24 février 2021
Selon un sondage Gallup, plus d'Américains que jamais s'identifient comme autre chose qu'hétérosexuels.
Les Américains sont plus nombreux que jamais à s'identifier comme lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres ou queer (LGBTQ): selon une récente enquête sur la sexualité, une personne sur six de moins de 23 ans dit être autre chose qu'hétérosexuelle.
Le sondage Gallup publié mercredi a révélé que 5,6% des Américains se classent comme LGBTQ – contre 4,5% en 2017, date du précédent sondage Gallup sur la question.
Gallup a interrogé 15'000 Américains de plus de 18 ans et a constaté que parmi ceux qui se sont identifiés comme LGBTQ, 54,6% ont déclaré être bisexuels, 24,5% ont déclaré être homosexuels et 11,7% ont déclaré être lesbiennes. 11,3 autres pour cent se sont identifiés comme transgenres tandis que 3,3% ont dit préférer un autre terme tel que «queer» ou «amour du même sexe» pour décrire leur identité sexuelle.
Le sondage offrait la possibilité de réponses multiples.
Sur les 15'000 sondés, 86,7% se sont déclarés hétérosexuels et 7,6% n'ont pas répondu aux questions sur l'orientation sexuelle.
Le sondage portait également sur l'idéologie politique et l'identification aux partis, et 13% des libéraux, 4,4% des modérés et 2,3% des conservateurs ont déclaré être lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres. Les enquêteurs notent que les différences sont «un peu moins prononcées par identification aux partis que par idéologie», avec 8,8% des Démocrates, 6,5% Des indépendants et 1,7% des Républicains se définissant comme LGBTQ.
Les femmes ont plus de chances que les hommes de se définir comme LGBT (6,4% contre 4,9), et il n'y avait pas de différence selon le niveau d'éducation: - 5,6% des diplômés de collèges et 5,7% des non-diplômés - en ce qui concerne l'identification LGBTQ.
Gallup ajoute qu'avec de jeunes générations beaucoup plus enclines que leurs aînées à se considérer comme LGBTQ, la croissance observée devrait se poursuivre.
«Les différences générationnelles prononcées invitent à se demander si une identification LGBTQ plus élevée chez les Américains plus jeunes reflète un changement réel dans les orientations sexuelles, ou si cela signifie seulement que les jeunes sont moins réticents à s'affirmer LGBTQ.
Dans la mesure où cela refléterait une réticence des Américains plus âgés à reconnaître une orientation LGBTQ, cela signifierait que les chiffres de Gallup pourraient sous-estimer la prévalence réelle de celle-ci dans la population.»
Source: https://www.rt.com/usa/516451-gallup-poll-sexual-identity/
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Les garçons sont des filles: le Grand combat de déconstruction de l'Amérique
Nous avons parlé dans un article précédent du Grand combat de déconstruction et de subversion de la réalité que la gauche politique fait subir au peuple américain. […]
Une autre plaie que la gauche inflige aux Américains depuis quelques années est le mouvement "trangenre". On désigne ainsi un ensemble d'affirmations, de notions et d'activités que la plupart des gens ordinaires trouve largement absurdes. La plus choquante de toutes est peut-être le concept de transsexualité. C'est-à-dire l'idée que les garçons peuvent devenir des filles et les hommes devenir des femmes et vice versa. Le processus de passage d'un sexe à un autre est appelé «transition».
Le problème avec cette idée est qu'il n'est tout simplement pas possible pour une personne de changer de sexe. En effet notre sexe est intégré à notre personne au niveau le plus fondamental de notre être physique.
Comme vous le savez sans doute, le sexe des êtres humains est déterminé par leurs chromosomes – ces paquets microscopiques d'ADN qui portent notre matériel génétique et déterminent nos caractéristiques physiques, entre autres.
Dans l'espèce humaine, le noyau de chaque cellule contient normalement quarante-six chromosomes, disposés en vingt-trois paires distinctes. Vingt-deux de ces paires sont semblables c hez les hommes et les femmes,. Ces chromosomes sont appelés autosomes. La vingt-troisième paire, au contraire, est celle des chromosomes sexuels. Les individus femelles ont deux exemplaires du chromosome dit X, tandis que les mâles ont un chromosome X et un chromosome Y. Autrement dit, la vingt-troisième paire chromosomique prend la forme XY chez les mâles et XX chez les femelles.
