Albert Coroz: Dans l'interview hebdomadaire de Viktor Orban, la journaliste de Radio Kossuth lui a demandé si la task force covid était d'accord avec son plan de déconfinement.
Orban a répondu qu'il avait pris cette décision sans demander leur avis. Orban était jusqu'alors toujours d'avis qu'il fallait se fier aux spécialistes et il a suivi de près leurs recommandations, expliquant qu'il n'est ni virologue, ni épidémiologiste. Mais à présent que le pays arrive au nombre de 4 millions de vaccinés, il reprend le gouvernail.
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Le vaccin chinois est-il plus efficace que Pfizer?
«Davantage de personnes sont tombées malades et deux fois plus sont décédées après la vaccination avec Pfizer qu'après Sinopharm.»
«Les forces politiques de gauche en Hongrie poursuivent leur campagne anti-vaccination de plusieurs manières.
Une des façons consiste à contester l'efficacité de certains types de vaccins. Par conséquent, le gouvernement publiera des statistiques sur les infections et la mortalité après vaccination.
Ces chiffres montrent bien que tous les vaccins utilisés en Hongrie offrent une protection efficace et solide contre l'infection.
Chacun est invité à en profiter pour se faire vacciner. La vaccination a sauvé des vies », lit-on sur la page Facebook du gouvernement.
Le tableau publié sur le site internet du gouvernement hongrois montre clairement l'efficacité des vaccins. À ce jour, environ 3,59 millions de vaccins ont été administrés. Parmi les personnes vaccinées, au 20 avril, seuls 5 714 cas ont été signalés, ce qui signifie qu'environ 0,15% de ceux qui ont reçu le vaccin ont été infectés par le virus. Parmi ceux-ci, 273 sont décédés d'une infection au coronavirus.
L'intérêt du tableau, c'est que les chiffres montrent que le vaccin chinois Sinopharm, très attaqué par la gauche, est plus efficace que l'américain Pfizer. Parmi les vaccinés, le nombre de cas pour 100 000 personnes est de 356 pour le vaccin chinois et 555 pour le vaccin Pfizer.
Sinopharm est meilleur également pour le critère du nombre de décès pour 100'000 personnes: ce taux est de 16 pour les personnes vaccinées avec le vaccin chinois et de 32 pour le vaccin américain.
L'UE rétrograde la Suisse en modifiant ses règles d'exportation de vaccins
Alors que la Suisse était auparavant exemptée de l’obligation d’obtenir une licence d’exportation pour les vaccins contre le Covid-19, elle a été retirée de la liste, rapporte le SonntagsBlick.
Si un pays se procure des vaccins mais n’en exporte pas, l’UE peut bloquer le vaccin.
L'UE a modifié ses règles d'exportation pour les vaccins contre le Covid-19 il y a une semaine, retirant notamment la Suisse de la liste des pays exemptés de l'obligation d'obtenir une licence d'exportation.
Afin de défendre les intérêts du pays, la secrétaire d'État Livia Leu a entrepris des démarches auprès de l'ambassadeur de l'UE en Suisse, Petros Mavromichalis, selon le SonntagsBlick.
[...]
"La Suisse demande à être à nouveau exemptée de l'obligation d'autorisation d'exportation de l'UE et à ce que le commerce des vaccins Covid 19 ainsi que des principes actifs ne soient pas restreints", souligne dans le journal dominical le Secrétariat d'État à l'économie (SECO).
L'administration fédérale est en contact avec la Commission européenne et a reçu l'assurance que l'exclusion n'était pas dirigée contre la Suisse.
Un rôle-clé à jouer, selon Parmelin
Une des solutions pour que la Suisse puisse continuer à jouer un rôle majeur dans la gestion internationale de la crise sanitaire serait qu'elle collabore plus étroitement avec ses pays voisins pour l'approvisionnement en produits de première nécessité.
C'est en tout cas ce que souhaite Guy Parmelin interrogé par la SonntagZeitung. [...]
La Suisse pourrait ainsi contribuer à la mise en place en Europe d'une industrie des vaccins disposant d'une large assise. Le ministre précise qu'il n'est pas encore clair si la Suisse doit participer en tant qu'investisseur ou partenaire contractuel. La Suisse est bien placée pour jouer un rôle-clé, relève Guy Parmelin. Et d'ajouter que sur d'autres marchés comme ceux des produits médicaux, la dépendance de la Suisse est également grande et le pays ne peut s'en affranchir par une politique industrielle purement nationale.
ats/fgn
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Passeport vaccinal des pharmaciens bientôt prêt
Alors que la Confédération planche toujours sur l'élaboration d'un passeport vaccinal, celui des pharmaciens est prêt à l'emploi, rapporte Le Matin Dimanche.
