La Hongrie repère « 900 zones de non-droit » en Europe

Le gouvernement hongrois a lancé sa campagne du non au référendum national sur les quotas de réfugiés dans l’UE avec un site internet alarmiste sur les terroristes « déguisés » en migrants et 900 prétendues « zones de non-droit » à population étrangère existant en Europe.

Dans ces 900 « zones de non droit » où résident « un nombre important d’immigrés », à Paris, Londres, Stockholm ou Berlin, les autorités ont « peu ou pas de contrôle » et « les normes de la société d’accueil prévalent à grand peine », lit-on sur le site aux couleurs du drapeau hongrois lancé cette semaine.

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Zones de non-droit et guerre civile

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A part les bloc-notes d'Ivan Rioufol et de Gilles William Goldnadel publiés dans le Figaro (quotidien français de droite écrit par des journalistes de gauche), et, à part l'hebdo français Valeurs Actuelles, pratiquement aucun média français classique n'écrit la vérité sur les zones de non-droit de l'Hexagone (zones musulmanes de non-droit pudiquement appellées "quartiers sensibles"). Et pour se ré-informer, les Français se tournent, tout naturellement, vers les sites et blogues Internet francophones de droite, tels par exemple Riposte Laïque, Résistance Républicaine, Boulevard Voltaire ou Les Observateurs.
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Le problème des "quartiers sensibles" est né sous De Gaulle, n'en déplaise aux néo-gaullistes d'aujourd'hui. Ce qui est nouveau, ce ne sont pas les zones de non-droit. Ce qui est nouveau, c'est qu'avec l'afflux massif de clandestins illégaux musulmans -- surnommés "migrants" par la caste politico-médiatique -- et avec l'infiltration de ce flux massif par des terroristes de l'Etat Islamique, nous nous dirigeons, selon toute vraisemblance, vers la guerre civile en Europe et aux Etats-Unis entre autre.
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A cet égard, la persécution judiciaire dont font l'objet les sites et blogues Internet francophones de droite révèle l'impuissance de la caste politico-médiatique à gérer cette situation de crise. Au lieu de prôner l'envoi de l'armée dans les zones de non-droit, la caste politico-médiatique intente des procès à la blogosphère de droite et tente ainsi de l'asphixier financièrement. Le tandem Valls-Taubira est, en soi, une véritable caricature du pouvoir (du régime ?) en place à Paris. L'agité du bocal, je veux parler de Sarkozy bien sûr, ne vaut guère mieux. Il a semé le chaos en Libye et s'il est réélu en 2017, il sèmera le chaos partout où il pourra, car son état mental s'est aggravé.
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Daniel Pipes, dans The Daily Caller, a récemment publié une analyse (adaptation française de Johan Bourlard) sur le risque de guerre civile dû aux zones musulmanes de non-droit en Occident, zones musulmanes de non-droit pudiquement appelées "quartiers sensibles" dans la novlangue post-occidentale (extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page) : De la Méditerranée à la Baltique, les zones de non-droit partiel dans les quartiers à majorité musulmane font partie du paysage urbain. Rien que pour la France, les autorités du pays en dénombrent 751. Cette démission, présage d'une catastrophe, nécessite un revirement immédiat. Si j'appelle les mauvais quartiers des villes européennes zones de non-droit partiel, c'est parce que les gens ordinaires vêtus de tenues ordinaires en des moments ordinaires peuvent y entrer et en sortir sans aucun problème. Mais il s'agit de zones de non-droit dans ce sens où les représentants de l'autorité – au premier rang desquels la police mais aussi les pompiers, les préposés au relevé de compteurs, les ambulanciers et les travailleurs sociaux – ne peuvent y pénétrer que sous haute protection et pour une durée limitée. S'ils désobéissent à la règle de base, ils risquent d'être poursuivis, insultés, menacés voire agressés.
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Daniel Pipes : Cette situation ne devrait pas exister. Les sociétés d'accueil ont le pouvoir de dire non à l'apparition, en leur sein, de quartiers marqués par la pauvreté, le crime, la violence et la rébellion. Or, contrairement à ce qui devrait se passer, les gouvernements renoncent à leur pouvoir de contrôle dans l'espoir, fervent et un rien désespéré, d'éviter la confrontation. Les politiques multiculturelles entretiennent l'illusion en esquivant tout ce qui pourrait être interprété comme « raciste » ou « islamophobe ». Loin d'être une banale absurdité, cet abandon constitue une décision aux conséquences graves – bien plus profondes que, par exemple, le fait de ne pas tenir sous contrôle une ville américaine minée par le crime comme East St Louis. Et ce, en raison du fait que les zones musulmanes de quasi-non-droit s'inscrivent dans un contexte politique beaucoup plus large marqué par une une double dimension, occidentale et islamique.
