Le 20 Minutes en français nous présentait le père positivement parce qu'il avait incité ses fils à se rendre à la police italienne alors qu'en réalité, il a lui-même trafiqué la situation à son avantage.
Le scandale est encore bien plus grand que nous l'imaginions mais gageons que le 20 Minutes se taira sur ces nouvelles révélations!
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Le maire de Vallefoglia, où les deux frères marocains sont accusés de viol à Rimini, révèle: "La mère a refusé 20 000 euros et le père, déjà expulsé, a réussi à retourner en Italie"
La famille des deux frères marocains impliqués dans les viols à Rimini aurait dû être rapatriée il y a trois ans, grâce aux 20 000 euros alloués par l'Etat, mais la mère a refusé cet argent. (...)
En effet, tout était prêt, la mère et les quatre enfants étaient allés à la caserne pour partir. "Après, je ne sais pas ce qui s'est passé" révèle Palmiro Ucchielli, maire de Vallefoglia où réside la famille des deux mineurs marocains accusés des viols de Rimini, à Resto del Carlino. (...)
Le problème est né car, en vertu de la loi, le rapatriement des enfants mineurs nés en Italie ne peut se produire que s'il y a le consentement des deux parents. La mère avait d'abord accepté les 20'000/25'000 euros et le voyage payé mais son mari a empêché l'accord car en faisant cela, il pourrait retourner en Italie, en dépit du fait d'être expulsé durant des années.
En revanche, la mère ira à un procès en raison des cinq plaintes déposées par la voisine, persécutée tant par la femme que par les enfants, envoyés pour l'insulter et la frapper. La femme a été pronostiquée de quinze jours de guérison alors que la Marocaine a été avertie pour harcèlement.
Les deux frères marocains sont bien connus de Vallefoglia, depuis l'époque du collège quand ils se comportaient comme des voyous. L'un de leurs professeurs explique: « Le vrai problème est que ces deux frères ont été abandonnés à eux-mêmes. Ils n'avaient pas à manger. Nous avons fait les achats à tour de rôle pour leur acheter des sandwichs et de la nourriture. Ils avaient du potentiel mais leur condition familiale effaçait tout". « Ils savaient qu'ils ne devaient rendre de compte à personne, parce que le père était au Maroc à l'époque, peut-être en prison, et ils étaient là avec leur mère, qui ne travaillait pas, et deux autres frères et sœurs. La ville payait des factures, des achats, des loyers, Caritas offrait des colis, mais les enfants n'étudiaient pas et ne voulaient rien entendre. Puisqu'ils n'avaient pas été formés pour le faire. Aujourd'hui, malheureusement, nous avons eu la preuve de ce qui a produit cet abandon ».
Source Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch