Berne Les parlementaires refusent de siéger à moitié prix

Le conseiller national Lukas Reimann (UDC/SG) a proposé à ses collègues de renoncer symboliquement à la moitié de leurs indemnités durant cette session. Pas question, lui ont-ils répondu.

Laisser la moitié de ses indemnités de parlementaire en guise de solidarité avec les victimes du coronavirus? La motion d'ordre déposée par le conseiller national Lukas Reimann (UDC/SG) a fait un flop lundi à Bernexpo. [...] qui aurait coûté 880 francs à chacun de ses collègues. En tout, cela aurait permis d'économiser 176 000 francs sur les 3,7 millions budgetés pour cette session extraordinaire. [...]

La proposition a été refusée par 126 voix à 49 et 13 abstentions. [...]

Les socialistes ont refusé cette proposition venant de l'UDC. Dans «Blick», leur chef de groupe Roger Nordmann (PS/VD) dénonce une manoeuvre opportuniste: [...]

E.F. Créé: 05.05.2020

article compelt: https://www.lematin.ch/suisse/parlementaires-refusent-sieger-moitie-prix/story/29289858

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rappel:

2011: initiative parlementaire socialiste qui voulait la professionnaliser en augmentant la rémunération des députés

2014: Dépôt d'une initiative UDC pour réduire les salaires de l'exécutif biennois

2014: Les patrons des CFF Andreas Meyer et de la SSR Roger de Weck ont bénéficié d'une hausse de salaire de plus de 10%

2015: L’UDC essaie de réduire le salaire scandaleux des élus fédéraux. Les autres partis s’y opposent!

2015: Jeunes UDC Bienne-Seeland ont déposé une initiative visant à diminuer les revenus des conseillers municipaux. L'initiative populaire entend plafonner à 200'000 francs leur revenu annuel brut. 

2015: Registre des intérêts. Distinguer les activités bénévoles des activités rémunérées

2016: Les députés refusent de baisser les indemnités qu'ils perçoivent

2017: Suisse: Les élus fédéraux coûtent en moyenne 37 millions par an. Leur revenu doit être revu

2018: l'UDC zurichois Roger Köppel, vise à diviser par deux les revenus des élus

2018: Pourquoi il est juste de réduire sensiblement les besoins de base dans l’aide sociale – il doit valoir la peine de travailler

2020: https://lesobservateurs.ch/2020/01/27/zurich-les-elus-saccordent-une-sacree-hausse-de-salaire-seule-ludc-sy-opposait/

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Indemnités des députés

Les députés reçoivent un revenu, des défraiements, une contribution au titre de la prévoyance et une prestation complémentaire aux allocations familiales.

Revenu

Le revenu des membres des conseils consiste d'une part en une indemnité annuelle de 26'000 francs au titre de la préparation des travaux parlementaires, et d'autre part en une indemnité de 440 francs pour chaque jour de présence aux séances auquel ils participent.

Ils reçoivent une indemnité journalière double pour chaque séance durant laquelle ils président une commission, une délégation, une sous-commission ou un groupe de travail. Les députés qui font rapport au conseil sur mandat d'une commission reçoivent une demi-indemnité journalière pour chaque rapport verbal.

En cas de maladie ou d'accident entraînant l'incapacité de participer aux séances et la perte de l'indemnité journalière, le député perçoit une compensation d'un montant approprié.

Les cotisations AVS/AI/APG/AC sont prélevées sur les indemnités des députés; celles-ci sont également soumises à l'impôt sur le revenu.

Type d'indemnité Nature Montant en francs Obligation de cotiser pour AVS/AI/
APG/AC
Imposable Valeur moyenne en francs par député du Conseil national (2017) Valeur moyenne en francs par député du Conseil des Etats (2017)
Indemnité annuelle Rémunération au titre de la préparation des travaux parlementaires 26'000.– oui oui 26'000.– 26'000.–
Indemnité journalière Rémunération pour la participation à une séance de conseil, de commission ou de groupe 440.– oui oui 38'403.– 47'061.–
Indemnité versée aux présidents de commission Rémunération supplémentaire par séance de commission 440.– oui oui 1'439.– 4'237.–
Indemnité versée aux rapporteurs de commission Rémunération supplémentaire pour chaque rapport verbal au conseil 220.– oui oui
⅓ du défraiement longue distance Indemnité pour perte de gain par quart d'heure de voyage entre le domicile et Berne à compter d'une durée de voyage de 1h30 7.50 oui oui 438.– 706.–

Défraiements

Les députés perçoivent un montant annuel supplémentaire de 33'000 francs à titre de contribution aux dépenses de personnel et de matériel liées à l'exercice de leur mandat parlementaire. Ils sont en outre défrayés pour les nuitées, les repas, les trajets longue distance entre leur domicile et Berne et les déplacements liés à leur mandat parlementaire.

Le montant du défraiement pour repas est fixé à 115 francs par jour de séance et le défraiement pour nuitée se monte à 180 francs. Celui-ci est alloué pour chaque nuit séparant deux jours de séance consécutifs. Il n'est toutefois pas versé aux députés dont le domicile est situé soit à 30 minutes ou moins en transports publics, soit à moins de 10 kilomètres à vol d'oiseau du lieu de la séance. Pour les activités à l'étranger, le montant du défraiement pour repas et celui pour nuitées s'élève au total à 395 francs par jour.

Le défraiement longue distance se compose pour deux tiers d'une indemnité de débours et pour un tiers d'une indemnité pour perte de gain. Il s'élève à 22 fr. 50 par quart d'heure de voyage entre le domicile et Berne à compter d'une durée de voyage d'une heure et demie.

Pour leurs déplacements, les députés peuvent choisir entre un abonnement général de première classe et un défraiement forfaitaire d'une somme équivalente au prix de l'abonnement général.

La contribution annuelle et les défraiements ne sont soumis ni à l'obligation de cotiser à l'AVS/AI/APG/AC, ni à l'impôt sur le revenu.

Type de défraiement ou de contribution Nature Montant en francs Obligation de cotiser pour AVS/AI/
APG/AC
Imposable Valeur moyenne en francs par député du Conseil national (2017) Valeur moyenne en francs par député du Conseil des Etats (2017)
Contribution annuelle Contribution annuelle aux dépenses de personnel et de matériel 33'000.– non non 33'000.– 33'000.–
Défraiement pour repas Défraiement forfaitaire par jour de séance 115.– non non 9'528.– 11'059.–
Défraiement pour nuitées Défraiement forfaitaire pour chaque nuit séparant deux jours de séance consécutifs; ce montant n'est pas versé aux députés dont le domicile est situé soit à 30 minutes ou moins en transports publics, soit à moins de 10 kilomètres à vol d'oiseau du lieu de la séance 180.– non non 9'131.– 10'019.–
⅔ du défraiement longue distance Indemnité de débours par quart d'heure de voyage entre le domicile et Berne à compter d'une durée de voyage de 1h30 15.– non non 875.– 1'412.–
Frais de déplacement Abonnement général de première classe ou défraiement forfaitaire correspondant au prix de cet abonnement 5'040.–

Contribution au titre de la prévoyance

A titre de compensation financière des pertes subies en matière de prévoyance professionnelle par les députés qui renoncent à une partie de leur activité professionnelle au profit de leur mandat parlementaire, les députés perçoivent, jusqu'à l'âge de 65 ans, une contribution au titre de la prévoyance. Cette contribution se monte à 13'652 francs, dont un quart est à la charge des députés.

La contribution au titre de la prévoyance est versée soit à une institution de prévoyance choisie par le député et reconnue par la LPP (2e pilier), soit à une institution de prévoyance individuelle liée (pilier 3a). Si elle ne peut pas ou pas complètement être déposée auprès de l'institution du député, la part correspondante est transférée à une œuvre de prévoyance choisie par le Parlement, auprès d'une institution de prévoyance non enregistrée.

Aucune contribution à l'AVS/AI/APG/AC n'est prélevée sur les versements effectués dans une institution de prévoyance reconnue par la LPP (2e pilier), contrairement aux versements en faveur d'institutions de prévoyance individuelle liée (3e pilier). Quelles que soient les différentes possibilités et formules de prévoyance privée choisies par les députés, la contribution de la Confédération à la prévoyance privée constitue un revenu imposable. En revanche, le versement de la contribution à une institution de prévoyance reconnue par la LPP (2e pilier) ou à une institution de prévoyance individuelle liée (pilier 3a) constitue une contribution à une forme reconnue de prévoyance et est donc, à ce titre, déductible.

