux afin de s’imposer, et de retrouver une légitimité et une image positive relevant de la nécessité et de l’évidence.

Etant donné que les militaires doivent faire preuve d’une certaine réserve en politique, ces derniers ont pour fonction de préparer les données et autres rapports et états de la situation dans les domaines qui relèvent de leur compétence et à propos desquels ils ont des connaissances spécialisées qu’ils sont seuls à pouvoir définir. Il faut ensuite que des politiques se spécialisent dans ces domaines et mènent le combat politique de manière compétente et déterminée afin de devenir des références et s’imposer face à des discours antimilitaristes simplistes et naïvement pacifistes. Superbe défi, pas facile, mais indispensable, vital.

Quant aux fonctions de l’armée, elles doivent absolument être élargies, afin de pouvoir seconder le pouvoir civil et les forces de l’ordre, en cas de nécessité (la Constitution le permet déjà). C’est évidemment un point hautement délicat et controversé. Mais dans des sociétés de plus en plus conflictuelles, touchées par des formes de violences et de criminalités d’une brutalité inconnue, et menacées bientôt davantage de l’intérieur que de l’extérieur, il ne faut pas craindre d’envisager des scénarios de guérillas urbaines et même de guerres civiles inconnues jusqu’ici.

Dans nombre de pays les forces armées et les forces de police sont coordonnées. On rétorquera immédiatement que nos militaires ne sont pas formés pour cela. Ce qui n’est pas vrai d’une manière générale et l’on peut remédier à cela. Ici aussi  il vaudrait mieux prévenir que guérir ! Surtout ne pas se laisser intimider, même par les vitupérations les plus violentes que déclenchent inévitablement de telles propositions.

Il y a urgence lorsque l’on constate que certains pays proches se trouvent déjà face à de tels scénarios.

L’armée doit devenir un thème de débat politique majeur mené par de plus en plus de personnalités compétentes, plutôt que d’être à la merci de discours idéologiques irresponsables et dangereux mais omniprésents et bien servis par nombre de médias, chez qui les compétences militaires font elles aussi massivement défaut.

Il ne devrait plus être possible de réduire les questions de sécurité et de défense du pays à des années de discussions oiseuses sur Gripen ou pas Gripen, au moment où certaines institutions fondatrices de notre société sont dénigrées, attaquées, violentées comme peu de gens auraient pu le prévoir il n’y a que quelques années encore, et cela malgré toutes les tentatives de minimisation de ces phénomènes graves et autres formes d’angélismes prônés même par des personnes aux responsabilités importantes.

Les questions de sécurité et de défense doivent également prendre appui sur un large travail d’explicitation et de valorisation de notre système politico-culturel dont la valeur exceptionnelle et largement envié à l’étranger suffit largement à justifier sa défense également armée.

L’armée est beaucoup plus que l’armée et doit donc cesser d’être considérée comme un domaine dont personne ne veut prendre la responsabilité au niveau politique le plus élevé. Sinon le réveil pourrait être brutal, et plus tôt que certains ne l’imaginent.

PS. Pour ceux qui douteraient du degré de violence auquel il faut aujourd'hui faire face on peut signaler que le samedi 16 mars 2013 vers 22 h, une vingtaine de jeunes ont attaqué une rame de RER au niveau de la gare de Grigny-Centre, dans l'Essonne, en France. Les agresseurs, visage masqué, on tiré le signal d'alarme, immobilisant la rame , puis sont passés de wagon en wagon pour détrousser les voyageurs.

Il va de soi que cela est inimaginable en Suisse! Et si ce n'était qu'une question de temps?

