En octobre, une femme voilée n'a pas pu rendre visite à son mari incarcéré à la prison genevoise de Champ-Dollon. Elle a été priée de l'ôter ou de partir. Elle a choisi de partir, raconte «Le Temps». Comme elle, plus d'une centaine de femmes n'ont pas pu voir leur conjoint depuis décembre 2018 et l'entrée en vigueur d'une nouvelle directive voulue par l'ancien directeur des lieux. Celle-ci stipule que tout couvre-chef est proscrit, pour des raisons sécuritaires (éviter que des objets soient introduits dans ou sortis de la prison): voile, mais aussi kippa, capuchon ou casquette.
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Finalement, l'Office cantonal de la détention a décidé d'adopter dès janvier 2020, à la satisfaction du conseiller d'Etat Mauro Poggia, la solution utilisée dans les aéroports: le voile et la kippa sont ôtés durant la fouille, et remis ensuite. La casquette et le capuchon demeureront en revanche interdits.
Nos remerciements à Wilhou
On rappelle que Mauro Poggia s'est converti à l'islam pour marier une riche tunisienne.
"Le droit tunisien impose au mari non musulman de le devenir, faute de quoi le mariage n’existe pas." Cette discrimination ne choque évidemment ni nos socialistes suisses ni ceux qui invoquent systématiquement les droits de l'homme lorsqu'il s'agit de sanctionner la Suisse au moindre jugement non politiquement correct.
"Il vaut ainsi mieux être né de père inconnu que d’un père non musulman connu et marié ! En effet, une procédure spéciale permet d’acquérir les droits tunisiens pour celui-là, mais pas pour celui-ci."