Le corps de Maria Ladenburger, 19 ans, a été retrouvé le 16 octobre à Fribourg. La victime a été violée avant d’être jetée dans la Dreisam, la rivière qui traverse la ville. Sur la scène du crime, l’ADN d’un demandeur d’asile afghan âgé de 17 ans a été retrouvé.
Syndicat policier Rainer Wendt, patron du syndicat policier DPolG, a de son côté estimé auprès du quotidien populaire Bild que « cette victime et beaucoup d’autres auraient pu être évitées, si notre pays avait été préparé aux dangers qui vont de pair avec une immigration massive ».
Le vice-président du parti social-démocrate (SPD), Ralf Stegner, a jugé cette remarque « politiquement nauséabonde » et « stupide ».« Aucun appel à la haine raciale » Le vice-chancelier SPD Sigmar Gabriel a lui rappelé que « de tels meurtres odieux existaient bien avant que le premier réfugié venu d’Afghanistan ou de Syrie n’arrive » en Allemagne, avertissant que le gouvernement ne laisserait passer « aucun appel à la haine raciale ». « Ce n’est pas un phénomène nouveau »« De telles atrocités sont malheureusement commises par des nationaux comme par des étrangers, ce n’est hélas pas un phénomène nouveau », a renchéri Julia Klöckner, une des dirigeantes du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel.