Christian Hofer: Rappel, C'est le même magazine qui donnait voix à Didier Charlet, protagoniste de gauche qui prétend faire de l'humour en crachant sur le christianisme. Migros Magazine avait aussi offert une tribune à Annick Jeanmairet et sa propagande socialiste.
On notera que Rebecca Ruiz ne comprend strictement rien à la situation. Les pays en guerre ou qui l'ont été récemment regorgent d'armes. Imagine-t-elle que l'on peut aller au Kosovo, en Albanie, en Libye et que les gens vont rendre les armes alors qu'ils peuvent en tirer du profit, les réutiliser?
Les filières du marché noir existeront toujours et ce n'est pas le "darknet" qui en a été l'initiateur! De même, cette pécore ne dit strictement rien sur la violence des Balkaniques dans notre pays alors qu'ils ne se privent pour utiliser leurs armes illégales chez nous alors qu'ils sont venus par le biais de la "tradition humanitaire" si chère à son parti. A contrario, désarmer les Suisses, ça c'est bien!
Enfin par définition même, le darknet et les réseaux ne seront PAS touchés par cette loi qui ne concerne que les gens honnêtes! Quel imbécile peut croire que les terroristes vont demander un permis d'acquisition d'arme auprès de la police avant de faire un attentat? Elle mélange volontairement les thèmes pour essayer d'imposer la vision liberticide de la gauche: utiliser le terrorisme de leurs amis musulmans pour détruire nos moindres libertés!
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Suite aux attentats de Paris, la Commission européenne envisage de durcir la législation sur les armes. Si cela se confirme, la Suisse, membre de l’espace Schengen, devra sans doute s’aligner sur Bruxelles. Au grand dam de nombreux fils de Tell!
Cette réforme devrait toucher par ricochet notre propre loi sur les armes. Parce que nous faisons partie de l’espace Schengen, comme l’a rappelé le Conseil fédéral dans sa réponse à une interpellation de la conseillère nationale Rebecca Ruiz (PS/VD):
La Suisse est ainsi par principe tenue d’accepter la directive et de la transposer dans son droit national.»
La législation suisse sur les armes est-elle trop libérale?
A mon sens, oui. Elle est d’ailleurs l’une des législations les plus libérales qui existent en Europe. Dernièrement, le Parlement a décidé de créer un registre des armes, mais il a refusé l’inscription rétroactive de celles-ci.
Cela veut dire qu’il y a des milliers et des milliers d’armes à feu qui ne seront pas inscrites dans ce registre,
ce qui est tout à fait dommageable. Même si nous ne saurons jamais exactement combien il y a d’armes à feu en Suisse, il est nécessaire d’avoir une vue d’ensemble en la matière, la plus exhaustive possible, parce que nous sommes bien en train de parler d’un objet dont l’utilisation peut être létale.
Une législation, aussi bonne soit-elle, ne permettra pas de résoudre le problème du marché noir et risque de manquer ses cibles, à savoir les criminels et les terroristes!
C’est vrai. Tout un travail de contrôle doit être fait, si tant est qu’il soit possible, autour de ce qu’on appelle le Darknet, soit l’acquisition d’armes à feu sur des sites ou des plateformes internet qui sont difficilement contrôlables. Aujourd’hui, on peut commander des armes, même très lourdes, par internet, au même titre que de la drogue ou d’autres objets illégaux. Nous ne pourrons évidemment jamais tout contrôler, mais cela ne doit pas nous empêcher d’agir en tentant de nous aligner sur les législations de nos voisins.
Durcir la loi, comme pourrait l’exiger la Commission européenne, serait donc positif à vous entendre?
Nous ne sommes pas membres de l’Union européenne, nous ne devons pas forcément nous soumettre à toutes les volontés de Bruxelles, mais c’est vrai que cette problématique des armes fait partie de l’acquis de Schengen. Nous avons donc une responsabilité, qui est celle de ne pas créer un Eldorado au milieu de l’Europe en matière d’acquisition d’armes à feu.
Les Helvètes sont très attachés à leurs armes. Ils l’ont encore montré en 2011 lorsqu’ils ont refusé à 56,3% l’initiative «Pour la protection face à la violence des armes». Est-ce que cela fait partie de notre ADN?
Oui. Lors de cette votation populaire, les débats ont été parfois d’une grande violence.
On touche ici à quelque chose d’identitaire, de culturel. Mais voilà, les armes ne sont pas des objets comme les autres.
Les statistiques le montrent malheureusement: tous les ans, des gens meurent à cause de la trop grande accessibilité de ces objets, qu’il s’agisse de suicides ou d’homicides.
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