Les Chrétiens d’Orient furieux après l’initiative du Pape: « Devrons-nous nous convertir à l’islam pour que l’Église nous vienne en aide ? »

Des chrétiens d’Orient expriment leur colère quelques jours à peine après l’initiative du pape François.

Quels seront les résultats de l’initiative du Pape visant à aider des familles musulmanes qui seront prises en charge par une organisation catholique ? S’agit-il d’un faux pas ? Comment réagissent les chrétiens d’Orient face à ce qui s’est passé ?

La rédaction arabophone d’Aleteia a scruté, ces derniers jours, les réactions de chrétiens publiées sur leur page et repéré les réactions de dignitaires catholiques, orthodoxes et musulmans qui se sont tous accordés à dire que seul le Pape est en mesure d’expliquer les raisons et d’éclairer les coulisses de son geste. Cependant, il est à craindre que d’aucuns considèreront l’initiative du Pape comme un faux pas et garderont longtemps le triste souvenir d’un coup fatal porté aux chrétiens d’Orient.

Des milliers et des milliers de commentaires ont été postés mais rares ont été les lecteurs à exprimer une opinion favorable à l’initiative du Saint-Père. Les réactions de ces centaines de chrétiens d’Orient sont explosives. Elles tirent le signal d’alarme, soulèvent des questions qui restent pour l’heure sans réponse mais doivent être entendues.

Aleteia

Les musulmans sont contents que le Pape ait accueilli des familles musulmanes au Vatican

Grande mosquée de Paris. Le pape et les migrants : « Oui, ça touche. J’oublie qu’il est chrétien »

Douze réfugiés syriens musulmans « anonymes » ont été accueillis par le pape François qui les a ramenés dans son avion. Que pense-t-on de ce geste chez les musulmans ? Reportage à la Grande mosquée de Paris.

A la sortie de la Mosquée, le même adjectif revient pour qualifier la sortie du pape : « courageux ». « C’est une belle initiative pour rapprocher toutes les religions. Il reste encore un peu d’humanisme dans ce monde de brutes, on va dire ça comme ça!« , salue Farid.

A entendre les musulmans présents à la Grande mosquée samedi soir, le personnage du pape François, son charisme, font un tabac. Sous son voile vert, le visage de Zora s’illumine d’un sourire à l’évocation du « Saint Père ». Elle se dit encore « touchée » par l’accueil des trois familles musulmanes. « Oui, ça touche. J’oublie qu’il est chrétien, on voit juste qu’il est gentil. C’est un être humain. Je pense que celui-là a un grand cœur« .

Pour Farid, ce geste doit également inciter les musulmans à se poser des questions. « La plupart des musulmans, en fin de compte, doivent se poser la question : ‘ce que lui arrive à faire, pourquoi nous n’arrivons pas à le faire chez-nous ? Quand les chrétiens ont des problèmes, les chrétiens agissent. Nous sommes absents là où il faudrait être là«

Europe 1 via fdesouche.com

Le FBI s’inquiète de menaces d’attentats au Vatican

ETAT ISLAMIQUE - L'ambassade des Etats-Unis à Rome a énuméré les sites "identifiés comme cibles potentielles" par le FBI, parmi ceux-ci figurent le Vatican.

Les Etats-Unis ont mis en garde contre des menaces d'attentats en Italie, signalant cinq suspects aux autorités, lesquelles tentaient jeudi de les identifier. Le préfet de Rome appelant à "garder son sang-froid" à l'approche du Jubilé de la miséricorde.

Sur son site Internet, l'ambassade des Etats-Unis à Rome énumère les sites "identifiés comme cibles potentielles" par le FBI (police fédérale américaine): la place Saint-Pierre à Rome, le Dôme et la Scala de Milan, "les églises, synagogues, restaurants, théâtres et hôtels" des deux villes.

"Des groupes terroristes peuvent utiliser des méthodes similaires à celles utilisées dans les récents attentats de Paris", ajoute l'ambassade. Elle n'a pas pour autant déconseillé directement de se rendre dans ces lieux.

En outre, le FBI a signalé mercredi cinq suspects aux forces de sécurité italiennes. Ces dernières travaillent à les identifier, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, à la chaîne de télévision Rai 3.

