Kamala Harris. La voie du chaos

Michel Piccand

Avertissement.

Cet article porte sur le programme politique de Kamala Harris mais il traite aussi de la connaissance qu’ont les Suisses de ce programme. Un récent sondage vient de révéler que près de 73 % des citoyens helvètes choisiraient la candidate Démocrate s’ils pouvaient voter, et ce chiffre ahurissant révèle alors la mesure de leur désinformation. Elle est abyssale.

Plus inquiétant ce plébiscite de 73 % des Suisses en faveur de la candidate Démocrate montre la force de manipulation de la presse helvétique qui est arrivée à influencer ces citoyens sans qu’ils ne connaissent rien ou presque de son programme. Ce constat est tout simplement effrayant.

Cet article s’intitule Kamala Harris ou la voie du chaos, il aurait aussi pu s’appeler la fin de la démocratie. Parce que lorsque des gens (ici des Suisses) choisissent un candidat sans ne rien connaitre de son programme politique et se laissent à ce point manipuler par la presse c’est qu’alors la démocratie y est proche de sa fin.

LE DISCOURS DE LA DEMOCRATE AMERICAINE.

Chacun le sait, s’il y a un bord politique dans lequel il devient difficile de trouver un discours cohérent c’est bien celui de gauche, y compris dans ses versions écologistes et démocrate-chrétiennes. Ces partis prétendent défendre les droits de l’homme, les salaires, l’accès au logement, la famille, l’environnement et des conditions de vie favorables et la sécurité pour tous mais en même temps – comme en Suisse – ils sont prêts à violer les règles de l’Etat de droit pour favoriser une immigration de masse qui précisément vient ôter toutes ces protections aux habitants.

Les politiciens de gauche – même s’ils ne sont pas les seuls – sont à la source de tous les grands problèmes actuels dans nos sociétés mais leur discours reste celui du déni de la réalité. Ils reconnaissent que cela va de plus en plus mal et nous demandent de leur donner plus de pouvoir mais ils sont à l’origine de l’immigration catastrophique qui est en train de détruire nos nations. Quelles sont leurs solutions ? Ils ne le savent pas eux-mêmes.

Si l’on excepte la gauche allemande de Sahra Wagenknecht et de son parti BSW qui s’oppose désormais elle aussi à l’ouverture des frontières et à l’immigration de masse (mais dont certains disent que c’est juste de l’opportunisme), toutes les gauches occidentales, en Suisse y compris, continuent leur politique de pouvoir pyromane dont la seule conséquence est d’exacerber la concurrence de tous contre tous ; pour les postes de travail, pour l’accès au logement, pour les ressources publiques, les places dans les écoles et dans les crèches, bientôt dans les hôpitaux, sans parler de l’augmentation de la violence importée.

Depuis longtemps – mais nous le savions déjà – ce qui caractérise les discours de gauche ce sont des positions idéalistes-idéologiques, dont on se demande si elles ne sont pas alimentées parfois par des égocentrismes mal maîtrisés qui les empêchent d’appréhender toutes les données de la réalité. D’où les contradictions sans fin, les discours inconsistants, l’impossibilité de reconnaître l’entier du réel et les défauts de cohérence que leurs actions politiques entraînent.

La science politique a depuis longtemps identifié le problème de l’ego en politique, et spécialement lorsque ceux qui ont la charge de décider ne sont pas capables de poser des analyses rationnelles de la réalité mais sont guidés par les besoins de leur propre psychisme (ego defensive action). Au lieu de répondre de manière appropriée et rationnelle à une situation extrême telle que l’immigration de masse et le déficit budgétaire dont chacun connait les graves conséquences, ils apportent des réponses totalement incohérentes et contradictoires (ils ouvrent encore plus les frontières, laissent venir encore plus de réfugiés, instaurent des villes refuges pour l’immigration illégale, augmentent encore plus les charges et les dépenses) à seule fin de répondre au stress psychique qu’induit chez eux la pression de leur idéologie ou de leur sentiment de culpabilité.

Le discours que la vice-présidente Kamala Harris a livré au cours de ses diverses interviews et dans le débat face à Trump est un fleuron du genre, un morceau d’anthologie d’incohérences et de contradictions. Un exercice où l’idéologie est sévèrement rattrapée par le réel et par les faits.

L’interview que Kamala Harris a livrée à la chaîne CNN (pro-Démocrate) au début de sa campagne pour expliquer son programme durait une petite demi-heure et il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir apparaître ces contradictions et ces incohérences.

Deux questions fondamentales se posent aux Américains lors de cette élection présidentielle, elles concernent le budget fédéral et l’immigration illégale.

Un mois après l’interview de CNN et son débat contre Trump on ne sait toujours pas comment Kamala Harris répond à la question de la soutenabilité de son plan économique. Personne ne le sait.

Quant au durcissement qu’elle prétend opposer à l’immigration illégale on se demande qui peut encore seulement la croire ? Ce durcissement apparait comme une posture de campagne qui ne sera jamais tenue tant il est contraire à la dépénalisation de l’immigration illégale qu’elle a toujours soutenue par le passé, notamment pour se faire élire à la primaire de 2019 en tant que candidate démocrate à la vice-présidence des Etats-Unis. Elle y défendait alors avec véhémence le droit pour les immigrants illégaux d’obtenir gratuitement le permis de conduire, de s’inscrire gratuitement dans les universités, d’être inscrits gratuitement dans le système de santé. Les électeurs sauront-ils s’en rappeler ? C’est toute la question. Les républicains lui reprochent de n’avoir rien fait en quatre ans contre l’immigration illégale et d’avoir au contraire créé le chaos. Elle répond que c’est elle la solution au problème.

LA QUESTION DU BUDGET

A la question de ce qu’elle ferait le premier jour (Day one) Kamala Harris a annoncé comme priorité un nouveau programme d’aide économique à la population, qu’elle nomme « Economie d’opportunité » et qui rase très large : Interdiction nationale des « prix abusifs » des denrées alimentaires, création de trois millions de nouveaux logements (N.B. pour une population de 333 millions d’habitants sans compter les illégaux qui sont au moins 7 millions), aide étatique au premier achat d’une maison, réduction d’impôts aux promoteurs immobiliers qui construisent des logements abordables, création d’un fond immobilier de 40 milliards pour lutter contre la pénurie de logements (le Conseil fédéral prévoit la même chose en Suisse. Non… ! Ça c’est une blague… Ne rêvez pas ! L’argent disponible en Suisse c’est pour les programmes de l’UE, les réfugiés, la coopération internationale et les lampions gratuits sans croix suisse du premier août. N.B. 40 milliards à l’échelle des Etats-Unis représentent environ 1 milliard en Suisse, le tunnel ferroviaire sous les Alpes que nous avons payé de notre propre poche et offert au réseau de transport de l’Union européenne nous en a couté 22 ). Crédit d'impôt (montant à déduire de l’impôt dû) de 6000 $ pour les nouveau-nés. Réduction des impôts pour les bas salaires, hausses d’impôt pour les revenus de plus de 400'000 $ et pour les entreprises, suppression de l’impôt sur les pourboires (Trump l’avait déjà proposé), plafond de prix sur certains médicaments et limite des dépenses personnelles à 2000 $ par an, annulation de la dette médicale des américains (sans qu’on sache vraiment comment elle sera financée), de la dette étudiante (idem), et peut-être une loi établissant des congés payés de 3 mois (elle n’est pas claire la dessus), augmentation du salaire minimum. [1]

Le premier problème – mais nous savons que dans nos démocraties en déclin ce n’en est plus un – il est en principe interdit d’acheter les voix des électeurs, et que de telles propositions devraient clairement indiquer si elles sont soutenables et qui devra les financer et quelles en seront les conséquences.

Kamala Harris ne répond pas directement à ces questions, elle se contente de suggérer que ce n’est que la suite des Bidenomics (pour rappel la politique économique de gauche de l’administration Biden qui par l’intervention croissante de l’Etat et la croissance massive des dépenses publiques prétend redonner aux classes pauvres et moyennes l’espoir d’une ascension sociale dans le monde libre du rêve américain) et qu’elle tient pour une réussite mais qui est en train de se diriger vers une catastrophe.

En effet, quatre ans après la mise en place des Bidenomics, et même si la crise du Covid est passée par là, le montant de la dette américaine est passé de 27’800 à 34’200 milliards de dollars soit une augmentation de 23 % en quatre ans ! Résultat ? En 2024, le seul montant à payer pour les intérêts de la dette a dépassé aux Etats-Unis celui des dépenses de défense et de Medicare. Et Kamala Harris (à vrai dire l’administration démocrate) va encore en rajouter. En rappelant au passage les propos de Michelle Obama qui a fait du mot « Espoir » le slogan de la campagne Harris lors de la convention démocrate qui a évincé Biden sans aucun vote, et que d’aucun ont vu comme un putsch de la maison Obama. Espérer ? Oui, ils peuvent continuer, mais les chiffres sont contre eux.

Comment ces dépenses supplémentaires seront payées ? On l’a vu, par l’augmentation de la taxation des plus riches, sauf – ce que les démocrates ne disent pas – c’est que cela ne suffira pas.

Si tout le monde comprend que des hausses d’impôt sur les plus riches seront inévitables pour financer le programme démocrate peu savent que ce sera très insuffisant et qu’à terme c’est la classe moyenne elle-même qui sera obligée de repasser à la caisse et d’être encore plus taxée qu’elle ne l’était auparavant.

Il a en effet été démontré que la taxation la plus agressive possible des 2 % les plus riches aux USA (ceux qui gagnent plus de 400'000 $ par an et telle qu’elle avait été imaginée par le programme du communiste Bernie Sanders) ne pouvait générer qu’un surplus de recettes fiscales équivalant à 2 % du PIB et probablement beaucoup moins si ces super riches se défendent ou tout simplement se délocalisent et s’en vont. [2]

Et le calcul est alors vite fait. L’augmentation des dépenses du budget fédéral américain du fait des Bidenomics (non inclu ce qu’y rajoute Kamala Harris) et calculée par le CBO (Congressional Budget Office, organe fédéral non partisan chargé d’établir le budget) prévoit une augmentation du déficit qui va devenir chronique et incompressible pour passer de 6 % du PIB par année en 2024 à 10 % en 2053. Les recettes fiscales supplémentaires pouvant être annuellement obtenues auprès des plus riches se montant à un maximum de 2 % du PIB, on vous laisse deviner qui devra payer la différence de 8 % et passer à la caisse… Ce sera la classe moyenne. [3]

Quand Donald Trump dit que Kamala Harris va définitivement transformer les États-Unis en pays socialiste ou communiste, ou en Venezuela sous stéroïdes comme il l’a dit devant le club économique de New-York le 4 septembre, il ne se trompe pas. [4]

A moins d’une croissance extraordinaire et surréaliste qui par ailleurs serait peu compatible avec les objectifs durables de Kamala Harris en matière environnementale on ne voit pas très bien comment le Congrès va pouvoir rétablir les comptes des États-Unis sans taxer massivement la classe moyenne dans les prochaines années. Si Kamala Harris est élue et que les démocrates reprennent la majorité au Congrès les classes moyennes devront repasser à la caisse, c’est inévitable. Comme c’est actuellement le cas en Suisse.

La promesse que font Kamala Harris et les démocrates de ne taxer que les plus riches ne pourra jamais être tenue, c’est mathématiquement impossible. Et alors que cette classe moyenne après 4 ans de Bidenomics a déjà vu son niveau de vie baisser, notamment en partie à cause de l’inflation, dont une partie des économistes américains prétend qu’elle a été aggravée par les dépenses étatiques exagérées du programme démocrate, et par la hausse du coût de l’énergie dû au plan climatique de Biden. En gros la politique économique des démocrates c’est : On va vous donner de l’argent mais on vous en reprendra encore plus après. Et votre liberté au passage. En bref, la technique de l’escalier et de l’engrenage.

LA QUESTION MIGRATOIRE

Toutes les propositions économiques de Kamala Harris et des démocrates ne sont évidemment pas mauvaises, beaucoup de Suisses rêveraient de les avoir, des aides pour l’enfance vraiment dignes de ce nom et permettant d’élever plusieurs enfants, des aides pour faciliter l’accès au logement (en pratique inexistantes ou inefficaces dans la plupart des cantons). Mais outre, comme on l’a vu, que le programme de Kamala Harris ne sera financièrement pas soutenable sans une augmentation drastique des impôts pour la classe moyenne américaine, elle amène avec elle dans ses bagages une politique d’ultra-gauche en matière d’immigration, et ce ne sont pas ses déclarations juste avant l’élection dans lesquelles Harris se dit maintenant du côté de la rigueur qui vont changer la donne. Il y a tellement de contradictions dans son discours que plus aucun observateur attentif ne la croit.

Chacun sait que les questions de politiques migratoires sont un affrontement entre l’émotionnel et le rationnel. L’émotionnel dit que des milliers de déshérités se pressent aux frontières des USA dans l’espoir d’une vie meilleure et qu’il faut les traiter dignement, tandis que la rationnel dit que la majeure partie de ces gens n’ont aucune formation et que s’ils entrent sur le territoire, au mieux ils prendront un emploi à un américain ou à un immigré déjà aux Etats-Unis et entreront en compétition avec lui, donc avec les couches les plus défavorisées, au pire ils seront à la charge de la société américaine, sans compter qu’il n’est pas possible de sélectionner ceux qui poseront des problèmes de violence de ceux qui n’en poseront pas.