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Daniel Pipes : Dimension occidentale. Le fait d'éviter la confrontation reflète une ambivalence profondément ancrée au sujet de la valeur accordée à sa propre civilisation voire à la haine de la race blanche par elle-même. En 2006, l'intellectuel français Pascal Bruckner faisait remarquer dans son livre La tyrannie de la pénitence que la pensée gauchiste « s'épuise dans la dénonciation mécanique de l'Occident dont elle souligne l'hypocrisie, la violence et l'abomination. » Les Européens sont considérés comme « l'homme malade de la planète » dont la cupidité et les notions fallacieuses de supériorité sont la cause de tous les problèmes dans le monde non-occidental : « L'homme blanc a semé le deuil et la ruine partout où il a posé le pied ». Si la triade fatale formée par l'impérialisme, le fascisme et le racisme représente tout ce que l'Occident peut offrir, il n'est pas étonnant que les personnes qui migrent vers l'Europe, notamment les islamistes, soient considérées comme des êtres supérieurs à qui l'on doit une déférence passive. Ces derniers exploitent cette situation en agissant mal – des dealers de drogue font la loi, un gang viole 1400 enfants pendant 16 ans et fait la promotion d'idéologies violentes – avec une quasi-impunité car, après tout, les Européens n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes.
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Daniel Pipes : Dimension islamique. Les zones de non-droit partiel sont aussi le résultat d'une tendance islamique à l'exclusion et à la domination. La Mecque et Médine constituent les zones officiellement, souverainement et éternellement réservées aux seuls musulmans. Depuis près de quatorze siècles, ces deux villes arabes sont formellement interdites d'accès aux kâfirs, qui ne peuvent s'y aventurer qu'à leurs risques et périls. Il existe, depuis des siècles et aujourd'hui encore, une foule de témoignages de non-musulmans qui racontent leur périple dans les zones saintes de l'Islam.
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Daniel Pipes : Il existe d'autres zones islamiques de ce type. Avant de perdre le pouvoir en 1887, les dirigeants musulmans du Harar en Somalie ont, pendant des siècles, mis l'accent (pour reprendre les termes d'un officier britannique) sur « l'exclusion de tous les voyageurs qui ne sont pas de confession musulmane ». Dans le même esprit, des femmes portant le hijab hurlent contre des non-musulmans en visite au Mont du Temple à Jérusalem pour leur faire sentir qu'ils n'y sont pas les bienvenus et pour ainsi les en écarter. En Occident, les enclaves légales réservées aux musulmans sont emblématiques d'un désir d'autonomie et de souveraineté des musulmans. Un autre exemple de ce genre de zones nous est donné par l'organisation Muslims of America [Musulmans d'Amérique], à la tête d'environ 15 zones de non-droit où grouillent les armes et l'hostilité, dans des propriétés privées disséminées aux quatre coins des États-Unis.
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Daniel Pipes : Contrairement à des endroits comme East St. Louis, les zones de non-droit partiel à majorité musulmane ont, pour les musulmans, une dimension profondément politique et hautement ambitieuse. En effet, il n'est pas exagéré de penser qu'elles deviendront des zones musulmanes autonomes dans lesquelles la loi islamique s'appliquera au nez et à la barbe des autorités locales. La faiblesse des gouvernements occidentaux combinée à la forte volonté de puissance des musulmans laisse présager une situation future marquée par les troubles, les crises, les ruptures, voire la guerre civile.
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Daniel Pipes : Certains pensent qu'il est déjà trop tard pour empêcher cette fatalité. Je ne suis pas de cet avis. Toutefois, si on veut éviter la catastrophe, il faut que le travail de démantèlement de toutes les zones de non-droit partiel soit entrepris sans tarder et conduit avec une détermination et une célérité fondées sur une estime de soi retrouvée. Deux principes universels devraient guider les gouvernements européens : l'exercice du monopole de la violence légitime et l'application des mêmes lois à l'ensemble des citoyens. La paix intérieure en Europe et peut-être dans d'autres contrées comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada et les États-Unis, est à ce prix, conclut Daniel Pipes (fin des extraits adaptés ; voir liens en bas de page).
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Michel Garroté
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Texte original de Daniel Pipes :
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http://fr.danielpipes.org/16408/europe-zones-non-droit
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Adaptation française de Johan Bourlard :
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http://www.danielpipes.org/16384/the-danger-of-partial-no-go-zones-to-europe