Le chromosome Y chez l'homme porte le gène SRY, responsable du développement des caractères sexuels masculins. Le chromosome X porte le gène responsable du développement des caractères sexuels féminins.
La plupart des 30 billions de cellules (une estimation prudente) qui composent le corps humain contiennent des chromosomes et celles-là comportent toutes une copie de cette empreinte génétique. Cette empreinte prend forme dès la conception et elle est fixée désormais de manière inaltérable. C'est cette séquence génétique qui détermine si un être humain sera un homme ou une femme.
Voici comment l'Encyclopedia Britannica énonce ce fait biologique:
«Chez la plupart des espèces animales [dont l’homme], le sexe des individus est déterminé de manière décisive au moment de la fécondation de l'œuf, au moyen de la distribution chromosomique. Ce processus est la forme la plus claire de détermination du sexe. » (c'est nous qui soulignons).
Une fois fixée, il est impossible de modifier la composition chromosomique d'une personne. Vous recevez des chromosomes XY ou XX à la conception et vous les gardez toute votre vie. En d'autres termes, vous serez toujours un homme ou toujours une femme.
Le sexe d'une personne est un fait biologique qui ne peut être inversé. Comme le dit un généticien de Stanford:
"Aucune opération chirurgicale, aucune injection d'hormones ou quoi que ce soit d'autre ne changera l'ADN d'un homme em celui d'une femme (ou vice versa). Comme vous le savez, pour les humains, le sexe est déterminé par la présence d'un chromosome Y - les humains avec un chromosome X et un chromosome Y sont des hommes et ceux avec deux chromosomes X sont des femmes. Aucune technologie actuelle (ni probablement future) ne peut remplacer un chromosome dans l'ensemble de nos billions de cellules."
En effet, l'unique façon de modifier le fait biologique qu'est notre sexe serait de changer la composition chromosomique de toutes les cellules du corps humain, ce qui est impossible.
Voilà pourquoi la prémisse fondamentale de tout le mouvement trans est fausse. Dans la réalité, il n'est pas possible d'effectuer une de l'homme à la femme ou de la femme à l'homme.
Quoi que les gens puissent faire ou dire, ils ne peuvent pas changer la réalité génétique de leur personne. Une personne née avec le chromosome XY peut se faire enlever des organes mâles; subir une chirurgie d'augmentation mammaire; suivre un traitement hormonal substitutif; laisser pousser ses cheveux ou porter une perruque; porter des vêtements féminins et se maquiller; mais quoi qu'elle fasse, ellee restera fondamentalement un homme.
Ce sera un homme dont le corps a été chirurgicalement altéré - ou mutilé, diront certains - et qui orne sa personne avec des accoutrements externes de féminité.
Mais l'ADN de chacune des trente mille milliards de cellules de son corps continueront de crier la vérité biologique irréversible: "C'est un homme."
Cette réalité physique ne peut pas être annulée. Si des archéologues des siècles futurs découvrent les restes physiques d'une «femme» transsexuelle et les soumettent à une analyse ADN, ils détermineront rapidement la vérité sur le sexe de cette personne: c'était un homme.
Ainsi, les femmes dites transsexuelles sont en réalité des hommes qui se font passer pour des femmes, et vice versa. Une fois que nous sommes nés homme - un être humain avec des chromosomes XY - nous resterons toujours un homme, peu importe ce que nous préférons, disons ou faisons de notre corps. Et de la même manière, celles qui sont nées femmes restent biologiquement des femmes.
Citons les paroles du Dr Paul McHugh, médecin formé à Harvard et ancien professeur de psychiatrie à l'Université Johns Hopkins:
"Les hommes qui ont changé de genre ne deviennent pas des femmes, et les femmes qui ont changé de genre ne deviennent pas des hommes. Tous (même Bruce Jenner) deviennent des hommes féminisés ou des femmes masculinisées, des contrefaçons, des imitations du sexe auquel ils "s'identifient". Voilà ce qui rend leur avenir problématique."
Et pourtant, la gauche prétend qu'il est possible de faire l'impossible et que l'impossible s'accomplit chaque jour car, dit-elle, des hommes "passent" à la condition de femme et des femmes "passent" à la condition d'homme.
Ces affirmations ne sont tout simplement pas vraies. Ce sont des mensonges flagrants, ce qui est évident pour quiconque regarde attentivement les malheureux qui ont été recrutés pour ce style de vie et ont à qui l'on a promis quelque chose qui ne pourra jamais être livré. Ces personnes sont les victimes d'un immense mensonge. Ce qui leur est arrivé est tragique et regrettable et ceux qui les ont encouragés dans cette voie devraient être appelés à répondre de leurs conseils malavisés.
