Déclaration de la Conférence des évêques suisses sur le « Mariage civil pour tous »

Gaia - Dreuz le 17 septembre 2021 - Position de principe

Il importe avant tout à la CES de souligner la nécessité de lutter de manière générale contre les discriminations. La CES reconnaît, à l’instar de la Commission des affaires juridiques du Conseil national, l’importance d’introduire l’égalité pour toute personne dans le cadre du droit de cité et des rentes de survivants.

Pour soutenir Dreuz.info, cliquez sur ce lien : Dreuz, et indiquez le montant de votre don.

L’argumentation qui vise à introduire le « mariage pour tous » repose sur la nécessité d’éradiquer toute discrimination. La CES souligne toutefois qu’il existe une distinction entre discrimination et différenciation, cette dernière permettant parfois de mieux faire valoir les intérêts des minorités. La CES considère comme préférable pour les couples de même sexe d’adapter la législation actuelle en vue du Partenariat enregistré, plutôt que d’introduire un « mariage pour tous » qui à son sens serait une uniformisation de projets de vie les plus divers.

La CES insiste sur le fait qu’il est impossible d’aborder le débat du « mariage pour tous » en éludant les conséquences que sont la filiation et l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA). Ces deux aspects posent des questions délicates et complexes du point de vue éthique. Le fait de ne pas en évoquer les conséquences pour promouvoir aujourd’hui plus facilement l‘égalité, sans différencier entre couples hétérosexuels et homosexuels, peut induire demain l’acceptation inconditionnelle d‘un principe déjà accepté.

La CES relève que le mariage civil n’est pas seulement une reconnaissance publique de sentiments réciproques. En effet, il a pour but l‘inscription de la filiation dans une institution stable, notamment en vue de protéger la mère (matri-monium) et l’enfant. Le mariage civil est en ce sens ordonné à la fondation de la famille. Or, pour ce faire, les couples de même sexe doivent recourir à la PMA. La CES s’oppose de manière générale à son utilisation (aussi pour les couples hétérosexuels), puisque la PMA impliquant un don de gamètes s’oppose aux droits de l’enfant. La CES signale notamment la souffrance et la difficulté qu’ont ces enfants de se construire, par l’impossibilité de connaître leur origine biologique.

Consciente de ces graves enjeux éthiques, la CES ne peut pas accepter sous cette forme le projet „mariage pour tous“. A partir des droits de l’enfant évoqués ci-dessus, elle signale que le domaine de compétence de l’Eglise catholique à ce sujet se rapporte principalement au mariage sacramentel. Elle y célèbre devant Dieu l’union de l‘homme et de la femme en vue d‘une communion d’amour et de vie stable et ouverte à la procréation. C’est pourquoi, pour ce qui est du domaine civil, la CES garde également la conviction que l‘emploi du terme „mariage” ne devrait pas être élargi à toute union entre deux individus indépendamment de leur sexe. Un tel emploi du terme réaliserait une égalité qui à son avis ne peut pas subsister de la sorte.

Droits de l’enfant et PMA

La CES rappelle que personne ne possède un droit à l’enfant ; en revanche, il existe des droits de l’enfant. En ce sens, le mariage civil ne donne aucun droit à l’enfant, mais il est institué pour protéger les enfants nés de l’union conjugale. Dans l’intérêt supérieur de l’enfant et pour son bien, la CES s’oppose de manière générale à l’accès à la PMA (aussi) aux couples de même sexe, en vertu du droit de l’enfant de connaître son ascendance génétique. Elle souligne le risque d’ouverture à la maternité de substitution, interdite à juste titre en Suisse pour des raisons de protection de la mère et de l’enfant.

Discrimination ou différenciation ?

Pourquoi la CES relève-t-elle une distinction entre discrimination et différenciation ? Dans une société qui tend à l’uniformisation et à l’égalitarisme, la différenciation peut être le moyen efficace de parvenir à l’égalité et faire reconnaître en même temps les particularités et les droits de chacun et chacune. La CES relève le danger de vouloir régler les problèmes de discrimination en ignorant les différences entre les personnes. La considération de la diversité lui semble plus opportune pour vivre ces différences dans l’égalité.

Proposition d’adaptation du droit

La CES estime bien plus que les difficultés illustrées ici devraient être palliées en amendant la loi sur le Partenariat enregistré, entrée en vigueur en 2007. Il aurait été plus juste à cette époque de proposer des adaptations du droit, afin d’éviter toute discrimination injuste. Ce qui est « stigmatisant » [2] pour la CES, ce n’est pas le refus du mariage pour tous, mais un Partenariat enregistré qui renseigne seulement et uniquement sur l’orientation sexuelle. La CES soutient donc qu’il faut trouver des aménagements du droit actuel, plutôt que proposer un « mariage pour tous » qui entraîne de nombreuses difficultés administratives, juridiques et éthiques dans sa réalisation.

Conclusion

En conclusion, au travers de la compétence principale de l’Eglise catholique dans le domaine du mariage sacramentel, force est de signaler que la CES ne saurait se prononcer en faveur du projet « Mariage civil pour tous ». Elle estime que le débat n’est pas envisagé comme il se doit, puisque les conséquences éthiques liées à la PMA et aux droits de l’enfant sont de taille. La CES encourage la recherche d’une solution qui tienne compte des demandes justifiées des personnes LGBT+ de se voir reconnue l’égalité vis-à-vis du droit de cité et des prestations sociales. Une telle solution devrait impliquer une différenciation bénéfique pour tout un chacun, permettant à la fois la considération des diversités et le respect des droits de l’enfant.

Fribourg, le 4 décembre 2020

Abonnez vous à notre chaîne Telegram au cas où Dreuz serait censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

[1] Texte approuvé par la 329e assemblée ordinaire de la Conférence des évêques suisses des 14-16 septembre 2020 à Delémont.[2] Rapport de la Commission des affaires juridiques du Conseil national du 30.8.2019 sur l’initiative parlementaire « Mariage civil pour tous » (objet 13.468), art. 8.4 ( https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2019/8127.pdf).

 

POURQUOI UNE NOUVELLE AFFICHE CHOC SUR LES MURS DE SUISSE DES LE LUNDI 6 SEPTEMBRE

ndlr: Merci à Info!

Mariage pour tous – PMA  Télécharger le PDF

En 2005, lors de la campagne « pour le partenariat enregistré », partis politiques et groupes d’intérêts ont juré que la nouvelle loi ne conduirait ni au mariage ni à la procréation médicalement assistée (PMA). Pour emporter le suffrage, ils ont dit ne pas vouloir de la fécondation in vitro, dont ils ont jugé l’interdiction « raisonnable » concernant les homosexuels[1].

Le peuple leur a fait confiance.

Au lendemain de la votation, un porte-parole militant (Jean-Paul Guisan, association Pink Cross) désignait clairement l’adoption comme la prochaine étape. En 2008, Les Verts, qui avaient soutenu l’interdiction de l’adoption, lançaient les premières motions en sa faveur…

Quant au Conseil fédéral, en quelques années, son discours est passé de «il n’existe aucun droit à l’adoption »[2] à l’invention d’une sorte de droit fondamental des enfants à être adoptés[3]. Pour finir par consacrer le droit des homosexuels « d’organiser librement leur vie privée et familiale »[4].

Du droit de l’enfant, on est passé au «droit à l’enfant».

Du droit d’être et exister pour soi, à celui d’être consommé. L’enfant est devenu un produit, une marchandise comme une autre. Vendue dans ce «oui au mariage et à la PMA pour tous» comme le révélateur d’un «amour» qui ne saurait exister sans «ça»…

PMA pour non couple non malade

Jusqu’à maintenant, la PMA était réservée aux couples mariés frappés de problème de fertilité ou de maladies transmissibles (art. 5 et 6 de la loi fédérale sur la procréation médicalement assistée du 18 décembre 1998 (LPMA – RS 810.11)).

En sa qualité de traitement médical, la PMA est aujourd’hui étendue aux lesbiennes, dans une conception artificielle du couple. Pour être un couple, encore faut-il pouvoir s’accoupler et concevoir. Ainsi, assimiler les lesbiennes à un couple souffrant d’infertilité ou de maladie relève du délire, et d’une volonté d’étendre, dans une perspective strictement commerciale, un traitement médical à un nouveau genre de clientèle qui n’en a pas besoin.

Délire de représentation sociale

Ainsi, les couples mariés continueront de devoir justifier leur besoin de PMA, pas les lesbiennes. Or, l’enfant existe par lui-même et non pour satisfaire un désir, pour ne pas dire un délire de représentation sociale. Pour paraphraser le Conseil fédéral: « La nature veut que chaque enfant ait un père et une mère qui jouent chacun un rôle important dans son développement[5]. »

Une fois voté, le « Mariage pour tous » fera sauter les garanties constitutionnelles et légales des art. 119 de la Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 (Cst – RS 101) et de l’art. 3 LPMA intitulé « Bien de l’enfant ».

Don de sperme d’un donneur mort

Ce même article « Bien de l’enfant » (alinéa 4) autorise le don de sperme d’un donneur mort. Cette exception, déjà difficilement compréhensible dans le cas de couples mariés, prend un tournant tragique dans celui de l’industrie de la fertilisation des lesbiennes.

Cette industrie fonctionne déjà à flux tendu par manque de donneurs, la loi suisse imposant une limite de huit enfants par donneur (art. 22 al. 2 LPMA), nous en sommes déjà à près de 5 enfants selon l’OFSP. Cette industrie aura inévitablement recours à ce type d’excès.

