France. Trappes : un ancien radicalisé confirme le constat de Didier Lemaire

L’écrivain (NDFDS : Omar Youssef Souleimane) raconte notamment une scène qui l’a marqué, lors d’un atelier d’écriture animé fin 2020 avec Didier Lemaire dans un lycée de Trappes. Alors qu’il demandait aux élèves qui parmi eux allait fêter Noël ou la Saint-Sylvestre, la réponse fut unanime : personne. « Ce n’est pas notre fête, nous sommes des musulmans », a-t-il entendu en guise de justification. « Ces élèves se sentent différents, d’une autre religion inconciliable avec la France », juge-t-il pour L’Express. Lors de ce même atelier, Omar Youssef Souleimane a d’ailleurs remarqué « une phrase calligraphiée en arabe, accrochée au mur »« Il s’agissait d’une prière, dans un lycée républicain », révèle-t-il.

(…)

Il témoigne ainsi d’une discussion avec une jeune fille, dans un autre établissement, au cours de laquelle son interlocutrice lui a assuré que « tous les djihadistes ne sont pas méchants ».

A retrouver en intégralité sur Valeurs Actuelles

Via Fdesouche


Rappels :

France. Didier Lemaire : “Nous allons vers la guerre civile (…) Il y a des foyers islamistes partout. Ces jeunes vont passer à l’acte (…) On n’est plus en état de paix.”

Le curé de Trappes (78) souhaite un bon Ramadan à ses amis Musulmans

Yvelines : nouvelles soirées de violences urbaines dans les quartiers sensibles des Mureaux, de Trappes et de Mantes-la-Jolie

Coronavirus : le couvre-feu « n’est pas une réponse adaptée » en Seine-Saint-Denis ; la ville de Trappes (78) renonce elle aussi à appliquer un couvre-feu

Trappes, Mantes-la-Jolie, La Verrière, Sartrouville… les incidents se multiplient durant le confinement dans les quartiers sensibles des Yvelines

France. Attaque au couteau à Trappes : deux morts et un blessé grave. «Allah akbar, si vous entrez je vous fume tous»

France. Trappes : « La situation est pire que jamais », les jeunes agissent comme une police islamique

France. Trappes, la poudrière islamiste

France : Visé par des propos haineux après avoir défendu Samuel Paty, un prof placé sous escorte policière

Didier Lemaire est professeur de philosophie à Trappes. Il a témoigné dimanche soir sur BFMTV car sa sécurité est mise en péril depuis la publication d'une lettre ouverte dans la presse, peu après la mort de Samuel Paty. Il est aujourd'hui accompagné d'une escorte policière pour entrer et sortir de son établissement.

Didier Lemaire enseigne la philosophie depuis vingt ans à Trappes, dans les Yvelines. Une ville où il n'est, désormais, plus en sécurité. La police l'escorte à présent à son entrée à sa sortie du lycée où il officie. "Aujourd’hui, je suis accompagné au lycée par des policiers armés qui suivent mon véhicule", a-t-il expliqué à BFMTV, ajoutant: "Je sais que le lycée est également protégé, parfois de façon visible parfois de façon invisible".

C'est la réception de sa lettre ouverte, publiée dans L'Obs quinze jours après l'assassinat de Samuel Paty par un terroriste islamiste le 16 octobre dernier, qui est à l'origine de ce dispositif. Car le texte lui vaut aujourd'hui d'être l'objet de propos hostiles, voire malveillants.

"Mes élèves m'ont demandé pourquoi j'avais écrit 'contre eux'"

Dans cette publication intitulée Comment pallier l'absence de stratégie de l'Etat pour vaincre l'islamisme?, il avait notamment écrit: "Professeur de philosophie à Trappes depuis vingt ans, j’ai été témoin de la progression d’une emprise communautaire toujours plus forte sur les consciences et sur les corps."