La plateforme de la Coopérative des pharmaciens (Ofac) a été complétée avec un module lié à la vaccination.
"Nous tenons à proposer une solution qui répertorie les vaccins anti-Covid, et les tests, rapides ou PCR, qu'a effectués le patient, sous forme d'historique", explique Mario Magada, directeur général de l'Ofac.
Pour assurer la sécurité des données, l'application utilise la technologie trust-ID, développée par la société lausannoise ELCA. Mario Magada explique avoir approché l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour leur signaler qu'une solution clés en main était disponible.
De son côté, l'OFSP indique qu'aucune décision préliminaire n'a encore été prise et que "de nombreuses entreprises ont approché l'OFSP avec des propositions de solutions, qui seront toutes incluses dans l'évaluation".
[...]
Guy Parmelin tempère les espoirs
Dans son interview à la SonntagsZeitung, Guy Parmelin a également tempéré les espoirs de nouvelles ouvertures rapides, avertissant que la situation épidémiologique à l'étranger et en Suisse réduit la marge de manoeuvre,
[...]
Il est conscient que le gouvernement ne peut donner que peu de perspectives, parce que le virus domine la situation. Le président de la Confédération espère que la population reste calme, patiente et disciplinée. Il s'inquiète d'un climat qui se durcit et qui devient plus intolérant et condamne vivement les confrontations à l'image de celles de St-Gall.
voir aussi: Parmelin prêt à se rendre à Bruxelles pour négocier l’accord-cadre
Le président de la Confédération et ses collègues du Conseil fédéral auraient l’intention d’intervenir directement dans les négociations pour l’accord-cadre avec l’Union européenne. L’UDC n’applaudit pas. [...]
Valais - 19 mars 2021- (cht)Pression folle, employés épuisés, ambiance tendue: la firme de Viège, qui produit la substance active du vaccin Moderna, serait au bout de ses capacités. [...] Pénurie de personnel qualifié
Cenator : La Hongrie projette de sortir son propre vaccin contre le Covid, car depuis le début de l’épidémie, elle a aidé la recherche dans ce sens et elle a mis en route la construction d’une usine de vaccin. Les Hongrois n’ont pas réagi d’une manière passive à la crise sanitaire, mais ont aussi investi pour que l’épidémie n’apporte pas que des pertes.
Récemment, Orban s’est rendu en Israël et a conclu avec Netanyahu un contrat pour la co-construction d’une usine pharmaceutique en Israël.
Le gouvernement hongrois a tiré les leçons de son expérience avec l’UE, après la gestion calamiteuse du début de l’épidémie (masques, désinfectants, respirateurs). Les prémisses d’une nouvelle catastrophe se profilaient pour la phase « vaccin » et le gouvernement hongrois a décidé de prendre les devants.
Orban, en novembre 2020, a conclu rapidement des contrats pour des vaccins avec la Russie et la Chine. Grâce à ces apports, la Hongrie est actuellement le pays le mieux vacciné de l’UE.
L’UE avait d’abord vertement blâmé la Hongrie et affirmé qu’Orban n’avait pas le droit de faire « bande à part », que toutes les commandes devaient être faites par les bureaucrates de l’UE pour « faire baisser les prix ». Après que la Hongrie ait demandé quelle était la loi européenne qui interdirait d’acheter ce qu’elle voulait, l’UE a averti la Hongrie que les vaccins chinois et russe, non homologués par l’UE, étaient considérés comme dangereux. À présent, Merkel fait des courbettes devant Poutine pour s’en procurer.
Puis Von der Leyen, qui n’a jamais froid aux yeux, s’est mise à mentir en disant que les contrats entre l’UE et les producteurs de vaccins n’avaient jamais existé.
La Hongrie vient de prouver le contraire : elle a réussi à se procurer, et à publier, ces contrats – tous ridiculement mal fagotés, sans conditions, à l’image de cette usine à gaz dangereuse, dirigée par des incompétents, qu’est l’UE.