Il convient de mettre une limite au nombre de traumatismes que l’on s’apprête à infliger aux futures générations.

Droit fondamental des homosexuelles

Il n’existe aucun droit à l’adoption, selon le Conseil fédéral[6]. Il n’y a pas de droit à l’enfant non plus, autre que celui que confère la nature et que reconnaissent la Déclaration des droits de l’Homme et la Convention relative aux droits de l’enfant.

Avec la création, de toutes pièces, d’un droit fondamental des lesbiennes à l’enfant par insémination, on assiste, pour la toute première fois dans notre ordre légal, à la destruction méthodique du droit de la famille. Ce n’est plus une révolution sociétale, c’est un cri de haine contre les lois de la nature.

Nous le rejetons de toutes nos forces. Nous ne voyons en aucune façon le bien que pourrait apporter cette nouvelle injustice. Un bénéfice financier important, l’illusion que seul un enfant peut consacrer un mode de vie, rien de cela ne justifie cette entreprise systématique de démolition des fondements de notre société.

ET APRES ? PMA A L’ETRANGER, DON D’OVULES, gestation pour autrui, PMA pour célibataire…

Aucun mystère, tout est programmé : « L’exclusion volontaire des institutions de procréation médicalement assistée à l’étranger et des dons de sperme privés perpétue (…) l’inégalité de traitement des familles arc-en-ciel, ce qui devra être corrigé dans le cadre de la révision du droit de la filiation »[7]. L’accès au don d’ovules, l’autorisation de la gestation pour autrui en Suisse, l’accès à la procréation médicalement assistée pour des personnes seules, la révision du droit de la filiation. TOUT. La Commission fédérale pour les questions féminines a expliqué comprendre « la décision de la commission [des affaires juridiques du Conseil national] de limiter le présent projet de réforme à l’égalité liée au mariage et de ne pas le surcharger »[8].

Et d’ajouter : il serait en outre judicieux de réexaminer tous les aspects de la procréation médicalement assistée à l’étape suivante et, si nécessaire, de la réglementer, d’autant plus qu’actuellement, les dons d’ovules et la gestation pour autrui sont des pratiques interdites à tous les couples en Suisse. Aussi, la majorité de la Commission nationale d’éthique dans le domaine de la médecine humaine (CNE) invite les autorités à ouvrir un débat public sur les formes de famille et de parentalité actuelles et les encourage à procéder rapidement à une révision totale de la loi fédérale du 18 décembre 1998 sur la procréation médicalement assistée (LPMA; RS 810.11)[9]. Tout est prêt pour l’étape suivante.

L’association NON A L’ENFANT-OBJET invite le peuple à rejeter la modification du Code civil suisse (mariage pour tous) en votant NON.


Notes

[1]    Anne-Catherine Menétrey-Savary, conseillère nationale (les Verts/GE), Comité interpartis « oui au partenariat enregistré », 11 avril 2005.

[2]   Message du Conseil fédéral du 29 novembre 2002, 02.090, FF 2003 1192.

[3]   « Aujourd’hui déjà, de nombreux enfants grandissent dans pareilles familles, mais ils ne bénéficient pas des mêmes droits que les enfants nés de couples mariés. », Communiqué du Conseil fédéral du 29.02.2012, Adoption par les homosexuels de l’enfant de leur partenaire.

[4]   Explications du Conseil fédéral – Votation populaire du 26 septembre 2021 (PDF, 735 kB, 23.07.2021).

[5]   Message du Conseil fédéral du 29 novembre 2002 relatif à la loi fédérale sur le partenariat enregistré entre personnes du même sexe, 02.090, FF 2003 1222.

[6]   Communiqué du Conseil fédéral du 29 novembre 2002 et FF 2003 1192.

[7]   https://www.mariage-oui.ch/fileadmin/files/pdf/2021_Kurz-Argumentarium_FR.ocx.pdf.

[8]   13.468 Initiative parlementaire, Groupe vert’libéral, Mariage civil pour tous, Synthèse des résultats de la procédure de consultation du 30 août 2019, p. 15.

[9]   Idem, p. 15-16.

source: https://non-enfant-objet.ch/

Les sondages le prouvent, les citoyens sont favorables à l’accueil de réfugiés et au mariage pour tous

Albert Coroz: Cette image illustre parfaitement les méthodes que les journalistes utilisent pour obtenir ce qu’ils veulent en jouant sur le focus, en montrant un détail comme principal, tout en manipulant le public via les affects.

Le journalisme et le militantisme ne font plus qu’un, et parmi nos médias,  la RTS est devenue le parti le plus puissant.

