Twitter supprime définitivement le compte de Trump de sa plateforme

Twitter a définitivement retiré le compte du président Donald Trump de sa plateforme, affirmant que ses tweets récents étaient "en violation de sa politique relative à la glorification de la violence".

"Après avoir examiné de près les récents Tweets du compte @realDonaldTrump et le contexte qui les entoure - en particulier la façon dont ils sont reçus et interprétés sur Twitter et hors de Twitter - nous avons suspendu définitivement ce compte en raison du risque de nouvelles incitations à la violence", a écrit Twitter dans une déclaration.

"Dans le contexte des événements horribles de cette semaine, nous avons bien précisé mercredi que de nouvelles violations des règles de Twitter pourraient entraîner cette décision. Notre cadre d'intérêt public est là pour permettre au public d'entendre directement les représentants élus et les dirigeants mondiaux. Il repose sur le principe que les citoyens ont le droit de demander des explications au grand jour.

"Cependant, nous sommes très clairs, depuis des années, sur le fait que ces comptes ne sont pas entièrement au-dessus de nos règles et ne peuvent pas se servir de Twitter pour inciter à la violence, entre autres choses. Nous continuerons à être transparents en ce qui concerne nos politiques et leur mise en œuvre".

Twitter a cité deux des plus récents messages du président pour justifier son action.

Le premier disait : "Les 75'000'000 de grands patriotes américains qui ont voté pour moi, AMERICA FIRST, et MAKE AMERICA GREAT AGAIN, auront une VOCATION GÉANTE dans le futur. Il ne leur sera pas manqué de respect et ils ne seront pas traités injustement de quelque manière que ce soit !!!

[...]

Article complet: https://www.theepochtimes.com/twitter-removes-trump-from-its-platform_3649669.html

Traduction Cenator

 

Le Totalitarisme nouveau est arrivé

Charles Gave   31 August, 2020

Il n’y a rien de plus imprudent que de ne pas comprendre ce qui sous-tend l’action de nos ennemis. La tentation est toujours forte de penser que s’ils raisonnent de travers, c’est sans doute parce qu’ils sont demeurés et/ou de mauvaise foi et qu’il suffit d’attendre pour que les idées saines, les nôtres, triomphent. Historiquement, rien n’est plus faux. Cette stratégie peut -être en effet extraordinairement dangereuse si vos adversaires se mettent à utiliser des arguments qui peuvent toucher une partie importante de la population et que vous ne les comprenez tout simplement pas, tant ils sont en dehors de vos schémas de pensée habituels. La tentation est alors de vous retirer dans vos certitudes et, se faisant, de laisser le champ libre à l’adversaire. Pour résumer ce que j’essaie de dire, il ne suffit pas que vos idées soient les bonnes, il vous faut aussi comprendre les idées que vous trouvez dangereuses, pour mieux les combattre.

Pourquoi suis-je en train de vous raconter ce qui peut apparaître comme une évidence pour quiconque s’est intéressé un peu à la rhétorique ?

Tout simplement parce qu’aux USA, en France et en Grande-Bretagne nous avons eu depuis quelques mois nombre d’incidents à connotation raciale, ce qui n’est guère nouveau, mais que les explications données à ces incidents étaient par contre complètement nouvelles. Et ces explications ont semblé être acceptées par les média et une grande partie de la population, ce qui était aussi tout à fait inattendu. Ce qui était nouveau, ce n’était donc pas le ou les crimes racistes, c’était l’explication fournie à ces crimes et la réaction des media à ces faits.

Et comme toujours quand quelque chose me surprend, j’essaie de comprendre, et donc je me mets à lire. Et très rapidement, Emmanuelle me signala un livre dans lequel toute la genèse et les développements de ces nouvelles façons de penser était décrites et fort bien expliquées. Ce livre, paru il y a plus de deux ans, s’appelle « Le multiculturalisme comme Religion Politique », édité chez ‘’Politique Lexio » et son auteur Mathieu Bock-Coté (MBC) est bien connu des lecteurs ou des auditeurs français, bien que vivant au Québec où il enseigne la sociologie. C’est de loin le meilleur livre que j’ai lu sur l’évolution intellectuelle de la gauche depuis 1960, aussi bien en Amérique qu’en France et sur les liens qui unissent ces deux gauches.

Comme à l’accoutumée quand je fais la découverte d’un grand livre, il va se retrouver au dernier étage de ma bibliothèque où il côtoiera les ouvrages de René Girard, Bertrand de Jouvenel, Arnold Toynbee, Soljenitsyne, Bastiat, Tocqueville, Jean-François Revel, Milton Friedman, Von Mises…J’ai souvent écouté ou lu Bock-Coté, j’ai même participé à une émission sur Sud- Radio avec lui, mais je ne me doutais pas qu’il pouvait atteindre ce degré de profondeur.
Ceux qui veulent comprendre ce qui nous menace pour mieux lutter pour défendre leurs idées doivent donc lire ce livre.  Pour les cossards parmi les lecteurs (et je sais qu’il y en a, l’étant moi-même), je me vois obligé de faire un petit résumé de cet ouvrage, au risque de trahir la pensée de l’auteur, ce dont je le prie de m’excuser

Commençons par un peu d’histoire. Dans les années 60, en France, un certain nombre de grands esprits, (Foucauld, Derrida, Bourdieu, Lacan…) se rendent compte que le Marxisme tel qu’il est pratiqué en URSS ou en Chine est un désastre. Comme ils haïssent et la démocratie et l’économie de marché, il leur faut inventer quelque chose de nouveau, et ils vont donc s’essayer à « fusionner » le Marxisme, le Freudisme et l’antiracisme.

L’idée est la suivante : l’opposition de base n’est pas entre la bourgeoisie et le prolétariat, mais entre les « oppresseurs » et les « opprimés ».  Cette oppression passe par l’éducation et le langage (le logos) et aussi bien les oppresseurs que les opprimés n’ont pas vraiment conscience de leurs statuts respectifs puisqu’ils attribuent les succès aux mérites des uns et les échecs à l’incompétence des autres.
Ni les oppresseurs, ni les opprimés n’ont conscience de cette relation oppresseur/opprimé, ce qui veut dire que tout continue sans qu’aucun effort politique n’ait lieu pour changer quoi que ce soit.

Et c’est là qu’arrivent nos intellectuels français. Pour casser le côté soi-disant « héréditaire » de cette relation dominant-dominé, il faut d’abord détruire l’école, outil de domination, pour libérer les dominés de leur sujétion perpétuelle. La destruction de l’école Républicaine était donc voulue. Et le moins que l’on puisse dire est que les partisans de ces thèses ont parfaitement réussi dans leurs efforts de dynamiter nos systèmes d’enseignement depuis qu’ils s’y sont attelés il y a un peu plus de soixante ans.  Mais, comme l’avait prévu Gramsci, ces idées sont maintenant en train de passer du monde de l’enseignement à la société toute entière ce qui ne manquera pas d’avoir des effets profonds sur nos structures politiques.

Quittons donc l’historique et venons-en aux idées développées par cette nouvelle gauche.

  • L’histoire est toujours racontée par les vainqueurs, et les vainqueurs ont toujours été les plus violents (premier non sequitur). Comme notre civilisation s’est imposée au monde entier, cela veut donc dire qu’elle a été de loin la plus violente (deuxième non sequitur), et la conclusion est qu’ayant été la plus violente elle a été aussi la plus injuste (troisième non sequitur).
  • La bataille à mener n’est donc pas pour le contrôle des moyens de production, comme le pensaient les marxistes, mais sur l’essence même de la civilisation imposée par la majorité.
    Nos pays doivent abandonner les principes de base qui fondent notre civilisation, c’est à dire le marché libre et le pouvoir dévolu par la majorité des votants à ceux qui vont gouverner au travers d’élections fréquentes et contradictoires. Nos systèmes politiques, basés sur ces deux idées, sont en fait profondément injustes puisque ces principes impliquent la disparition par absorption des cultures minoritaires, la seule façon de cesser d’être opprimé étant de rejoindre la civilisation dominante en intégrant sa culture.
    Et la disparition d’une culture est un génocide. Toutes les cultures doivent en effet être acceptées comme égales[CG1], la démocratie n’étant pas la dictature de la majorité mais la protection des minorités.
  • Qui plus est, tous les pays dominants se trouvent être de race blanche (autre ânerie). Et donc, toutes les minorités non blanches dans ces pays ont été certainement traitées de façon particulièrement abominable puisque le seul choix qui leur était offert était de disparaitre en abandonnant leur propre culture et en s’assimilant à la culture dominante, ou d’être l’objet d’un racisme perpétuel.
  • Le rôle de l’État « juste » dans un tel monde n’est donc plus de s’occuper de la majorité qui l’a élu mais d’aider à la préservation des cultures minoritaires en transférant des ressources prélevées sur la majorité blanche pour que ces cultures minoritaires puissent se développer et survivre.
  • Il n’est pas besoin de signaler à ce point que cela ne peut se faire que si le contrôle de l’état est enlevé à la population blanche majoritaire qui a du mal à comprendre pourquoi elle devrait s’appauvrir au profit exclusif de gens qui refusent de s’intégrer. Ce qui veut dire que les souverainetés nationales doivent être abandonnées pour être transférées à des technocrates non élus travaillant dans des organisations extérieures à chaque pays, qui préfigurent le futur gouvernement mondial.
  • Et donc, ceux qui acceptent ces thèses ne sont favorables ni à des élections, ni à des référendums, ni à des consultations populaires, mais tout comme leurs ancêtres Marxistes, préconisent un gouvernement « mondial », le pouvoir étant exercé par une classe d’inamovibles oints du seigneur, chargés de guider l’humanité vers des lendemains qui chantent puisque dans le monde qu’ils nous préparent toutes les cultures vivront harmonieusement les unes avec les autres.
  • Pour empêcher l’horrible majorité blanche de se révolter, la souveraineté juridique et judiciaire doit être transférée en dehors de chaque pays à des cours de justice internationales qui mettront au point une jurisprudence garantissant la supériorité des droits de l’homme sur les droits des citoyens nationaux.
  • Le meilleur exemple d’une telle démarche se trouve bien sûr dans la construction européenne, que tous les partisans de ces analyses, dans le monde entier, considèrent comme la matrice du futur gouvernement mondial. Et du coup, la moindre tentative d’un pays européen ou d’un autre pour retrouver tout ou partie de sa souveraineté, ou pour préserver son identité nationale (refus de l’immigration), est accueillie avec fureur tant cela apparaît comme un véritable blasphème contre la nouvelle religion.
  • Mais il y a plus: comme chacune des minorités est d’un poids électoral assez faible, le pouvoir en place qui aura accepté l’idée du gouvernement mondial doit tout faire pour fédérer toutes les minorités pour qu’elles se lancent toutes ensemble contre la majorité ; les féministes s’allieront au LBGT et aux mouvements racialistes, les homosexuels avec les tenants des frères musulmans et les écologistes, tout est bon pour occuper le terrain politique, le but restant toujours le même : délégitimer la majorité « historique» et donc raciste en la convainquant qu’elle est à l’origine de tous les crimes de l’histoire..
  • À cet effet, sont créées des administrations spéciales qui financeront toutes les organisations issues de ces minorités, et curieusement dès que l’argent arrive, toute une série de gens, qui ne se rendaient pas compte qu’ils étaient horriblement opprimés, le découvrent avec bonheur et se mettent à battre le pavé des studios de télévision avec beaucoup de conviction.
  • De façon peu surprenante, les partisans du multiculturalisme se trouvent dans les media, chez les bureaucrates non élus, dans les organisations internationales ou les NGO financées par les milliardaires américains que tout le monde connait, ce qui ne surprendra personne. Et comme la Loi est l’’expression de la culture dominante, la respecter c’est faire le jeu des oppresseurs

C’est le combat du Parti Démocrate aux USA, de monsieur Macron en France, de madame Merkel en Allemagne, de la BCE et de Bruxelles aujourd’hui qui ont intégré toutes ces idées dans leurs programmes ou leurs actions et dont aucun n’entend respecter la Loi des oppresseurs. Nous sommes donc dans une situation curieuse où ceux mêmes qui sont chargés de faire respecter la Loi sont obligés de cacher leur véritable but quand ils cherchent à se faire élire, qui est de détruire la Nation, source de tous les maux.

Résumons-nous : Il y a quelques années, dans l’une de ces chroniques du Lundi, j’avais mentionné qu’en Océanie, la coutume était de scinder la population en hommes des arbres et en hommes des bateaux : Les hommes des arbres vivait sous leurs arbres (auprès de mon arbre, je vivais heureux… Georges Brassens), tandis que les hommes des bateaux, eux, coupaient les arbres pour faire des pirogues et aller voir si l’île d’à côté n’était pas plus verte.

Cette distinction s’applique au monde entier : les hommes des arbres sont les locaux, contents de vivre et de mourir là où ils sont nés, tandis que les hommes des bateaux, les globalistes, ne pensent qu’à aller voir l’île d’à côté et cette opposition est beaucoup plus réelle que la distinction entre la droite et la gauche.  Les locaux veulent gérer leur commune ou leur pays, les internationalistes, le monde.

