Suisse : Le Nomes plébiscite l’accord cadre qui signerait la fin de notre souveraineté

Le Nomes regrette le blocage des négociations entre la Suisse et l’UE autour de l’accord institutionnel: «Les adversaires de cet accord clé, note-t-il, veulent conduire la Suisse dans une impasse en matière de politiques étrangère et économique. L’UE est un projet de paix.

Pour la Suisse, la poursuite de l’intégration européenne ne concerne pas uniquement le présent – il s’agit avant tout d’une question d’avenir.»

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20min.ch


Rappels :

Foraus, Operation Libero, (NOMES), la PSE appellent le Conseil fédéral à signer l’accord avec l’UE

RTS: Le Nomes repense à une adhésion de la Suisse à l’UE: Interview de François Cherix

François Cherix, socialiste et président du Nomes, appelle le Conseil fédéral à reprendre l’intégration de la Suisse dans l’UE.

Relations Suisse - UE: le Nomes appelle à l'intégration européenne de la Suisse

Accord-cadre avec l’UE : pour l’Union syndicale suisse, la protection des salaires n’est pas garantie

La France «espère» que la Suisse pourra valider l’accord-cadre

 

François Cherix, socialiste et président du Nomes, appelle le Conseil fédéral à reprendre l’intégration de la Suisse dans l’UE.

La démission de Didier Burkhalter, c’est un coup dur pour les pro européens en Suisse.
A priori, ce n’est pas une bonne nouvelle. Les blocages dans le dossier européen ne sont pas étrangers au découragement de M. Burkhalter. D’un autre côté, c’est aussi un signal envoyé par le ministre comme quoi on ne peut pas rester dans les blocages actuels. Cela peut se transformer en nouvel élan.

Quel élan? A Berne, le discours que l’on entend auprès de la droite alémanique est: «on veut un nouveau ministre plus à droite et plus ferme avec l’UE».
C’est juste. Nous courrons le risque absolu qu’on descende encore d’un cran dans l’europhilie des ministres. Ce n’était pas du tout le message de Burkhalter. La droite est à rebours de l’Histoire. Celle-ci, avec la France de Macron, l’Allemagne et l’Italie nous envoie le message suivant: «Attention, nous Européens, si nous ne serrons pas les rangs, nous allons nous faire détruire». Des environnements du type Trump, Poutine ou Erdogan mettent l’ensemble du continent en danger. Face à cela, il faut être européen, défendre l’Europe, défendre nos valeurs et notre économie. Le phénomène Brexit ouvre aussi les yeux aux gens en montrant que ce n’est pas si facile de jouer tout seul, même quand on est une grande nation comme le Royaume-Uni.

Le départ de Burkhalter, c’est aussi le signe que l’accord institutionnel, avec la Cour européenne de justice comme instance de règlement des litiges, a définitivement du plomb dans l’aile.
Oui, cette solution n’a pas de soutien politique, malheureusement. Ni au Conseil fédéral, sinon Didier Burkhalter serait resté, ni dans les partis. Mais quelle est l’alternative? Il faut avancer sur le dossier.

L’accord institutionnel a été rebaptisé «accord de consolidation des Bilatérales». Vous pensez que cela sera suffisant pour parer l’attaque sur «la soumission aux juges étrangers»?
Non. Il faut absolument expliquer aux Suisses que l’on ne doit pas changer de ministre pour sortir de l’impasse européenne. La Suisse doit changer d’attitude. Nous avons l’obligation de développer notre relation avec l’Union européenne et reprendre notre intégration.

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Source et article complet

Le Nomes (mouvement pro européen) traite la Suisse de xénophobe, europhobe et raciste

Texte de Caroline Iberg, secrétaire générale adjointe du Nomes

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Je dirais plutôt qu’on fonce droit dans le mur! Tandis que tous les journaux parlent déjà de «tactique pour le second tour aux Etats», de «bras de fer pour un siège gouvernemental» ou encore de «l’alliance PLR-UDC», personne ne semble réellement s’émouvoir du fait que la Suisse persiste et signe: le pays est du côté des populistes. Pire, la Suisse est nationaliste, europhobe et raciste. Certes, il est facile de cacher ces tendances xénophobes sous de fausses appellations; ainsi, il est plus politiquement correct de dire que l’UDC est un parti «bourgeois» et «agrarien».