Avant les votations fédérales, les résultats de sondages sont diffusés, pour faire lourdement comprendre à chaque citoyen ce qu’il doit voter pour ne pas être un attardé qui n’a rien compris. Et ceci, alors que les instituts de sondages et ces médias sont liés, entremêlés, payés par les mêmes bailleurs de fonds.
Le choix des questions, la façon de les poser, feront que les sondés «choisis au hasard» vont donner naturellement le résultat souhaité par les sondeurs.

Selon le premier sondage SSR, une nette majorité de personnes (69%) se disent prêtes à voter en faveur de l’amendement du Code civil suisse (mariage pour tous). Quelque 29% des sondés s’y opposent. Seuls 2% sont encore indécis. [...] Source:

Mais en amont de ces sondages, le travail de sape se fait chaque jour, inlassablement, pour endoctriner la population, lui inculquer la manière dont elle doit penser, sans pour autant laisser une place équivalente  aux opposants. Les débats organisés avant les votations sont-ils une vaste fumisterie?

Le deuxième objet du 26.09.2021, le «mariage pour tous», en est un parfait exemple. Il s’agit d’un profond changement de société aux conséquences imprévisibles, transformant la société, la famille en laboratoires expérimentaux et les enfants en cobayes.

La RTS et la majorité de nos médias nous font comprendre que celui qui s’oppose au mariage «pour tous» s’oppose au bonheur des gens. Et bien que ce raisonnement soit fallacieux (et qu’il soit débile de faire croire qu'on peut voter sur un sentiment subjectif), ce raisonnement est déroulé devant nous comme du papier à musique.

Un détail piquant: les initiants ont omis de mettre dans le titre de la votation «Mariage pour toutes et tous», afin qu’il soit moins ridicule et plus percutant, en évitant ce genre d’effet:

Cette initiative camelote est vendue ainsi: Si vous êtes contre le mariage «pour tous», vous êtes pour l’inégalité, pour la punition de ceux qui s’aiment, pour la stigmatisation des homosexuels, vous les excluez de l’égalité des droits, vous êtes suspects d’homophobie. En votant contre le mariage pour tous, la Suisse serait encore à la traîne, rétrograde. 

S’opposer au mariage pour tous, c’est  infliger une punition injuste, c’est priver de la joie de la maternité les parents « un » et les parents « deux ».

Refuser l’égalité des droits, c’est être contre la démocratie, contre la Constitution, contre les Droits de l’homme, en résumé c’est être un fasciste!

 

C’est ainsi qu’en accusant les malpensants de stigmatiser une minorité agissante, on réussit finalement à stigmatiser la majorité. 

Ensuite arrive immanquablement la culpabilisation de cette majorité:
- Qui ne veut pas redonner la vue aux aveugles, la mobilité aux paralysés? Qui veut aller à l’encontre du bonheur des gens?

Puis on invoque le sens de l’histoire, le progrès inévitable de la société, puisqu’il serait « scientifiquement prouvé » que l’amour que les couples homosexuels éprouvent pour l’enfant offrirait autant d’équilibre, satisferait pareillement les besoins d’un enfant, que la présence d’un père et d’une mère.

 

Il  reste quand même des questions à se poser, après tant de tapage médiatique en faveur de cette parodie de mariage:

– Est-ce qu’il y aura une ruée vers le mariage homosexuel, sachant déjà que les mariages hétéros finissent une fois sur deux en divorce et que les couples homos sont encore plus instables?

– Est-ce que les homosexuels désirent payer plus d’impôts, par cumul des salaires?

– Est-ce que les homosexuels souhaitent recevoir 1,5% de la rente AVS, comme les couples mariés, à la place de deux rentes pleines?

– Est-ce que les homosexuels ont vraiment besoin de se «marier» pour être reconnus? 

– Tout ça pour ça, sachant qu’il y a actuellement 35’000 mariages en Suisse, mais seulement 650 partenariats enregistrés. Combien de couples homosexuels voudront-ils se marier?

La socialiste Olga Baranova, directrice de la campagne « Mariage pour tous », balaie toutes ces questions d’un revers de main. Elle affirme que même s’il n’ a qu’un seule couple homosexuel par année qui a envie de convoler, il faut changer la loi suisse pour lui, car toute inégalité est une injustice intolérable. Bref, toute la civilisation doit se plier, supprimer ses bases constitutives comme famille, père, mère, pour les remplacer par une nouvelle construction marxiste afin de satisfaire une ultra-minorité.

Quant à l’égalité des chances – terme tant galvaudé par le camp des initiants – consistant à offrir à l’enfant la possibilité de grandir avec un père et une mère, elle est hors du débat, puisque l’initiative a été conçue pour le lobby LGBT et non pour la défense des droits et des intérêts des enfants.

Que dire de la pratique en cours dans trois cantons, Zurich, Berne et Vaud, qui permet déjà aux homosexuels d’accueillir des enfants placés, pratique que les initiants veulent généraliser ?