Et MBC, à ce point du raisonnement mentionne un fait très important : ces croyances, comme c’était le cas pour le Marxisme, sont d’une nature religieuse et ressortent de la Foi. Ce qui veut dire, comme l’a montré Karl Popper que l’on ne peut pas prouver qu’elles sont fausses…Toute opposition, considérée comme un blasphème, est donc instantanément assimilée à un désir de maintenir l’opprimé dans son oppression. Et c’est là que l’on nous ressort à chaque fois « les heures les plus sombres de notre histoire » … Discuter avec des gens qui vous traitent de racistes et d’oppresseur à la moindre objection, garantit que le débat sera bref.

Et voilà comment nous sommes passés du Marxisme scientifique au Marxisme multiculturel, et il est frappant de constater que ni l’un ni l’autre n’admettent la contradiction. Celui qui n’est pas d’accord avec eux est automatiquement un salaud. Les mauvaises idées, fondées sur la haine de l’autre qui ne peut être qu’une ordure puisqu’il n’est pas d’accord avec moi qui suis fondamentalement bon, et l’envie mimétique qui pousse mon adversaire à vouloir me liquider pour s’emparer de ce que je n’ai pu acquérir que par des crimes, ont décidément la vie dure. Comme le disait Soljenitsyne, la frontière entre le bien et le mal passe en chacun d’entre nous. Ces gens pensent au contraire que la frontière se situe en dehors d’eux, ce qui est le cas de tous les gens qui aiment le totalitarisme, qui, du coup, est en train de faire un brillant retour sur la scène politique.

Au XXème siècle, nous avons assisté à la victoire de la démocratie et du capitalisme d’abord sur le Nazisme, ensuite sur le Socialisme Scientifique, mais la lutte entre totalitarisme et démocratie ne s’arrêtera jamais, contrairement à ce que pensait Francis Fukuyama.

Au XXIème siècle, il va nous falloir nous débarrasser du marxisme multiculturel. Et la guerre a déjà bien commencé. Nous avons connu quelques solides escarmouches : Le Brexit, les dernières élections anglaises, la victoire de Trump aux USA en 2016 peuvent être considérées comme des victoires pour les hommes des arbres, les élections françaises et le changement de majorité en Italie comme des victoires pour les hommes des bateaux. Cet été nous avons assisté à un coup d’état mené par les hommes des bateaux en Europe contre la souveraineté fiscale des nations du vieux continent, et il s’est produit bien entendu sous les applaudissements des médias

(Voir à ce sujet https://www.youtube.com/watch?v=Tzjf9leUN8w&t=1087s.

Aux USA, le coup d’état contre le Président Trump n’est à ce jour pas éclairci.

Et donc la bataille centrale de notre époque, notre Armageddon, va avoir lieu cette fois ci aux USA entre l’inattendu représentant des hommes des arbres, Donald Trump et les hommes de l’état profond US qui sont les maitres d’œuvre de cette tentative de prise de pouvoir au niveau mondial pour le compte des hommes des bateaux.

  • Si Trump l’emporte et garde le Sénat, alors, on peut espérer que le camp adverse sera saisi d’une immense panique à l’idée de perdre toutes ses prébendes et reconnaîtra sa défaite, ce qui implique un changement de direction, voir un éclatement du parti démocrate, une mise au pas du système judiciaire, qui cesserait d’être l’outil de transformation sociale utilisé par la gauche, pour dire à nouveau le Droit, et une complète transformation des media aux USA, qui redeviendraient des organes d’information à la place d’être des vecteurs de propagande. On peut rêver…
  • Si Trump perd, et surtout s’il perd après des fraudes électorales massives (que les démocrates sont en train de préparer par une utilisation hors norme du vote par correspondance), alors je craindrais le pire tant les risques de guerre civile apparaîtraient aux USA entre les côtes atlantiques et Pacifiques, fiefs électoraux des hommes des bateaux, et le reste du pays.

Jamais, dans ma vie, une élection n’aura été aussi importante, et jamais je n’ai eu aussi peur.

  • La nouvelle inquiétante est que les sondages sont mauvais pour Trump.
  • La bonne nouvelle est que pour la première fois dans l’histoire des USA, près des deux tiers des américains refusent d’indiquer leurs préférences électorales tant les hommes des bateaux font régner la terreur contre tous ceux qui supporteraient le Président sortant, ce qui revient à dire que les sondages ne veulent sans doute pas dire grand-chose.

Nous saurons à quoi nous en tenir le 4 Novembre au matin, sauf si le score était très serré, ce qui serait la pire des situations car elle pourrait facilement nous amener à une guerre civile que je crains par-dessus tout et dont nous avons peut-être vu les prémisses cet été aux USA.

Auteur: Charles Gave

Économiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

sources: Dreuzinfo et https://institutdeslibertes.org/le-totalitarisme-nouveau-est-arrive/

Écolos et Insoumis assument une prochaine dictature pour sauver la planète

22 août 2020 - par

Début février 1997, Olivier Todd interviewait Jean-François Revel pour L’Express.

« Une des grandes questions de La tentation totalitaire, (livre paru en 1976), disait Revel, c’est : pourquoi, dans les sociétés libres, y a-t-il tant de gens qui haïssent la liberté et veulent absolument vivre en société totalitaire ? »

La question de l’essayiste philosophe est d’actualité au moment où nos libertés fondamentales s’évaporent comme neige au soleil, où les Khmers verts d’Europe Écologie Les Verts et les Khmers rouges de la France Insoumise se font des bisous baveux au fond des chiottes de la République.

L’un et l’autre se retrouvent sur l’abandon des classes populaires de souche, sur la primauté de l’environnement par rapport aux conditions de vie des Français, sur la démolition de notre économie, sur l’immigration pour laquelle on doit abolir nos derniers soupçons de frontières, sur l’utopie d’un monde décroissant bien meilleur que le nôtre perçu comme inutile et trop riche.

Haro sur le nucléaire et vive l’éolien, mort à l’automobile et vive le vélo (à condition que ce ne soit pas le Tour de France – trop nationaliste et polluant !), détruisons l’agriculture et vive les patates bio…

La vénération de Cuba et du Venezuela pour les uns, celle de la planète pour les autres.

Là-bas des pays qui ont détruit leurs populations et leurs terres, ici dans les cervelles cannabisées une Gaïa qui a plusieurs fois fait table rase de toutes les espèces qui la peuplaient.

Imbéciles écolos et crétins mélenchonisés installent au centre de la scène, non l’humanité comme ils le prétendent, mais le seau de purin de leurs idéologies.