Revenu

Le revenu des membres des conseils consiste d'une part en une indemnité annuelle de 26'000 francs au titre de la préparation des travaux parlementaires, et d'autre part en une indemnité de 440 francs pour chaque jour de présence aux séances auquel ils participent.

Ils reçoivent une indemnité journalière double pour chaque séance durant laquelle ils président une commission, une délégation, une sous-commission ou un groupe de travail. Les députés qui font rapport au conseil sur mandat d'une commission reçoivent une demi-indemnité journalière pour chaque rapport verbal.

En cas de maladie ou d'accident entraînant l'incapacité de participer aux séances et la perte de l'indemnité journalière, le député perçoit une compensation d'un montant approprié.

Les cotisations AVS/AI/APG/AC sont prélevées sur les indemnités des députés; celles-ci sont également soumises à l'impôt sur le revenu.

Type d'indemnité Nature Montant en francs Obligation de cotiser pour AVS/AI/
APG/AC
Imposable Valeur moyenne en francs par député du Conseil national (2017) Valeur moyenne en francs par député du Conseil des Etats (2017)
Indemnité annuelle Rémunération au titre de la préparation des travaux parlementaires 26'000.– oui oui 26'000.– 26'000.–
Indemnité journalière Rémunération pour la participation à une séance de conseil, de commission ou de groupe 440.– oui oui 38'403.– 47'061.–
Indemnité versée aux présidents de commission Rémunération supplémentaire par séance de commission 440.– oui oui 1'439.– 4'237.–
Indemnité versée aux rapporteurs de commission Rémunération supplémentaire pour chaque rapport verbal au conseil 220.– oui oui
⅓ du défraiement longue distance Indemnité pour perte de gain par quart d'heure de voyage entre le domicile et Berne à compter d'une durée de voyage de 1h30 7.50 oui oui 438.– 706.–

Défraiements

Les députés perçoivent un montant annuel supplémentaire de 33'000 francs à titre de contribution aux dépenses de personnel et de matériel liées à l'exercice de leur mandat parlementaire. Ils sont en outre défrayés pour les nuitées, les repas, les trajets longue distance entre leur domicile et Berne et les déplacements liés à leur mandat parlementaire.

Le montant du défraiement pour repas est fixé à 115 francs par jour de séance et le défraiement pour nuitée se monte à 180 francs. Celui-ci est alloué pour chaque nuit séparant deux jours de séance consécutifs. Il n'est toutefois pas versé aux députés dont le domicile est situé soit à 30 minutes ou moins en transports publics, soit à moins de 10 kilomètres à vol d'oiseau du lieu de la séance. Pour les activités à l'étranger, le montant du défraiement pour repas et celui pour nuitées s'élève au total à 395 francs par jour.

Le défraiement longue distance se compose pour deux tiers d'une indemnité de débours et pour un tiers d'une indemnité pour perte de gain. Il s'élève à 22 fr. 50 par quart d'heure de voyage entre le domicile et Berne à compter d'une durée de voyage d'une heure et demie.

Pour leurs déplacements, les députés peuvent choisir entre un abonnement général de première classe et un défraiement forfaitaire d'une somme équivalente au prix de l'abonnement général.

La contribution annuelle et les défraiements ne sont soumis ni à l'obligation de cotiser à l'AVS/AI/APG/AC, ni à l'impôt sur le revenu.

Type de défraiement ou de contribution Nature Montant en francs Obligation de cotiser pour AVS/AI/
APG/AC
Imposable Valeur moyenne en francs par député du Conseil national (2017) Valeur moyenne en francs par député du Conseil des Etats (2017)
Contribution annuelle Contribution annuelle aux dépenses de personnel et de matériel 33'000.– non non 33'000.– 33'000.–
Défraiement pour repas Défraiement forfaitaire par jour de séance 115.– non non 9'528.– 11'059.–
Défraiement pour nuitées Défraiement forfaitaire pour chaque nuit séparant deux jours de séance consécutifs; ce montant n'est pas versé aux députés dont le domicile est situé soit à 30 minutes ou moins en transports publics, soit à moins de 10 kilomètres à vol d'oiseau du lieu de la séance 180.– non non 9'131.– 10'019.–
⅔ du défraiement longue distance Indemnité de débours par quart d'heure de voyage entre le domicile et Berne à compter d'une durée de voyage de 1h30 15.– non non 875.– 1'412.–
Frais de déplacement Abonnement général de première classe ou défraiement forfaitaire correspondant au prix de cet abonnement 5'040.– non non 4'775.– 4'775.–