Sur le plateau de BFMTV dimanche soir, Didier Lemaire a évoqué la défiance d'abord soulevée par ses mots:

"Après l’assassinat de Samuel Paty, la ville de Trappes était en ébullition. Une partie de mes élèves, du corps enseignant, du personnel du lycée n’a pas toujours bien compris cette lettre. Je suis passé pour quelqu’un de haineux, raciste".

"En classe, certains de mes élèves – une classe entière - m’ont demandé à la rentrée pourquoi j’avais écrit une lettre 'contre eux'. Je leur ai expliqué que c’était pour eux et non contre eux", a-t-il poursuivi. Dans sa lettre ouverte, il écrivait ainsi:

"Il y a actuellement à Trappes 400 fichés S de catégorie 'radicalisation' qui se promènent librement, sans compter les fichés pour terrorisme. Et nos élèves vivent dans une situation schizophrénique où le conflit de loyauté devient pour eux inextricable".

 

(...)

Bfmtv.com


Rappel : Ali Rabeh, le maire de Trappes accuse le professeur de mensonge.

Pour quelle raison dans ce cas, ce professeur est-il menacé de mort? Parce qu'il n'y a rien selon le maire de Trappes?

Le curé de Trappes (78) souhaite un bon Ramadan à ses amis Musulmans

 

 

 

Via Fdesouche

 

 

Trappes: l’État islamique revendique l’attaque au couteau. L’assaillant était un fiché S nommé Kamel S.

Le groupe djihadiste État islamique (EI) a revendiqué aujourd'hui l'attaque au couteau à Trappes, dans la banlieue parisienne, ayant fait un mort et deux blessés graves. "L'auteur de l'attaque dans la ville de Trappes (...) est l'un des combattants (du groupe) Etat islamique et a perpétré cette attaque à la faveur des appels à cibler des ressortissants des pays de la coalition" internationale anti-EI, a indiqué l'agence de propagande du groupe Amaq.

 

 

BFM affirme que parmi les deux victimes figurent la mère et la sœur de l'assaillant. En outre, plusieurs médias rapportent que l'État islamique a revendiqué l'attaque par le biais de son organe de propagande. Un journaliste du Parisien, Jérémie Pham-Lê, affirme sur Twitter que l'individu s'appelle Kamel S. et était décrit comme « fragile ».

 

Le Figaro.fr

Valeurs Actuelles

 

France. Attaque au couteau à Trappes : deux morts et un blessé grave. «Allah akbar, si vous entrez je vous fume tous»

Un individu a été abattu par la police à Trappes, après avoir attaqué plusieurs personnes au couteau. Un premier bilan évoque au moins deux morts et un blessé grave. L'individu aurait crié «Allah akbar» alors qu'il se retranchait dans un pavillon.

Un individu a été neutralisé par les policiers ce jeudi matin à Trappes (Yvelines), après avoir agressé plusieurs personnes à l’arme blanche sur la voie publique. Le bilan fait état deux personnes mortes et d’une blessée. Les trois victimes sont des femmes. Au moins deux d’entre elles appartiennent à la famille de l’auteur de l’agression.

Dans la matinée du 23 août, un individu armé d'un couteau a ciblé des passants à Trappes, dans les Yvelines, causant la mort de deux personnes et en blessant une autre, d'après un premier bilan dressé par le préfet des Yvelines.

 

Notre reporter, Lucas Léger, s'est rendu sur place, témoignant ainsi de l'évolution de la situation pour RT France.

 

 

L'opération policière s'est déroulée rue Camille Claudel, dans une zone pavillonnaire de Trappes.

Sur son compte Twitter, la police des Yvelines a expliqué avoir maîtrisé l'assaillant et appelle à «éviter le secteur ainsi qu'à respecter les périmètres de sécurité pour ne pas perturber le travail des policiers».

Individu déjà connu pour apologie du terrorisme ?