Source via le Facebook du PNS

Caroline Iberg est secrétaire générale adjointe du Nouveau mouvement européen Suisse (Nomes) depuis 2013. Titulaire d’un master en Sciences des médias et de la communication et Etudes européennes, elle a tout d’abord travaillé en tant que pigiste pour Le Régional et 24heures, avant de se tourner vers une profession qui correspondait davantage à ses intérêts, tant sur le plan de la politique que de la communication.

Le Nomes veut faire revoter les Suisses sur la libre circulation des personnes

ND Ch. H. Vous avez ici la preuve de l'interaction de nos médias censés nous informer avec des éléments favorables à l'Union Européenne. Cette dernière félicitant les "journalistes" qui ont su défendre ses intérêts. Prétendre que nous pouvons accéder à une information pertinente et neutre après cela tient du ridicule. Nous avions déjà parlé de Joëlle Kuntz sur ce lien.

Le Nouveau mouvement européen suisse (Nomes) veut notamment un nouveau vote sur la libre circulation des personnes qu'il imagine en 2017. 

Le Vaudois François Cherix, coprésident du Nomes.

Le Vaudois François Cherix, coprésident du Nomes.

Le Prix de l'Europe 2015 qui récompense chaque année une personnalité qui promeut les idées européennes, a été décerné à la chroniqueuse et écrivain romande Joëlle Kuntz. La journaliste, qui collabore avec «Le Temps», a été primée pour «son approche analytique de la Suisse en Europe à travers ses nombreux ouvrages et articles».

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Après 9 février : Ils veulent imposer l’idée qu’il faut revoter!

Dans ce contexte, Christoph Blocher, avec son comité UE-Non, bat déjà le pavé depuis une année environ. Avantage Suisse doit servir de contrepoids. «C’est positif. C’est doucement la prise de conscience qu’il va falloir revoter. Il me paraît utile dans cette perspective qu’il y ait plusieurs fronts, notamment un front bourgeois», estime le conseiller national Roger Nordmann (PS/VD).

Il y a désormais cinq camps principaux dans la bataille européenne.

Le NOMES
Le Nouveau Mouvement européen suisse (NOMES) regroupe les partisans d’une adhésion à l’Union européenne. Dans l’après- 9 février, il se positionne en faveur d’un nouveau vote.

Les citoyens de RASA
Le comité RASA, pour «Sortons de l’impasse», rassemble des intellectuels, des artistes, des sportifs, etc. Il a lancé une initiative populaire, en cours de récolte de signatures. «Notre initiative est un plan B qui permet aux Suisses de revoter», expliquait récemment dans nos colonnes le professeur Andreas Auer. L’initiative propose de biffer l’article 121a de la Constitution, à savoir les dispositions introduites suite au vote «contre l’immigration de masse».

Avantage Suisse
La nouvelle association, pour des raisons stratégiques évidentes, veut se distancier du NOMES et de RASA. Une campagne permanente en faveur des accords bilatéraux entre la Suisse et l’Union européenne, mais aussi en faveur du droit international et des droits de l’homme. Il s’agit, en clair, de préparer le terrain en vue d’un probable scrutin consécutif à celui du 9 février 2014.

UE-Non
Cette association – la raison d’être de Christoph Blocher suite à son retrait du Parlement fédéral – fédère les partisans du repli face à l’UE. «On surestime massivement l’importance des Bilatérales», estime désormais le ténor UDC. A choix, mieux vaudrait donc laisser tomber nos accords avec l’UE que renoncer à appliquer le vote du 9 février.

ASIN
L’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) apparaît comme le pendant du NOMES, côté antieuropéen. Elle regroupe les partisans d’une Suisse la plus indépendante possible. Elle est la partenaire privilégiée de l’association UE-Non.  (24 heures)

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Le Nomes souhaite voter sur les relations bilatérales

A relire : Suisse: 100 personnalités pour « une coopération large et dynamique avec l’Europe »

Les partisans «d'une Suisse ouverte, solidaire et européenne» ont soutenu ce samedi 18 octobre l'idée de procéder à un «vote de clarification» concernant les relations bilatérales avec l'Union européenne (UE).

Les participants se sont exprimés au sujet de l'initiative Ecopop. Un texte jugé «arbitraire, xénophobe et non écologique» et qui, s'il était accepté, réduirait à néant les relations avec l'UE, critique le Nomes.

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