En 2024 sous Biden la part des Américains (55%) demandant que l’immigration diminue n’avait jamais été aussi élevée depuis 2001. Et le paradoxe, c’est qu’alors que la part des Américains demandant une baisse de l’immigration était sur une pente descendante constante depuis près d’un quart de siècle, passant de 65 % en défaveur de l’immigration en 1995 à 28 % en mai 2020 (sous Trump), ce refus de l’immigration est soudainement reparti massivement à la hausse sous Biden-Harris. Un revirement de tendance à 180 degrés qu’on ne peut passer sous silence. [5]

Que s’est-il donc passé ?

Les chercheurs de gauche ont bien évidemment prétendu que le revirement de la réticence des Américains envers les immigrants était dû au battage médiatique fait par Trump et les républicains, mais la chronologie dit le contraire. L’opinion favorable des Américains pour les migrants n’avait jamais été aussi bonne que sous l’ère Trump.

D’autres ont dit que ce changement de tendance était une conséquence de la crise du COVID, ce que l’on peut honnêtement tenir pour une partie de l’explication, lorsque l’économie va mal et que les gens perdent massivement leur travail le « struggle for life » (combat pour la vie) et la concurrence des uns envers les autres augmente, mais elle n’explique pas alors pourquoi la tendance n’est depuis lors pas retombée. Le reste de l’explication vient alors de la crise frontalière provoquée de toute pièce à la bordure mexicaine par l’administration Biden-Harris au début de leur mandat. Chacun a encore en tête les images de trains avec des migrants jusque sur les toits des wagons qui affluaient en colonne vers les États-Unis après l’appel d’air créé par le duo Démocrate. Depuis la situation n’a fait qu’empirer.

Dans l’opposition entre rationnel et émotionnel, le rationnel dit que les démocrates auraient alors dû penser avant toute chose à protéger les Américains, ils ont fait exactement le contraire, laissant dans cette période de crise et de grande incertitude le flot de migrants illégaux exploser. [6]

Les études qui prétendent que l’immigration illégale apportent un gain économique sont légions, comme celles qui prétendent même qu’elle fait baisser la criminalité, sauf soit dit en passant dans les villes refuges (rire), elles émanent toujours de l’establishment politique ou de chercheurs de gauche, et elles sont contredites par des études indépendantes qui disent exactement le contraire et qui reprochent aux premières – c’est une constante – de ne jamais mesurer tous les coûts ni toutes les conséquences et d’être incapables de les évaluer sur le long terme.

Alors qui croire ?

Encore une fois c’est une question qui met en jeu l’émotionnel face au rationnel. Le discours des souverainistes est souvent dur et implacable mais il s’oppose à ceux dont le discours est bâti sur le mensonge et la dissimulation. Et alors entre l’un et l’autre le choix est vite fait.

Si Kamala Harris a évité soigneusement dans toutes ses interviews de répondre à la question migratoire – et elle a été très habile en cela – personne n’est dupe, elle a constamment précisé qu’elle n’avait jamais changé de valeurs, et ces valeurs nous les connaissons, c’est la dépénalisation de l’immigration illégale.

Et à vrai dire ce ne sont pas seulement les non-réponses et les contorsions de la candidate Harris qui sont en cause c’est tout le contexte politique des démocrates qui ne cessent de mentir et de chercher à dissimuler la réalité.

Ainsi lorsque certains politologues plus objectifs affirment que le revirement défavorable de l’opinion des Américains envers la migration provient de leur rejet avant tout d’une politique inconsistante aux frontières et d’un appel au respect de l’Etat de droit, on ne peut qu’acquiescer ; lorsqu’il y a une frontière il y a une frontière, et lorsqu’il est interdit d’entrer illégalement sur un territoire c’est interdit.

De plus en plus de citoyens américains ne comprennent plus que les lois ne soient pas respectées par les démocrates qui prétendent être aussi rigoureux que les républicains à la frontière (Biden dépassé par les événements et par l’appel d’air qu’il a créé a dû dans certains cas durcir sa politique frontalière) mais alors que dans le même temps il défendait le principe des villes refuges où les migrants illégaux ne sont pas inquiétés et peuvent y rester à leur guise une fois qu’ils y ont mis les pieds (comme dans les villes et les cantons de gauche en Suisse).

Un tel système est fondé sur une perversité indiscutable, l’Etat contrôle et refoule à la frontière (plus ou moins modérément) mais il laisse savoir aux migrants que s’ils tentent leur chance de manière illégale une partie d’entre eux pourront quand même forcer la porte d’entrée et obtenir le droit de rester, en particulier ceux qui peuvent servir l’économie domestique (dans tous les sens du terme ) ou ceux qui peuvent se rattacher à un enfant en vertu du droit du sol ou du regroupement familial.

Dans cette pratique, illégale rappelons-le, il y a quelque chose de profondément pervers et cynique, qui fait miroiter à des milliards d’individus une vie meilleure qu’elle n’accordera qu’à ceux qui ont la chance de passer entre les mailles du filet, un système qui détruit des vies et des familles entières et faussent leurs perspectives réelles de progrès économiques en créant de faux espoirs, et qui, par son aspect de loterie n’est rien moins qu’un système qui se fonde donc à la fois sur l’illégalité et, le comble, sur l’inégalité. Des personnes se présentent en toute conformité à la frontière se voient refusées tandis que d’autres arrivent par les voies de l’illégalité à s’incruster, et ça ce n’est sûrement pas de la justice ni le respect de l’Etat de droit. Ce n’est par ailleurs ni chrétien ni humaniste, cela consiste seulement pour les pays d’accueil à tirer profit de la situation.

Le monde ne pourra pas continuer comme ça. Ici aussi c’est impossible, et les Américains qui redeviennent de plus en plus réticents à l’immigration l’ont vraisemblablement bien compris (comme ceux qui de plus en plus s’y opposent en Europe; en Suisse il faudra attendre que la situation devienne complètement ingérable). Le monde ne pourra pas échapper à des discussions de plus en plus frontales sur la question. À défaut la démocratie n’en sortira pas, c’est ce qui est en train d’arriver aux U.S.A. où il n’est pas sûr que ce soit la discussion rationnelle qui prenne le dessus (à l’heure d’écrire ces lignes nous ignorons l’issue du scrutin). Ce qui prend le dessus c’est plutôt l’impossibilité de discuter et donc la perte du débat démocratique parce que ceux qui sont en face, Kamala Harris et les démocrates, ne cessent d’instrumentaliser le débat et de diaboliser ceux qui s’opposent à eux (comme en Suisse). Si l’on fait le compte des tentatives d’assassinat vécue par chacun des deux candidats on sait de quel côté se trouve la diabolisation.

Lorsque Kamala Harris s’est présentée à la primaire Démocrate en 2019 face à Biden pour devenir présidente des Etats-Unis elle avait levé très haut et fort la main pour dire qu’elle soutenait la dépénalisation des entrées illégales à la frontière. Et alors que durant les quatre ans où elle a été en charge du problème de la migration elle n’a jamais mis les pieds à la frontière, elle vient de s’y rendre un mois et demi avant l’élection pour déclarer (on vous demande de ne pas rire ) que « Le peuple américain mérite un président qui s’intéresse plus à la sécurité à la frontière que de jouer à des jeux politiques » ( Kamala Harris ; Douglas, Arizona ; 27.09.2024).

Encore une fois, où est le vrai où est le faux ?

On vous laisse lire ces extraits du dernier rapport républicain du Comité sur la sécurité intérieure de la Chambre des représentants qui vient de paraître. Bien qu’il s’agisse d’un rapport républicain les chiffres et les faits sur lesquels il se fonde sont des chiffres et des faits officiels qui émanent d’un comité officiel et élu.

Ce rapport est intitulé : « CRISE PAR CONCEPTION » Un regard complet sur la crise frontalière sans précédent de l'administration Biden-Harris.

Et les deux faits cités ci-après suffisent à eux seuls à dresser le tableau de la réalité.

– En 2017, l’administration Trump avait émis le décret exécutif 13768, qui interdisait l’octroi de subventions fédérales aux villes et Etats (communément appelées « villes refuges) qui refusaient de coopérer avec l’ICE (agence du contrôle des frontières) en ce qui concerne l’expulsion des criminels étrangers. Au premier jour de leur mandat Biden-Harris ont supprimé ce décret afin de rétablir le principe de la protection des illégaux dans les villes refuges.

– Sur un total de 9.5 millions d’interpellations pour entrées illégales à la frontière sous le mandat Biden-Harris environ 7 millions d’illégaux ont été relâchés ou ont disparus sur le territoire américain. [7]

Un autre témoignage présenté le 25 septembre devant le Comité de surveillance et de responsabilisation de la Chambre des représentants des États-Unis par le Centre d’études sur l’immigration montre que l’immigration illégale fait exploser les loyers et baisser les salaires, il montre que cette immigration illégale de gens peu instruits vient alourdir encore les comptes publics et pire, montre qu’elle pousse à la marge et dans l’inactivité la population la moins bien formée du pays. En 1960 4,2 % des hommes américains n’avaient aucun travail et n’en cherchaient aucun, ils sont passés à 10,6 % en 2000 et 15,2 % en 2024. [8] Et chacun sait que le désœuvrement des hommes les moins éduqués est une des premières causes de la criminalité et de leur ostracisation de la société.

Si Kamala Harris est élue la voie du chaos est assurée. On ne sait pas comment l’on pourrait appeler autrement ce qui va se passer dans un pays qui ne pourra plus faire face à l’augmentation de ses charges sans augmenter drastiquement les impôts de la classe moyenne (cf. ci-dessus) et qui va voir encore augmenter l’immigration illégale et la crise migratoire à ses frontières et, de fait, augmenter encore la marginalisation des hommes les moins bien formés dans sa société. Gérer l’ordre et la sécurité tant économique que physique va tout simplement devenir impossible, mathématiquement impossible. Déjà sous son mandat Trump avait dû puiser dans les fonds pour la sécurité intérieure du territoire (fond FEMA utilisé pour la protection et le secours en cas de catastrophes naturelles) pour financer les besoins de sécurité à la frontière. L’immigration illégale pose de véritables questions existentielles à ce pays.

A NULLE PART LA GAUCHE NE DEFEND PLUS LES INTERETS NATIONAUX

Comment comprendre que l’irrationnel prenne le dessus et que le rationnel soit rejeté du débat ? Excepté comme on l’a vu avec Sarah Wagenknecht en Allemagne tout ce que veulent les politiciens de gauche c’est le pouvoir à n’importe quel prix. En imposant une doctrine économique (pour autant qu’on puisse la nommer ainsi, tant elle est irrationnelle) qui est totalement opposée au simple bon sens et aux intérêts des nations.

Trump, à sa manière si lapidaire de dire les choses (mais alors tout le monde peut le comprendre) explique ainsi la doctrine économique qui l’oppose aux démocrates et dans laquelle il dit en substance ceci : les démocrates cherchent à baisser le plus possible tous les tarifs d’entrée sur les produits étrangers importés aux États-Unis mais en même temps ils augmentent les impôts des habitants, nous voulons faire exactement le contraire, baisser les impôts des habitants et hausser les tarifs d’entrée, parce que c’est cela le bon sens du point de vue de l’intérêt national.

A l’appui de sa position, Trump critique les producteurs américains qui délocalisent dans des lieux de productions moins chers pour ensuite importer leur produits aux États-Unis et en payant donc moins de taxes que les producteurs qui restent aux USA et ne peuvent plus les concurrencer, ce qui amène comme chacun le sait à la désindustrialisation et à la perte de secteurs entiers de production dans le pays.

Il rajoute qu’on peut appeler sa position comme l’on veut, du « nationalisme économique » si l’on veut, il s’en moque, et dit qu’il défend d’abord les Américains et leurs postes de travail. Et alors on peut se demander qui peut lui donner tort ? D’autant lorsqu’il rajoute que les Chinois sont en train de construire des fabriques automobiles au Mexique dans l’intention de pouvoir écouler leur production à coût réduit aux USA, ce qui, chacun le comprend, mettra à terme l’industrie automobile américaine à terre.

En réalité c’est la puissance économique des USA du point de vue de l’intérêt national que Trump défend, contrairement à Kamala Harris. Et l’on demande, à ceux qui le contesterait, que l’on nous prouve qu’un pays peut s’enrichir en laissant les producteurs étrangers écouler librement et massivement leurs marchandises à moindre coût chez lui tout en augmentant les taxes et les impôts sur ses propres habitants. Ici, c’est tout simplement l’enrichissement de la nation qui devient mathématiquement impossible.

Le risque et l’incompréhension du problème fondamental que font courir Kamala Harris et les démocrates à l’économie américaine est parfaitement évident. À moins qu’en réalité ils ne s’en désintéressent tout simplement et que leurs objectifs soient ailleurs, un monde parfaitement utopique qui n’aurait plus de frontières mais en passant plus aucune réserve monétaire non plus. On vous laisse le soin d’en imaginer les conséquences. Ce qui est en jeu ici c’est la défense de l’intérêt national qui s’oppose aux intérêts particuliers.

COMPARAISON AVEC LA SUISSE

Si la situation de la Suisse n’est pas exactement comparable avec celle des Etats-Unis (nous ne disposons ni de leurs ressources ni de leurs possibilités) on ne peut s’empêcher toutefois de tirer des parallèles.