Selon des sources policières citées par Le Parisien, l'individu âgé d'une trentaine d’années se serait retranché dans un pavillon en criant «Allah akbar, si vous entrez je vous fume tous». L'assaillant aurait été abattu par les policiers qui ont ouvert le feu quand il est sorti du pavillon, dans la rue Camille Claudel.

Le Parisien affirme par ailleurs, citant ses sources, que l’individu était connu «pour apologie directe et publique d’un acte de terrorisme».

D'autres sources citées par France info affirment également que l'assaillant était connu des services de renseignement pour «apologie du terrorisme».

La veille, dans un enregistrement diffusé par l'agence de propagande de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi apparaissait commandant à ses partisans en Syrie et en Irak à continuer le combat contre «leurs ennemis».

Le dernier attentat en France revendiqué Daesh remonte au 12 mai 2018. Un homme armé d'un couteau avait alors attaqué des passants dans le quartier de l'Opéra à Paris. Une personne avait perdu la vie et quatre autres avaient été blessées.

RT

Le Parisien

 

Nos remerciements à Wilhelm

France. Trappes : “La situation est pire que jamais », les jeunes agissent comme une police islamique

Trappes, le «Molenbeek français», serait-il devenu un laboratoire de la lutte contre l’islam radical, comme semble l’indiquer le chef de l’État?

À Trappes, la situation est pire que jamais, comme le confirme une note blanche «prévention de la radicalisation» dans la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (incluant Trappes), sorte de synthèse brute d’informations glanées au cours des dix-huit derniers mois auprès des services de l’État, milieux associatifs ou dans divers rapports.

Sur place, on note un «sentiment que parler, c’est s’exposer, voire se mettre en danger». Les services de l’État s’inquiètent qu’il y ait moins de «signalements de jeunes radicalisés à Trappes que dans les autres villes du département au profil sociologique similaire: Mantes-la-Jolie et les Mureaux».

La note reprend enfin «des éléments factuels rapportés par les partenaires». Éléments qui dressent un portrait très inquiétant d’un secteur où «des commerces financent le radicalisme, une source de financement importante», où «le prosélytisme religieux» a pris une «dimension sociale et caritative» comme des «aides ponctuelles pour payer factures ou loyers», où «les jeunes de retour de Syrie sont des vecteurs déterminants» dans la radicalisation.

C’est sur la jeunesse que le constat est le plus alarmant: «augmentation de la pratique du jeûne pendant le ramadan parmi les enfants scolarisés en CM1/CM2 – jusqu’à 50 % dans certaines classes ; augmentation des refus d’inscription à la cantine scolaire (classes élémentaires) au motif que la viande n’est pas halal ; augmentation du port de tenues cultuelles (jupes longues) en collèges et aux lycées ; refus croissant de participer à certaines activités scolaires comme le chant pour les filles ; baisse de fréquentation des structures d’accueil des jeunes comme la Mission locale de Trappes». Et d’évoquer les «témoignages de professionnels (éducateurs, enseignants, professionnels des maisons des parents…) qui font état de situations de confrontation ou de provocation comme le port du niqab chez des enfants ou des questions sur la société française et l’école qui ne permettent pas une pratique religieuse assidue.»

La jeunesse est également mise à contribution pour un «contrôle social intense et un maillage du territoire»: «Les enfants d’élémentaires rappellent à leurs pairs ce qui est autorisé ou pas, contrôle des allées et venues dans certains immeubles, rappel sur les tenues, les heures et lieux pour sortir (pour les filles) et les heures de prière (pour les garçons), porte-à-porte pour convaincre, recruter, rappeler à l’ordre». Trappes n’est pas la seule touchée. Dans la ville voisine de La Verrière, on observe «le retrait des femmes musulmanes du marché du travail», «une logique communautaire forte, diffuse, permanente», des pressions pour financer une mosquée salafiste ou porter le voile.

Source via Fdesouche.com