Elle signifie que des enfants au passé déjà traumatisant, ayant été privés de leurs parents biologiques, faute pour ceux-ci d’avoir été capables d’assumer leurs devoirs parentaux, sont remis aux soins de couples homosexuels... pour retrouver leur équilibre.

Ici, à nouveau, les enfants sont au service d’une idéologie qui cherche à faire de l’homosexualité la norme, quitte à sacrifier des enfants déjà défavorisés. Bravo les progressistes!

Depuis les totalitaires, nous n’avons jamais vu autant d’enfants sacrifiés que ce n’est le cas de nos jours par la sexualisation précoce, la promotion du changement de genre, ou leur asservissement à l’idéologie LGBT.

Puis les initiants continuent de dérouler leur logique viciée, et dogmatique:

– Qui refuse de donner la possibilité de procréer par don de sperme aux couples stériles ou porteurs de maladies héréditaires? Ce n'est pas leurs faute, et c’est leur droit strict!

– Qui pourrait alors s’opposer au bonheur des homosexuels d’avoir des enfants «comme les hétéros», puisque nous avons tous les mêmes droits?
Ce n'est pas leurs faute de ne pas avoir de sperme, et c’est leurs droit strict d'en recevoir comme les hétéros!

Et ils ajoutent un nouvel ingrédient à leur chantage, en argumentant que cela se fait déjà, avec ou sans l’aval des lois suisses, puisque les homosexuels peuvent acquérir des enfants à l’étranger, si leur porte-monnaie le leur permet.
Ce ne serait donc que justice de rendre accessible, en Suisse même, aux couples lesbiens et aux femmes seules le droit d’avoir des enfants par don de sperme.

 

Les mouvements révolutionnaires de Gauche se servent du féminisme pour dresser les femmes contre les hommes, dans le but de mettre en place une nouvelle forme de lutte des classes, de la même manière ils se servent du genre, de l'homosexualité, de l’écologie.
Et la convergence des luttes nécessite des conflits permanents.
Dans le cadre de cette lutte, la destruction des traditions est un élément principal pour créer leur monde nouveau. Ainsi, derrière l’initiative Mariage pour tous se cache en réalité la volonté de détruire la famille naturelle, la famille dite "
bourgeoise" que la gauche hait.


Cette gauche a invariablement pour cible l’homme Blanc et un patriarcat fantasmé qui les opprimerait.
En replaçant l’initiative dans son vrai contexte marxisant, on voit qu’un «Oui» dans les urnes équivaudrait à une victoire des opprimées.

Les initiants vont également répéter que la société ne peut pas priver les homosexuels d’un «droit fondamental de procréer», «puisqu’ils n’ont pas choisi» d’être homosexuels! Il faut alors réparer cette injustice.

De là, la location de ventres de femme pour les hommes homosexuels ne sera qu’une suite logique.

Si cela continue, le droit d’acquérir un enfant sera garanti par la loi, au même titre que celui d’avoir un chien ou un chat.

 

Quelle est la suite prévisible des revendications ?

Si c’est le bonheur des individus qui doit déterminer la marche de la société, comment peut-on alors s’opposer à la polygamie?
De nombreuses familles musulmanes pratiquent déjà cela sur notre sol, sans que nos médias en parlent. Il suffit alors d’appeler cela polyamour. Que chacun décide quel est son bonheur, combien de personnes il, ou elle, veut aimer, épouser, personne n’a le droit de se mêler de la vie privée des autres.

Puis, beaucoup de migrants proviennent de pays où la consanguinité est largement pratiquée.
Prenons un exemple fictif:
Peut-on priver un réfugié de prendre sa cousine restée au pays comme seconde épouse?
Et de nouveau, les immenses problèmes liés à la consanguinité seront balayés, comme c’est déjà le cas avec le «mariage pour tous».

 

Actuellement, les enfants nés de dons de sperme ont le doit de faire lever l’anonymat du donneur, alors que ceux qui ont donné anonymement n’avaient jamais imaginé que cela serait possible un jour.
Les conséquences pour les deux parties sont incommensurables.
Quelle situation cauchemardesque que de se retrouver face à un inconnu qui  débarque plein d’attentes, qui a vos traits, qui reconnaît en vous son géniteur, alors qu’il n’est pour vous qu’un étranger, le fruit d’une masturbation... philanthropique.

Que devient la filiation? Jamais deux mères ne pourront remplacer ce qu’un père peut transmettre à son enfant pendant qu’il grandit!


Puis le spectre de la pédophilie se pointe à l'horizon, puisque la Constitution et les Droits de l’Homme interdisent toute discrimination au nom de la race, du genre ou de l’orientation sexuelle.
L’argument «puisqu’ils n’ont pas choisi» va dicter son agenda, et ce n’est qu'une question de temps!
Yves Nidegger relève dans son discours que durant la foire de mai 68, les organisations pédophiles révolutionnaires avaient pignon sur rue.
Avec cet argument, vous ne pourrez pas stigmatiser les personnes qui ont une orientation sexuelle dirigée vers les enfants ou les animaux.
Elles «n’ont pas choisi» leur orientation, elles ont droit au bonheur comme tout le monde.