Lorsque Trump parle on ne peut s’empêcher de se rappeler le discours de cet entrepreneur vaudois (Bernard Rüeger) ancien vice-président d’Economiesuisse, actuel président de l’assurance maladie CSS, proche du PLR, qui durant des années nous a bassiné en expliquant que sans la libre-circulation des personnes avec l’UE et l’accès à égalité au marché européen (qu’il avait) les PME en Suisse allaient disparaitre, mais qui a ensuite lui-même revendu sa propre PME à une société américaine qui a fini par la délocaliser en Allemagne en raison finalement de coûts de production trop élevés en Suisse.

Mr Rüeger, et pour cause, ne s’est jamais exprimé sur les travailleurs licenciés en Suisse (qu’il avait fait venir de l’UE ?) et qui ont ensuite été laissés à la charge de la collectivité helvétique. [9]

Pour rappel, des fleurons de l’industrie suisse ont subis et sont en train de subir le même sort, pour ne prendre que des exemples actuels, le verrier Vetropack, ou les chocolatiers Lindt ou Toblerone rachetés par des entreprises étrangères qui profitent de la réputation des produits helvétiques mais délocalisent ensuite la production dans des pays de l’Est parce que les coûts de production y sont moins élevés et qui bien évidemment laissent à leur sort le personnel en Suisse, qui par ailleurs provient souvent de l’immigration.

Et si les changements structurels de l’économie suisse peuvent expliquer en partie ces délocalisations ils n’expliquent cependant pas l’entier du problème. On commence en effet à voir aussi des licenciements même dans des sociétés à la pointe de l’innovation, voir par exemple les récents licenciements de l’entreprise de biotechnologie Biogen à Zoug. [10] Un exemple qui montre que la rationalisation s’impose partout, innovation et conditions-cadres ou non. Quand le coût des loyers et des salaires devient exorbitant il y a un moment où la question du lieu de production ou d’implantation se pose, quand c’est trop cher c’est trop cher, c’est le rapport qualité-prix qui emporte la décision. Et ça c’est la question existentielle que la Suisse va devoir affronter ces prochaines décennies.

Pour revenir à la question de fond de l’intérêt national des États-Unis, elle pourrait paraître différente de celle de la Suisse, en réalité elle ne l’est pas. Si l’architecture à priori des problèmes semble différente ses données fondamentales et les conflits des intérêts en jeu sont exactement les mêmes, elle oppose des intérêts particuliers immédiats à des intérêts nationaux à long terme.

Trump défend les intérêts à long terme du pays, on a vu que les budgets à venir du plan démocrate sont financièrement insoutenables à dix ans, que la faiblesse des tarifs à l’importation des démocrates va mettre à terre notamment l’industrie automobile américaine, d’autant si l’on y rajoute les défis que posent les exigences climatiques de la transition vers l’électrique.

Pour la Suisse, l’exemple Rüeger, montre exactement cette opposition entre des intérêts particuliers immédiats et les intérêts nationaux à long terme. Cet entrepreneur voulait un accès à égalité pour les entreprises suisses au marché de l’UE afin de protéger leurs marges (intérêt particulier immédiat), mais sans se soucier des effets que la contrepartie demandée par l’UE d’adopter la libre circulation des personnes allait engendrer sur les coûts de production helvétique par l’augmentation insensée des prix du sol et de l’immobilier (intérêt national à long terme non respecté).

Personne en effet ne nous fera jamais croire que l’augmentation insensée des coûts de l’immobilier en Suisse dans les zones de production est un bénéfice ou un avantage comparatif pour l’économie suisse à long terme, et encore moins pour sa population.

Les conditions des entreprises vont encore varier au cours du temps mais la hausse des prix de l’immobilier, elle, ne pourra jamais revenir en arrière, elle est quasiment impossible à reprendre sans mettre face à des difficultés insurmontables tout le secteur immobilier, hypothécaire et bancaire. C’est l’héritage économique que nous laissent tous les partis non-souverainistes de ce pays (PLR, Centre, PS et Verts).

Encore une fois, rappelons-le, le peuple suisse en février 2014, conscient des pressions insupportables exercées sur notre économie, avait voté pour un retour à l’équilibre économique global du pays en reprenant en main la progression démographique insensée qu’il subit, une manière de retourner à l’équilibre par un atterrissage en douceur.

Les milieux économiques qui se désintéressent des intérêts nationaux du pays à long terme, alliés à la gauche et à l’ultra gauche, bloquent depuis maintenant plus de dix ans l’application du vote du peuple et le retour à l’équilibre qui est demandé. En ce sens, le scénario est absolument identique à celui qui a cours aux États-Unis. Des intérêts particuliers et des idéologues sont alliés dans un partenariat délétère et ils détruisent ensemble l’intérêt national à long terme du pays. Une alliance que Trump en 2016 déjà dénonçait sous le nom de crony capitalism ou capitalisme de copinage qui détruit à long terme les intérêts économiques des nations.

Pour un exemple prégnant de capitalisme de copinage dans le cas de Kamala Harris il suffit de voir qui a été son plus grand soutien financier durant toute son ascension au travers des institutions et de ses diverses élections de procureure de San-Francisco puis sur la scène politique nationale. Un de ses principaux soutien financier est un démocrate qui n’est rien d’autre qu’un magnat de l’immobilier et un des acteurs principaux des partenariats publics-privés de la construction immobilière à San-Francisco (Cf. Mark Buell et la Democracy Alliance dont fait par ailleurs partie le spéculateur Soros). Et alors demandez-vous pourquoi des magnats de l’immobilier et de l’industrie, des spéculateurs, tous ultra-riches, soutiennent une candidate d’ultra-gauche dont la politique va encore accroitre le nombre d’immigrants illégaux dans les villes où ils construisent et prospèrent et qui vont augmenter à terme le montant des impôts de toute la classe moyenne ? Poser la question c’est peut-être y répondre. Parce que c’est dans leur intérêt. Si vous n’êtes pas encore convaincu lisez comment l’immigration illégale fait exploser le montant des loyers, la demande de logements et la rente immobilière aux Etats-Unis. [8] Si vous n’êtes pas encore convaincu demandez-vous encore comment on explique que la banque réputée la plus prédatrice au monde, la ci-nommée Goldman-Sachs soutienne aujourd’hui Kamala Harris et l’immigration illégale ? [11]

Ce qui se joue aux Etats-Unis sous nos yeux c’est la question de la défense des intérêts nationaux à long terme contre les intérêts particuliers à court terme.

CE QUI S’ANNONCE AUX ETATS-UNIS C’EST-CE QUI VA ARRIVER EN SUISSE

C’est ce qui est déjà en train d’arriver.

Si personne ne conteste que la bonne marche économique des entreprises fait évidemment partie de l’intérêt national d’un pays cette bonne marche ne peut pas reposer sur la dégradation des autres conditions d’équilibre de la société, parce qu’alors nous entrons dans un phénomène de destruction.

L’immigration illégale et l’immigration de masse ne servent jamais les intérêts nationaux. Elles ne servent que des intérêts particuliers. Et si, comme on l’a vu, cette immigration pose des défis existentiels aux Etats-Unis elle n’en pose pas moins dans notre pays.

En Suisse, des indicateurs nous montrent que la marginalisation du monde du travail de certains groupes de population a déjà commencé. A Genève par exemple, le nombre de jeunes de 18 à 25 ans qui ne travaillent ni ne suivent aucune formation et sont à l’assistance sociale a augmenté de 44 % sur les dix dernières années, des données nous montrent que ces jeunes sont eux-mêmes issus pour moitié de familles qui sont déjà à l’assistance sociale. [12]

Dans des économies – comme la Suisse – dont on sait qu’elles ne pourront s’en sortir que par un degré de spécialisation de plus en plus poussé et par une formation de plus en plus élevée de sa population, il existe une aberration certaine à laisser immigrer de plus en plus de personnes qui par leur niveau d’éducation ne trouveront pas leur place sur le marché du travail, et dont l’immigration est en train de s’accélérer.

La stratégie migratoire qui est imposée à la Suisse, qui se constitue d’une part en villes refuges pour l’immigration illégale et en immigration de masse pour l’immigration légale montre que ceux qui l’imposent (PLR, Centre, PS, Verts) illégalement rappelons-le, n’ont aucune vision à long terme de ses conséquences et qu’ils ne défendent pas l’intérêt national.

La thèse de ces partis est de dire que l’économie se porte bien. En réalité pas si bien, une petite partie des Suisses s’enrichit pendant que la classe moyenne s’appauvrit. Pas si bien, si l’on considère qu’après vingt ans de soi-disant prospérité inégalable et autoproclamée due à la libre-circulation avec l’UE la Confédération en est maintenant à gratter les fonds de tiroir quitte à vouloir augmenter les impôts – c’est quand même invraisemblable – sur les parts épargnées par les citoyens pour leur vieillesse.

L’immigration de masse et l’immigration illégale sont devenues des intouchables notamment par le matraquage qu’en ont fait – et continuent d’en faire – les journalistes de ce pays. L’immigration de masse et l’immigration illégale sont des intouchables parce qu’elles nous sont imposées par l’Union européenne dont les principes sont eux-mêmes intouchables puisque selon « l’argument magique » elle est notre principal partenaire commercial pour nos exportations.

Et c’est là que l’on vous montre qu’il n’y a en Suisse plus aucune défense de l’intérêt national à long terme.

Si l’on considère, même à moyen terme, le rapport de dépendance des états-membres de l’UE, c’est-à-dire quel sera le nombre de travailleurs actifs par rapport aux nombre de retraités, il y a de très fortes chances que leurs économies s’effondrent en partie dans les vingt-cinq à quarante ans à venir, et que leur demande de biens et de services envers notre pays se réduise aussi fortement. Que fera-t-on alors de tous les immigrés que l’on aura fait venir ?

Le taux de dépendance des nations européennes qui nous entourent – donc de notre sacro-saint débouché commercial – est catastrophique à l’aune des vingt-cinq ans à venir. A l’aune de ces vingt-cinq ans qui viennent le taux d’actifs par retraités va devenir fiscalement insoutenable pour la presque totalité des pays de l’UE.

Que va faire en 2050 l’Allemagne avec 6 retraités pour 4 personnes qui travaillent ? Et pour autant qu’ils travaillent tous. Et l’Espagne et l’Italie avec plus de 7 retraités pour 3 actifs ? Cela va devenir ici aussi insoutenable et mathématiquement impossible dans les conditions actuelles. Si la Suisse est prospère et en plein emploi, que lui achèteront ces pays avec 7 retraités pour 3 actifs ? Que deviendra notre principal et si cher débouché commercial européen ? La crise est pour ainsi dire déjà programmée. [13]

La Suisse aurait pu s’adapter par une immigration extrêmement sélective de personnes très qualifiées, par une défense exponentielle de la famille et de la natalité chez ses habitants, et surtout par une ouverture plus grande non pas sur l’UE mais sur le monde.

À teneur de cette même proportion du nombre d’actifs par rapport aux retraités ce sont dans les pays du BRICS que demain va se faire l’essentiel de la croissance mondiale et que vont se trouver les principaux débouchés commerciaux. Pour comparaison, alors que l’UE va friser avec des taux de 3 actifs pour 7 retraités, les USA et la Russie eux en seront encore à 6 actifs pour 4 retraités, les principaux pays du BRICS à 8 actifs pour 2 retraités. Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour savoir où vont se trouver la croissance et la demande.

En 2050, c’est vraisemblablement dans les pays du BRICS+ (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Iran, Égypte, Émirats arabes unis et Éthiopie) et leur constellation politique qui devient de plus en plus grande que va se faire l’essentiel de la croissance mondiale.

Et au lieu de nous ouvrir ce monde et de nous garantir leurs marchés pour demain, nos dirigeants actuels, le PLR Ignazio Cassis et la Centriste Viola Amherd et leurs états-majors respectifs, nous les ont aliénés en nous faisant passer pour « hostiles » en nous arrimant et nous alignant derrière l’UE, en violation de notre neutralité, pour servir la guerre d’Ukraine et essayer d’en tirer profit.

Y-a-t-il beaucoup de différences entre la Suisse et les Etats-Unis de Kamala Harris ?

Du point de vue politique pas beaucoup, les scénarios sont les mêmes. Nous sommes confrontés au même type de problème et aux mêmes types de politiciens, dans lesquels une partie défend de manière irrationnelle l’immigration tandis que l’autre défend des intérêts particuliers à court terme au détriment de l’intérêt national du pays.

Avec en Suisse, tout comme aux Etats-Unis, une presse dominante et sans scrupule qui entretient une vision unilatérale et non démocratique qui ne défend que les intérêts privés ou partisans.

Bien sûr, pour revenir aux taux de dépendances, l’on pourrait voir une contradiction entre le fait de reconnaitre que le taux d’actifs ne sera pas suffisant et le fait de s’opposer à l’immigration qui précisément pourrait combler ce déficit.

Mais c’est là une vision erronée de la situation. La Suisse subit en effet un phénomène de croissance démographique surdimensionné qui n’améliore en rien le déficit de sa natalité et va au contraire encore augmenter le déséquilibre et le nombre futur de ses retraités. Le taux de fécondité de la Suisse est retombé sous 1.4 en 2022 soit le plus bas niveau depuis 2001 alors que ce taux devrait être au minimum de 2.1 pour assurer l’équilibre et le renouvellement de la société.

Ce qui est reproché aux états-majors politiques de la Suisse, hormis l’UDC, c’est de n’avoir aucune conscience ni aucune prudence, c’est d’avoir cherché une croissance immédiate à n’importe quel prix, de continuer de le faire, plutôt que de chercher l’équilibre à long terme et la sécurité du pays. A vrai dire, un reproche de comportement parfaitement hasardeux et cupide strictement pareil à celui que les parlementaires de ces mêmes partis ont adressé aux dirigeants de Crédit suisse et vu comme la cause de sa faillite.