Orban, sur la base des évaluations de sa task-force Covid, a promis le 20 mars : dès que le nombre des vaccinés atteindra 2,5 millions, la Hongrie pourra commencer la relance. La vaccination est freinée parce qu’il n'y a pas assez de vaccins, mais les centres de vaccinations sont en nombre suffisant.
Actuellement, la Hongrie compte plus de 1,5 millions de vaccinés, mais la 3ème vague est encore en phase d’augmentation.
Pendant ce temps, en Suisse, l’usine Lonza est au bout de ses forces.
Il y a quelques mois, les journalistes romands ont jubilé : les contrats de l’usine Lonza avec l’étranger seraient honorés, le principe « les autres avant les nôtres » était à nouveau appliqué. Les autres pays appliquent le principe « les nôtres avant les autres », ce qui est normal, sauf pour la Suisse progressiste et vertueuse des journaleux et du monde académique.
Un seul exemple de cette dérive : l’argent des contribuables devrait voler au secours de la presse (« de gauche », il va sans dire) que plus personne ne lit, tant elle est prévisible et moutonnière.
De son côté, l’UE, tant par son degré de corruption, que par l’idéologie de Gauche qui la domine, a perdu la capacité d’appréhender le monde tel qu’il est réellement.
En Suisse, le majorité bien-pensante tente de toutes ses forces d’occuper l’espace médiatique et public pour que seule soit audible sa « ritournelle » politiquement correcte.
Dans ces conditions, les démarches audacieuses d’un Orban ne sont pas imaginables et encore moins réalisables.
Les véritables descendants de Guillaume Tell n’en croient pas leurs yeux et leurs oreilles et se disent que leur fin est vraiment proche… surtout, lorsqu’on voit qu’en pleine crise grave, des milliards sont encore dilapidés pour l’entretien d’une parasitocratie toujours en augmentation.
Rien n’encourage plus le « complotisme » que le sentiment désagréable que quelque chose d’important n’est pas dit.
En cette époque de pandémie où malheureusement les vraies incertitudes politico-scientifiques côtoient les demi-vérités, on attend des autorités qu’elles jouent franc-jeu si elles veulent être respectées.
Il est donc temps de dire clairement, en relation avec la pandémie :
Quelles sommes ont été investies par nos pouvoirs publics dans les recherches des pharmas. Pour quelles recherches ? Chez quelles pharmas ? A quelles conditions ?
Quelles sommes ont été dépensées par nos pouvoirs publics pour acquérir quels remèdes ou/et quels vaccins, à quelles conditions ?
La solidarité et les énormes sacrifices imposés à la population méritent une pleine franchise de la part des autorités. La vraie difficulté réside peut-être dans l’absence de franchise des autres Etats.
Dreuzinfo - Une preuve supplémentaire de l’efficacité des vaccins : En Israël, le nombre de décès et de cas continue de baisser alors que le pays sort du confinement.
Israël est le premier pays qui permet de vérifier en taille réelle les effets immédiats du vaccin, puisqu’environ 60 % de la population adulte israélienne a reçu son premier vaccin contre le Covid chinois, et que la pandémie est en fort déclin.
Le gouvernement israélien a annoncé qu’hier jeudi 18 mars, le nombre de nouvelles contagions est tombé à 1 225, avec 6 décès.
Depuis le pic de la pandémie à la mi-janvier, cela représente une baisse de 91 % du nombre de décès, 86 % de cas en moins et 73 % de patients gravement malades en moins, chez les personnes âgées de plus de 60 ans.
Les données montrent que 196 personnes sont mortes au cours des 11 premiers jours de mars contre plus de 1 400 personnes en janvier, et le taux a été divisé par trois.
Fin février, une étude A/B réalisée par le prestataire de soins de santé Maccabi Healthcare Services (3), indique que sur 163 000 Israéliens ayant reçu les deux injections, seuls 31 ont été infectés, contre près de 6 500 contaminés dans le groupe témoin de personnes non vaccinées, ce qui suggère que le vaccin est efficace à 92 %.
« C’est une très, très bonne nouvelle », a déclaré le Dr Anat Ekka Zohar, vice-présidente de Maccabi.
Le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, a salué cette nouvelle jeudi, alors que le pays se prépare à un nouvel assouplissement des restrictions dès aujourd’hui vendredi.