Contribution au titre de la prévoyance

A titre de compensation financière des pertes subies en matière de prévoyance professionnelle par les députés qui renoncent à une partie de leur activité professionnelle au profit de leur mandat parlementaire, les députés perçoivent, jusqu'à l'âge de 65 ans, une contribution au titre de la prévoyance. Cette contribution se monte à 13'652 francs, dont un quart est à la charge des députés.

La contribution au titre de la prévoyance est versée soit à une institution de prévoyance choisie par le député et reconnue par la LPP (2e pilier), soit à une institution de prévoyance individuelle liée (pilier 3a). Si elle ne peut pas ou pas complètement être déposée auprès de l'institution du député, la part correspondante est transférée à une œuvre de prévoyance choisie par le Parlement, auprès d'une institution de prévoyance non enregistrée.

Aucune contribution à l'AVS/AI/APG/AC n'est prélevée sur les versements effectués dans une institution de prévoyance reconnue par la LPP (2e pilier), contrairement aux versements en faveur d'institutions de prévoyance individuelle liée (3e pilier). Quelles que soient les différentes possibilités et formules de prévoyance privée choisies par les députés, la contribution de la Confédération à la prévoyance privée constitue un revenu imposable. En revanche, le versement de la contribution à une institution de prévoyance reconnue par la LPP (2e pilier) ou à une institution de prévoyance individuelle liée (pilier 3a) constitue une contribution à une forme reconnue de prévoyance et est donc, à ce titre, déductible.

Prestation complémentaire aux allocations familiales

Les membres des conseils ont droit à des prestations en complément de celles prévues par les régimes cantonaux d'allocations familiales (Art. 6a LMAP; Art. 31 al. 1 LPers). La Confédération accorde aux députés des prestations complétant les allocations familiales cantonales si celles-ci sont inférieures aux montants suivants (Art. 51a al. 1 OPers):

  • 370 fr. 85 pour le premier enfant donnant droit à des allocations;
  • 239 fr. 45 pour tout enfant supplémentaire donnant droit à des allocations;
  • 260 fr. 90 pour tout enfant supplémentaire donnant droit à des allocations, ayant atteint l'âge de 16 ans révolus et suivant une formation.

Les allocations familiales perçues par le député ou l'autre parent au titre d'une autre activité sont décomptées.

Les cotisations AVS/AI/APG/AC ne sont pas prélevées sur les allocations familiales, mais celles-ci sont imposables.

source: https://www.parlament.ch/fr/organe/indemnites

 

 

Suisse : Les femmes «trichent» sur leur propre salaire

Selon les chiffres officiels de la Confédération, les Suissesses gagnent mensuellement 1455 francs de moins que les hommes. Une étude de l'Université de Bâle remet en cause cette supposée différence de salaire.

[...]

Les universitaires Anja Roth et Michaela Slotwinski émettent des doutes sur ce montant et, s'appuyant sur leur recherche, affirment que tout dépend de la manière dont les données sont collectées. Leur raisonnement est très simple: les hommes et les femmes ont tendance à faire de fausses déclarations lorsqu'ils sont interrogés sur leur revenu. En résumé, la majorité des salariés masculins ajustent plutôt leur salaire à la hausse tandis que les femmes arrondissent leurs émoluments davantage à la baisse.

[...]

20min.ch

Via le Facebook du PNS

Suisse: Les élus fédéraux coûtent en moyenne 37 millions par an. Leur revenu doit être revu

Défraiement pour des nuitées d’hôtel inexistantes, remboursement de repas fictifs et revenu complémentaire déguisé, telles sont quelques-uns des privilèges dont jouissent les parlementaires fédéraux à Berne. Ces privilèges sont connus. Mais l’étude de l’Université de Genève, sur mandat des responsables de l’Assemblée fédérale, a le mérite de mettre sous une lumière crue la jungle des rémunérations.

Que faut-il en retenir? D’abord, que les parlementaires gagnent confortablement leur vie grâce à leur mandat. Ils touchent un salaire équivalent à celui d’un chef d’une PME informatique. Soit 14'400 francs par mois à 100%.