Cependant le point le plus profond est celui-ci: tout le mouvement trans est une tentative délibérée de contrevenir à des faits physiques et biologiques immuables. Cela, à son tour, fait partie de l'assaut massif de la gauche contre la réalité, assaut qui s'est rapidement intensifié ces dernières années.
Peu de choses pourraient constituer une attaque plus flagrante contre la réalité que de prétendre qu'il est possible de passer outre à l'un des faits les plus fondamentaux et les plus immuables de l'existence humaine qui est le sexe biologique.
Une définition de la folie est le déni flagrant de l'évidence. Prétendre que des hommes sont des femmes et que des femmes sont des hommes est - selon cette définition - une forme de folie. C'est en cela que consiste, à la base, le mouvement transgenre.
La gauche politique impose ce dérangement mental au peuple américain dans son ensemble. Il veut que nous acceptions et approuvions quelque chose qui est impossible et évidemment faux: que des hommes puissent devenir femmes et des femmes devenir hommes.
Ce n'est nullement un problème marginal. L'un des premiers décrets que le président Biden a signés après son entrée en fonction était intitulé «Décret sur la prévention et la lutte contre la discrimination fondée sur l'identité de genre ou l'orientation sexuelle». Ce décret permettrait, entre autres, aux femmes transgenres - donc à des hommes biologiques - de participer à des compétitions sportives avec des femmes nées femmes.
«Tout établissement d'enseignement qui reçoit un financement fédéral doit admettre des athlètes biologiquement masculins dans les équipes féminines, leur donner accès aux bourses d'études pour les femmes, etc. Bref, c'et un nouveau plafond de verre qui vient d'être posé sur les filles.
Shrier conclut: cette mesure «éviscère unilatéralement le sport féminin».
Si l'approche de l'administration Biden n'est pas une folie, qu'est-ce que c'est? Depuis des temps immémoriaux, l'humanité a toujours su et compris que les hommes et les femmes ne doivent pas rivaliser dans des compétitions physiques. Les raisons en sont claires et évidentes. Les hommes et les femmes possèdent des physiologies différentes, les hommes étant en général avantagés par rapport aux femmes en ce qui concerne la taille, la masse musculaire, la force, l'endurance, la vitesse, etc. C'est pourquoi jamais dans l'histoire les garçons n'ont concouru avec les filles dans le sport. Ce n'est que dans la deuxième décennie du XXIe siècle que cet engouement nous a été imposé par la gauche.
Cette imposition de la folie à la collectivité est intentionnelle. Cela fait partie du Grand combat de déconstruction que la gauche inflige au peuple américain. L'objectif de cet effort est d'affaiblir notre emprise sur la réalité. S'ils peuvent nous faire admettre que les garçons sont des filles et que les hommes sont des femmes, ils peuvent nous faire croire et accepter n’importe quoi, aussi délirant ou erroné que cela puisse être. Et c'est ce que cherche la gauche - subvertir notre sens du vrai et du faux, du bien et du mal.
Pourquoi voudraient-ils faire cela? Parce qu'ils veulent se déchaîner et détruire. Ils veulent démolir, profaner et ruiner tout ce qui est bon, saint, sublime et digne d'être préservé dans la vie humaine: tout ce qui vient de Dieu, l'amour, la beauté et la décence en passant par la grande littérature et l'art jusqu'à la vie elle-même. Mais pour y parvenir, ils doivent d'abord contrer ceux qui, instinctivement, se lèveraient pour défendre ces choses dignes et merveilleuses. Et quelle meilleure façon de les neutraliser qu'en éradiquant leur sens de la réalité. Le mouvement transsexuel fait partie de cet assaut.
Dans de prochains articles, nous tenterons d'expliquer l’origine des forces psychologiques qui alimentent ce sombre désir de destruction.
Vasko Kohlmayer [ email ] est né et a grandi dans l'ancienne Tchécoslovaquie communiste. Il est l'auteur de The West in Crisis: Civilizations and Their Death Drives (L'Occident en crise: les civilisations et leurs pulsions de mort).
Source: https://www.lewrockwell.com/2021/02/vasko-kohlmayer/boys-are-girls-americas-great-struggle-session/
Traduction libre Cenator
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