Initialement prévue le 29 mars, la sortie de Londres de l'Union européenne aura-t-elle jusqu'au 30 juin pour se faire ? C'est ce qu'a réclamé Theresa May, Premier ministre britannique, au président du Conseil européen Donald Tusk.
«J'ai écrit ce matin au président du Conseil européen Donald Tusk pour l'informer que le Royaume-Uni souhaitait une extension de l'Article 50 [du Traité de Lisbonne qui régit la sortie d'un pays de l'UE] jusqu'au 30 juin», a déclaré le 20 mars Theresa May, Premier ministre britannique.
La Commission européenne a quant à elle de suite réagi en affirmant qu'un report au 30 juin poserait «un grave risque juridique et politique», selon un document interne vu par l'AFP [...]
«Quand nous quitterons l'UE, nous mettrons en place un système d'immigration qui met fin, une fois pour toutes, à la libre circulation» des citoyens européens au Royaume-Uni, a déclaré hier Theresa May. «Ce nouveau système permettra de réduire l'immigration des personnes peu qualifiées. Il mettra le Royaume-Uni sur la voie d'une immigration réduite à des niveaux viables, comme promis.»
La Première ministre s'était engagée en juin 2017 à limiter le solde migratoire à moins de 100 000 personnes par an, contre 273 000 en 2016. Les étrangers voulant s'installer outre-Manche devront attester d'un certain niveau de revenu, pour garantir qu'ils n'occupent pas des emplois «qui pourraient être pourvus» par la population britannique. Les visas étudiants ne sont pas concernés par ces nouvelles règles. Les citoyens de l'UE sont actuellement libres de s'installer et de travailler au Royaume-Uni, une situation qui prendra fin en 2020.
Et ceci alors que Tommy Robinson se trouve en grave danger face aux détenus musulmans...
Les victimes des attentats et des viols pédophiles apprécieront également ces louanges.
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"(...) Aux quatre coins du pays et dans tous les domaines de la vie, les musulmans britanniques apportent une contribution positive à leurs communautés et à leur pays, contribuant ainsi à faire de cette nation un pays prospère et diversifié dont nous pouvons tous être fiers.
Et c'est une opportunité pour nous tous, ici au Royaume-Uni, de réfléchir et de célébrer l'incroyable contribution de nos trois millions de musulmans à notre vie nationale.
Alors, comme les vêtements pour l'Aïd sont choisis, les cadeaux sont emballés et les friandises sont préparées, prenons tous un moment pour remercier - pas seulement pour ce qui est bien dans nos vies, mais pour les millions de Musulmans britanniques qui enrichissent la vie de nombreuses personnes."
Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch
Texte complet en anglais (nos remerciements à Λlex Λ):
It has been said that, on Eid al-Fitr, “it seems as though all the noise suppressed for a whole month has concentrated itself within one night”. It is certainly a time for great celebration and joy, as we’re seeing in Muslim communities across the country today. But of course, the end of the holy month of Ramadan is about more than simply having fun. It’s a time for Muslims to come together with family, friends and neighbours. It’s an opportunity for spiritual renewal. A chance to help those less fortunate and give thanks for all that is good in your life. And it is an opportunity for all of us here in the UK to reflect on and celebrate the incredible contribution to our national life made by Britain’s three million Muslims.
In every corner of the country and every walk of life, British Muslims are making a positive contribution to their communities and their country, playing their part in making this a successful, diverse nation that can we can all be proud of.
So, as the Eid outfits are chosen, the presents are wrapped and the sweet treats are prepared, let us all take a moment to give thanks – not just for what is good in our lives, but for the millions of British Muslims who enrich the lives of so many.