Source

Vaticargent



Ci-dessous, deux points de vue sur les livres récemment commentés par la presse, livres sur le Vatican et l’argent. Le premier point de vue est celui d’Olivier Ravanello. Le deuxième point de vue est la - très longue - réaction du Père Lombardi, éternel Directeur de la Salle de Presse du Vatican.

Olivier Ravanello (extraits ; lien en bas de page) : Le livre de révélations « le chemin de croix » de Gianluigi Nuzzi est la première épreuve réelle pour ce pape qui semblait marcher sur l'eau. Tellement transparent, tellement sympathique, tellement accessible. François comme Saint François d'Assise, le bienheureux proche des pauvres. C’est la première épreuve pour ce pape président. Tellement politique, tellement habile avec les medias, tellement malin. Mais dans l'exercice du pouvoir et la réforme du Vatican le pape devient saint Georges face au dragon. La bataille est rude et rien ne dit qu’il va terrasser son adversaire ; la corruption.

Olivier Ravanello : Lorsqu'il est élu pour succéder à Saint pierre et à Benoit XVI il se fait fort de reformer la curie romaine. Le gouvernement du Vatican dirigé par l'italien Bertone est un état dans le petit état du Vatican. 400 personnes y travaillent, un réacteur qui semble hors de contrôle. Mais comment faire pour reformer la plus vieille institution du monde, le Vatican ? En bon politique François a commencé par nommer un nouveau chef de gouvernement Msg Parolin. Mais impossible de renvoyer tout le monde. Le mal est profond. Un mal identifié dans un discours comme étant « les 15 maladies ». Alors il court-circuite. Il crée un conseil restreint rattaché à sa personne. 9 cardinaux « à lui », 9 fidèles pour le conseiller.

Olivier Ravanello : Et puis il fait un audit financier ! Comme dans une entreprise ou un chef d’état. Mettre les comptes à plat, si possible…Car et c'est ce que raconte le livre de Nuzzi le Vatican a besoin d'une opération main propre. Beaucoup des serviteurs de l'Eglise ont mis l'Eglise à leur service. Corruption, contrats pour amis sans appel d'offre, dons des fidèles attribués pour boucher les trous dans le budget, passe-droit, magasins généraux pillés…Le pire de l'Italie sans le meilleur.

Olivier Ravanello : Cet audit est fait par une institution ad hoc. Composée de religieux et de laïcs ! Les loups dans les bergeries qui appellent une malversation une malversation, un vol un vol, un détournement un détournement. C'est de là que des fuites sont parties, alimentant l'enquête de Nuzzi qui décrit un pape combatif mais au final impuissant et démuni. On verra comment cet homme de medias va gérer la crise. Mais on restera prudent avant d’affirmer qu’il s’agit d’un mauvais coup pour lui. N'excluons pas que ce pape habile et politique se réjouisse et se serve de la déflagration provoquée par ce livre explosif pour réaliser cette réforme impossible, conclut Olivier Ravanello (fin des extraits ; lien en bas de page).

Père Lombardi, Directeur de la Salle de Presse du Vatican (extraits ; lien en bas de page) : La publication imminente de deux livres ayant pour sujet les institutions et les activités économico-financières du Saint-Siège attise la curiosité et provoque une multiplication de commentaires. Quelques observations sont nécessaires. D'abord, une bonne partie de ce qui est publié résulte d'une fuite d'informations et de documents confidentiels. Il s'agit donc d'une démarche illégale qui doit être punie avec détermination par les autorités judiciaires vaticanes. Mais ce n'est pas ce dont nous voulons parler aujourd'hui, d'autant que l'argument est déjà l'objet d'une excessive attention. Réfléchissons plutôt au contenu des fuites. On peut déjà dire que pour la plupart d'entre elles, il s'agit d'informations déjà connues, certes avec bien moins d'ampleur et de détails. La documentation exposée est principalement liée à une collecte de données mise en mouvement par le Saint- Père lui-même, en vue de lancer une réflexion sur l'amélioration ou la réforme des structures administratives de l'Etat du Vatican et du Saint-Siège.