(...)

Source

Genève. Dumping salarial: Un salaire de 1750 fr. par mois pour une secrétaire à 100%

L’annonce pour ce CDI est apparue sur le site jobup.ch, qui l’a vite retirée. La rémunération choque les professionnels.

 

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«C’est un salaire scandaleux, insupportable, mais c’est légal», réagit Jesus Gomez, du syndicat SIT. Lundi, un employeur de Chêne-Bourg, une «société en pleine expansion de 50 salariés», a proposé en ligne un emploi de «secrétaire commerciale débutante 18/24 ans». Le salaire offert pour ce poste à plein-temps, en contrat à durée indéterminée, était de 1750 francs par mois.

Source et article complet

Source de l'annonce

Donald Trump renonce à son salaire et à ses congés

Le nouveau président Donald Trump a dévoilé ses priorités dimanche dans une première grande interview télévisée sur la chaîne CBS.

Le président élu des Etats-Unis Donald Trump s'est montré très ferme sur plusieurs dossiers-clés de son agenda conservateur, comme l'immigration ou l'avortement, tout en essayant d'apaiser les craintes suscitées par son élection dans de larges pans de la société américaine, dimanche lors d'un long entretien télévisé.

Elu sur un programme populiste de rejet des élites, Donald Trump a annoncé qu'il renonçait à sa rémunération de président, qui se monte à environ 400'000 dollars par an, lui dont la fortune personnelle a été estimée par le magazine Forbes à 3,7 milliards de dollars. «Non, je ne vais pas prendre ce salaire. Je ne le prends pas», a dit l'homme d'affaires. Il devrait donc percevoir un dollar symbolique comme l'exige la loi. Le milliardaire a également affirmé qu'il ne prendrait pas de vacances durant son mandat, comme le relève la presse économique.

 

Source et article complet

Vos impôts ont permis à la patronne (et ses amis) de France Télévisions de toucher des salaires hors normes

Alors que la Cour des comptes a publié lundi dernier un rapport critiquant violemment la politique «insuffisamment rigoureuse» de gestion du groupe, une enquête révèle les salaires exhorbitants de certains salariés.

L’audiovisuel public rémunère ses salariés aussi bien que le privé: voilà sans doute la révélation majeure de l’enquête menée par BFM Business. Exemple: Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions, touche un salaire fixe de 322.000 euros brut par an, avec un bonus variable pouvant aller jusqu’à 78.000 euros, soit un total de 400.000 euros bruts par an. À titre de comparaison, c’est le même salaire que Rémy Pfimlin, ancien PDG du groupe, mais bien plus que celui de Patrick de Carolis, qui touchait 240.000 euros de fixe et un bonus qui pouvait atteindre 60.000 euros.

Source et suite de l'article

Nos remerciements à Didier S.

Hausse de salaire pour Merkel: 18’820 euros par mois pour abandonner son peuple à l’immigration

Le gouvernement allemand a voté mercredi une augmentation des salaires de ses membres, qui portera la rémunération de la chancelière Angela Merkel à plus de 18.000 euros bruts par mois.

Une hausse de salaire de 2,2% pour 2016 et de 2,35% en 2017 des membres du gouvernement a été adoptée lors du conseil des ministres.

Actuellement de 17.992 euros (indemnités comprises), le salaire de fonction de celle qui dirige l'Allemagne depuis plus de dix ans, passe à 18.388 euros en 2016, avant de grimper à 18.820 euros en 2017.

Source et suite de l'article

Suisse. Dumping salarial: Les salaires suisses accusent jusqu’à 8% de baisse!

Christian Hofer: On rappelle que ces syndicats, officines de gauche, ont milité pour la libre circulation. Leur réaction est parfaitement hypocrite et ils n'ont aucune honte à se profiler en "victimes" alors qu'ils ont milité pour la baisse salariale de leurs propres adhérents.

On notera que la baisse salariale concerne aussi le domaine de l'administration publique. Serait-ce à dire que notre propre administration engage massivement des frontaliers, qu'elle viole les lois alors qu'elle est censée garantir le bien-être des Suisses?

En définitive, les patriotes suisses "dénués d'intelligence et repliés sur eux-mêmes" selon la propagande de gauche avaient encore une fois raison, bien loin du gauchiste prônant une ouverture de notre pays au monde entier et sans restriction.