Une politique raisonnable et prudente de la Suisse aurait été d’accepter une immigration modérée et qualitative (ce que son peuple a fait et demandé le 9 février 2014) et de favoriser véritablement la famille et la naissance d’enfants dans le pays. Mais ici aussi, c’est l’intérêt national d’une économie équilibrée à long terme qui a été écrasé.

Lorsque les intérêts particuliers dépassent les intérêts nationaux, il n’y a plus de de démocratie. Les Suisses devraient pourtant le savoir, ces 73 % des Suisses qui votent en faveur de Kamala Harris. Ne savent-ils donc pas que leur droit à contrôler l’immigration leur a été enlevé, que la majeure partie du Conseil fédéral est en train de leur enlever leur droit à la neutralité, avec un résultat économique général qui ne va aller qu’en s’aggravant avec le temps.

Les Suisses comme aux Etats-Unis sont devenus des pions et une marchandise politique au service d’intérêts particuliers, comme le sont devenues les classes peu instruites et les classes moyennes américaines qui sont, comme on l’a vu, en train de se faire manipuler par ceux qui veulent devenir les maîtres du pouvoir central pour mettre le peuple sous leur domination, de la même manière que l’a décrit Robert F. Kennedy Jr. dans son discours au Madison Square Garden. [14]

C’est cela qui se joue sous nos yeux à l’élection présidentielle 2024 des États-Unis.

La lutte et la défense de l’intérêt général et national contre les intérêts particuliers.

Kamala Harris aux Etats-Unis c’est la voie du chaos. Comme l’alliance entre la gauche et les milieux économiques immigrationnistes l’est en Suisse. Le combat que nous avons à mener pour défendre l’intérêt national à long terme contre le chaos est strictement le même que celui qui se déroule sous nos yeux aux États-Unis.

Michel Piccand

Novembre 2024

NOTES

[1]

https://www.forbes.com/sites/alisondurkee/2024/08/29/kamala-harris-addresses-economy-in-major-cnn-interview-heres-what-to-know-about-her-policy-agenda/

[2]

La limite de la taxation des riches.

https://manhattan.institute/article/the-limits-of-taxing-the-rich

[3]

Dépenses fédérales en bleu contre Revenus de l’impôt en rouge.

Voici les principales conséquences d’une augmentation de la dette telles qu’énoncées par le CBO, un organisme gouvernemental et non partisan rappelons-le :

- Les coûts d’emprunt dans l’ensemble de l’économie vont augmenter, réduisant l’investissement privé et ralentissant la croissance de la production économique.

- La hausse des coûts d’intérêt associés à cette dette va entraîner une hausse des paiements d’intérêts aux détenteurs étrangers de dettes américaines, diminuant ainsi le revenu international net du pays et sa richesse.

- Il va y avoir un risque élevé de crise budgétaire, c’est-à-dire une situation dans laquelle les investisseurs risquent de perdre confiance dans la capacité du gouvernement américain à assurer le service et le remboursement de sa dette, ce qui pourrait provoquer une hausse brutale des taux d’intérêt, une montée en flèche de l’inflation ou d’autres perturbations et une érosion de la confiance dans le dollar américain en tant que monnaie de réserve internationale dominante.

N.B. On comprend ainsi mieux (hors de la boutade) pour quelles raisons Vladimir Poutine a déclaré qu’il soutenait Kamala Harris. Si le dollar s’effondre en tant que monnaie de réserve internationale c’est la position hégémonique des États-Unis qui va s’effondrer.

https://www.cbo.gov/publication/59014

[4]

Donald Trump speaks, holds Q&A at The Economic Club of New York (Sept. 4, 2024)

https://www.youtube.com/watch?v=hXk2P89BVXs

[5]

De plus en plus d'Américains veulent freiner l'immigration aux États-Unis.

En jaune la proportion d’Américains qui demandent une réduction de l’immigration.

https://news.gallup.com/poll/647123/sharply-americans-curb-immigration.aspx?utm_source=alert&utm_medium=email&utm_content=morelink&utm_campaign=syndication

[6]

Les entrées illégales à la frontière mexicaine ont explosé sous Biden-Harris.

Ce graphique n’est que la pointe de l’iceberg et ne recense que les contacts (encounter/ interpellation, refoulement) des services frontières avec des immigrants illégaux, il ne voit pas ceux qui sont passés sous le radar. Entre 2020 sous l’administration Trump et décembre 2023 sous l’administration Biden/Harris ce nombre a été multiplié par 6. L’appel d’air provoqué par la politique démocrate est évident.

Graphique de campagne de Donald Trump.

Trump dans ses meetings dit souvent que ce graphique lui a sauvé la vie. Il dit que c’est en tournant la tête pour le montrer lors du meeting que sa tête a échappé à l’angle de tir du tireur qui l’a visé, que sans cela il aurait pris la balle non sur l’oreille mais en pleine tête.

[7]

Crisis by Design”: Homeland Majority Releases Report Documenting the Biden-Harris Administration’s Responsibility for Historic Border Crisis. September 18, 2024.

https://homeland.house.gov/2024/09/18/crisis-by-design-homeland-majority-releases-report-documenting-the-biden-harris-administrations-responsibility-for-historic-border-crisis/

[8]

USA. Elections. La crise frontalière. Le coût du chaos. Les Observateurs. 2.11.2024.

USA. Elections. La crise frontalière. Le coût du chaos

[9]

Ici, parce que c’est important, il faut souligner le fait que Mr Bernard Rüeger, proche du PLR, qui a beaucoup fait pour influencer l’opinion publique en Suisse romande et l’amener à accepter la libre-circulation avec l’UE, s’est présenté avec le think tank Economiesuisse comme un leader d’opinion et un expert. En 2019, lorsque Mr Rüeger a vendu à des Américains l’entreprise qu’il avait héritée il avait assuré que cette vente «  pourrait amener plus d’activités en Suisse » et que la production allait se poursuivre dans le canton de Vaud à Crissier.

4 ans plus tard la totalité de l’entreprise était délocalisée en Allemagne, dans cette Union européenne si chère à certains acteurs politiques de notre pays, et avec à la clé 52 personnes sur le carreau dans le canton de Vaud.

Et alors, on ne résiste à l’envie de demander à ces experts si c’est pour de tels résultats que le peuple suisse doit abandonner l’Etat de droit et sa souveraineté politique face à l’Union européenne ?

Plus sérieusement. L’on comprend qu’hormis l’UDC la dimension nationale de l’économie n’est en Suisse plus prise en considération dans toutes ses dimensions stratégiques par les principaux partis au pouvoir, qu’il y manque des pans entiers de la réflexion politique et économique que cela devrait engendrer.

(Bernard Rüeger: «Nous laissons une entreprise saine et prometteuse» Le Temps. 28.04.2019 abonnement https://www.letemps.ch/economie/bernard-rueger-laissons-une-entreprise-saine-prometteuse?srsltid=AfmBOorPVC7TOc9RNtFYugfMwZIULleXbKF1ALQB8fa7aSZHYL67SeMv )

https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13820624-lentreprise-rueger-ferme-la-quasitotalite-de-son-site-de-crissier.html#:~:text=L'entreprise%20vaudoise%20R%C3%BCeger%20va,l'am%C3%A9ricain%20Ashcroft%20en%202019.

[10] Entreprise pharmaceutique Biogen : encore plus d'emplois supprimés à Baar ZG

Biogen Pharmakonzern: Noch mehr Jobs weg in Baar ZG

[11]

Le soutien de Goldman Sachs à Kamala Harris

https://washingtonreporter.news/editorial/kamala-harriss-goldman-sachs-support/

[12]

https://rapportsannuels.hospicegeneral.ch/2023/jeunesse/insertion-socioprofessionnelle-jeunes/

[13]

Extrait d’une étude en préparation sur les réformes nécessaires de notre Constitution.

X. LE TAUX DE DEPENDANCE

La seconde question économique fondamentale qui détermine la politique d’un pays c’est le taux de dépendance. Un pays comme la Suisse doit pouvoir acheter au monde ce qu’il n’a pas, mais pour cela il lui faut d’abord pouvoir produire des biens et des services à des coûts compétitifs (dimension qualité-prix compétitive) qu’il pourra revendre à d’autres pays, comme on l’a vu. Mais du point de vue de la survie interne de ses équilibres fiscaux cela suppose que le taux de dépendance (nombre de retraités par rapport au nombre d’actifs) ne soit pas trop élevé. Chacun comprend qu’une société avec 10 actifs au travail et 90 retraités ne peut pas survivre économiquement, à moins - hypothèse peu probable - que ces 10 actifs créent une telle valeur ajoutée à leur production qu’ils puissent financer les 90 retraités inactifs.

Le taux de dépendance est une donnée fondamentale de toute économie nationale. Plus le nombre de retraités par rapport aux nombres d’actifs est élevé plus le pays aura des problème pour financer le coût des retraites et les soins de ses personnes âgées. Et du point de vue de ce taux, au moment d’écrire ces lignes en 2023, les pays n’étaient pas tous égaux face à ce problème.

S’arrimer à l’Union européenne et la tenir pour principal partenaire commercial était (et est) sous cet angle et à long terme une erreur menant droit à la catastrophe, puisque à teneur des chiffres 2022 de l’OCDE, la progression des taux de dépendances dans les états-membres de l’UE se situent dans des proportions qui vont les mener droit à un effondrement partiel de leurs économies.

On ne voit en effet pas comment des pays qui vers les années 2050 vont arriver à des taux de dépendance de 60 à 70 % de retraités vont pouvoir garder les structures fiscales et économiques qui sont les leurs aujourd’hui et qui ont fait leur prospérité, on ne voit pas comment des pays qui vont atteindre 70 % de retraités pour 30 % d’actifs vont pouvoir échapper à l’appauvrissement et à des coûts croissants de fonctionnement. D’autant pour des pays de l’UE dont un de leurs principaux clients est la Chine qui elle-même a un taux de dépendance qui va doubler et se dégrader pour atteindre 48% de retraités en 2050.

En 2023 les chiffres donnaient pour 2050 un taux de dépendance de près de 60 % pour l’Allemagne et l’Autriche (4 actifs pour 6 retraités), 50 % pour la France, et jusqu’à 72 % pour l’Italie et le Portugal voir 77 % pour l’Espagne ! A titre de comparaison les taux de dépendance des USA et de la Russie se trouveront en 2050 à 40 % ce qui est le taux actuel de la France (cf. le tableau et le lien ci-dessous).

De ce point de vue le modèle économique et politique de l’UE semble voué à l’échec à l’aune des vingt-cinq ans à venir tant il accumule les facteurs d’appauvrissements, taux de retraités qui explosent, délocalisations industrielles massives, qui plus est lorsque les politiques publiques péjorent drastiquement les coûts de productions en Europe par l’accroissement constant de coûteuses contraintes réglementaires dans le domaine social et écologique, et alors qu’elle-même n’est pas autonome du point de vue énergétique, et qu’en plus elle est entrée dans une guerre qu’elle va vraisemblablement perdre et dont elle devra assumer pendant longtemps les coûts.

La Suisse ne peut et ne doit pas suivre un tel modèle.

Du point de vue des problèmes que pose l’accroissement du taux de dépendance il n’existe pas trente-six solutions. La première c’est de rééquilibrer ce taux en relevant le taux de natalité ou le taux de jeunes dans la société, la seconde c’est d’avoir une maîtrise stricte des coûts qui favorisent la naissance d’enfants et une maîtrise stricte des coûts de la vieillesse.

La Suisse par l’introduction de la libre-circulation des personnes a fait exactement l’inverse. En effet, la libre-circulation a fait exploser les coûts de l’immobilier (par lequel on entend aussi le coût du sol) qui a non seulement péjoré tous les coûts de production de l’ensemble de la société mais également les coûts de la natalité et les coûts de la vieillesse. En 2024 le coût d’entrée d’un logement dans les grandes villes représente presque 50 % du montant de survie qui est versé à un retraité, c’est totalement irresponsable au vu du taux de dépendance qui va encore continuer de s’accroitre. On va arriver à un phénomène de siphonage des caisses publiques par le montant du loyer versés aux retraités pour survivre et qui va aller finir directement dans les caisses de la rente immobilière. Chacun comprend qu’on arrive là au bout de ce qu’une corde et une économie peuvent supporter.

Michel Piccand, 04.11.2024

**

Le ratio de dépendance démographique est défini comme le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus pour 100 personnes d’âge actif, à savoir les personnes âgées de 20 à 64 ans.

https://www.oecd-ilibrary.org/docserver/pension_glance-2018-22-fr.pdf?expires=1730580543&id=id&accname=guest&checksum=C4BDC0E0F145D9039A45040F414F31AE

[14] Elections USA. Discours de Kennedy au Madison Square Garden

https://lesobservateurs.ch/2024/10/29/elections-usa-discours-de-kennedy-au-madison-square-garden/

Le Minnesota place les Blancs à l’arrière de la file d’attente pour un traitement COVID-19 qui sauve des vies

le ministère de la Santé du Minnesota a publié un document qui donne pour instruction aux hôpitaux de pratiquer une discrimination à l’encontre des Blancs en veillant à ce que les patients non blancs aient un accès prioritaire aux traitements COVID-19 susceptibles de sauver des vies.

