Canton d’Uri : un Italien transportant 5 migrants irakiens appréhendé

Un Italien de 33 ans est tombé en panne dans un tunnel près de Gurtnellen (UR). Dépêchée sur place, la police a découvert que le conducteur transportait illégalement cinq migrants irakiens.

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«Comme ces gens n'avaient aucun document d'identité sur eux, nous supposons, d'après leurs propres déclarations, qu'ils sont citoyens irakiens», indique la police cantonale uranaise.

Si les cinq personnes ont été transférées au centre de requérants d'asile d'Altdorf (UR), elles ont depuis quitté les lieux sans demander leur reste. Elles seraient à nouveau recherchées par les autorités.

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20min.ch

Nos remerciements à Wilhou

Uri: La population réussit à faire suspendre l’ouverture du centre pour requérants.

Christian Hofer: Nous parlions de cette affaire déjà ici et ici.

L'image d'illustration représente l'hôtel au centre de la discorde, dans lequel Uri voulait placer 60 requérants à côté d'une école.

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Un compromis sur le centre pour requérants a été trouvé à Seelisberg (UR). Le contrat pour la location de l'hôtel est dénoncé et le canton va procéder à une analyse des possibilités d'accueil dans toutes les communes uranaises.

Séance d'information houleuse

Le gouvernement uranais avait l'intention de placer 60 requérants dans un hôtel situé au centre de Seelisberg, un village de 700 habitants. Les protestations des habitants lors d'une séance d'information houleuse le 4 août avaient poussé l'exécutif cantonal à renoncer provisoirement à ouvrir le centre.

Les participants ont accepté un compromis: l'ouverture du centre reste suspendue tant que l'examen des possibilités d'accueil de requérants dans l'ensemble des communes du canton ne sera pas terminé.

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Un petit village suisse s’unit pour refuser l’installation de migrants

Nous parlions de cette affaire déjà ici.

Les habitants du village de Seelisberg dans le canton d’Uri ont fait échouer les plans des autorités qui souhaitaient transformer un hôtel abandonné en refuge pour une soixantaine de demandeurs d’asile. Elles n'ont pas dit leur dernier mot.

Quand un village de 700 habitants se dresse contre son gouvernement. C’est en substance l’histoire qui s’est récemment déroulée à Seelisberg, bucolique bourgade du canton d’Uri en Suisse. Selon plusieurs médias locaux, les autorités de la région souhaitaient transformer l’inoccupé Löwen hôtel en centre d’accueil pour une soixantaine de réfugiés.

Mais les résidents de ce village situé tout près de la légendaire prairie de Grütli, où la Suisse aurait été créée, ne l'entendaient pas ainsi. Ils se sont ligués derrière leur maire, Karl Huser-Huong, pour faire avorter le projet.

Le gouvernement n'abandonne pas

Dénonçant l’attitude des autorités du canton qui les auraient mis devant «le fait accompli», les habitants ont exprimé leur colère durant un meeting organisé début août. Le nombre de soixante migrants pour une commune de 700 habitants était considéré comme trop élevé par les locaux.

Barbara Bär, ministre des Affaires sociales d’Uri, a dû composer avec les insultes d’une foule réunissant la moitié du village. «Je n'avais jamais rencontré autant de haine», a-t-elle déclaré.

Selon Le Matin, elle s’est retrouvée accusée d’avoir favorisé le projet à cause des liens que son mari entretiendrait avec une société impliquée dans l’affaire. Elle a déposé plainte.

Mais, malgré les efforts du gouvernement du canton, le projet a été officiellement mis au placard le 16 août. En tout cas pour le moment. Le gouvernement d’Uri souhaite dorénavant «restaurer la confiance» avec les habitants de Seelisberg avant de retourner à la table des négociations ; cette fois avec un médiateur externe. Dans un communiqué, les autorités affirment vouloir mener «des discussions constructives» afin de trouver une solution «par consentement mutuel» à la question de l’accueil des réfugiés et de leur nombre.

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Uri: La PLR qui veut imposer le centre de requérants accuse la population “d’être haineuse”

Christian Hofer: On parlait déjà de ce centre ici.

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Depuis sa séance d'information sur un nouveau centre d'asile avortée à Seelisberg, Barbara Bär est préoccupée.

La conseillère d'Etat uranaise chargée des affaires sociales, Barbara Bär (PLR), chahutée lors d'une séance d'information sur un centre d'asile jeudi soir à Seelisberg (UR), s'est dite choquée par le comportement de la population.

Elle n'a pas beaucoup dormi après cette soirée agitée, a admis la ministre uranaise dans une interview à la «Neue Urner Zeitung» publiée samedi. «En vingt ans de vie politique, je n'avais jamais rencontré autant d'émotions, de rancoeur et de haine», déclare-t-elle.

 

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Uri: Malgré la vive opposition, la Confédération veut imposer le centre pour migrants

La conseillère d'Etat chargée des affaires sociales Barbara Bär (PLR) était accompagnée de représentants du canton et de la Croix-Rouge.

Mais les choses se sont corsées dès le début de l'allocution de la ministre. «Pas comme ça», a interjecté la porte-parole d'une société d'intérêts contre l'installation du centre. Celle-ci reproche à l'élue son manque de respect et de politesse et affirme que la commune a été mise devant le fait accompli durant les vacances d'été.

Malgré ce revers, Barbara Bär ne compte pas renoncer à installer un centre d'accueil à Seelisberg, explique-t-elle à l'ats.

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