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Les syndicats se plaignent que les employeurs abusent de la libre circulation des personnes.

Les employés en Suisse ont gagné entre 2012 et 2014 jusqu'à 8% de moins.

Les secteurs particulièrement touchés sont l'industrie, l'administration publique, le secteur bancaire, le secteur de la santé et des services sociaux et l'industrie des transports.

Le rapport indique que les pressions salariales se renforcent sur les professionnels en Suisse, Dans l'industrie, ils ont gagné 0,7% de moins, dans l'administration publique même 3,7%.

Des contrôles de salaires effectués lors de la dernière année auraient indiqué qu'il y a plus d'abus. En 2015, 17% des sociétés étrangères et 11% des entreprises suisses étaient en violation sur le plan salarial.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

L’UDC essaie de réduire le salaire scandaleux des élus fédéraux. Les autres partis s’y opposent!

Toni Brunner, president de l'UDC, a déposé une motion au Parlement pour réduire de moitié les salaires des élus fédéraux (plus de 130'000 francs en moyenne). Devinez quoi? Tous les autres partis ont votés contre!

Via le Facebook Les socialistes détruisent ma ville

Le patron de la SSR Roger de Weck a eu 10% de plus de salaire

Les patrons des CFF Andreas Meyer et de la SSR Roger de Weck ont bénéficié d'une hausse de salaire de plus de 10% en 2014. Le premier a engrangé 1,072 million, et le second quelque 560'000 francs. Les principaux cadres de la Confédération ont vu leurs revenus grimper.

Du côté de la SSR, le directeur général Roger de Weck a touché environ 70'000 francs de plus en douze mois (491'000 francs en 2013). Sa composante de base a peu évolué, passant de 397'000 à 400'000 francs, tandis que ses bonifications ont bondi de 41'000 à 103'000 francs.

A La Poste, la cheffe Susanne Ruoff a empoché 825'000 francs (766'000). Le salaire de base a augmenté à 570'000 francs (530'000), et les variables à 207'000 francs (189'000).

Source

 

France : Les députés se votent une augmentation de leur durée d’indemnisation en cas de défaite

[...]

Voilà que, pour une raison qui très sincèrement m’échappe, les députés ont voté, à l’unanimité (vous allez vite comprendre pourquoi !), une loi sur le statut de l’élu. Entre autre chose cette loi prévoit de doubler la durée d’indemnisation des élus après la fin de leur mandat.
[...]

Rémunérer les enseignants au mérite?

 

En revanche, lorsque 6 Suisses sur 10 se permettent de penser que les enseignants devraient être payés en fonction des résultats de leurs élèves, je dis « stop » et ce pour plusieurs raisons. Il n’est pas anodin de poser une telle question et je suis convaincu que si au préalables, les sondés avaient été interrogé sur l’instauration dans leur propre domaine d’activité du salaire au mérite, je suis prêt à parier que le lynchage en règle aurait été évité. Si on paie les enseignants au mérite, il n’y a aucune raison qu’on ne fasse de même avec les bouchers, les cordonniers, les employés de commerce et autres éboueurs. En bref, tout le monde peut se retrouver à la même enseigne.

Ceci dit, il y a des raisons fonndamentales pour démontrer que le salaire au mérite de la profession enseignante n’est pas souhaitable. La première est que ce genre de salarisation n’aide pas forcément à obtenir de meilleurs résultats : on en a eu plusieurs démonstrations dans les milieux bancaires ou boursiers où ce sont justement les premiers de classe, ceux qui alignent du chiffre qui ont contribué à faire crasher tout le système et ce à plusieurs reprises. Et bien dans le milieu de l’enseignement c’est sensiblement pareil : Je peux vous certifier que le jour où les moyennes des élèves sont le critère décisif, alors celles-ci vont prendre l’ascenseur. Lorsqu’un enseignant prépare un examen, c’est lui qui décide du degré de difficulté de celui-ci. Par conséquent, il ne lui est pas bien difficile de remonter le niveau, tout du moins en apparence, si son salaire en dépend.