Oui, vraiment.

L’instruction est contenue dans un document intitulé « Cadre éthique pour l’attribution d’anticorps monoclonaux pendant la pandémie de COVID-19 ».

Elle stipule que « la race et l’ethnicité seules, en dehors d’autres conditions de santé sous-jacentes, peuvent être prises en compte pour déterminer l’éligibilité aux mAbs [anticorps monoclonaux] ».

Les anticorps monoclonaux sont fabriqués en laboratoire et fonctionnent en imitant les anticorps naturels, qui aident le corps à combattre les maladies.

Les stocks nationaux de ces anticorps sont en train de s’épuiser car ils ont été utilisés avec succès pour traiter les cas actifs de COVID.

« La solution du Minnesota consiste à rationner les mAbs en fonction de divers facteurs de santé, chacun se voyant attribuer un score différent », explique Alpha News.

« Le nombre maximum de points qu’un patient peut accumuler est de 24. Les anticorps seront distribués en fonction de ces scores (les chiffres les plus élevés recevant le traitement en premier) lorsque les stocks seront épuisés. »

Deux des facteurs de santé permettant de déterminer qui est prioritaire sont le fait d’être BIPOC (2 points) et la grossesse (4 points).

« Sur la base de cette métrique de notation, si deux femmes enceintes, l’une noire et l’autre blanche, se rendent dans un hôpital où les stocks d’AcM sont limités, la femme noire serait prioritaire car son score serait de six, mais celui de la femme blanche ne serait que de quatre », écrit Kyle Hooten.

Le média a obtenu un document qui montre comment HealthPartners « donne l’ordre à ses employés d’utiliser le système de notation, élément racial inclus, pour décider qui reçoit le traitement aux AcM pendant les pénuries ».

C’est ce qu’ils appellent « le privilège blanc » ?

Plus sérieusement, il s’agit d’un nouvel exemple de l’existence du racisme systémique, sauf qu’il est presque exclusivement dirigé contre les personnes blanches.

« Comme on peut s’y attendre dans un système de santé de plus en plus dominé par le gouvernement, les anticorps monoclonaux ont été rationnés », écrit Dave Blount.

« Dans le Minnesota, l’accès à ces anticorps est déterminé par un système de points. Tout ce qui n’est pas blanc compte pour le même nombre de points que le fait d’être âgé de 65 ans ou plus. »

Depuis que l’Occident est devenu obsédé par deux questions principales au cours des deux dernières années – la prétendue injustice raciale et la pandémie de COVID-19 – les appels à rationner les traitements hospitaliers en fonction de ces deux facteurs se sont multipliés.

Nous avons précédemment souligné comment les hôpitaux du NHS en Grande-Bretagne se sont déjà réservés le droit de refuser un traitement aux personnes qu’ils jugent « sexistes » et « racistes ».

De nombreuses personnalités ont également demandé que les personnes non vaccinées soient obligées de payer leur propre traitement hospitalier ou se voient refuser tout traitement pour avoir refusé de se faire vacciner.

Plusieurs hôpitaux américains insistent également pour que les patients se fassent vacciner contre le COVID-19 avant de procéder à des transplantations d’organes, condamnant de fait les patients à la mort s’ils refusent toujours de le faire.

source: https://www.anguillesousroche.com/sante/le-minnesota-place-les-blancs-a-larriere-de-la-file-dattente-pour-un-traitement-covid-19-qui-sauve-des-vies/

90 généraux et amiraux à la retraite appellent Austin et Milley à démissionner après le retrait « désastreux » de l’Afghanistan

Dans une lettre publiée lundi, près de 90 généraux et amiraux à la retraite ont appelé à la démission et à la retraite du secrétaire à la Défense Lloyd Austin et du président des chefs d'état-major, le général Mark Milley, pour leur contribution au « retrait désastreux » des forces américaines d'Afghanistan.

Le secrétaire à la Défense Lloyd J. Austin III et le général de l'armée Mark A. Milley, chef de l'état-major interarmées, témoignant devant la commission des crédits du Sénat, le 17 juin 2021.  (DoD Photo par Chad J. McNeeley) 

Les vétérans ont critiqué Austin et Milley pour « négligence dans l'exercice de leurs fonctions » concernant le retrait « désastreux » du président Joe Biden, qui a fait 13 morts parmi les militaires, et a laissé des centaines d'Américains et des milliers d'alliés afghans bloqués derrière les lignes ennemies suite à la prise du pouvoir par les talibans.

« La mort et la torture d'Afghans ont déjà commencé et déboucheront sur une tragédie humaine de grande ampleur. Le fait que des milliards de dollars d'équipements et de fournitures militaires de pointe soient tombés entre les mains de nos ennemis est une catastrophe. Les dommages causés à la réputation des États-Unis sont indescriptibles », dit la lettre. « Nous sommes maintenant perçus, et le serons pendant de longues années, comme un partenaire peu fiable dans tout accord ou opération multinationale. La confiance dans les États-Unis est irrémédiablement endommagée. »

La lettre affirme que s’il s’avère que les deux chefs militaires « n’ont pas fait tout ce qui était de leur compétence pour arrêter ce retrait précipité », alors ils doivent démissionner - mais que même s'ils l'ont fait et ne sont pas parvenus à « persuader le Chef des Armées/Président de ne pas partir précipitamment », ils doivent tout de même démissionner « en signe de protestation, pour des raisons de conscience et de messagepublic ».

Les militaires à la retraite ont également fustigé la politique frontalière de Biden, notant que le retrait précipité « enhardit » les terroristes du monde entier « à entrer librement dans notre pays par notre frontière ouverte avec le Mexique ».

« De plus, maintenant, nos adversaires sont enhardis à agir contre l'Amérique en raison de la faiblesse affichée en Afghanistan », poursuit la lettre. « C’est la Chine qui en profite le plus, suivie par la Russie, le Pakistan, l'Iran, la Corée du Nord et d'autres. »

Les vétérans ont également ponté du doigt les efforts récents de dirigeants militaires pour « mettre un accent obligatoire sur la formation liée au politiquement correct ‘woke’ », qui, selon eux, est « extrêmement clivante et nuisible à la cohésion des unités, à leur préparation et à leur capacité de combat ».

« Notre armée existe pour combattre et gagner les guerres de notre nation et cela doit être le seul objectif de nos principaux chefs militaires », lit-on dans la lettre.

« Pour ces raisons, nous appelons le SECDEF Austin et le CJCS général Milley à démissionner », poursuivi le texte. « Un principe fondamental dans l'armée est de tenir les chefs pour responsables de leurs actions ou inactions. Il doit y avoir une responsabilité à tous les niveaux pour cette débâcle tragique et évitable. »

Mardi matin, lorsqu'on lui a demandé comment l'administration Biden utiliserait la diplomatie pour évacuer les Américains encore bloqués en Afghanistan, l'attaché de presse du Pentagone, John Kirby, a déclaré: «Ce n'est pas complètement différent de la façon dont nous procédons ailleurs dans le monde. Je veux dire, nous avons tout le temps des Américains qui se retrouvent bloqués dans des pays. »

https://twitter.com/ArthurSchwartz/status/1432690847263477764?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1432690847263477764%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Famericanmilitarynews.com%2F2021%2F08%2F90-retired-generals-admirals-call-on-austin-milley-to-resign-following-disastrous-afghanistan-withdrawal%2F

source:https://americanmilitarynews.com/2021/08/90-retired-generals-admirals-call-on-austin-milley-to-resign-following-disastrous-afghanistan-withdrawal/

Afghanistan: Erdogan et Poutine demandent de ne pas imposer « des conditions dures » aux talibans

"Nous accueillons pour le moment les messages modérés des talibans comme positifs"

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a préconisé samedi, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, d'adopter une approche "progressive" à l'égard des talibans qui ont pris le pouvoir en Afghanistan au lieu de leur poser des "conditions dures".

"Il faut garder les canaux de dialogue ouverts avec les talibans et poursuivre un engagement progressif au lieu d'une approche basée sur des conditions dures", a déclaré M. Erdogan, selon un communiqué de la présidence turque.

Le chef de l’État turc a aussi salué les pourparlers entre les talibans et d'anciens hauts responsables afghans, les considérant comme "prometteurs".

"Nous accueillons pour le moment les messages modérés des talibans comme positifs, mais le processus à venir sera façonné non par leurs paroles mais par leurs actes", a souligné M. Erdogan.

"Les présidents se sont mis d'accord pour le renforcement de la coopération bilatérale au sujet de l'Afghanistan", a de son côté déclaré le Kremlin dans un communiqué.

Selon Moscou, les deux leaders ont affirmé la nécessité d'assurer "la stabilité et la paix civile dans le pays" en mettant l'accent sur "la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue".

La Turquie, qui dispose de quelques centaines de militaires en Afghanistan, participe à la sécurisation de l'aéroport de Kaboul avec les États-Unis.

[...]

article complet: https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1629567726-afghanistan-erdogan-appelle-a-ne-pas-imposer-des-conditions-dures-aux-talibans

Albert Coroz: Pendant ce temps, les talibans font du porte-à-porte pour assassiner les pro-gouvernementaux, les Américains et tous ceux qui ont participé de près ou de loin à aider la coalition.

Fox News: Une mère américaine bloquée en Afghanistan par les talibans décrit une violence horrible et supplie Biden de résoudre la crise de l'évacuation.
Son frère, un ancien traducteur militaire et contractant. dit qu'au moins deux de ses collègues ont été tués par des talibans au cours des deux derniers jours.

Une mère américaine prise au piège dans l'Afghanistan contrôlé par les talibans craint de ne jamais revoir ses enfants et se cache avec des membres de sa famille et des alliés afghans - elle n'arrive pas à rejoindre l'aéroport de Kaboul tenu par les États-Unis pour avoir une chance d'être évacuée, a-t-elle déclaré samedi.

"J'ai vraiment perdu tout espoir, abandonné l'espoir d'aller à l'aéroport", a déclaré à Fox News cette femme, dont l'identité n'est pas révélée en raison de craintes pour sa sécurité. "Ce n'est tout simplement pas possible de passer à travers tous ces gens".

Elle a dit qu'il n'y avait pas moins de 20 points de contrôle des talibans entre chez elle et l'aéroport - et qu'elle fait partie du nombre incertain de citoyens américains piégés derrière les lignes ennemies.

Elle a été fouettée par des talibans en tentant de passer, dit-elle. Une autre fois, un homme qui se trouvait près d'elle a reçu une balle dans la tête, laissant sa femme et son bébé en larmes. Depuis lors, elle se cache.

Les talibans font du porte-à-porte en Afghanistan et pendent les gens qui ont travaillé avec nous

"Nous sommes effondrés", dit-elle. "Nous avons peur pour nos vies. Je ne sais pas si je vais revoir mes enfants."

Elle dit que la situation est désastreuse, voire sans espoir. Elle préférerait se suicider plutôt que de laisser les talibans de la capturer. Et bien que les talibans aient assuré  que les Américains seraient autorisés à passer par les points de contrôle entourant l'aéroport, elle a dit qu'elle craignait de montrer son passeport américain à des hommes armés qui pourraient être membres d'autres groupes terroristes, dont ISIS et Al-Qaïda.

"Ils sont étiquetés comme talibans, mais qui le sait vraiment ? "Ils n'ont pas d'uniforme sur eux, un uniforme militaire correct ou des forces de l'ordre, où vous pouvez les reconnaître. Ils sont tous armés."

En larmes, elle a lancé ce message pour le président :

"S'il vous plaît, M. le Président, faites-nous évacuer. Nous avons besoin d'aide."

La Maison Blanche n'a pas répondu à cet appel pour le moment.

Taliban fighters patrol Kabul, Afghanistan, Thursday, Aug. 19, 2021. The Taliban celebrated Afghanistan's Independence Day on Thursday by declaring they beat the United States, but challenges to their rule ranging from running a country severely short on cash and bureaucrats to potentially facing an armed opposition began to emerge. (AP Photo/Rahmat Gul)

Des talibans patrouillent à Kaboul, le jeudi 19 août 2021. Les talibans ont célébré le jour de l'indépendance de l'Afghanistan jeudi en déclarant qu'ils ont vaincu les États-Unis, mais leur régime va devoir affronter de nombreux défis, allant de l'administration d'un pays qui manque cruellement d'argent et de fonctionnaires jusqu’au risque de faire face à une opposition armée. (Photo AP/Rahmat Gul)

Le retrait d'Afghanistan est un "plan stupide" qui a armé les talibans avec des armes américaines et abandonné les alliés : ancien sergent-chef

Samedi soir, elle se cachait avec sa tante, ancienne membre du parlement afghan, son oncle, ainsi qu'un nombre non divulgué de contractants et d'enfants.

Son frère, un ancien traducteur militaire et contractant qui se trouve maintenant au Royaume-Uni, a déclaré qu'au moins deux de ses collègues avaient été tués par des talibans au cours des deux derniers jours. Des sources ont dit à Fox News en début de semaine que trois commandants de l'armée nationale afghane capturés avaient été pendus par les talibans à Kaboul, alors que les militants cognaient aux portes, à la recherche de personnes ayant travaillé avec les forces américaines et de la coalition.

"Ils sont allés dans de nombreuses maisons pour en extraire des Afghans de haut rang, des membres des forces de l'ordre, des personnes ayant travaillé avec l'armée américaine ou l'OTAN", a-t-elle dit.