 

 

 

 

 

 

6 commentaires

  1. Posté par MenouxClaude le

    Certains de nos parlementaires le souhaitent et ne rencontrent pas l’opposition qui s’impose.

    de Cluseret/Rossel 1871.La commune et la question militaire
    INTRODUCTION
    Dès le 12 avril 1871 K.Marx pouvait écrire à Kugelmann: « Dans le dernier chapitre de mon  » 18 brumaire » je remarque comme tu le verras si tu le relis, que la prochaine tentative de la révolution en France devra consister non plus à faire passer la machine bureaucratique militaire en d’autres mais,comme ce fut le cas jusqu’ici, mais à la détruire. C’est la condition première de toute révolution véritablement populaire sur le continent. » (1)
    Cluseret, anarchiste
    (1) MARKX (K), lettres à Kugelman, Paris, 1968 (Ed. Anthropos), p 9

  2. Posté par Uli Windisch le

    Message envoyé à la rédaction par Claude Menoux
    e : Menoux Claude
    Sujet : Rédaction

    Corps du message :
    Selon M.Zumstein, ancien chef de l’Etat Major général.
    Critiquer l’armée est à la limite de la trahison
    Berne : ATS
    M. Jörg Zumstein, Chef de l’Etat-Major général de l’armée suisse, n’a pas l’intention de se laisser impressionner par des intrigues. S’exprimant mardi devant la Société des Officiers de protection aérienne du canton de Berne, M.Zumstein a souligné que les querelles concernant les questions de planification et d’approvisionnement de l’armée ont souvent dépassé les limites de l’acceptable dans les derniers temps. Il y a eu, selon M.Zumstein, plusieurs tentatives de pression sur la personne du chef de l’Etat Major général, dont le devoir est cependant de rester inébranlable dans une situation de crise.
    M. Zumstein s’est élevé contre les critiques inacceptables dont a fait l’objet l’armée dans les derniers temps. Etant donné les difficultés auxquelles est confronté le monde d’aujourd’hui, la Suisse se doit de donner d’elle même une image de solidité et de cohérence. « En tant de confédérés, il est de notre devoir de nous opposer à ceux dont les activités en temps de paix sont déjà à la limite de la trahison », a déclaré M. Zumstein.
    Au rédacteur en chef de l’information de la RTS :
    Au jour où fut remis le rapport du Département de la Défense, votre collaborateur assurant le TJ cru, avec un semblant d’ironie, traiter l’armée « la grande muette » .D’où vient cette expression ?
    Ce matin, un commentaire tragique « DES HISTOIRES ET DES VIES » a été diffusé sur la chaîne F3.Il sera rediffusé. Actuellement, nous assistons aux Chambres Fédérales, aux mêmes palabres d’avant la guerre, avec toujours les mêmes et des arguments minables. Le documentaire présenté sur F3 nous montre la défaite la plus terrible de la France de son histoire. (80 000 morts et 120 000 blessés en quelques semaines), écoutez les calvaires de ceux qui l’ont vécue ! Un mot de votre part à vos collaborateurs, au vu de ce carnage, un respect s’impose. Des mesures pour se défendre, ce sont des problèmes qu’il ne faut pas prendre à la légère et que ce soient des gens responsables qui en décident.
    Un exemple récent, le gouvernement polonais a décidé d’acquérir pour sa flotte aérienne 40 chasseurs américains F16. Après 50 ans de communisme, la liberté n’a pas de prix !
    Les dernières décisions de notre parlement sont inquiétantes et nous exposent à tous les dangers !
    Pour rappel : lors de la dernière guerre. L’Etat Major allemand qualifiait le soldat suisse de bons tireurs.
    Pour le rester, suppression des tirs militaires et des sociétés de tir qui, avec des moniteurs bénévoles entouraient les tireurs et leurs réglaient leurs armes.
    La nouvelle loi de lutte contre le bruit offre des normes pour permettre la suppression de lignes de tir. Des exercices un jour de la semaine en fin d’après midi ou un samedi matin suffisent pour l’exiger.
    Lors de la mobilisation de l’armée suisse en 1939, ce sont 450 000 milles hommes qui quittaient leur foyer pour se rendre sur leur place de mobilisation avec armes et munitions. Qu’en serait –il aujourd’hui !
    Le conseiller nationnal Bircher fut chargé, par le parlement de consulter les rapports des Généraux, Herzog, Wille et Guisan pour constater que l’armée,en mobilisant n’était pas prête.
    Cher Monsieur
    J’espère avoir répondu à vos souhaits. Excusez-moi pour le retard à vous répondre, j’ai eu ,en urgence, dû me rendre dans une clinique pour me
    faire placer un pacemaeker. A 88 ans c’est une épreuve !
    Avec mes meilleures salutations.
    Suisse et patriote comme moi,ce que vous faîtes avec tant de réussite, me permet de revivre !
    Claude Menoux