Père Lombardi : A cet effet, la Commission d'études et de propositions relatives aux structures économico-administratives avait été instituée par le Pape en juillet 2013. Son mandat rempli, la COSEA a été dissoute en février suivant. On ne peut parler d'informations obtenues contre la volonté du Pape ou des chefs des différents organismes et institutions, mais d'informations obtenues ou fournies avec la collaboration de ces institutions, afin de contribuer aux réflexions communes sur les réformes à projeter. Bien sûr, beaucoup d'informations de cette nature doivent être étudiées, perçues et interprétées avec prudence, équilibre et attention. D'autant que des lectures différentes sont souvent possibles à partir des mêmes données. Par exemple, la situation du Fonds des retraites, sur lequel ont été exprimées des évaluations très différentes, certains évoquant avec inquiétude un profond déficit, tandis que d'autres fournissaient une lecture rassurante (communiqués officiels publiés par la Salle de Presse du Saint-Siège).

Père Lombardi : Il y a aussi le débat relatif aux objectifs et à l'utilisation des biens du Saint-Siège. Bien qu'effectivement considérables, ils sont destinés à soutenir les services gérés par le Saint-Siège ou les institutions qui lui sont liées, à Rome comme de par le monde. La propriété de ces biens est très variée, et tout le monde dispose des outils permettant de connaître leur histoire et leur évolution. Il est par exemple utile se s'informer sur les accords économiques passés entre l'Italie et le Saint-Siège dans le cadre des Accords du Latran, mais aussi sur les efforts déployés par Pie XI avec le concours d'experts et collaborateurs remarquables, afin de disposer d'une administration efficace, au point que la gestion du Vatican fut reconnue comme un exemple de sagesse et de clairvoyante, y compris sous l'aspect des investissements à l'étranger.

Père Lombardi : En ce qui concerne le Denier de saint Pierre, il est nécessaire de savoir qu'il est employé de manières variables, en fonction des situations et des priorités du Saint-Père, à qui les fidèles l'ont offert pour soutenir son ministère. Les œuvres de charité du Pape en faveur des pauvres sont certainement l'objectif essentiel. Mais les fidèles n'entendent pas contester au Pape la liberté d'évaluer par lui-même les situations d'urgence ni la façon d'y répondre pour le bien de l'Eglise universelle. Or cela comprend également outre la charité du Pape, ses initiatives hors du diocèse de Rome, la diffusion de son enseignement pour les fidèles des parties du monde les plus pauvres, la Curie Romaine comme un instrument de son service, le soutien aux 180 missions diplomatiques pontificales, l'assistance aux Eglises locales dans le besoin, etc. L'histoire du Denier démontre tout cela avec clarté.

Père Lombardi : Régulièrement ces débats médiatiques refont surface, attisant curiosité ou polémique. Il faudrait faire preuve de sérieux pour approfondir ces situations délicates et les différents problèmes spécifiques. Cela permettrait de distinguer ce qui va bien, et qui est beaucoup plus courant que ce que disent les publications en cause: Des actions et démarches parfaitement licites et justifiées, des actes administratifs normaux, y compris le paiement des impôts dus. Il faudrait distinguer cela des problèmes à corriger, des points obscurs à dissiper, des véritables irrégularités ou illégalités à éliminer. C'est précisément le travail délicat et complexe entrepris à la demande du Pape avec la création de COSEA, dont les recommandations sont précisément suivies: La réorganisation des dicastères économiques, la création du poste de Réviseur général, le bon fonctionnement des institutions chargées de la surveillance des activités économiques et financières, etc. C'est là une réalité objective et incontestable.

Père Lombardi : La publication en vrac d'une grande quantité d'informations de nature diverse, en grande partie liée à une phase du travail aujourd'hui dépassée, fait tendancieusement l'impasse sur l'évaluation objective des résultats atteints. Pire elle crée l'impression du contraire et fait croire que règne une confusion permanente, la non-transparence, voire même la poursuite d'intérêts individuels ou incorrects. En outre, cela ne rend pas justice au courage et à l'engagement avec lesquels le Pape et ses collaborateurs ont fait face et continuent à relever le défi que représente l'amélioration de l'utilisation des biens temporels au service du spirituel. C'est pourtant ce qui devrait être le plus apprécié et encouragé par un travail journalistique correct, capable de répondre adéquatement aux attentes de l'opinion et aux exigences de la vérité. L'objectif de la bonne administration, de l'équité et de la transparence n'a pas changé. Il progresse sans incertitudes et selon le vœux du Pape François. Il ne manque pas de personnes au Vatican pour collaborer loyalement et avec énergie, conclut le Père Lombardi (fin des extraits ; lien en bas de page).