On m’objectera qu’il suffit de ne se référer qu’à des épreuves communes proposées par le canton pour évaluer les résultats. Par exemple des examens de fin d’année. Penser de la sorte c’est oublier qu’un certain nombre d’élèves ne gèrent pas bien les excès de stress et que leurs résultats sur une seule épreuve ne sont pas significatifs de leur valeur exacte. Ce qui nous ramène à la nécessité de faire plusieurs tests et donc au problème de leur conception. Bien entendu, on peut toujours penser que l’état peut aussi fournir de multiples épreuves chaque année, auquel cas il faudrait juste engager du personnel supplémentaire pour créer ces examens.

Mais même ce nouveau cas de figure n’est pas satisfaisant: si un enseignant peut aisément faire varier les moyennes par la conception des évaluations, sa marge de manœuvre au moment de la correction est à peu près aussi grande : combien de points vaut telle ou telle question ? Et comment doivent être distribués les points si un raisonnement n’est que partiellement correct ? Que se passe-t-il lorsque l’élève a raisonné de manière assez cohérente mais d’une manière totalement différente de celle qui était prévue à l’origine ? On peut bien fournir des corrigés précis, il est impossible d’évacuer totalement l’appréciation personnelle. Or, si celle-ci est motivée par des intérêts pécuniers, il est certain que ce n’est pas l’intérêt des enfants qui va primer mais celui de l’enseignant. Là aussi, la solution serait d’engager une armée de fonctionnaires supplémentaires responsables de corriger les épreuves. Tout en sachant que la fatigue et la lassitude aidant, au bout de la 50ème copie de la journée, la précision des corrections va aller en se dégradant. Mais bon, certains pourront toujours dire que statistiquement cela se tient et qu’aucun enseignant en particuliers ne serait lésé.

Ainsi donc, si on veut salarier les enseignants au mérite, il faut que les épreuves et leurs corrections soient unifiées au niveau cantonal au minimum. L’Etat-Providence, au demeurant fort gras dès maintenant, risque de continuer dans la voie de l’obésité.

Ce d’autant plus qu’il va falloir encore engager une armada de surveillants pour le déroulement des examens afin de garantir qu’il n’y ait pas de triche. Bien entendu, les épreuves devront être fournies à l’ensemble de ces surveillants au dernier moment afin les fuites. Et même dans ce cas on n’est pas à l’abri d’un surveillant qui connait l’enseignant des élèves engagés dans l’épreuve et qui, par conséquent, pourrait fausser les données d’une manière ou d’une autre.

Outre ces considérations organisationnelles, il existe toute une série de disciplines où même ces tentatives de tout contrôler sont vaines. Je pense à l’enseignement des langues notamment. Si les copies écrites peuvent effectivement être uniformisées dans leur correction, quid de l’expression orale ? Croit-on vraiment que l’enseignant responsable d’élèves fort médiocres va les noter à leur juste valeur et donc s’auto-flageller financièrement ?

Et si certaines disciplines échappent au processus, est-il cohérent de mettre l’ensemble des enseignants au même tarif ? D’ailleurs, l’ensemble des branches se valent-elles ? Un enseignant d’histoire-géo doit il avoir le même traitement qu’un enseignant de math ? Et les profs de chant ? Si oui, va-t-il falloir mettre des examens de fin d’année dans toutes les branches ? Même en économie familiale ? Cela ne risque-t-il pas de surcharger les élèves ? Et si non, comment peut-on justifier qu’à durée de formation équivalente certains enseignants soient favorisés par rapport à d’autres ?

Enfin, relevons qu’un minimum de bon sens est nécessaire : les enseignants qui travaillent dans des zones plus cosmopolites et/ou plus pauvres vont être largement défavorisés par rapport à leurs collègues travaillant dans des zones plus homogènes. Croire qu’on peut obtenir des résultats similaires en milieu multiculturel et en milieu ethniquement plus homogène est une fable gauchiste ! A l’inverse, estimer que quartiers riches et quartiers pauvres ont les mêmes possibilités revient à adopter des lubies droitistes complètement déconnectées de toute réalité.

En définitive, il n’est donc tout simplement pas possible de mettre sur pied une rémunération au  mérite de la profession enseignante : sauf bien sûr à vouloir engraisser l’état jusqu’à plus faim et à se heurter à de véritables casse-têtes. Au lieu de gaspiller le denier public à de telles inepties, ne serait-il pas plus judicieux d’améliorer les conditions –cadres dans lesquelles évoluent les élèves ?

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