    Ce email a été envoyé via formulaire de contact
    http://www.lesobservateurs.ch/

  3. Posté par Eddie Mabillard le

    Qu’en pensent les personnes qui soutiennent ceux qui désirent filtrer les initiatives qui ne respecteraient pas les accords internationaux? Notre constitution est-elle inférieure aux accords imposés par les baillis étrangers, comme notre constitution peut être modifiée par le droit d’initiative, même ceux qui critiquent les initiatives contre les minarets ou contre le renvoi des criminels? L’extrême gauche se permet de lancer des initiatives pour saper les bases de notre Patrie, comme la suppression de l’armée

  4. Posté par Roger H. Uldry le

    Oui, notre armée de milice est nécessaire et sera nécessaire pour toujours. Et mieux préparée qu’en 1939, avec des équipements toujours à la pointe du progrès et des mises à jour régulières. tous les jeunes hommes du pays et la seconde génération pour les « étrangers » doivent effectuer un acte citoyen, miliaire ou civil. Cela forge une liaison sociale solide et des citoyens responsables. J’ai vécu la mob de sept.39 et de mai 40, j’ai vu des gens pleurer de crainte devant une invasion redoutée. Plus jamais ça…!! Si le Général Guisan a encore récemment été élu le Suisse de l’année, ce n’est pas pour rien…. Certes, il faut que notre armée s’adapte à la guerre urbaine et à la cyber-guerre, aux armes perfectionnées du futur, à l’ère du téléphone mobile….!
    Mais le citoyen-soldat apportera toujours un plus à notre pays, certainement davantage demain qu’aujourd’hui… Il a fallut un demi siècle pour faire l’Europe d’aujourd’hui, autant pour celle de demain.! La violence sera-t’elle alors abolie ??

  5. Posté par Zeller Philippe le

    Les mots ont leur honneur. Et pourtant, chez nos amis Suisses-alémaniques, il n’y a plus de militaires (Wehrmann) mais des membres de l’armée (Angehörige der Arme- ADA). Disparus, les citoyens- soldats renplacés par miliciens. Disparu le service militaire, remplacé par faire l’armée. Reste le service.. civil, un des huits instruments, certes le dernier, a disposition du Conseil fédéral pour défendre le pays. Oui, oui, consultez le dernier rapport du Conseil fédéral sur la sécurité, qui, par ailleurs, a la compétence de… mobiliser le service civil!

  6. Posté par Kolly Gabriel le

    Cet article est particulièrement pertinent, réaliste et pragmatique. Il faut bien admettre que les réformes de l’armée ont créé une grande insécurité parmi la population. Par ailleurs, comme le relève M. Windisch, l’aspect social est très important, je le disais déjà dans un courrier en 2004. Il faut exiger un service national pour tous les jeunes suisses – hommes et femmes, étrangers avec permis – afin de resserrer ce lien social et d’une part et de montrer d’autre part, que le jeune doit aussi apporter sa contribution au pays.
    Cependant pour faire aboutir une telle réforme il faut des politiciens avec une vision réaliste, sage et audacieuse. Avons-nous de tels politiciens actuellement; rien n’est moins sûr ! Avec la mentalité tiers-mondiste qui domine nos parlements le doute est permis.

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