Ils sont pour les camps de rééducation qui nous inculqueront que Maduro est un dieu bienveillant et que le 22 août, ayant consommé toutes les ressources planétaires de l’année, nous devrons nous serrer la ceinture jusqu’au 1er janvier suivant.

Deux beaux spécimens de LFI et d’EELV, David Corman et Manon Aubry, se sont rencontrés lors des Journées d’été des Écologistes. Positions du Kamasutra autoritaire, radicalité d’un désir liberticide.

Le couple a été d’une clarté de futurs dictateurs.  Ils ont annoncé le régime écolo-rouge-brun qu’ils installeraient une fois au pouvoir.

Ils poseront des contraintes aux libertés individuelles, interdiront toutes déviances interrogeant sur la nocivité de leurs idéologies, pousseront au chômage des millions d’ouvriers du nucléaire, de la construction automobile, des milliers de paysans aimant leurs champs et leurs prés. Les deux compères envisagent une convention citoyenne avec pouvoir de contrôles. Quant on connaît les 146 propositions de la convention citoyenne sur le climat (1), il y a de quoi penser que nos tourtereaux d’un soir sont en train d’assumer sans se cacher l’instauration d’un régime que salueront les mânes de Staline, Mao et Pol Pot.

On est prévenus.

VIe République et transition écologique, même marche funèbre pour nous rendre encore plus dépendants, encore plus soumis, encore plus esclaves.

La tentation totalitaire – transformer le pays en créant un homme nouveau – entraîne les individus à commettre le crime au nom du Bien : bien sanitaire en ce moment, bien politico-économique pour la LFI, bien environnemental pour EELV.

À la fin, le désir des peuples est toujours le même : accrocher ces crapules autoritaires à des esses de boucher. Mais aujourd’hui, les décoctions de peur que nous buvons à toute heure nous permettent-elles encore un tel désir ?

La trouille de la fin du monde n’épaule-t-elle pas le développement durable de la tentation totalitaire ?

Marcus Graven

(1): https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/13/transport-logement-alimentation-les-principales-propositions-de-la-convention-pour-le-climat-passees-au-crible_6046071_4355770.html

Vous pouvez retrouver tous mes articles sur

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source: https://ripostelaique.com/ecolos-et-insoumis-assument-une-prochaine-dictature-pour-sauver-la-planete.html

Totalitarisme gay au Canada : l’Ontario adopte une loi permettant d’arracher les enfants aux parents chrétiens

En pointe depuis longtemps pour tout ce qui concerne la culture de mort, l’Ontario vient de franchir une nouvelle étape dans la mise en place du totalitarisme gay et antichrétien. La majorité de gauche du parlement de la province vient d’adopter, à la veille de la levée de la session pour les vacances d’été, la « Loi 89 » qui élargit les pouvoirs des services sociaux en vue de placer des enfants dont les parents contreviendraient à l’idéologie dominante.

Suite

La démocratie vacille

La nature de la démocratie

A l’origine de tout pouvoir politique se trouve l’idée que des personnes vivant dans un espace commun admettent de perdre une part de leur liberté au profit d’un organisateur. Celui-ci a pour tâche de rendre cette cohabitation harmonieuse et durable.

Lorsqu’un individu reçoit une part de pouvoir lui permettant d’imposer ses vues à autrui, le risque existe qu’il en veuille de plus en plus. Plus il cumule de pouvoirs, plus la probabilité que ceux-ci soient pris sur les libertés de ceux qu’il doit théoriquement aider à évoluer dans l’harmonie est grande. Cette volonté de puissance, si elle dépasse certaines limites, peut tendre vers la dictature, la tyrannie ou même le totalitarisme. Elle peut conduire jusqu’à la suppression pure et simple de la liberté d’exister de certains groupes dans le cas des génocides. L’histoire regorge de cas où, pour satisfaire leur envie de pouvoir, des dirigeants s’en sont pris aux peuples qu’ils devaient servir.

L’idée de la démocratie est apparue, je pense, dès lors que les êtres humains ont compris qu’on ne peut déléguer à autrui le pouvoir de gouverner sans qu’il ne soit tenter d’augmenter massivement ce pouvoir au détriment d’autrui. Il s’agit donc d’une parade pour se prémunir des tentations du pouvoir. Sa finalité ne consiste pas tant à permettre à la majorité de gouverner que de protéger les peuples des excès de ceux qui possèdent le pouvoir.

La démocratie, une question de limites

Chaque démocratie a ainsi développé son propre arsenal d’outils permettant de limiter le pouvoir consenti à ceux qui prennent en main le destin de la communauté.  Afin d’éviter des dérapages durables, elles ont mis sur pied le principe de périodicité des élections. Une personne n’est élue que pour un certain temps et si elle ne correspond pas aux attentes de la population, qu’elle cherche à acquérir trop de pouvoir, alors elle peut être sanctionnée d’un non-renouvellement du mandat. Cette crainte de voir une tyrannie se prolonger dans le temps est si présente qu’un deuxième mécanisme, à savoir celui de la limitation du nombre de mandats consécutifs que peut exercer un individu, s’est développé dans de nombreux pays.

Un deuxième resserrement des possibilités des dirigeants s’est effectué au sujet du type des pouvoirs qu’ils peuvent exercer. On a pris soin de ne plus laisser dans les mêmes mains le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Comme d’ailleurs le temporel et le spirituel.

Les textes fondamentaux tels que les constitutions ou la déclaration des droits de l’homme ont quant à eux pour rôle de délimiter clairement les rapports entre les individus et le pouvoir, de protéger une sphère de liberté autour des premiers et de borner les possibilités du second à leur égard. Dans le cas de la Suisse, cette délimitation s’est même doublée d’une capacité offerte à la population d’altérer les décisions et silences de l’autorité ne lui semblant pas convenables par le biais des référendums et initiatives.

La zone physique sur laquelle le pouvoir a le droit de s’exercer est elle aussi définie. Les frontières ont la tâche de permettre aux diverses communautés démocratiques d’établir clairement la limite territoriale qu’elles assignent à leur pouvoir tout comme à celui des pouvoirs voisins. Dans un ordre d’idée similaire, l’intérieur du territoire de notre pays est lui aussi divisé et scindé en échelons communaux, cantonaux et fédéraux.

La leçon des totalitarismes

Promouvoir une culture démocratique consiste donc à se protéger des dérives des régnants en restreignant au maximum l’exercice de leurs prérogatives et fixant un espace de liberté dans lequel chacun doit être au maximum préserver de leur intrusion.