Les talibans affirment qu'ils seront plus modérés, mais les meurtres continuent en Afghanistan

Dans un enregistrement audio de 27 secondes envoyé au bureau de la représentante de Virginie-Occidentale Carol Miller, on l'entend parler avec peine à travers ses larmes.

"D'heure en heure, c'est de plus en plus difficile", dit-elle, entre deux sanglots.

"Chaque fois qu'une voiture passe, j'ai l'impression qu'elle va s'arrêter à la porte et que les talibans vont entrer et nous tuer.

"J'ai vraiment peur", a-t-elle pourvuivi. "S'il vous plaît, aidez-moi."

Dans un autre message, elle dit au bureau de Carol Miller qu'elle n'a "aucun espoir" de revoir ses enfants.

Son mari, qui se trouve en sécurité en Virginie avec leurs enfants, a dit à Fox News que le Département d'État n'a pas été d'un grand secours et qu'ils communiquent surtout avec le bureau de Miller.

Le bureau de la députée a confirmé que la femme était citoyenne américaine et a aidé Fox News à entrer en contact avec elle pour sensibiliser les gens à la grave menace qui pèse sur les Américains et leurs alliés afghans piégés derrière les lignes talibanes.

La famille a dit également qu'elle craignait que les talibans n'imposent un black-out de l'internet, ce qui aurait pour conséquence de fermer toutes les applications de communication ainsi que de dissimuler au reste du monde les activités des extrémistes .

À ce moment-là, le frère de la femme a ajouté que les talibans allaient "massacrer beaucoup de gens".

"C'est une situation catastrophique et mortelle", a dit à Fox News la femme piégée en Afghanistan. "Je suis terrifiée."

Le secrétaire d'État Antony Blinken a déclaré lors d'une conférence téléphonique avec des sénateurs américains vendredi soir que le Pentagone "explorait les options" pour savoir comment évacuer les citoyens américains, selon une source participant à l'entretien. Et l'armée a envoyé trois hélicoptères Chinook en dehors du périmètre de l'aéroport pour récupérer 169 Américains à un point de rendez-vous vendredi, selon les autorités, même après que les responsables aient dit qu'ils ne feraient pas de missions de sauvetage externes.

Pour les non-Américains, cependant, "ils devront trouver un moyen de se rendre à Kaboul", a dit M. Blinken. Il y a des dizaines de milliers d'alliés afghans qui ont travaillé avec les forces américaines au cours des deux dernières décennies.

Et même s'ils arrivent à Kaboul, la ville est remplie de talibans fermement décidés à les traquer et à les tuer.

"La cohue commence à des kilomètres de l'aéroport. Elle s'étend probablement sur deux ou trois kilomètres, avec des milliers de personnes serrées comme des allumettes."

Source et vidéos (en anglais): https://www.foxnews.com/world/american-mom-trapped-afghanistan-taliban-biden

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Afflux d’immigrants illégaux aux États-Unis – les centres sont débordés (4:46)

Traduction automatique disponible sur Youtube

***

Invasion d’immigrants illégaux à la frontière sud des États-Unis.
Pas seulement du Mexique, du Honduras, d’Amérique du Sud mais beaucoup d'Afrique, du Proche-orient, du Moyen-orient, ...

Les habitants de la région frontalière vivent dans l’insécurité et ne se déplacent plus sans être armés.

Des lanceurs d’alerte rapportent que les personnes en charge des centres d’accueil de migrants ont reçu l’ordre de minimiser les cas de Covid, en refusant de tester ou en falsifiant les chiffres.
Des centaines d’enfants se sont infectés dans les centres surpeuplés et des employés ont été contaminés. Il n’y a pas assez de masques.

Voir aussi (différents résumés du même rapport) :
Federal officials made 'every effort' to downplay a COVID-19 outbreak at a migrant children facility earlier this year, warning 'politics will take over,' whistleblowers say – Business Insider, 29.07.2021
Whistleblowers say they were told to downplay COVID-19 outbreak at Fort Bliss migrant children shelter – Washington Examiner, 29.07.2021
Whistleblowers say they were told to downplay Covid outbreak among migrant kids at shelter – NBC, 28.07.2021
US used contractors with no child care experience to run migrant facilities: whistleblowers – The Hill, 28.07.2021

L’ICE (Immigration and Customs Enforcement) est une agence de police douanière et de contrôle des frontières.

Résumé Albert Coroz

Le New York Times affirme que le drapeau américain est un “symbole de division”.

Devinez lequel de ces drapeaux est considéré par le New York Times comme le plus perturbant?

Lundi sur "Fox & Friends", le sénateur Tom Cotton (R-Ark.) s'en est pris au journal pour avoir publié un article dont la rhétorique endoctrine les Américains à croire qu'il faudrait avoir honte des symboles de "notre héritage et nos principes fondateurs".

Qu'a dit le Times ?

L'article du Times publié samedi, " Un symbole d'unité du 4 juillet qui n'unit peut-être plus ", rapportait comment certaines personnes perçoivent le drapeau comme spécialement lié aux partisans de Trump et comment cela avait eu un impact sur les entreprises, les amitiés et les relations familiales de ceux qui l'arborent. .

Le drapeau, rappelle le Times, a eu plusieurs significations au cours des près de 250 dernières années:

"Élevé à Iwo Jima, il était un symbole de victoire. Brûlé, il est devenu une image des manifestations contre la guerre du Vietnam. Enrubanné autour des tours jumelles sur des épinglettes commémoratives du 11 septembre, il rappelle les menaces contre une démocratie fragile."

Bien que les politiciens se soient longtemps enveloppés dans le drapeau, il semble qu'un changement se profile, a rapporté le Times :

Aujourd'hui, hisser le drapeau à l'arrière d'une camionnette ou au-dessus d'une pelouse est de plus en plus considéré comme un indice, bien qu'imparfait, de l'affiliation politique d'une personne dans une nation profondément divisée.

Les partisans de l'ancien président Donald J. Trump ont entouré le drapeau d’une telle ferveur – lors de ses rassemblements, dans les médias conservateurs et même lors de l'assaut du 6 janvier contre le Capitole – que de nombreux libéraux… craignent que la gauche n'ait pratiquement cédé l’emblème national à la droite.

Ce qui était autrefois un symbole unificateur - après tout, il y a une étoile dessus pour chaque État - est maintenant aliénant pour certains, ses rayures sont maintenant des lignes de fracture entre les gens qui s'agenouillent pendant qu'on joue l'hymne et ceux pour qui ne pas faire allégeance est un affront.

La division, selon le Times, a fait des célébrations du Jour de l'Indépendance "une nouvelle fissure dans un pays qui ne semble plus aussi indivisible, sous un drapeau qui menace de s'effilocher".

Qu'a dit Cotton ?

Lundi matin, le sénateur Cotton s'en est pris à l'activisme de gauche que nous avons autorisé à «marcher au travers de nos institutions culturelles» et à «endoctriner nos enfants», ce qui est exactement ce que reflète l'article du Times.

"Au cours du week-end, vous avez vu le New York Times publier un long article sur la façon dont le drapeau, pour l'amour de Dieu, est désormais un symbole de division pour de nombreux Américains", a dit Cotton. "Or nous devrions être fiers de notre héritage et de nos principes fondateurs."

"Il y a deux cent quarante-cinq ans ce week-end, nos pères fondateurs ont déclaré notre indépendance non seulement à cause de griefs locaux sur les impôts ou le cantonnement des soldats, mais parce qu'ils voulaient fonder une nouvelle république dédiée à l'idée que tous les hommes sont créés égaux, comme l'a dit Abraham Lincoln lors du discours de Gettysburg", a-t-il poursuivi.

"Nous n'avons pas toujours atteint cela en pratique, mais notre histoire a été celle d'une lutte continue pour réaliser ces idéaux", a déclaré le sénateur. "C'est exactement ce que le Dr Martin Luther King a dit dans son discours "I Have a Dream" dans lequel il a invoqué explicitement et à plusieurs reprises la déclaration d'indépendance et affirmé que notre travail est la pleine réalisation des principes fondateurs de l'Amérique. Nous devons enseigner à nos enfants, que ce soit dans les écoles, dans nos films, à la télévision ou dans nos bandes dessinées, à célébrer les traditions américaines et à en être fiers."

Source et vidéo: https://www.theblaze.com/news/cotton-new-york-times-flag-divisive-symbol

Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

États-Unis, discours de remise de diplômes de Lycée: les élèves vont entrer dans un monde de «capitalisme» et de «suprématie blanche», ils sont encouragés à se souvenir du «djihad» et à rejeter l’objectivité

Par  Luc Rosiak - 11 juin 2021 / DailyWire.com

Une membre du conseil scolaire a prononcé un discours de remise des diplômes dans lequel elle a expliqué à une classe de lycéens en majorité immigrés qu’ils entraient dans un monde rempli de «racisme, de versions extrêmes de l’individualisme et du capitalisme, [et] de la suprématie blanche», et les a encouragés à se souvenir de leur « jihad » et à rejeter les concepts d’objectivité et de neutralité.

Abrar Omeish, membre du conseil scolaire du comté de Fairfax, a prononcé le discours d’ouverture de la cérémonie de remise des diplômes du Lycée Justice à Falls Church, en Virginie, le 7 juin. (Ndt: voir le site de l’école et sa page Wikipedia.)

Le programme a commencé par une cérémonie au cours de laquelle les cadets militaires du JROTC étaient les seules personnes présentes à porter des masques.

La présidente de classe a ensuite dirigé ce qu’elle a appelé «l’hymne de la nation», en parlant du serment d’allégeance, dans lequel elle a déclaré que les États-Unis étaient «une nation sous Allah». Omeish était hors du champ de la caméra, mais sur une photo prise lors d’une autre remise de diplômes récente on voit qu’elle est la seule personne qui ne mettait pas la main sur le cœur pendant la promesse.

La présidente du conseil des élèves a ensuite présenté Omeish en notant qu’elle était «coprésidente pour la Virginie dans la campagne Bernie Sanders» et que son père, Esam Omeish, était un «dirigeant et membre du conseil d’administration du Centre islamique Dar al-Hijrah». qui «a élevé sa fille pour qu’elle soit une femme de franc-parler».

La mosquée Dar al-Hijrah a été  fréquentée par deux des pirates de l’air du 11 septembre ainsi que par le tireur de l’attaque de 2009 contre Fort Hood. Son imam était Anwar al-Awlaki, que le président Barack Obama a ordonné d’assassiner par une frappe de drone pour avoir comploté en vue d’actes terroristes pour Al-Qaida. Omeish a noté que son père était présent à la remise des diplômes.

Son discours a semblé annoncer que les écoles allaient devenir des centres d’endoctrinement politique. «Vous avez tous lancé la toute première assemblée du ‘Mois de l’histoire des Noirs’ pour vous assurer que nous affrontons notre histoire et répondons honnêtement aux maux de notre passé», a-t-elle dit.

Elle a fait l’éloge d’une enseignante qui avait profité de son accès aux enfants pour les encourager à devenir des militants politiques, et a déclaré que les demandes des élèves étaient un moyen efficace de changer la politique de l’école.

«Un énorme hourra pour [la présidente de classe qui l’avait qualifiée de «modèle»] et pour Mme Corey Haynes, une enseignante, pour son leadership dans le soutien et l’autonomisation (empowerment) des élèves malgré les réticences. Écoutons-le pour elles. Elles ont renforcé votre voix. Votre modèle, la classe de Justice de 2021, a poussé le surintendant de la dixième plus grande division scolaire du pays à suivre votre exemple pour enseigner avec courage. Et vous avez poussé à incorporer cela dans le programme scolaire parce que vous comprenez que la justice sociale n’est «politique» que pour ceux qui peuvent se permettre de l’ignorer.

«Vous comprenez que ‘neutre’ est un autre mot pour ‘complice’», a-t-elle déclaré.

Une grande partie du discours semblait conçue pour faire comprendre qu’elle ne se repent pas d’un récent tweet dans lequel elle a qualifié Israël d’État colonisateur qui «profane la Terre Sainte» et «tue des Palestiniens».

Elle a laissé entendre qu’elle en pensait de même de l’Amérique, en disant «Reconnaissons la terre volée au peuple Manahoac», allusion à une tribu amérindienne de Virginie.

Elle s’est lamentée sur «l’enfant forcée de remettre en question et de détester la foi qu’elle aime à cause de l’intimidation», plaçant fréquemment des pjrases en arabe dans son discours.

Certains de ses collègues du conseil scolaire, entièrement Démocrate, ont fait une critique tiède de ses propos sur Israël, mais dans son discours, elle a encouragé les diplômés à ne pas se laisser déranger par ce genre de chose.

«Le monde peut essayer de vous faire taire en décidant à votre place ce qui est cool, ce qui est bizarre, ce qui est ou n’est pas objectif. Il peut essayer de vous convaincre que ce qui vous est cher est trop différent pour être accepté. Mais qui décide? Vous entrez dans un monde qui sera mal à l’aise quand vous chercherez à causer de bons problèmes. Et il cherchera peut-être à vous intimider ou à vous faire penser que la vérité est controversée», a-t-elle déclaré.

«Même si chaque partie de votre être crie de rage face à la façon dont les autres vous ont fait du tort», «faites que ce soit la compassion pour vos semblables qui vous anime, et non la colère ou la rage - et croyez-moi, c’est difficile», a-t-elle dit.

«Peu importe le nombre de personnes haineuses qui émergent, et je suis sûre que vous en avez rencontré vous-mêmes: croyez-moi, elles sont un signe que vous perturbez le statu quo en direction de la justice. Considérez simplement ces personnes comme vos ‘meneuses de claque’ d’un autre genre», a-t-elle dit.

