Le mot « pillage » est raciste, car il est associé aux « personnes de couleur », il faut donc l’interdire

Au milieu d'une vague de pillages organisés en Californie et au-delà, voilà que des médias et des universitaires viennent nous dire qu'il ne faudrait pas utiliser le mot "pillage" (looting) car il est associé aux "personnes de couleur".

Selon Julian Glover, le "reporter pour les questions de race et de justice sociale" (si, si) de ABC7 News Bay Area TV, les incidents devraient être décrits comme des "vols", car le mot "pillage" est raciste.

Glover cite à cet effet Lorenzo Boyd, PhD, professeur de justice pénale et de police communautaire à l'université de New Haven, qui affirme que "pillage est un terme qu'on utilise typiquement lorsque ce sont des personnes de couleur ou des gens des cités qui font quelque chose. Nous avons tendance à ne pas utiliser ce terme pour d'autres personnes lorsqu'elles font exactement la même chose." […]

Source : Video: Reporter, Academics Claim The Word ‘Looting’ Is Racist – Summit News

Traduction Albert Coroz

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voir aussi: https://lesobservateurs.ch/2021/12/02/noel-maria-la-commission-europeenne-deconseille-lusage-de-certains-mots-et-cree-la-polemique/

Pillages, agressions : le vivre-ensemble à l’épreuve des faits

le 17 mars 2020 - par

Hier soir, à Trappes, une supérette de quartier a été pillée par une quinzaine de jeunes. Je vous laisse bien sûr le soin d’imaginer le profil de ces personnes. De nombreux témoignages indiquent que dans des grandes surfaces, des gens se sont battus pour du papier toilette, de l’eau, agressant là encore les employés des magasins. Des groupes de personnes, comprenant de nombreuses femmes voilées, trustent les rayons et chargent leur caddy, bloquant l’accès aux autres. Dans les hôpitaux, des médecins et infirmiers sont déjà pris à partie, souvent par des jeunes de la diversité, qui trouvent qu’il y a trop d’attente, qu’on ne s’occupe pas assez d’eux…

Bonjour le civisme, la solidarité, le respect des autres et des consignes qui siéent à la situation. Bien sûr, les médias taisent ces cas, mais leur multiplication probable dans les semaines à venir, et le relais des réseaux sociaux amènera tout cela à la une de l’actualité, n’en déplaise aux doctrinaires des plateaux télé.

Et nous n’en sommes qu’au début. Quand la situation économique va s’aggraver, que les gens n’auront plus d’argent, que les trafiquants resteront avec leur came sur les bras, dans quelques semaines, quelques jours, nous verrons bien comment tout cela tournera. Le général de Villiers avait alerté, dans l’indifférence générale, sur le surarmement des caïds de cités et l’incapacité qu’auraient nos forces de l’ordre à prendre le dessus en cas d’insurrection générale. Les généraux Martinez et Tauzin évoquent depuis des mois les risques d’émeutes, voire de guerre civile, et l’insuffisance des moyens pour juguler tout cela.

Or, nous y arrivons à grands pas, en tout cas de nombreuses conditions sont aujourd’hui réunies, en cette période de privations et de danger… Et alors, nous en reparlerons, de l’angélisme des journalistes et des politiques sur les plateaux télé. Nous verrons si les mêmes oseront venir exiger du calme, de la compréhension, de la tolérance. La naïveté de nos élites se payera au prix fort, mais encore une fois, c’est nous qui sommes exposés : eux resteront tranquillement barricadés dans leurs appartements, et nous supplieront de ne surtout pas faire d’amalgame…

Olivier Piacentini

source: https://ripostelaique.com/pillages-agressions-le-vivre-ensemble-a-lepreuve-des-faits.html