Bilatérales: Italie, pays « canaille », l’UDC veut la « fermeté »

L'UDC tessinois Pierre Rusconi à propos des relations entre l'Italie et son canton, une parfaite image des relations bilatérales, l'UE prend, la Suisse ne reçoit rien... ou presque:

"Le problème pour la zone du sud du pays est très important. L'Italie est considérée comme un pays canaille du point de vue économique, elle se trouve sur une black-liste. La Suisse ne peut accepter cette situation, mais elle donne malgré tout à l'Italie tout ce qu'elle lui demande. Pour le Tessin, l'échange automatique, la réciprocité inscrite sur papier, tout cela est inexistant. Les Tessinois n'ont aucune chance de trouver un emploi en Italie, même nos entreprises n'ont aucune chance de travailler pour Expo 2015. Cette situation doit être prise en considération avec beaucoup de fermeté, mais sans arrogance, envers les partenaires italiens. Notre approche, même celle venant du Département fédéral de l'extérieur, est toujours très sérieuse, très cohérente, mais elle est interprétée en Italie comme une faiblesse.

Après une réunion entre la Suisse et l'Italie, vous pouvez lire le lendemain dans les journaux que la Suisse a accepté, que la Suisse s'est pliée, que la Suisse est disponible. Il est temps de mettre les points sur les i afin que les pays partenaires - l'Italie est un important partenaire - se rendent compte que la Suisse n'est pas simplement là pour dire oui, mais qu'elle est aussi là pour négocier. Il s'agit d'accords bilatéraux qui ne sont pas respectés par l'Italie.

[...] On a un peu l'impression que la connaissance de la mentalité, de la politique, de l'attitude de l'Italie envers la Suisse n'est pas connue. Je ne sais pas quel message on vous passe depuis Rome, mais je vous assure que vous aurez à traiter de situations de façon émotive, de faiblesse, ce qui n'est pas le cas. L'image que l'Italie a de notre pays est meilleure que ce que l'on pense en Suisse. 

On voudrait saisir l'opportunité qu'on a d'agir en ce moment pour vous signaler ce cas.
Malgré les nombreux succès qu'on vous reconnaît, cette situation n'est pas acceptable pour une partie de la Suisse au moins, qui dépend des rapports bilatéraux avec l'Italie. La fermeté maximale, ce serait un bon point de départ pour les futures négociations!"

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