Edelstein a déclaré :
« Avec toute la prudence nécessaire, je commence à croire que nous ne reviendrons pas en arrière. Par le passé, pour obtenir de tels chiffres, il fallait un verrouillage strict du pays. Aujourd’hui, tout est ouvert et tous les indices sont en baisse. Je commence à croire que les temps difficiles sont derrière nous ».
À partir de vendredi, les lieux intérieurs d’une capacité de 5 000 personnes pourront accueillir jusqu’à 1 000 personnes, soit jusqu’à 20 % de leur capacité.
Les lieux plus grands pourront accueillir jusqu’à 3 000 personnes, avec un maximum de 30 % de leur capacité.
Les lieux en plein air pouvant accueillir jusqu’à 10 000 personnes seront autorisés à accueillir 3 000 personnes,
Les stades de plus de 10 000 places seront autorisés à accueillir jusqu’à 5 000 personnes.
Les bars et restaurants, les salles de manifestations, les événements sportifs, les hôtels et toutes les écoles primaires et secondaires ont été autorisés à rouvrir il y a près de deux semaines.
Toute personne entièrement vaccinée ou ayant guéri du coronavirus peut prétendre à un « passeport vert », introduit fin février.
Ces passeports donnent accès aux repas en salle dans les bars et restaurants (les personnes non vaccinées doivent manger en terrasse, aux lieux de culte en salle (limités à 20 personnes), ainsi qu’aux attractions touristiques.
Les passeports délivrés par le ministère de la Santé sont disponibles via une application ou peuvent être imprimés, et permettent d’accéder à divers lieux en intérieur. L’entrée des centres commerciaux n’est pas limitée aux personnes possédant le passeport vert.
Plus de 52 % de la population de 9,3 millions d’habitants a reçu une dose et plus de 4 millions deux doses du vaccin Pfizer, soit le taux par habitant le plus élevé au monde.
Près de 90 % de la population de plus de 50 ans du pays a été vaccinée ou s’est rétablie du coronavirus.
Cette population à haut risque étant largement vaccinée, les décideurs ont conclu que la sécurité était suffisante pour rouvrir d’autres secteurs de l’économie.
Une économie moins affectée que prévu
Le taux de chômage en Israël reste élevé, mais de manière conjoncturelle, et se dirige rapidement vers le presque plein emploi.
Alors qu’Israël célèbre la réouverture de son économie, stimulée par la rapidité sans précédent de sa campagne de vaccination, les réservations de restaurants sont en plein essor, certains affichent complet pour 10 jours, les bars et les cafés grouillent de monde, et les hôtels sont complets pour les prochaines vacances de Pessah, qui commencent vendredi en huit (1).
Sharon Mizrahi, propriétaire du restaurant de fruits de mer Manta Ray à Tel-Aviv, a déclaré avoir reçu plus de 400 appels et des dizaines d’emails de personnes souhaitant réserver, qu’elle n’a tout simplement pas eu le temps de traiter. « C’est frustrant, mais les gens comprennent ».
En janvier, 18,4 % de la population active était sans emploi à cause de la pandémie, selon le Bureau central des statistiques d’Israël.
Selon les prévisions du Fonds monétaire international, le taux de chômage en Israël devrait tomber en dessous de 6 % à 5,557 % en 2021, comparé à 3,9 % pour l’année 2019.
Mais en 2020, l’économie a régressé de 2,5 %, soit beaucoup moins que ce qui était craint auparavant.
Le 12 mars, les sociétés de cartes de crédit ont signalé (1) une forte hausse des dépenses du vendredi matin, jour de congé pour de nombreux Israéliens et période populaire pour les brunchs.Par rapport au vendredi précédent, les dépenses ont augmenté de 15 % entre 9 heures et 13 heures, les Israéliens ont dépensé 538,9 millions de NIS (près de 162 millions de dollars) sur leurs cartes de crédit pendant cette période, selon Automated Bank Services.
Si cette nouvelle est la bienvenue pour les restaurateurs et l’économie, on ne peut passer sous silence que quelque 4 000 des 14 000 restaurants qui fonctionnaient avant la pandémie ont fermé définitivement, tandis que, paradoxe, certains nouveaux commerces ont ouvert en pleine pandémie.
Des jeunes peu motivés
L’Institut de géocartographie a fait un sondage en février (2) pour connaître la volonté des Israéliens de recevoir le vaccin en fonction du niveau de religiosité et de l’âge, et a constaté qu’un cinquième de cette population n’a pas l’intention d’être vacciné.