Michel Garroté, 5 novembre 2015

Vatileaks II : et si le pape se frottait les mains ?

Mise au point du P.Lombardi

   

Italie : démantèlement d’un réseau djihadiste visant le Vatican

Le réseau islamiste visé vendredi par une opération de la police italienne préparait peut-être un attentat contre le Vatican, a déclaré le procureur de Cagliari.

La police italienne a lancé une opération visant une vingtaine de membres présumés d’une cellule islamiste affiliée à Al Qaïda. [...]

« Nous n’avons pas de preuve, nous avons une forte suspicion », a déclaré Mario Carta, des services de lutte contre le terrorisme, interrogé sur l’hypothèse d’un projet d’attentat contre le Saint-Siège. Sur les écoutes téléphoniques pratiquées par les enquêteurs, on entend des suspects dires qu’ils vont lancer un « grand djihad en Italie ».

D’autres conversations interceptées laissent à penser que le Vatican était peut-être ciblé par le groupe. Tous les suspects, dont un imam arrêté à Bergame, dans le nord de l’Italie, qui était semble-t-il le chef spirituel du groupe, sont de nationalité pakistanaise et afghane.

Source via Fdesouche.com

La France veut imposer son ambassadeur homosexuel au Vatican

Évidemment, la France n'oserait jamais en faire de même avec leurs amis du Qatar ou avec un autre pays musulman, le socialisme n'étant que la haine du christianisme.

La France a maintenu son choix d'ambassadeur dans l'Etat Cité. Un bras de fer diplomatique s'était engagé.

«La France a fait un choix d'avoir un ambassadeur auprès du Vatican. Ce choix s'est porté sur M. Stefanini et cela reste la proposition de la France», a déclaré Stéphane Le Foll interrogé par la presse lors du compte-rendu du conseil des ministres alors que l'homosexualité du diplomate est évoquée par les médias comme cause du blocage.

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La Turquie hausse le ton après la déclaration du pape sur le génocide arménien

Le ton monte en Turquie après les déclarations du pape François, qui a reconnu publiquement le génocide arménien de 1915-1917. Les autorités turques ont annoncé dimanche qu'elles rappelaient pour consultations leur ambassadeur au Vatican.

Ankara a haussé le ton dimanche 12 avril, après les déclarations du pape François, qui a parlé de"génocide" à propos du massacre des Arméniens en 1915 dans l'est de l'Empire ottoman. La Turquie a annoncé qu'elle rappelait pour consultations son ambassadeur au Vatican, tandis que le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a qualifié les propos du pape de "partiaux" et "inappropriés".

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Un peu plus tôt dans la journée, les autorités turques avaient affirmé à l'ambassadeur du Vatican avoir été "profondément désolées et déçues" par la sortie du pape François. Après la déclaration du souverain pontife, la Turquie n’avait pas tardé à convoquer le représentant du Vatican à Ankara au ministère des Affaires étrangères turc, afin qu'il s'explique sur la position du pape François.

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A noter la réaction d'un musulman sur le site du Matin, réaction qui en dit long sur l'absence de tout scrupule quels que soient leurs actes. Ainsi vous comprendrez pourquoi les musulmans en Occident se permettent tout sans jamais se sentir coupable de quoi que ce soit:

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Vatican: Bergoglio reçoit un trans espagnol et sa fiancée

Un transsexuel au Vatican.

C'est le pape François en personne qui, samedi 5 janvier dans l'après-midi a reçu, en audience privée, Diego Neria Lejarraga, un transgenre espagnol de 48 ans et son actuelle fiancée. Selon le quotidien ibérique Hoy, Lejarraga avait écrit au pontificat pour dénoncer sa condition de mise à l'écart de l'Eglise, en particulier dans la ville où il vit, Pladencia. Le pape, touché par la confession de cet homme lui aurait téléphoné pour l'inviter au Saint Siège.

