Avoir une immigration choisie signifie pour la gauche la fin de la libre circulation des cerveaux

Les hautes écoles pour la libre circulation des cerveaux

Redoutant la mise en péril de la recherche, les hautes écoles vaudoises et le Canton ont appelé mardi à voter contre l’initiative UDC dite de limitation.

La conseillère d'État vaudoise Cesla Amarelle (au centre) en compagnie des responsables des hautes écoles vaudoises pour dire non à l’initiative de l’UDC «Pour une immigration modérée» (initiative dite de limitation) mardi sur le site de l’UNIL.

Les hautes écoles vaudoises se sont mobilisées mardi pour plaider la libre circulation des cerveaux. Conjointement avec le Canton, elles appellent à voter contre l’initiative UDC dite de limitation. Leurs responsables veulent éviter de mettre en péril la recherche.

Il avait été reproché aux représentants des hautes écoles de ne pas s’être assez mobilisés en 2014 contre l’initiative sur l’immigration de masse. Cette fois-ci, ils ont décidé de mettre les bouchées doubles et de s’engager collectivement en vue de la votation du 27 septembre sur l’initiative «Pour une immigration modérée».

«L’excellence de la recherche ne s’atteint pas en s’isolant. Si l’initiative devait aboutir, cela anéantirait l’accord sur la recherche avec l’Union européenne. Cela aurait un effet dévastateur et massif», a dit sur le campus lausannois la conseillère d’État vaudoise chargée de la Formation, Cesla Amarelle, avant de laisser la parole aux responsables des hautes écoles du canton.

Climat, énergie, IA, santé, numérique

[...]

«La recherche a toujours été de dimension internationale», a rappelé Nouria Hernandez, rectrice de l’Université de Lausanne (UNIL). Elle a souligné que les budgets pour des projets en collaboration avec des programmes européens variaient entre 13,5 et 16,5 millions de francs depuis 2016.

Jusqu’à 20% du budget

Pour plusieurs hautes écoles, les fonds provenant de l’UE représentent jusqu’à 20% de leur budget total pour les projets de recherche. [...]

Pour la Haute École de santé Vaud (HESAV), [...]  Sur un budget global de quelque 330’000 francs, l’HESAV reçoit un financement européen de plus de 80’000 francs.

«Impact en termes de visibilité»

[...]

(ATS/NXP)

lien vers l'image Keystone et article complet:

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ndlr: A l’heure où tous les mensonges et manipulations sont permis dans nos médias pour faire échouer l’initiative de limitation, il faut relire et  diffuser largement les excellents dossiers de Michel Piccand sur ce sujet :

Michel Piccand : « Le vote du 9 février 2014 a coûté 1.4 milliard à la recherche suisse ». Est-ce-que c’est vrai ?  Est-ce la réalité ? Fact Checking.

Dans un article alarmiste la Tribune de Genève, 20.9.2018,  vient d’affirmer que  « Le vote du 9 février a coûté 1.4 milliard à la recherche suisse »:

https://www.tdg.ch/suisse/vote-9-fevrier-coute-14-milliard-recherche-suisse/story/27456324

Est-ce-que c’est vrai ?  Est-ce la réalité ?

La réponse est non.

La réalité c’est que la propagande est de retour, enfin celle fondée sur les motifs académiques, la propagande ordinaire, elle, ne cesse jamais. On se rappelle tous l’extraordinaire psychodrame qui avait suivi le vote du 9 février, les chercheurs, le monde académique, les artistes, les jeunes, enfin tout ce que la Suisse compte d’esprits progressistes et éclairés s’étaient parait-il unanimement levés contre le vote, dans une démarche à vrai dire totalement organisée. On se rappelle les prime-time en série offerts à ces milieux par la RTS.

Suite au vote du 9 février la Suisse avait prétendument été écartée des programmes de recherches européens, dit-on.  Elle y a été réintégrée depuis, réintégrée depuis que le parlement a refusé d’appliquer le vote du peuple.

Mais la Suisse a-t-elle vraiment été écartée de ces programmes ? [...]

article complet: https://lesobservateurs.ch/2018/09/27/le-vote-du-9-fevrier-2014-a-coute-1-4-milliard-a-la-recherche-suisse-est-ce-que-cest-vrai-est-ce-la-realite-fact-checking/

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Suisse-UE. Bilan 2017 de nos relations avec l’UE, par Michel Piccand

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Voir aussi :

Formation, recherche et innovation unies contre l’initiative UDC - 27.08.2020

Violation de la Constitution: 3 plaintes pénales ont été déposées

Beaucoup d’entre nous ont été choqués par la violation de la Constitution en décembre. Rien de ce qui a été voté en février 2014 ne sera appliqué, strictement rien. L’immigration de ressortissants UE en Suisse va continuer comme avant, il n’y aura ni contingents ni retour de la souveraineté migratoire de la Suisse. C’est un coup d’État.
De Schaffhouse à Genève, en passant par Coire et Lugano, beaucoup se sont demandé s’il n’allait rien se passer. Et bien pas tout à fait. 3 plaintes pénales ont été déposées ce jour auprès du Ministère public de la Confédération.
Ces plaintes visent tous ceux qui ont refusé d’appliquer les articles constitutionnels que le peuple a votés le 9 février 2014. Il existe dans le titre XIII de notre Code pénal des dispositions qui ont pour but de protéger notre démocratie et le fonctionnement normal de nos institutions. Une plainte vise les parlementaires, l’autre le Conseil fédéral et la troisième concerne la trahison diplomatique.
Comme il s’agit d’une procédure pénale il n’est pas possible de détailler ici le contenu de ces plaintes, comme tout un chacun les personnes visées ont droit à la présomption d’innocence, elles doivent être considérées comme innocentes du point de vue pénal tant qu’un juge ne s’est pas prononcé. Ce qui vaut pour tous vaut également pour le personnel politique. Le public se gardera donc de tirer des conclusions hâtives.
La procédure va se dérouler comme suit. Les 3 plaintes, à vrai dire dénonciations, pénales sont étayées et motivées sur plus de 50 pages. Le Ministère public de la Confédération qui est l’autorité en charge de poursuivre les atteintes contre l’Etat, la démocratie et le fonctionnement normal de nos institutions va devoir se prononcer et décider d’ouvrir ou non une enquête, puis engager ou non des poursuites. La particularité ici est que le Ministère public jouit d’un pouvoir considérable et qu’il peut décider unilatéralement de ne pas entrer en matière, sans même avoir à expliquer et motiver sa décision. Son pouvoir est exorbitant.
La seconde particularité est qu’à teneur de la jurisprudence actuelle du Tribunal fédéral le recours ne serait pas ouvert contre une décision de refus du Ministère public, c’est-à-dire comme l’on dit en droit, qu’il pourrait tout aussi bien « botter en touche ».
A ce stade il est trop tôt pour dire ce qu’il va se passer, l’affaire est maintenant entre les mains de la justice. Toutefois, vu le contexte politique et l’importance pour nos institutions et notre démocratie, je n’accepterai pas une décision de refus du Ministère public sans aucune explication fondée et juridiquement justifiée. Dans un cas comme dans un autre, vu l’intérêt général et politique, mes plaintes seront rendues publiques une fois que la justice se sera prononcée.
Je ne manquerai pas de vous informer sur les suites qui seront données.
Bien à vous.
Michel Piccand
Le 16 mars 2017.
Livre de Monsieur Michel Piccand: Suisse, Années 2015... Un Peuple Qui Disparaît