Au 19 février, un tiers des jeunes adultes âgés de 18 à 29 ans n’ont pas souhaité être vaccinés – selon l’étude, soit,
48 % des jeunes adultes du secteur Haredi (très religieux),
et 30 % dans le secteur général.
En outre, les jeunes juifs laïcs estiment que leur probabilité moyenne de contracter le coronavirus sans vaccination est de 32,8 %, tandis que les religieux du même groupe d’âge estiment que leurs chances d’être infectés sans vaccination sont assez similaires – 30,9 %.
Quand il s’agit d’évaluer la gravité de la maladie, 63,9 % des juifs laïcs dans le groupe d’âge 18-29 estiment que s’ils attrapent le coronavirus, ils éprouveront des symptômes bénins qui passeront après quelques jours.
Chez les jeunes religieux, le chiffre est encore plus élevé, avec 92,6 % qui pensent qu’ils n’auront que des symptômes bénins.
À partir de ces données, on peut conclure qu’une majorité écrasante de jeunes considère que même s’ils sont infectés, leur maladie sera bénigne, et n’est pas convaincue de la gravité de la maladie ou des dommages qu’elle peut causer à court et long terme.
Les ultra-orthodoxes sont les plus touchés et les plus réticents, mais ils font volte-face
Les 1,2 million de juifs ultra-orthodoxes d’Israël sont non seulement la communauté la plus durement touchée par le coronavirus, mais également celle accusée par de nombreux Israéliens laïcs d’avoir prolongé la pandémie en ignorant les règles de confinement.
Aujourd’hui, le taux d’infection parmi les Haredim, c’est ainsi qu’on les appelle en Israël, a fortement diminué, passant même sous la moyenne nationale pour la première fois depuis le début de la pandémie. Pourquoi ? Parce qu’ils se sont décidés à se faire vacciner.
Les cas de maladies graves ont également diminué,
le taux de vaccination est passé à 72 %, un taux relativement élevé, bien que toujours inférieur au taux national de 86 %.
Cette évolution fait suite à un décret des principaux rabbins des Haredim, qui approuvent maintenant le vaccin (7).
« L’essentiel est le verdict rabbinique selon lequel le vaccin est sûr et efficace et doit être pris. » a déclaré Ran Balicer de Clalit, le plus grand fournisseur de soins de santé d’Israël.
La décision des rabbins a marqué un tournant fondamental.
En février, un juif israélien ultra-orthodoxe sur 100 âgé de plus de 60 ans était mort du COVID-19 – soit près de 6 fois plus que le reste de la population.
Les Haredim, qui représentent environ 12 % des 9,3 millions d’habitants d’Israël, constituent 28 % du total des 800 000 cas de contaminés par le coronavirus recensés, selon Eran Segal, spécialiste des données à l’Institut Weizmann des sciences d’Israël.
Mais selon le ministère de la Santé, les Haredim représentent désormais à peu près la même part des nouveaux cas d’infection que leur proportion de la population, voire un peu moins.
Ils ont également enregistré la plus forte baisse de maladies graves de tous les secteurs depuis le pic de la troisième vague à la mi-janvier – merci à la vaccination.
Méfiance, rancœur et rejet
Malgré ce renversement de tendance chez les ultra-orthodoxes, les Israéliens leur en tiennent une immense rancœur d’avoir été si négligents, si égoïstes envers le reste de la population, d’avoir refusé les appels au confinement malgré l’hécatombe qu’ils ont subie, et obligé tout le pays à subir un confinement plus long que nécessaire.
« Lorsqu’un homme haredi monte dans un bus, tout le monde le regarde comme si c’était un lépreux. Les Haredim se sentent persécutés, il y a un manque d’empathie à leur égard », a déclaré Roni Numa, qui dirige le groupe de travail ultra-orthodoxe du ministère de la Santé.
Beaucoup d’Israéliens, disais-je, blâment les Haredim, parce que certains rabbins ont ouvertement demandé à leurs fidèles de défier la loi et d’envoyer les élèves en classe, provoquant la colère des Israéliens dont les écoles sont restées fermées.
« On a pu constater des violations du confinement dans tous les secteurs… mais ce qui s’est passé dans la communauté haredi… c’est que des appels à violation sont venus des dirigeants », a déclaré Yair Ettinger, analyste des affaires religieuses pour la radio publique Kan.
La colère des Israéliens s’est accrue lorsque les journaux télévisés du soir ont diffusé des images de funérailles massives auxquelles assistaient des milliers de Haredim entassés, et que les réseaux sociaux montraient des vidéos de mariages immenses – plusieurs milliers de personnes – et de célébrations de fêtes, en plein confinement où les gens ne sortaient que pour faire leurs courses et des activités physiques.
Même si les vidéos sont bien réelles, il est impossible d’ignorer le parti-pris fortement anti-religieux des médias et de la gauche en général, qui n’a pas été avare de Fake News. Ainsi, Numa a déclaré que sur le terrain, l’écrasante majorité des Haredim ont respecté le confinement. Rares sont les médias qui ont donné un droit de réponse aux Haredim pour expliquer leur situation, que voici :
De nombreux ultra-orthodoxes ont été lents à obtenir des informations sur la pandémie que les autres Israéliens ont obtenues par la télévision, les journaux et Internet, du fait qu’ils fuient la culture laïque et vivent dans leur bulle – sans jugement de valeur.
En outre, avec sept enfants par famille en moyenne, ils vivent souvent les uns sur les autres, et le confinement a été une difficulté pour beaucoup de Haredim qui l’ont respecté.
« Nous n’avons pas Zoom [outil choisi par les écoles israéliennes pour les cours à distance], tout se faisait par téléphone, chaque famille devait s’emparer de téléphones et chaque enfant devait trouver un espace tranquille dans la maison », a expliqué l’organisation Chadad.
La « négligence criminelle d’Israël face au coronavirus »
Le site Middle East Eye (4), un média pro-palestinien qui décrit Israël comme un Etat d’Apartheid et soutient le militantisme actif contre Israël, dénonce « la négligence criminelle de la réponse d’Israël au coronavirus », et affirme que les médias ont « aidé Israël à aseptiser les retombées de sa réaction criminelle et négligente face au coronavirus. »
La journaliste antisioniste Belen Fernandez (5) explique, en commentaire d’un article d’ABC News (6) (« Israël célèbre la 5 millionième vaccination contre le coronavirus ») qu’il s’agit d’une « course du pays pour prouver sa supériorité mondiale en vaccinant ses neuf millions d’habitants plus rapidement que quiconque ».
La journaliste ajoute cette remarque, que l’on trouve souvent reprise sur les réseaux sociaux sous la plume de personnes habituellement plus prudentes à reprendre la propagande antisioniste :
Le fait qu’Israël ait pu conclure un accord de partage des données avec Pfizer-BioNTech, selon lequel tous les besoins israéliens en matière de vaccins ont été rapidement satisfaits en échange d’une somme gargantuesque et de violations flagrantes de la confidentialité médicale, n’est pas étranger à cette situation.
Mais cette sorte de logique du capitalisme coronaire, où le gagnant prend tout, signifie qu’il y a beaucoup de perdants. Les consommateurs de nouvelles qui lisent au-delà des titres découvriront dans le deuxième paragraphe de l’article d’ABC que, par coïncidence numérique, il y a aussi cinq millions de Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza occupés – qui, comme d’habitude, n’ont rien à fêter.
Oui, Israël a payé le vaccin près de trois fois plus cher. Si l’on compare cette « somme gargantuesque » en termes de coût/bénéfice, le retour à une économie normale dépasse de très très loin le surcoût. Si l’on évalue cette « somme gargantuesque » en termes de coût/maladie, il est scandaleux qu’on reproche à un gouvernement de faire des efforts pour le bien-être de sa population quand dans le même temps on reproche aux autres dirigeants du monde de les négliger.
Non, l’accord de partage n’est pas une violation de la confidentialité médicale, car il n’est pas obligatoire : les personnes souhaitant se faire vacciner doivent spécifiquement donner leur accord pour partager leurs données – et leur refus n’entraîne aucun rejet de leur demande d’être vacciné.
Oui, il s’agit d’une logique de « capitalisme coronaire », et sauf erreur de ma part, c’est le capitalisme qui apporte le bien-être à la planète, pas le socialisme.