L’enjeu de chaque votation gauchiste est de plaquer l’idéologie marxiste sur chaque sujet au nom de «l’égalité», afin d’opérer des changements sociétaux en profondeur, qui vont immanquablement dans le sens de la déconstruction.

Le vrai problème sous-jacent mais non débattu, dans cette votation, c’est qu’on s’en prend de nouveau aux bases de notre civilisation au nom de l’égalitarisme idéologique.

Est-ce qu’un bilan non biaisé a été fait pour savoir comment vivent les enfants sans père ou sans mère de familles homoparentales, comparés à ceux qui ont pu se construire avec les deux modèles de genre, dans les familles hétéroparentales?

Et si nous arrêtions cette course à la déconstruction pour faire un bilan? N’avons-nous pas déjà assez à gérer avec l’islamisation et les bouleversements sociétaux de ces 50 dernières années?

Il est temps de faire taire la mégalomanie marxiste, qui croit détenir l’avenir de l’humanité, tout en refusant de voir que les musulmans ne s’adapteront jamais à notre civilisation, et encore moins à leurs lubies déconstructionnistes: cela ne s’est jamais produit nulle part.

Nous devons renforcer les bases de notre civilisation, au lieu de la laisser se détruire davantage, car ce n’est pas avec une civilisation qui renie ses racines que nous arriverons à faire face aux défis qui nous attendent.

La conclusion implacable de tout ce qui vient d’être relevé est un NON déterminé au «Mariage pour tous».

Il faut non seulement voter NON, mais nous devrions également, comme la Hongrie, inscrire dans notre Constitution que le mariage, c’est exclusivement l’union entre une femme et un homme.

Oui au bien de l’enfant – Non au « mariage pour tous »

21. août 2021, Yves Nidegger, conseiller national, Genève

On voit rarement une loi qui propose un tel renversement des valeurs. Soucieuses de leur futur, les sociétés imposent traditionnellement des obligations aux adultes afin de protéger leurs enfants.

Le « mariage pour tous », c’est l’exact opposé : condamner des enfants à grandir sans père afin de protéger le rêve d’épanouissement de certains adultes.
Contrairement à ce qu’affirme faussement la propagande du Conseil fédéral, le vote du 26 septembre 2021 ne concerne pas l’égalité de traitement entre adultes mais l’instauration d’un privilège barbare, conféré à certains adultes de priver certains enfants de leur droit fondamental à grandir dans la connaissance de leur filiation et de leur identité.

Tous les arguments présentés, il faut le reconnaitre, ne sont pas faux, mais tous sont absurdes. Il n’est pas faux de dire qu’un homme et une femme, une femme et une femme ou un homme et un homme, c’est chaque fois deux êtres humains égaux en droit et en dignité.

Mais il est absurde de tirer pour conclusions de cette banalité que ces trois situations seraient identiques entre elles et qu’elle comporteraient un droit absolu pour chacun de faire inscrire un lien de filiation commun avec la personne de son choix sur des enfants prétendument communs qui n’existent pas.
Qui aurait l’idée de donner à une Sàrl le droit d’adopter des enfants au motif que les deux associés s’aiment énormément ? De même, il n’est pas faux de dire que les enfants ont besoin d’amour et de soins.

Mais il est absurde de tirer pour conclusion de cette banalité que les enfants grandissent sans problème lorsqu’on leur cache leur filiation et leur identité, dont ils ne pourront connaitre que des bribes à leur majorité, le donneur conservant le droit de refuser tout contact.
C’est dans la loi.

Il n’est pas faux non plus de dire que lorsqu’on s’aime, on a envie de faire des enfants.

J’aime mon poisson rouge, je crois que c’est réciproque, mais la procréation médicalement assistée nous est interdite au motif que ni lui ni moi ne sommes stériles, son abondante descendance qui remplit le bassin de ma maison de campagne en témoigne et j’ai moi aussi plusieurs enfants.

Les choses deviendraient-elles différentes si j’épousais mon poisson rouge ?
Il n’est pas faux enfin de dire que personne ne doit être discriminé en raison de son orientation sexuelle. Mais il est absurde de tirer pour conclusion de cette banalité que le législateur doit renoncer au principe de précaution, auquel même les enfants ont droit, pour céder aux exigences les plus extrêmes d’une minorité d’activistes particulièrement agissante.