Dans sa présentation, la dirigeante étudiante avait déclaré qu’Omeish était confrontée à «la haine pour avoir dit au pouvoir la vérité sur ce que vivent les Palestiniens», mais qu’elle «continue à gagner et à être un exemple pour que les jeunes leaders comme nous fassent de même».

Un(e) autre étudiant(e) a dit dans sa présentation qu’«il y a deux ans, les droits civils [d’Omeish] ont été violés par un policier à cause de son apparence, elle a été agressée et discriminée. Tout cet incident se trouve sur une vidéo, où l’on voit qu’un policier a arrêté sa voiture après l’avoir vue passer un feu rouge à distance, d’où il ne pouvait pas voir son apparence. Elle a refusé à plusieurs reprises de montrer son permis, puis a refusé de sortir de la voiture, ce qui a conduit à son arrestation.

Le discours d’Omeish s’est également concentré sur « l’équité », un concept de l’éducation primaire et secondaire consistant en des résultats égaux forcés. Le comté de Fairfax a récemment édulcoré les critères d’admission de son lycée scientifique spécialisé (STEM magnet school) le mieux classé, Thomas Jefferson High School for Science and Technology, car trop d’Asiatiques obtenaient de bonnes résultats aux examens d’entrée portant sur les branches scientifiques.

«Nos succès ne valent pas la peine d’être célébrés tant que nous ne réussissons pas tous», a dit Omeish dans son discours.

Le Lycée Justice n’a reçu l’accréditation de l’État que sous conditions, à cause de son taux de décrochage de 11%. Près de 20% de ses élèves étaient chroniquement absents en 2019.

En 2017, le conseil scolaire a voté pour renommer le Lycée J. E. B. Stuart en Lycée Justice, écartant les résultats de son propre sondage, d’où il ressortait que les habitants voulaient le renommer simplement Lycée Stuart.

Un nouveau sondage réalisé ce mois-ci auprès des électeurs du comté de Fairfax a révélé que la plupart ne soutenaient pas le fait que les écoles soient utilisées pour promouvoir l’activisme racial, par exemple la théorie critique de la race. L’enquête a également montré que la majorité des parents de tous les partis politiques s’opposent à l’élimination des formations académiques avancées au nom de l’équité.

https://www.dailywire.com/news/dem-tells-high-school-grads-theyre-entering-capitalism-white-supremacy-remember-jihad-reject-objectivity

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

 

Manhattan : il tire sur son frère et blesse trois autres personnes, dont une fillette de 4 ans

Certainement, il n'a jamais entendu que « les vies des Noirs comptent ».

***

Suspect identifié pour la fusillade de Times Square qui a fait trois blessées

Un homme de 31 ans a été identifié en tant que suspect dans la fusillade de Times Square qui a blessé trois personnes, après une dispute.

Il s'agit de Farrakhan Muhammad. Il a d'abord été identifiée par son frère, qui était la victime visée.

Farrakhan a été inculpé l'année dernière pour une autre agression au hasard et il est connu pour opérer comme vendeur illégal dans le quartier.

La fusillade s'est produite samedi peu avant 17 heures, lorsque deux à quatre hommes se trouvant à l'angle de la 44e rue et de la 7e avenue ont commencé à se disputer. Au moins un d'entre eux a sorti une arme et a commencé à tirer sur les autres.

Les balles ont manqué leur cible et ont touché trois personnes: une femme de 43 ans, une autre de 23 ans et une fillette de 4 ans venue acheter des jouets avec ses parents.

La police a rouvert les rues dès dimanche, mais de grandes questions se posent désormais sur la sécurité dans ce qui était la grande ville la plus sûre d'Amérique.

[…]

Man ID'd as person of interest in Times Square shooting that injured 3, including 4-year-old girl (avec vidéos)

Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Une Noire lesbienne assassine son ex à New York. Pas de manif BLM ou LGBT… et pour cause…

Attention, vidéo choquante!

Albert Coroz : Aux USA, selon les statistiques, la majorité des Noirs assassinés sont victimes... de Noirs.

Depuis combien de temps les Noirs sont-ils en tête des statistiques de la criminalité aux USA ?

L’esclavage a pris fin en 1865, il y a plus de 155 ans, et les Noirs accusent encore et toujours l’esclavage.

Des millions de Vietnamiens sont morts des conséquences de la guerre. Les Boat people, arrivés sans rien aux USA dans les années 70, se sont assumés, sont devenus des citoyens valeureux et ne blâment personne en cas de malheur, ne cassent rien, ne brûlent pas des villes, ne manifestent pas, ne réclament pas des privilèges, ne s'adonnent pas à la criminalité. Avoir des voisins asiatique signifie vivre en paix.

Les nazis d'Hitler ont massacré plus de 6 millions de juifs et cela s'est terminé en 1945, il y a 75 ans ! Personne n'a vu les juifs faire des émeutes, piller, saccager, incendier des bâtiments ou tirer sur des policiers !

Pourquoi cette différence ?

*****

Une trentenaire a suivi son ancienne compagne dans la rue avant de l’abattre à bout portant, mercredi à New York.

Une mère de deux enfants a été abattue à bout portant, mercredi à New York, dans une rue de Brooklyn. Nichelle Thomas, 52 ans, se rendait tranquillement dans un magasin du quartier de Park Slope quand Latisha Bell, 38 ans, s’est précipitée sur elle pour l’exécuter d’une balle dans la tête. [...]

 

USA – Délire de genres: obligation de mélanger les genres dans les dortoirs de filles des collèges privés

Le Collège des Ozarks poursuit Biden au sujet du décret qui oblige à placer des garçons biologiques dans les dortoirs des filles

Chrissy Clark19 avr.2021   DailyWire.com

Le Collège des Ozarks poursuit le président Joe Biden pour son décret anti-discrimination qui obligerait l'école à abandonner ses principes religieux en faveur d'une politique de genre de gauche.

Alliance Defending Freedom (ADF), un groupe juridique de liberté religieuse, a intenté une action en justice dans le district ouest du Missouri au nom du Collège des Ozarks, affirmant que la loi anti-discrimination de Biden «oblige les collèges religieux privés à placer des garçons biologiques dans des dortoirs pour filles [...]»

Le collège a attribué des dortoirs et des «espaces intimes» séparés, comme des douches et des salles de bain, en fonction du sexe biologique et ne souhaite pas modifier cette pratique. Le Collège des Ozarks part du principe que le sexe biologique n'est pas modifiable et il gère ses dortoirs en conséquence.

Le décret de Biden interdirait au collège de continuer cette pratique, selon le procès . La poursuite soutient que le décret viole les droits de l'école, protégés par le Premier Amendement, d'informer les étudiants de ses politiques de résidence à caractère religieux.

«L'occupation et l'accès des résidences universitaires du collège sont séparés selon le sexe biologique, et non par l'identité, et cette résidence dans un logement étudiant dépend du respect du code de conduite par les étudiants, y compris l'engagement d'éviter toutes relations sexuelles entre un homme et une femme en dehors du mariage », lit-on dans le procès.

Le premier jour de son mandat, Biden a signé le décret «Prévention et lutte contre la discrimination fondée sur l'identité de genre ou l'orientation sexuelle» stipulant que «toutes les personnes doivent recevoir un traitement égal en vertu de la loi, quelle que soit leur identité de genre ou leur orientation sexuelle». Les institutions qui enfreignent l'ordonnance s'exposent à des sanctions financières. ADF affirme que le montant pourrait atteindre six chiffres.

Le collège demande une aide temporaire au tribunal du Missouri, invoquant ses plans pour le prochain semestre d'automne pour séparer les étudiants entrants en fonction de leur sexe biologique.

Le Collège des Ozarks est une école chrétienne privée située à Point Lookout, dans le Missouri. Le président de l'école, le Dr Jerry Davis, a déclaré que la liberté religieuse était «attaquée» par l'administration Biden.

«La liberté religieuse est attaquée en Amérique, et nous ne resterons pas de simples spectateurs», a déclaré Davis . «Menacer la liberté religieuse, c'est menacer l'Amérique elle-même. Le Collège des Ozarks ne permettra pas aux politiciens d'éroder les droits américains essentiels ni les idéaux qui ont façonné la fondation de l'Amérique.

L'avocate principale de l'ADF, Julie Marie Blake, a déclaré que ce n'est pas le rôle du gouvernement d'obliger les écoles religieuses à changer leur opinion sur le sexe biologique et l'identité de genre.

«Le gouvernement ne peut ni ne doit forcer les écoles à ouvrir les dortoirs des filles aux garçons sur la base de sa redéfinition politiquement motivée et inappropriée du « sexe »», a déclaré Blake dans un communiqué de presse.

«Les personnes de sexe biologique féminin ne devraient pas être obligées de partager des espaces privés - tels des douches et des dortoirs - avec des personnes de sexe biologique masculin, et les écoles religieuses ne devraient pas être punies simplement en raison de leurs croyances sur le mariage et le sexe biologique.

L'action excessive du gouvernement Biden continue de victimiser les femmes, les filles et les croyants en détruisant leurs protections juridiques, et il faut y mettre un terme. »

source: https://www.dailywire.com/news/college-of-the-ozarks-sues-biden-over-executive-order

Traduction: Albert Coroz

États-Unis : des immigrantes enceintes déplacées d’un centre à l’autre à la frontière sud – sans doute pour être dispersées de là dans tout le pays

Dans cette vidéo, on voit une longue file d’une cinquantaine de jeunes femmes, la plupart enceintes, certaines avec un enfant, et toutes probablement des immigrées illégales, qui sont déplacées comme un troupeau d’un centre d’accueil fermé vers un centre du Secours catholique non loin de là. Cela se passe durant la nuit, dans une ville située à la frontière sud.

Dans la vidéo, il est dit qu’on leur a pris leurs téléphones – probablement pour qu’on ne puisse pas les localiser.

Article entier : Shocking Video of Pregnant Illegal Aliens Moved Around at Night on Southern Border – Then Being Prepped for Travel Across the Country – The Gateway Pundit

Résumé Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

***

Vidéo de Nash Montana, d'immigrantes enceintes déplacées comme du bétail la nuit à la frontière sud.

-17 avr. 2021 - : sous-titres disponibles

Une vidéo incroyable montrant le mouvement des immigrants illégaux à la frontière sud a été publiée aujourd'hui. On y voit une cinquantaine de filles, dont la plupart sont enceintes, toutes probablement des immigrantes illégales, être déplacées d'un endroit à l'autre dans une ville frontalière.

Les filles sont expédiées d'une installation clôturée à l'installation de Catholic Charities à un pâté de maisons de là. Elles sont emmenées de nuit, certaines avec des enfants à bord.

Dans la vidéo, il est indiqué que les téléphones des femmes sont confisqués. Le vidéaste demande si c'est pour qu'on ne puisse pas les localiser. Il est choquant que cela se produise en Amérique.

2 millions de clandestins attendus d'ici la fin de l'été 2021 ; environ 42 millions de plus attendus. Le génocide blanc continue.

Aucun pays ne peut résister à une telle invasion.

USA : La marque de glaces Ben et Jerry veut “démanteler le suprémacisme blanc” et la police

Que signifie "Defund the Police" ?

"Defund the police Opens a new window" signifie que nous cessons de dépenser l'argent des contribuables pour les nombreux aspects dangereux et racistes du maintien de l'ordre et que nous investissons plutôt cet argent dans des solutions communautaires qui favorisent la santé, le maintien de la paix et la sécurité. Ainsi, au lieu d'augmenter sans cesse les budgets de la police, de la doter d'effectifs, de moyens de surveillance, d'armures et d'armes de guerre, nous augmenterions le financement de choses dont les gens ont vraiment besoin, comme par exemple

[...]

Le mouvement "defund" reconnaît que la police n'est pas une réponse appropriée ou efficace aux problèmes des sans-abri, de la maladie mentale, de la toxicomanie, de la discipline scolaire ou de toute autre question ou activité qui n'est pas criminelle et ne présente aucun danger.

Le fait de compter sur la police pour "résoudre" ces problèmes ne fait qu'intensifier les interactions, entraînant des conflits inutiles. Elle criminalise des comportements qui seraient mieux gérés par un système de sécurité sociale professionnel et compatissant. Trop, c'est trop.

[...]

Benjerry.com


La société de crème glacée Ben & Jerry's s'est prononcée lundi contre la fusillade mortelle de Daunte Wright, 20 ans, qui a été abattu par un policier lors d'un contrôle routier.

Dans un message posté sur Twitter, la société a fait valoir que le système de justice pénale "ne peut pas être réformé", tout en affirmant que la fusillade policière était "enracinée dans la suprématie blanche."

 

 

"Le meurtre de #DaunteWright est enraciné dans la suprématie blanche et résulte de la criminalisation intentionnelle des communautés noires et brunes", peut-on lire dans le tweet.

"Ce système ne peut pas être réformé", poursuit le tweet. "Il doit être démantelé et un véritable système de sécurité publique doit être reconstruit à partir de la base.#DefundThePolice."