Michel Garroté -- L'arrogant et pitoyable Jean-Claude Juncker (very bad old chap) a osé demander à la Grande-Bretagne de "payer pour le Brexit". "La Grande-Bretagne doit s'engager à payer ce qu'elle doit à l'Union européenne dans le cadre de sa sortie du bloc communautaire avant que s'engagent les discussions sur les futures relations entre Londres et Bruxelles", a en effet osé raconter le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. - "Pour l'instant, nous ne pouvons pas trouver de véritable compromis sur les engagements fiscaux en suspens du Royaume-Uni. Et comme nous ne pouvons pas parvenir à cela, nous ne pourrons pas dire au Conseil européen que nous pouvons passer maintenant à la seconde phase des négociations", a-t-il radoté. Juncker a également évoqué le point des droits des ressortissants européens qui résideront en Grande-Bretagne après le Brexit. - Londres refuse, avec raison, que la Cour de Justice de l'Union Européenne continue de disposer d'une juridiction en Grande-Bretagne et Londres soutient, ce qui relève du simple bon sens, que les ressortissants étrangers seront soumis au droit britannique. - Du reste, le problème n'en est pas un, puisque Theresa May a tout récemment précisé que les citoyens européens qui ont fait leur vie au Royaume-Uni ont apporté une contribution considérable au pays. Et elle veut qu'ils y restent, ainsi que leurs familles. Elle ne pouvait être plus claire : les citoyens européens qui vivent en toute légalité au Royaume-Uni aujourd'hui seront en mesure d'y rester demain. - Notons toutefois que même s'il ne le dit pas publiquement, le Royaume-Uni est excédé par les tracasseries de l'UE. De ce fait, le Royaume-Uni n'exclut pas de rejoindre l'Aléna -- l'accord de libre-échange nord-américain signé en 1994 et unissant les Etats-Unis, le Canada et le Mexique -- s'il ne parvient pas à conclure un traité commercial avec les eurocrates soviétoïdes de l'Union européenne dans la phase de l'après-Brexit. - Des ministres du gouvernement de Theresa May examinent actuellement la possibilité d'une adhésion à l'Aléna dans le cadre des options envisagées en cas d'absence d'accord avec l'UE en mars 2019, date officielle de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Entre nous soit dit, il est tout de même stupéfiant que le Royaume-Uni soit contraint -- par la nomenklatura crypto-soviétique de l'UE -- d'attendre mars 2019 pour mettre en pratique le Brexit voté en juin 2016... - Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 19.10.2017 -
Si l'Union européenne reste sur une ligne dure et refuse d'accepter un accord commercial, Londres dispose d'une option «nucléaire» : diviser par deux l'impôt sur les sociétés. Ce afin d'inciter les entreprises et les banques à rester au Royaume-Uni.
«On dit que nous n'avons pas de cartes en main», a déclaré une source proche du gouvernement citée par le quotidien britannique The Times. Mais «nous avons de bonnes cartes à jouer s'ils [l'Union européenne] commencent à nous faire des difficultés. S'ils nous imposent des barrières tarifaires, nous pourrons toujours abaisser l'impôt sur les sociétés à 10 %»
Selon le quotidien, un plan «secret» de réduction drastique, de 20 % actuellement à 10 % serait à l'étude afin de contrer des négociations dures dans le cadre de la sortie du Royaume-Uni. Le but étant d'inciter les entreprises européennes qui ont choisi les îles britanniques pour optimiser leur fiscalité à rester.
Theresa May, le Premier Ministre britannique, va condamner « l’élite métropolitaine » qui « regarde de haut » les « millions de britanniques ordinaires » qui ne sont pas favorables à l’immigration, rapporte le Daily Mail, qui a pu prendre connaissance de la teneur du discours. Le nouveau Premier ministre, dont on attend toujours de savoir vraiment les principales orientations de sa politique, doit donner un discours important ce mercredi 5 octobre à la Conférence du Parti conservateur (sorte d’équivalent des universités d’été des partis politiques français).
Jouant sur un registre populiste, elle va dénoncer « la classe politique et médiatique » qui pense que le patriotisme des britanniques ordinaires est « de mauvais goût » et que leurs opinions sur la sécurité sont « anti-libérales ».
S’opposant à un Parti travailliste qui s’oriente de plus en plus à gauche, et qu’elle accusera de diviser le pays, elle dira vouloir occuper le « nouveau centre de gravité » de la vie politique britannique. Un centre populiste.
A l'occasion de son discours lors du sommet de l’ONU sur les réfugiés, le Premier ministre britannique a déclaré qu'il fallait s’opposer aux flux migratoires non-contrôlés et a appelé les pays à protéger leurs frontières.
«Nous devons dire clairement que tous les pays ont le droit de contrôler leurs frontières et protéger leurs citoyens, et qu'ils ont le devoir de contrôler leurs frontières, réduire des flux de migration illégale et non contrôlée», a déclaré Theresa May lors du sommet de l’ONU sur les réfugiés à New York.
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