Non, Gaza n’est pas occupé, les Israéliens ont quitté la bande de terre en 2005, une information qui n’est toujours pas parvenue aux oreilles des militants, quant aux Palestiniens, ils reçoivent des vaccins … s’ils les payent, ce qui n’est pas vraiment le cas, Mahmoud Abbas et sa clique ne sont pas très intéressés à réduire le montant de leurs ponctions personnelles. De plus, qu’est-ce qui empêche les pays européens à envoyer des vaccins aux Palestiniens ? Ou à cette militante et aux organisations antisionistes de se cotiser pour acheter des vaccins et les leur envoyer ?
Conclusion
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis que d’ici la fin du mois d’avril, il offrirait le vaccin à toute la population adulte qui le souhaite, ce qui, selon lui, signifierait « que nous sommes sortis de la crise corona ».
Conclusion : Les Israéliens sont heureux d’en sortir, au milieu d’une minorité de mécontents, et de militants de gauche qui tentent de récupérer les hostiles au vaccin en un rejet du Premier ministre pour lui faire perdre l’élection, à une semaine du vote.
À Lucerne, un résident d’une maison de retraite est décédé quelques jours après avoir reçu le vaccin du Covid-19. Selon Swissmedic, il n’y a pas de lien direct. La personne a souffert de graves maladies antérieures.
Vacciné le 24 décembre contre le Covid-19, un patient d’un établissement pour personnes atteintes de démence est décédé cinq jours plus tard, sans preuve pour l’instant de cause à effet.
[...]
Plusieurs graves pathologies
Selon Swissmedic, la personne concernée était un homme de 91 ans qui avait déjà souffert de plusieurs maladies graves. «Ni les antécédents médicaux ni l’évolution aiguë de la maladie ne suggèrent un lien de cause à effet direct entre la vaccination contre le Covid-19 et le décès, a déclaré l’agence. Les clarifications des autorités sanitaires cantonales et de Swissmedic ont montré que, sur la base des antécédents médicaux et de l’évolution de la maladie, un lien entre le décès et la vaccination Covid-19 est très improbable».
Les personnes jeunes très mobiles propagent intensément le virus
ATS - 25.12.2020
Les principaux propagateurs du nouveau coronavirus à Bâle ont été des personnes jeunes, très mobiles, à bas revenu et vivant dans des espaces densément peuplés, selon une étude. Ces travaux pourraient aider à mieux planifier la campagne de vaccination.
[...]
Les chercheurs ont identifié des schémas de contamination principalement dans deux groupes de population: d'une part les personnes âgées, qui s'infectent dans leur quartier et le transmettent localement dans le même secteur, d'autre part des personnes jeunes à bas revenu, mais très mobiles.
Dans les quartiers densément peuplés où ces jeunes résident, le taux de reproduction était nettement plus élevé que dans les zones où vivent des personnes plus aisées, selon cette recherche qui est en phase de prépublication.
Motif: les groupes socio-économiques défavorisés sont plus fréquemment actifs dans des secteurs où le travail à domicile n'est pas possible. [...]
Stratégie de vaccination
Ces analyses sont basées sur un modèle épidémiologique prenant en compte 750 tests positifs effectués en mars et avril. Afin de retracer son parcours, les scientifiques ont séquencé le génome du virus dans 400 échantillons. Ils ont ensuite combiné ces données anonymisées avec des informations sur l'âge, le revenu, la mobilité ou encore la densité de population.
Ces résultats pourraient aider à planifier la stratégie de vaccination. «Naturellement, il est absolument juste de vacciner d'abord les personnes âgées et les groupes à risque», explique le microbiologiste, mais cela ne fera pas baisser notablement la courbe.
«C'est pourquoi il est important de vacciner ensuite les personnes qui contribuent le plus à propager la pandémie», ajoute le chercheur. [...]
Cenator: En Hongrie, ce sont les soignants qui se font vacciner, en mode volontaire et en premier. Ils sont en contact avec les personnes fragiles, ils les protègeront ainsi une fois que le vaccin aura fait ses effets. Les soignants sont en général des jeunes et en bonne santé.
En Suisse Romande, ce serait les vieux et les plus fragiles et vulnérables qui passeraient en premier.
Exemple: Mme Pasquier, 105 ans, résidents d' EMS de Cottens/FR.
La RTS commente alors que Mme Pasquier est vaccinée: elle n'a pas hésité. Les personnes à haut risque sont les premières afin que ces doses soient utilisées au mieux.
Mme Pasquier: Ma foi, c'est une nécessité, il faut que je le fasse.
Un médecin retraité de 80 ans: Il faut donner l’exemple aux autres.
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