Bien entendu, les régnants ne voient pas toujours d’un bon œil les bornes qui leur sont imposées. Surtout si leur soif de pouvoir est grande.  Ils peuvent donc tenter de repousser les limites. Cela peut être conscient comme inconscient. Les pires de tous ont même réussi à s’affranchir d’à peu près toutes les restrictions. Ils sont à l’origine des régimes totalitaires dont la spécificité a été justement de ne plus laisser une bribe de libertés aux individus.

Comme la force ne suffit pas et que les hommes n’admettent que difficilement de se soumettre corps et âme à autrui, il leur a fallu ruser. Ils y sont arrivés par le biais d’une astuce, à savoir camoufler leur irrépressible envie de domination derrière la promotion d’idéaux, la défense de grandes valeurs. Ce n’est qu’à cette condition-là qu’il leur fut possible de convaincre leur peuple de baisser plus ou moins totalement la garde. Les soviétiques ont mis des foules entières à leurs pieds en se servant d’un prétexte égalitaire alors que les nazis, eux, se sont appuyé sur la défense de valeurs plus traditionnelles. L’inadéquation totale des règnes des uns comme des autres avec ce qu’ils prônaient doit nous servir de leçon et nous faire comprendre que la défense de grands principes peut n’être que poudre aux yeux en vue d’acquérir un pouvoir plus grand.

Cet apprentissage est d’autant plus impératif que nous vivons une curieuse et inquiétante période dans laquelle les gardes fous mis sur pied par les authentiques démocrates sont mis à rude épreuve.  Il n’est point ici question de la Syrie ou d’une autre terre lointaine mais bien de notre chère Helvétie. Tout comme de nos proches voisins. En y regardant de plus près, sans se laisser berner par le discours sur les valeurs, un constat s’impose : les protections mises sur pied pour protéger les faibles des puissants reculent. Et cet effacement se fait bien souvent sous couvert de défendre des valeurs supérieures.

Une séparation des pouvoirs qui commence à devenir floue

S’il ne semble pas y avoir actuellement d’assaut mené contre la périodicité des élections, en revanche on a pu voir dernièrement certaines individualités (Anne Catherine Lyon par exemple) tenter de s’opposer à la limitation des mandats auxquels ils avaient droit. Pour le moment, le principe semble toutefois tenir la route. Mais il n’est pas certain que cela dure éternellement.

La séparation des pouvoirs est un des principes clés de la démocratie. Pourtant, les frontières entre les uns et les autres ne sont pas toujours aussi nettes que l’on pourrait croire. Et cette distinction a même tendance à devenir de plus en plus incertaine. La croissance de l’administration fédérale a engendré une situation dans laquelle son poids est de plus en plus important en matière d’impulsions législatives. Toujours plus nombreuses sont les lois proposées par l’exécutif et ses services. Une prérogative qui devrait pourtant plus ressortir du domaine du législatif. Mais ceci reste encore dans des limites acceptables.

Plus contestable est la situation au niveau européen. On ne le dit pas assez, mais la Commission Européenne, sorte d’exécutif continental, est titulaire d’un monopole en matière d’initiative législative. Ce qui signifie que le parlement européen ne propose aucune loi. Il peut s’opposer, voir amender les différents textes, mais la seule instance capable de créer des lois est l’exécutif. La séparation de ces deux pouvoirs n’existe donc pas au niveau européen. Et, par ricochet, comme les accords entre la Suisse et l’Union européenne sont de plus en plus contraignants et nombreux, notre parlement se voit dans l’obligation d’avaliser toute une série de décisions ne provenant plus de notre pôle législatif mais bien d’un exécutif hors sol !

Les textes fondamentaux vacillent et sont retournés contre ceux qu’ils doivent protéger !

Plus nette encore est l’évolution des textes fondamentaux ces dernières années. Initialement des garde-fous pour empêcher le pouvoir d’abuser de ses prérogatives, ils sont aujourd’hui utilisés pour mettre au pas les peuples récalcitrants ! Grâce au prétexte-étendard de la lutte contre les diverses discriminations, les droits de l’homme sont instrumentalisés pour mener la chasse à ceux qui s’opposent à certaines évolutions sociétales contestables voulue par le pouvoir. Et ce alors que leur rôle initial consiste, au contraire, à protéger ces mêmes individus des incursions du pouvoir dans leur sphère de liberté (d’expression notamment).

Notre constitution nationale est également sévèrement bafouée. Ses dernières évolutions (datant du 9 février 2014) ne sont tout simplement pas respectées. Certains vont jusqu’à vouloir la mettre en conformité avec ce que décident parlement et gouvernement (bilatérales notamment) ! Dans n’importe quel état de droit, c’est l’inverse qui prévaut : ce sont les lois qui doivent être en conformité avec la loi fondamentale et pas le contraire ! Entre de vulgaires accords commerciaux et un texte fondamental, aucun réel démocrate ne tergiverse ! Mais nous, nous en sommes à un point où le gouvernement se permet même de signer de nouveaux accords internationaux (traité de libre circulation avec la Croatie) alors qu’ils sont interdits par la constitution.

Certains (par exemple, Robert Cramer) tentent de justifier cela en prétextant que nous vivons une situation un peu particulière et que c’est dans l’urgence que le pouvoir doit agir en attendant de pouvoir modifier la constitution (RASA et son/ses éventuel(s) contre-projet(s)). Pour ceux qui préfèrent que les choses soient dites concrètement, cela signifie que nous vivons un moment dans lequel une partie de la constitution est suspendue, que nos autorités disposent d’une situation de plein pouvoirs en la matière. Cela porte un nom : « dictature » même si personne n’ose le dire clairement.

Cette opposition radicale à la constitution constitue également une réduction massive du pouvoir imparti à la population de s’opposer aux (non) décisions du pouvoir et signifie que peu importe ce que celle-ci désire, le pouvoir décide en définitive. Cette tendance va s’accentuant ces dernières années puisque des propositions concrètes de réduction du droit d’initiative populaire sont apparue dans la sphère publique. Soit en augmentant le niveau d’exigences à remplir soit par un contrôle préalable de leur applicabilité par les instances de pouvoir. Ici aussi, les droits de l’homme sont brandis pour faire taire les populations qui ne veulent pas du modèle que leur propose le pouvoir. Et ce alors que, répétons-le, les droits fondamentaux sont en principe une protection pour les populations contre l’arbitraire des régnants !

Les bornes physiques

Les bornes physiques ne sont pas non plus épargnées. Tant au niveau communal qu’au niveau cantonal, une tendance à la fusion a fait son apparition. Et qui dit fusion dit 1) augmentation du pouvoir de ceux qui dirigent la nouvelle entité 2) diminution de la multiplicité des pouvoirs. Le plus étrange dans tout cela est vraisemblablement l’argument selon lequel il faut agir ainsi parce que le monde se complexifie. Or, en faisant de la sorte, la complexité de la situation à gérer augmente encore plus. Tout raisonnement sain voudrait, au contraire, que si complexification il y a, alors une simplification de la quantité des affaires à gérer par un même pouvoir s’impose !