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Thehill.com

Nos remerciements à Pierre 1er


Rappels :

L’entreprise de glaces Ben & Jerry’s : « Il faut démanteler la suprématie blanche »

Ben & Jerry’s (glaces) : « Et on pourrait en profiter pour régulariser tout le monde pendant l’épidémie pour s’assurer que chacun ait accès au système de santé facilement ? Le Portugal l’a fait… »

Etats-Unis : un ex-joueur de football américain noir aurait tué 5 personnes blanches, dont 2 enfants, avant de se suicider

Un ancien joueur de la NFL a tué par balle un médecin, sa femme, deux de leurs petits-enfants et une autre personne avant de retourner l'arme contre lui-même dans une maison de Caroline du Sud, selon le médecin légiste du comté et des sources.

Phillip Adams, qui a porté les couleurs des Seahawks, des 49ers, des Raiders et des Jets, a ouvert le feu dans la maison de Rock Hill mercredi en fin d'après-midi.

 

Robert Lesslie, 70 ans, sa femme Barbara, 69 ans, and leurs petits-enfants, Adah Lesslie, 9 ans, et Noah Lesslie, 5 ans (Facebook)

 

Le Dr Robert Lesslie, 70 ans, sa femme, Barbara Lesslie, 69 ans, et deux de leurs petits-enfants, Adah Lesslie, 9 ans et Noah Lesslie, 5 ans, ont été tués lors de la fusillade, selon le bureau du shérif du comté de York .

Les parents d'Adams vivent près de la maison du médecin à Rock Hill et il était l'un des patients de Lesslie, a déclaré une source à l'Associated Press.

Une cinquième victime, James Lewis, 38 ans, qui travaillait au domicile au moment des faits, a également été mortellement touché à l'extérieur, rapporte WSOC-TV.

 

James Lewis (Twitter)

(...)

On pense qu'Adams s'est suicidé alors que la police encerclait une maison proche de l'endroit où les victimes ont été trouvées, ont indiqué des sources au Herald.

Les enquêteurs ont découvert le corps du tireur dans une maison voisine après une chasse à l'homme de huit heures, a tweeté le bureau du shérif.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Nypost.com / Londonnewstime.com / Ouest-france.fr

USA : Une banlieue de Chicago offre 25 000$ à ses résidents noirs pour réparer les discriminations. Pour les militants ce n’est pas assez

Evanston, dans la banlieue de Chicago, a voté lundi l’octroi de fonds aux résidents noirs en guise de réparation pour les discriminations en matière de logement. C’est la première ville des États-Unis à prendre une telle mesure. Le plan a été adopté à 8 voix contre 1 par le conseil municipal de cette ville de 75.000 habitants dans l’Illinois, au bord du lac Michigan. Il prévoit de distribuer 400.000 dollars d’un fonds de 10 millions de dollars, généré par les revenus de la taxe sur la marijuana, à un maximum de 16 familles qui pourront l’utiliser pour se loger.

Pour la conseillère municipale Robin Rue Simmons, architecte de ce programme, il s’agit d’une «première étape» après des années de discussion et de contributions des habitants. «Cette initiative n’est pas une réparation complète. Nous savons tous que le chemin de la réparation et de la justice dans la communauté noire va être le travail d’une génération. Il y aura de nombreux programmes et initiatives et davantage de financement», a-t-elle expliqué. […]

Immobilier Le Figaro

Via Fdesouche

États-Unis: Tom Brady accusé de racisme parce qu’il a gagné le Super Bowl pendant le Mois de l’histoire des Noirs

Article du 29 septembre 2020

Tom Brady, qui a joué dans dix Super Bowls, vient de gagner pour la septième fois. Mais plutôt que de le féliciter, certains accusent le plus grand quarterback de tous les temps de racisme parce que sa victoire est tombée pendant le Mois de l'histoire des Noirs.

Même la nièce de la vice-présidente Kamala Harris y est allée de sa pique.

Les guerriers de la justice sociale irrités par la victoire de Brady

C'est le mois de l'histoire des Noirs et ils ne trouvent pas qu'il soit juste ou correct que Brady gagne, d'autant plus que le quarterback adverse était Patrick Mahomes.

Cela rend cette victoire raciste à leurs yeux, obsédés par la couleur.

Si Brady continue de battre des records à 43 ans, ce n'est pas à cause de sa couleur, mais à cause de son athlétisme et à son travail. Mais cela ne compte pas pour ceux qui ne voient que la race.

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La nièce de Kamala Harris attaque Tom Brady

Le jeune nièce de Kamala Harris n'était contente d'aucune des deux équipes. Elle trouvait que Brady ne méritait pas de gagner car il soutient Donald Trump.
Elle n'aime pas non plus les Kansas City Chiefs parce que leur nom est "raciste". Elle a tweeté:

Équipe au nom raciste contre équipe avec le joueur vedette pro-Trump. Est-ce que j'ai bien compris?

Même si la National Football League a exprimé son soutien à Black Lives Matter au cours de nombreux matchs en 2020, ce n'est pas suffisant pour Harris. Elle veut qu'ils dénoncent la suprématie des Blancs et soulagent l'orgueil meurtri de Colin KaepernickPour ceux qui me disent de me calmer, peut-être que j'y penserai quand la NFL aura dénoncé la suprématie blanche et se sera excusée directement auprès de Colin Kaepernick.

Article complet: Tom Brady Accused Of Racism For Winning Super Bowl During Black History Month [trad. auto. ici]

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C'est le privilège blanc de Tom Brady de ne pas voir la race

Article du 9 avril 2020

Par Martenzie Johnson

[…] Lors d'une interview, on a demandé à Brady s'il s'était déjà senti "coupable" ou "gêné" de devoir être le leader d'une équipe majoritairement noire alors qu'il est blanc.

Il a répondu: "Jamais. Je n'ai jamais vu la race. Je pense que le sport transcende la race, il transcende la richesse. On apprécie l'autre pour ce qu'il peut apporter. On est tous les mêmes."

Telle est l'idée d'harmonie raciale de Brady, mais il est clair qu'il possède un privilège qui est propre à un homme blanc célèbre et qui a réussi. Le sextuple champion du Super Bowl, qui a gagné plus de 200 millions de dollars dans sa carrière (sans compter le contrat de 50 millions récemment signé avec les Buccaneers), peut bien décider de ne pas voir la race, mais c'est quelque chose que ses coéquipiers noirs n'ont pas pu se permettre au cours des 20 dernières années.

La race est partout en Amérique. Choisir de ne pas la voir peut sembler louable. Mais c'est aussi une décision consciente d'ignorer le désagrément du racisme et de la discrimination pour les autres. […] D'anciens coéquipiers de Brady comme James White, Mohamed Sanu et Devin McCourty ne peuvent pas, d'un coup de baguette magique, voir soudain disparaître 400 ans d'histoire afro-américaine simplement parce que cela aide leurs collègues blancs à mieux dormir la nuit. […]

Article complet: The white privilege of Tom Brady not seeing race [trad. auto. ici]

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Résumés Cenator

Manifestation pro-Trump à Washington : les antifas et des militants #BLM menacent et agressent des supporters de Trump, dont majoritairement des femmes et des personnes âgées

Des affrontements ont éclaté dans les rues de Washington, la capitale des États-Unis, ce samedi 14 novembre, après la gigantesque manifestation des militants favorables à Donal Trump. Des petits groupes d’ultra gauche s’en sont pris aux partisans du président des États-Unis qui conteste toujours sa défaite face à Joe Biden la semaine dernière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Dépêche

 

EN IMAGES – Des milliers de partisans de Donald Trump, dont des «Proud Boys», se sont rassemblés dans la capitale samedi 14 novembre pour contester la défaite de leur candidat.

 

 

Des milliers de partisans de Donald Trump, dont des groupuscules de droite, ont afflué dans les rues de Washington ce samedi 14 novembre, plusieurs jours après la défaite de leur candidat aux élections présidentielles. L’objectif ? Soutenir la théorie d’une éventuelle fraude défendue par le président sortant.

Malgré l’absence de preuve d’un piratage du scrutin, confirmée par les autorités électorales, les manifestants ont crié «Quatre ans de plus! Quatre ans de plus!» et «USA! USA!» devant Freedom Plaza, tout en agitant des drapeaux «Trump 2020» et des panneaux «Halte au vol».

 

 

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Le Figaro

Via Fdesouche

 

 

 

 

 

 

 

 

Présidentielle US : Trump dénonce “l’apparition de bulletins surprise”dans la nuit

« Des bulletins surprise » arrivés dans la nuit ?

« Hier soir j'avais une bonne avance, dans de nombreux Etats-clés. Puis, un par un, ils ont commencé à disparaître magiquement avec l'apparition et le comptage de bulletins surprise », a indiqué sur Twitter Donald Trump. Comme le précise BFMTV, il s'agit en réalité du dépouillement de bulletins arrivés par courrier, qui pourraient mettre plusieurs jours à être comptés dans certains Etats.

 

 

A noter que trois des quatre derniers posts de Donald Trump sur Twitter ont été signalés par la plateforme pour désinformation.


Les Républicains gardent le Sénat

Les démocrates n'ont visiblement pas réussi leur pari de remporter la majorité au Sénat. Selon les dernières chiffres communiqués, ils ont récupéré deux sièges, mais en ont perdu un. La nouvelle majorité serait donc à 52 pour les Républicains et 48 pour les Démocrates.


En attente de huit Etats

Le résultat de l'élection présidentielle américaine dépend maintenant de huit Etats : l’Alaska, l'Arizona, la Caroline du Nord, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie, le Wisconsin. Les bulletins ne sont pas encore tous dépouillés. Cela pourrait même continuer demain, mercredi 5 novembre au vu du grand nombre d’électeurs qui ont voté par correspondance.


Les démocrates gardent le contrôle de la Chambre des représentants

La Chambre des représentants reste démocrate. Il s’agit d’une bataille importante pour les démocrates et Joe Biden. Ils espèrent aussi reprendre le Sénat, dont le sort n’est pas encore connu à l’heure actuelle.

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Valeurs Actuelles

La Chine « se prépare à la guerre » avec les États-Unis, et comment Tik Tok est exploité par la Chine

(vidéos en anglais, sous-titres à disposition)

China Uncensored 

La Chine se prépare à la guerre ! Le président chinois Xi Jinping a dit aux troupes de l'Armée Populaire de Libération de "se préparer à la guerre". Parallèlement, les villes de Chine sont invitées à préparer du matériel de secours. Xi Jinping a beaucoup parlé aussi de la "Guerre pour résister à l'agression américaine et sauver la Corée", aussi appelée "Guerre de Corée". Le message est clair : la Chine est prête et capable de combattre les États-Unis. Mais il ne s'agit pas seulement des relations avec les États-Unis. La Chine envoie également un message à Taïwan, à savoir qu'une guerre entre Taïwan et la Chine serait trop coûteuse, donc mieux vaut que Taïwan se rende tout de suite.

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Le leader chinois Xi Jinping se fait menaçant à l'encontre des États-Unis dans un discours anniversaire sur la guerre de Corée. Dans un documentaire diffusé par la télévision d'État, il accuse les États-Unis de crimes contre l'humanité.

Le nouvel iPhone est désormais en vente en Chine. Ce modèle 5G est un succès.

Toujours plus de grandes entreprises étrangères quittent la Chine. La dernière en date est le deuxième groupe français de vente au détail, Auchan. Après le détaillant français Carrefour et le britannique Tesco.

Des manifestants se sont rassemblés à Pékin. Une scène rare dans la capitale d'un pays totalitaire. Une école privée doit une énorme somme d'argent aux enseignants et aux parents.

Et deux autres pays disent non à la Chine. Le Brésil à un vaccin fabriqué en Chine. Et la Slovaquie à l'implication des entreprises chinoises dans les réseaux 5G.

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Les États-Unis peuvent-ils éviter une "guerre des grandes puissances" avec la Chine ?

China Uncensored

La relation entre les États-Unis et la Chine a toujours été vue par le Parti communiste chinois comme une compétition entre grandes puissances, alors que les États-Unis croyaient pouvoir établir une relation de coopération stratégique. Est-il possible d'éviter une guerre entre les États-Unis et la Chine ? Et comment comparer une guerre froide entre les États-Unis et la Chine à la guerre froide avec l'Union soviétique ?

Interview complète ici.

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Le message cryptique de Xi Jinping n'est pas ce que les grands médias vous ont fait croire

TFIglobal

Le discours de Xi Jinping est considéré maintenant comme une attaque à peine voilée contre les États-Unis. En réalité,ce n'était pas un message à l'intention des ennemis de la Chine, mais un message direct à la Corée du Nord. La vidéo vous en dit plus.

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TikTok peut-il être utilisé par la Chine contre les États-Unis ?

La République américaine contre le Parti communiste chinois – Documentaire

Crossroads with Joshua Philipp

TikTok est une application souvent utilisée pour le divertissement. Mais pourrait-elle être un outil pour le Parti communiste chinois ? Le PCC utilise-t-il même TikTok pour manipuler l'élection présidentielle tout en créant le chaos et la division aux États-Unis ?

La journaliste d'investigation Simone Gao explore le danger sans précédent que le PCC fait peser sur l'Amérique. Elle révèle comment les big data et l'intelligence artificielle sont utilisées pour pirater l'algorithme unique de TikTok afin de diffuser efficacement une propagande ciblée aux citoyens américains.

Grâce à des entretiens avec des spécialistes chinois de l'intelligence artificielle et des experts américains en matière militaire et technologique, ainsi qu'à des recherches approfondies sur l'efficacité des efforts de propagande du PCC par le passé, Simone Gao dévoile l'étendue du danger que représente TikTok.

Les États-Unis ont-ils un plan pour contrer le Parti communiste chinois? Et sera-t-il suffisant pour sauver la République ?