Chacun peut constater en comparant les textes que le « mariage pour tous » n’apporte rien sur le plan de l’égalité de traitement qui ne soit déjà présent dans la loi sur le partenariat enregistré.
En observant les deux institutions au microscope électronique, vous trouverez une micro-différence en matière de naturalisation : elle est facilitée pour les couples mariés, ordinaire mais aux conditions de la facilitée pour les partenaires.
Une micro-différence qui s’explique d’ailleurs parfaitement mais si le parlement d’aujourd’hui devait trouver choquante cette différence qu’il trouvait justifiée en 2007, il lui reviendrait de toiletter la loi sur la naturalisation, personne n’aurait lancé de référendum pour si peu.

Ce n’est donc assurément pas pour la conquête de nouveaux droits, inexistants, que le monde politique s’agite depuis près de 8 ans, mais pour celui de définir le sens d’un mot : « mariage » Et même pas par intérêt pour le mot lui-même, la classe politique ne l’aime pas particulièrement, mais en tant que ce mot servira de clé pour entrer dans la loi sur la procréation médicalement assistée, qui est le véritable objectif stratégique.

J’en veux pour preuve que l’initiative verte-libérale (13.468) qui fut à l’origine de tout cela en 2013 avait pour but de biffer le mot mariage de la Constitution en le remplaçant par le terme neutre d’« union ».
C’est le lobby à la manoeuvre derrière les parlementaires qui a changé son fusil d’épaule en comprenant qu’il serait difficile de réunir une majorité derrière un projet ouvertement anti-mariage alors qu’un projet pro-mariage qui se bornerait à changer la définition de l’institution en l’étendant à tous mais en conservant le mot lui-même rencontrerait moins d’opposition tout en atteignant le même objectif.

C’est ainsi que la Commission est passée d’un texte qui prônait le mariage pour personne à un texte prônant le mariage pour tous.

Permettez-moi une très brève référence historique pour rappeler que le lobby en question est coutumier des retournements tactiques depuis ses origines qui remontent au Comité d’action pédérastique révolutionnaire (CAPR) créé en 1968 à Paris sur fond d’occupation de la Sorbonne, d’une part, et aux émeutiers de Stonewall Inn en 1969 à New York d’autre part. Le crédo affiché par ces premiers fronts politiques était celui d’André Gide : « Familles, je vous hais !

Foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur ». Mais leurs leaders ont rapidement compris, aux Etat Unis d’abord, puis en France, qu’il serait difficile de réunir des soutiens politiques derrière un programme visant ouvertement l’abolition de la famille alors que changer la définition de l’institution tout en conservant son nom permettait d’espérer le même résultat avec beaucoup moins d’opposition.
C’est ainsi que ce front politique antifamille s’est mué en ardant défenseur du droit à la famille pour tous, avec adoption et procréation assistée. L’objectif stratégique est évidemment resté inchangé.

En Suisse, la technique fut celle du salami, une tranche à la fois : 2007, Loi sur le partenariat enregistré avec la promesse de ne pas toucher aux enfants ni à leur filiation.

2018, trahison de cette promesse, droit d’adopter limité à l’enfant du partenaire homosexuel, un petit pas rhétorique sans conséquence pratique autre que celle d’habituer les esprits : comme on le sait, le 100% des enfants ont été conçus par deux parents et leur maman est rarement d’accord d’abandonner son enfant et à céder sa place au nouveau copain de son ex-mari (on ne peut pas avoir trois parents).

C’est tout cela qui a conduit au mariage pour tous en 2021.

Je me dis parfois que le lobby LGBTIQA+ est aux minorités sexuelles ce que l’islamisme est aux musulmans : un front politique extrémiste et intimidant mais très peu représentatif, qui rêve d’imposer sa propre loi à toute la société.

Nous sommes une société ouverte, nous n’aimons pas dire non (sauf à l’UDC), on en arrive parfois à négliger le sens commun et à prendre pour de la discrimination ce qui ne relève en fait que du droit légitime à avoir une opinion à soi, du droit de ne pas être d’accord avec les dernières idées à la mode, du droit de s’intéresser à la survie de la famille et de la nation.

Pour toutes ces raisons, nous dirons NON au mariage pour tous le 21 septembre 2021.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/exposes/oui-au-bien-de-lenfant-non-au-mariage-pour-tous/

Le «mariage pour tous » contre le bien des enfants

29. juillet 2021, Jean-Luc Addor, conseiller national, Savièse

Le mariage est aujourd’hui conçu comme l’union d’un homme et d’une femme. Derrière cette institution humaine, il y a une réalité naturelle : un homme et une femme sont seuls à même de procréer ensemble naturellement. Remettre en cause ce principe fondateur de la famille, cellule de base de notre société, c’est une véritable révolution ; c’est toucher aux fondements chrétiens de notre civilisation, mais aussi et surtout à l’ordre naturel.