Lejarraga est est croyant et pratiquant mais, depuis son opération pour changer de sexe, il aurait été tenu à l'écart de sa paroisse et le prêtre l'aurait appelé "fille du diable". Les autorité vaticanes, contactées par des journalistes espagnols ont décidé de ne pas faire de commentaires à ce sujet.

Source Imola Oggi

Vatican : l’immigration favorise la “diversité culturelle”

Cité du Vatican, 4 novembre 2014 :

Le cardinal Antonio Maria Veglio, a rappelé au cours d'une conférence à l'Université pontificale grégorienne que les migrants ne sont pas synonymes d'envahisseur ou de clandestins. (Osservatore Romano)

Il a demandé que l'on n'affronte pas le défi culturel migratoire avec méfiance envers d'autres identités ou cultures mais plutôt qu'on l'accepte avec une nouvelle grille de lecture qui est la solidarité contre l'exclusion et la misère.

Pour le cardial Veglio, les migrations doivent être considérées comme une puissante force de transformation non seulement pour promouvoir la diversité culturelle mais aussi pour changer les dimensions démographiques, économiques et sociales de toute la planète.

Source en italien

Dhimmitude du Vatican: Le conflit en Irak “n’est pas un affrontement entre islam et christianisme”

Le conflit en Irak n'est "en aucun cas un affrontement entre l'islam et le christianisme", a tenu à assurer le secrétaire d'Etat (numéro deux) du Vatican, Mgr Pietro Parolin.

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Dans une interview accordée au site spécialisé Vatican Insider, le cardinal Parolin a estimé qu'une "majorité" de musulmans rejetaient "les méthodes brutales et inhumaines" de l'Etat islamique (EI) qui a conquis de vastes territoires du Nord de l'Irak où il règne par la terreur.

Source

Irak. Le Vatican et le dialogue islamo-chrétien : La fin d’un jeu de dupes ?

Après « l’action militaire » prônée par le Saint-Siège contre les djihadistes en Irak, François Mabille, professeur des universités catholiques, analyse la nouvelle attitude du Vatican en matière de dialogue interreligieux.

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Je pense que la hiérarchie catholique au Saint-Siège s’est effectivement rendu compte qu’il y a un jeu de dupes dans le dialogue interreligieux. Il doit toujours quémander des dénonciations et des condamnations auprès des responsables musulmans. Et aujourd’hui, on a pu relever un certain silence de la part de responsables musulmans face à la violence.

 

Source via Fdesouche

Radio Vatican: « La violence est totalement contraire aux valeurs de l’Islam »

Interrogé par nos confrères de la rédaction italienne, le théologien musulman Adnane Mokrani a condamné en termes durs les djihadistes de l’Etat islamique qui continuent à gagner du terrain en Irak et en Syrie. Il ne s’agit pas d’un califat, a-t-il affirmé, mais d’un groupe terroriste qui représente une dérive sectaire. Non seulement il n’a rien à voir avec l’islam mais qui plus est ses agissements renforcent l’islamophobie.

A propos de la persécution barbare des chrétiens d’Irak, le théologien musulman Adnane Mokrani souligne qu’elle est contraire non seulement aux droits de l’homme mais aussi aux principes et valeurs de l’Islam. De plus, la présence des chrétiens au Moyen-Orient est fondamentale pour la région. Selon lui, en ces temps de crise, il est essentiel d’intensifier le dialogue islamo-chrétien.

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Adnane Mokhrani encourage par ailleurs les musulmans à faire davantage pour éradiquer ce mouvement terroriste qui représente une menace non seulement pour les chrétiens mais aussi et surtout pour les musulmans eux-mêmes. Il faut utiliser tous les moyens pour l’éradiquer.

L’islam n’est pas synonyme de violence. Il est important de favoriser le dialogue et la compréhension mutuelle entre chrétiens et musulmans. C’est aussi l’avis du professeur Mohammed Hocine Benkheira, islamologue et responsable du Master en islamologie et Mondes Musulmans à l’Ecole pratique des hautes études à Paris

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