L’effacement des frontières avance encore plus nettement. Ceux qui ne se satisfont pas de leur pouvoir martèlent un discours agressif basé sur des valeurs d’ouverture et autre tolérance afin de camoufler leurs réelles intentions. Etre réaliste à ce propos consiste à passer outre ce qui est dit et constater que ce décloisonnement induit une augmentation massive de la zone (du Portugal jusqu'au fin fond de la Grèce) où s’exerce un pouvoir unique. Lorsque la Suisse accepte de céder ses prérogatives en matière de gestion migratoire ou des frontières, c’est l’étendue du pouvoir de l’UE qu’elle augmente. Un pouvoir de plus en plus absolu, de moins en moins borné. Dans le même temps, c’est le nombre d’individus soumis à sa propre influence que le pouvoir suisse accroit. Avec les ressources qui vont avec. Il s’agit donc d’un échange Win Win entre deux entités en recherche d’un pouvoir plus grand. Cela l’est d’autant plus que le séant de nos dirigeants semble irrésistiblement attiré par la douceur des fauteuils bruxellois.

Un petit mot sur l’islam

Ce rapide et inquiétant tour d’horizon de la situation de la démocratie suisse ne serait pas complet sans dire quelques mots au sujet de l’islam. Il s’agit là d’une religion dont la philosophie est totalement inverse à celle de la démocratie ici même décrite. L’islam a pour ambition de réunir la planète entière sous sa bannière. Un étendard qui n’admet aucune distinction entre pouvoir spirituel et temporel. De manière générale, il n’y a point de limitation démocratique à avoir pour les disciples d’Allah puisque le Coran a pour ambition de régler l’ensemble de nos existences.

Dès lors que cette grille d’analyse est adoptée, l’islamophilie radicale de nos dirigeants s’éclaire et devient limpide.  L’islam est l’allié idéal de quiconque cherche un pouvoir absolu et sans aucune limite puisque son ADN est de la même nature. A la nuance près qu’au final il ne pourra rester qu’un dominant : l’islam ou nos zélites. Celles-ci sont si prétentieuses et imbues d’elles-mêmes qu’elles ne voient pas ce qui se profile à l’horizon…

Pour lesObservateurs.ch, Cain Marchenoir, le 3 novembre 2016

La tentation totalitaire du multiculturalisme

Extrait d'une tribune de Mathieu Bock-Côté dans La Nef :

pape1"[...] Il y a des limites au constructivisme. On ne saurait réduire l’humanité à sa souffrance, comme le souhaite la gauche humanitaire, non plus qu’à sa force de travail, comme le prétend la droite néolibérale, qui voudrait réduire les populations à autant de ressources humaines à déplacer selon les exigences à la fois capricieuses et fonctionnelles du capital. On ne saurait déraciner et transplanter des peuples à loisir, sans provoquer d’immenses tensions.

Le déni des cultures est un déni anthropologique grave, qui conduit, à terme, à une inintelligibilité du monde semeuse de tensions et de conflits. Le déni des cultures est un déni du réel.

L’impératif de l’ouverture à l’autre, qu’on présente comme la fondation éthique du régime diversitaire, bute sur deux questions : de combien d’autres s’agit-il et de quels autres s’agit-il ?

Il y a un certain paradoxe à voir l’idéologie multiculturaliste chanter la diversité du monde mais amalgamer tous les peuples dans la figure de l’autre, comme s’il y avait, fondamentalement, une interchangeabilité de toutes les cultures. Dès lors, dans la mesure où aucune n’est liée à un territoire, il suffirait d’un peu de pédagogie interculturelle pour qu’elles apprennent à cohabiter.

On voit à quels désastres une telle philosophie désincarnée et étrangère aux passions humaines comme à l’histoire peut conduire. L’utopisme entretient une psychologie politique particulière : lorsque l’utopie est désavouée par le réel, elle blâme ce dernier et entend durcir l’application de sa politique. Plus la société désavoue ses commandements, plus elle croit nécessaire de pousser loin l’expérimentation politique. La tentation totalitaire du multiculturalisme lui vient justement de ce constat d’un désaveu du réel.

La question de l’immigration, de ce point de vue, est une des plus importantes de notre temps, parce qu’elle rappelle à sa manière la part irréductible de chaque culture, ce qui ne veut pas dire non plus qu’elles sont imperméables entre elles.

La réalité désavoue cette fiction idéologique maquillée derrière la référence au vivre ensemble. On a beau chanter la multiplication des identités qui témoignerait d’une floraison des minorités dans une société ouverte à chacun de ses membres, on constatera surtout une désagrégation du corps politique, on doit surtout y voir un éclatement de la cité qui ne parvient plus à assumer une idée historiquement enracinée du bien commun. […]"

France : La démocratie totalitaire

La démocratie est, non seulement la principale "ennemie de la propriété privée", mais aussi de la loi. Les squatters qui occupent illégalement le bien d'autrui ont tous les droits et ils sont indélogeables.

Quand la majorité des citoyens, c'est-à-dire plus de la moitié de la population, ne paient pas d'impôts, il est très facile de profiter du vote démocratique pour augmenter les impôts des autres.

Quand, par le fait très politique de l'immigration massive, et des naturalisations démocratiques quasi-automatiques, il est clair la majorité des citoyens, donc plus de la moitié de la population, approuvent la multiplication des mosquées et le port ostentatoire du voile dans les espaces publics, comme affirmation identitaire et revendication politique.

Quand la majorité des citoyens, c'est-à-dire plus de la moitié de la population, vivent sous la menace d'un appauvrissement constant, du fait de l'incompétence et de l'amateurisme de Hollande, l'audacieux inutile, comme de l'impuissance la république socialiste, il est très facile de profiter du vote démocratique pour spolier et condamner les riches, c'est-à-dire ceux qui ont travaillé et qui ont économisé longtemps pour avoir un bien.

Quand la majorité des citoyens, c'est-à-dire plus de la moitié de la population, occupent un logement en tant que locataire, il est très facile de profiter de la tolérance démocratique pour refuser de payer son loyer.

Quand la majorité des citoyens, c'est-à-dire plus de la moitié de la population, vivent en délicatesse avec la loi et les règlements, il est très facile de profiter de la tolérance démocratique pour s'en prendre aux forces de l'ordre et défier la justice démocratique déliquescente, naturellement soumise aux délinquants.

La république socialiste de l'incompétence politique, et de l'amateurisme de Hollande, est parmi les sociétés les plus bienveillantes, face à la puissance montante du djihad qui travaille activement à la détruire.

L'acharnement de Hollande, l'audacieux inutile, à effacer toute forme de démocratie véritable, aussi bien que toute liberté d'expression, contre la France profonde, est la marque distinctive de la haine de la nation et de la patrie. Hollande, l'audacieux inutile, aura tout fait pour humilier la France qui travaille et pour détruire les classes moyennes et les familles qui se sentent anéanties par la tyrannie idéologique de l'État-PS.

Dans le fond, l'acharnement de Hollande, l'audacieux inutile, vise à effacer la civilisation occidentale chrétienne, au profit des laïcards séniles du GOF et de la Libre Pensée insensée ! Il est clair que les succès du moment, qu'il remporte en poursuivant cette tâche de déconstruction des valeurs du pays réel, se limitent à l'espace médiatique des copains, les idéologues profiteurs corrompus de la mystification socialo-populiste, et les donneurs de leçons que sont les intellos-bobos-collabos friqués, qui nuisent dans tous les médias.

Avec Hollande, l'audacieux inutile, la civilisation occidentale chrétienne doit disparaître. C'est pourquoi il doit absolument légitimer la victoire de son plus funeste ennemi. Que la république socialiste de Hollande veuille détruire la vraie démocratie, c'est naturel pour un nostalgique du totalitarisme soviétique. Le problème est le même que celui des émeutes de la faim. Le premier mouvement des émeutiers est de mettre le feu aux boulangeries, et aux stocks de nourriture, après avoir voulu piller les magasins. En voulant humilier les chefs d'entreprise et surtaxer les moyens de production, Hollande a mis le feu à l'augmentation du chômage.

Hollande, l'audacieux inutile, a cru que l'intérêt des salariés et des chefs d'entreprise devait être tous deux absolument incompatibles et que la survie des salariés dépendait de l'humiliation de l'esprit d'entreprise.

Que Hollande, l'audacieux inutile, ait été, dans son offensive contre les chefs d'entreprise, le plus stupide parmi les présidents déplorables de la république, cela ne fait que confirmer son incompétence.

Malgré cela, le Barbier de Serville veut nous faire croire que Hollande, l'audacieux inutile, serait un fin politicien, d'une puissance cérébrale inouïe, sachant se montrer parmi les meilleurs manœuvriers qui soient.

Pauvre Barbier de Serville, qui se croit plus malin qu'un autre dans ses bavardages à la télé. Dans la réorganisation et les licenciements au sein de L'express, il devrait pouvoir bénéficier de la priorité absolue.

En suivant la pente de la destinée de Hollande, l'audacieux inutile, il est naturel et plus que probable que sa réélection imaginaire sera frappée, non seulement d'une honte infinie, mais aussi de l'humiliation de sa défaite justifiée en 2017. Face à ses partisans comme à ses adversaires, le pauvre Valls déploie un misérable luxe de raisons pour dépeindre toute forme de défense de l'UMPS contre la Ligne Bleu-Marine, la seule vraie protection des citoyens contre la gabegie fiscaliste et la tyrannie idéologique de l'État-PS. La Ligne Bleu-Marine, c'est mieux, moins coûteux et plus efficace, que la Ligne Maginot, contre l'invasion immigrationniste et l'ennemi de l'étranger. Cette ligne de défense Bleu-Marine, contre l'invasion immigrationniste, est jugée par les socialistes en général comme immorale, bien sûr superflue et inutile, souvent même comme dangereuse.

C'est le problème de la résistance contre la destruction de la civilisation occidentale chrétienne, celle qui perd confiance en elle-même sous les coups de boutoir des activistes et idéologues du lobby GOF-LGBT.

Quand la civilisation occidentale chrétienne cesse de se croire capables de survivre, du fait d'une crise interne aggravée par la menace d'un ennemi intérieur socialo-populiste tellement fort, Hollande croit qu'il faut choisir la soumission, à la façon des adeptes de la tyrannie du Wellbeckistan. Ce qui distingue la tyrannie du Wellbeckistan, c'est son ardeur à étaler au grand jour sa croyance en sa future domination politico-religieuse, qui doit rester cachée, et en l'issue fatale qui en résultera pour l'Occident chrétien de toujours.

La stratégie de la tyrannie du Wellbeckistan fait qu'il n'y a pas de secret honteux à vouloir cacher ce zèle, cette croyance et cette détermination ordinaire à parvenir à la domination politique et religieuse. Surtout quand la tyrannie du Wellbeckistan sait parfaitement que la civilisation occidentale chrétienne est condamnée par la décadence morale et spirituelle. C'est avec un zèle destructeur que le lobby GOF-LGBTQ met à forger, avec ses activistes forcenés, une tendance médiatique prolifique destinée à mystifier la jeunesse occidentale.

Les faux arguments des activistes du lobby GOF-LGBTQ, soutenus par Hollande et l'idéologie des "ABCD de l'égalité", se présentent comme aptes à établir le "bon droit usurpé" des adversaires névropathes et pervers de la vie sexuelle normale. C'est-à-dire, contre le droit naturel de la famille hétérosexuelle normale.

C'est pourquoi Hollande, l'audacieux inutile, est le plus prédisposé à nourrir le dossier accablant de ses propres insuffisances, alors que la stratégie de la Ligne Bleu-Marine prône le référendum et le retour à la vraie la démocratie. C'est pour cela que la Ligne Bleu-Marine nous encourage à entrer en résistance.

Dr Thierry-Ferjeux MICHAUD-NÉRARD

“Avènement d’un système totalitaire plus violent que ceux du 20ème siècle”

Laurent Henninger était l'invité du Cercle Aristote à TVLibertés.  Dans sa conférence, intitulée "Penser les forces armées au 21ème siècle", cet historien militaire évoque l'avènement prochain d'un système totalitaire plus violent que ceux du 20ème siècle et dénonce la politique de l'émotion.

https://youtu.be/5U6OIys4acI

France: Espaces publicitaires gratuits pour la campagne de lutte contre le racisme, décrétée « grande cause nationale »

Une campagne contre le racisme et l’antisémitisme, organisée par plusieurs associations antiracistes, va bénéficier du label « grande cause nationale » lui permettant des diffusions gratuites sur des radios et télévisions publiques, a annoncé vendredi Matignon.

Le Premier ministre Manuel Valls a attribué le « label +Grande cause nationale+ », à la campagne de communication proposée conjointement par plusieurs associations (Licra, SOS Racisme, Ligue des droits de l’Homme et MRAP), indique Matignon dans un communiqué.

Cette campagne devrait être diffusée en novembre, a précisé à l’AFP Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

Ce label décerné par le gouvernement permet d’accéder à des espaces publicitaires gratuits prévus pour ce type de campagne, évitant l’achat d’espaces coûteux.

« Ce qu’on souhaite faire surtout, c’est provoquer le choc des consciences et le choc de mobilisation. On ne luttera pas contre le racisme et l’antisémitisme sans une mobilisation d’ampleur de la société », a souligné M. Clavreul.

Le premier label « Grande cause nationale » avait été attribué en avril à un collectif d’ONG sur le thème du « dérèglement climatique ». La campagne doit être diffusée dans les prochaines semaines, à l’approche de la conférence climat (COP 21) de Paris.

Respect Mag

Le catéchisme socialiste de l’« éducation nationale »

 

Tour de vis totalitaire et socialiste en France

Dans un document de 17 pages présenté le 22 janvier 2015, intitulé « Grande mobilisation pour l’école : pour les valeurs de la République » sont énumérées les mesures présentées en urgence et dans la précipitation par Najat Vallaud-Belkacem et Manuel Valls pour mobiliser l’école en faveur des « valeurs » de la République. Cette République, attaquée par « des islamistes qui n’ont rien à voir avec l’islam », est en péril : c’est elle qui a nourri, éduqué et blanchi ces mêmes terroristes. La mobilisation est donc de mise. Pour sûr, ce document ne changera absolument rien, mais constitue un des fer de lance du tour de vis totalitaire que va prendre la République socialiste sous l’injonction de Manuel Valls. Car l’école républicaine, disait Vincent Peillon, « est aussi un instrument de l’action politique républicaine et socialiste » (La Révolution Française n’est pas terminée, p. 193).

Deux leitmotiv : la laïcité et le « combat contre le racisme »

La laïcité, dit Najat Vallaud-Belkacem, « est au fondement de l’école parce qu’elle distingue le savoir du croire, qu’elle trans- forme l’enfant en élève, permettant de dépasser les spécificités individuelles, les parcours personnels et familiaux, pour créer un “nous“ commun et républicain ». J’insiste sur l’expression « créer un “nous“ commun et républicain. » On retrouve le terme de « créer », expression théologique par excellence, qui ne s’applique, rigoureusement, qu’à Dieu. À moins que la République n’ai remplacé Dieu, évidemment. Le « nous » est « commun » (tautologie idiote), mais surtout « républicain ». C’est exactement ce que j’appelais, en 2012, la « ligne Buisson de la laïcité » (en référence à Ferdinand Buisson (1841-1932), grand acteur de gauche dans l’expropriation des églises) : ligne laïciste dure, extrême, construite en opposition radicale aux religions et à l’histoire de France. « La religion, ici, c’est la République, comme la foi, ici, porte sur la laïcité », écrivait Vincent Peillon (La Révolution Française n’est pas terminée, p. 188).


Le combat contre le racisme.
Najat a intégré dans les programmes scolaires, « de manière transversale, les problématiques de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations, les notions de droits et de devoirs, le principe de laïcité ». Une manière d’arroser les amis (SOS-racisme, MRAP, etc.) et de noyer les enfants sous leur charabia idéologique. L’AGRIF (qui défend l’identité Française et lutte contre le racisme anti-français et anti-chrétien) n’a toujours pas été contactée… Il faut dire que peu de ses équipes sont encartés au Parti socialiste, ce qui semble être une condition sine qua non.

Laïcité et antiracisme, voilà les deux mesures phares de ce document à destination des acteurs de l’éducation nationale (ceux qui vivent en dehors de la Bête, entendez : qui enseignent à la maison, auront le droit «  à des contrôles renforcés »). Mais ce n’est pas tout. Il faut, comme pour toute religion, une ritualité et une solennité. Aussi lit-on que « Les rites républicains seront valorisés : le rétablissement de l’autorité des maîtres passe par la compréhension et la célébration des rites et symboles de la République ; les projets d’école et d’établissement comporteront des actions relatives à la formation du citoyen et à la promotion de ces valeurs ».

On trouve également le retour de l’ « ordre moral républicain » (comme le note Michel Janva du Salon Beige, cela fait bien peu Mai 68) : « Un parcours citoyen de l’école élémentaire à la terminale : il s’articulera notamment autour de l’enseignement moral et civique, de l’éducation aux médias et à l’information, de la participation des élèves à la vie sociale de l’établissement et de la Journée défense et citoyenneté ». L’ « enseignement moral et civique », on sait ce qu’il en coûte. Par moral, sous leur plume, entendez évidemment « morale socialiste » : il ne s’agit pas de scruter son âme pour y découvrir les principes naturels et universels de la vie bonne, mais il s’agit d’incarner enfin l’idéologie socialiste dans l’âme des petits Français. Vincent Peillon était beaucoup plus clair : « C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin. » (La Révolution Française n’est pas terminée, p. 195).

Bref, tout ce qui est présenté dans le document républicain est très flou, inconsistant et impraticable. L’enseignant, pris sous ces injonctions théologiques, ne peut plus que se soumettre à la Bête et à accepter les interventions des ayattholas antiracistes et laïcistes, des « référents laïcité » (corps de métier constitué pour l’occasion) et des « proviseurs vie scolaire », qui seront soigneusement choisis dans les rangs de la gauche. Le flou permet justement la manipulation.

Et si vous n’êtes pas un bon républicain, il vous en coûtera cher : « Les comportements mettant en cause les valeurs de la République traités : ils seront systématiquement signalés au directeur d’école ou au chef d’établissement et seront suivis d’un dialogue éducatif avec les parents et, le cas échéant, d’une sanction disciplinaire ».

Ce qui me permet de conclure avec un autre catéchisme :

« De nombreux martyrs sont morts pour ne pas adorer "la Bête" (cf. Ap 13-14), en refusant même d’en simuler le culte. » (Catéchisme de l’Église catholique, 2113)

 

Pour aller plus loin :

- Vivien Hoch, Vincent Peillon, prophète d’une religion laïque, CERU, 2012
- Thibaud Collin, Sur la morale de Monsieur Peillon, Salvator, 2013

Le totalitarisme en France

 

unnamedIl existe deux types de totalitarisme. L’un est le totalitarisme ouvertement violent. Celui incarné par Benito Mussolini et Adolf Hitler dans la première moitié du XXe siècle. Celui incarné aussi par Lénine, Staline, leurs successeurs et leurs disciples : Mao, Fidel Castro, Ho Chi Minh, Pol Pot, la dynastie des Kim en Corée, quelques criminels …

 

Extrait de: Source et auteur

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