Le mariage pour tous priverait les enfants de tout contact avec leur père, sur la seule décision de leur mère. Le droit d’avoir un enfant prime-t-il sur le droit d’avoir un père ? Personne ne peut interdire à son enfant de connaître son père.

Réaffirmer ce principe n’a rien de discriminatoire. En effet, en droit suisse, depuis l’introduction du partenariat enregistré, les couples de même sexe bénéficient d’un statut qui, de fait, est presque identique au mariage et qui leur permet de vivre leur différence dans un cadre reconnu, y compris (depuis 2018) dans un domaine auquel on avait toujours dit qu’on ne toucherait jamais : celui de l’adoption (en l’état, certes « uniquement » de l’enfant du partenaire enregistré).

Au-delà des slogans de campagne, la question n’est pas de savoir si, à l’avenir, des couples qui ne sont pas formés d’un homme et d’une femme auront le droit de vivre ensemble. Ce droit, cette liberté, ils l’ont déjà. La question porte donc uniquement sur le cadre juridique que nous devons apporter – ou non – aux diverses formes d’unions.

Alors pourquoi le changement proposé (ou plutôt cette révolution) ?

Le combat du lobby LGBT a une portée avant tout idéologique. C’est une guerre de vocabulaire qui a pour objectif l’appropriation, au-delà d’un statut juridique dont les couples concernés bénéficient déjà, du terme même de « mariage ». Il y a toutefois dans cette revendication une contradiction insoluble : depuis toujours, les couples homosexuels (et les personnes qu’on désigne avec de plus en plus de lettres suivies d’un « + ») revendiquent leur droit à la différence ; celles et ceux qui ont toujours combattu pour la reconnaissance de leur différence, voici qu’aujourd’hui, ils revendiquent leur identité…

L’autre contradiction, c’est également l’idée de traiter de manière identique des formes de vie dont chacun peut constater objectivement la différence.

Le Parlement a franchi la ligne rouge

Autre chose encore : l’accès des couples homosexuels à la procréation médicalement assistée (mais seulement des couples lesbiens / retour par la fenêtre de cette nature qu’on veut faire sortir par la porte ?). On a souvent entendu que c’était quand même une ligne rouge qu’on ne devait pas franchir. Eh bien, cette ligne rouge, le Parlement l’a franchie : deux femmes mariées l’une à l’autre pourraient être les parents exclusifs d’enfants conçus au moyen d’un don de sperme. Au prix d’un bouleversement complet des règles et des présomptions liées au mariage comme il est aujourd’hui, la filiation sera établie par le mariage de l’autre parent avec la mère. De plus, l’enfant conçu au moyen d’un don de sperme n’aura pas le droit de contester le lien de filiation avec la femme de sa mère. En clair, il n’aura plus de père, juste des parents interchangeables.

Ça aussi, c’est une révolution. Car l’homme peut bien changer les lois. Mais la nature, il ne la changera jamais. Jamais un Parlement ni même une votation populaire ne pourra enlever aux enfants de ces « mariages » l’idée que quelque part, il y a ou il y a eu leur père.

Nous dirons donc NON, le 26 septembre, au mariage pour tous.

source: https://www.udc.ch/parti/publikationen/journal-du-parti/2021-2/franc-parler-juillet-2021/le-mariage-pour-tous-contre-le-bien-des-enfants/

Votations du 26 septembre – Le Centre dira oui au mariage pour tous, non à l’initiative 99%

25.06.2021

Non à l’initiative

ATS

article complet: https://www.tdg.ch/le-centre-dira-oui-au-mariage-pour-tous-non-a-linitiative-99-774328199206

 

 

Le “camp du bien” a agressé les initiants durant le dépôt des signatures sur la Place fédérale

Merci à Info

lien vers l'interview de Jean-Luc Addor: https://www.arcinfo.ch/videos/suisse/mariage-pour-tous-le-referendum-est-depose-1065630

Des militants LGBT ont manifesté lors du dépôt du référendum contre le mariage pour tous.

Les images embarrassantes ont été coupées par Keystone.

*****

Des militants affrontent les opposants au «mariage pour toutes et tous»

Le comité référendaire contre le mariage homosexuel a remis ses signatures au gouvernement fédéral cet après-midi. Il a été bloqué par des contre-manifestants. Il y a eu des échauffourées.

https://www.20min.ch/fr/video/des-militants-affronte-les-opposants-au-mariage-pour-toutes-et-tous-932953245472

*******

Vidéo "gag" du camp du bien pour tourner en ridicule les opposants du mariage pour tous.
La vidéo du petiot ne prouve que le côté moutonnier des gens, qui signent n'importe quoi dès qu'il s'agit d'un sujet d'"égalité", mais surtout montre le niveau moral et intellectuel de ceux qui sont contre l'initiative.

Les experts en communication qui ont trouvé le terme "pour tous" sont des subtils. En effet, qui oserait s'opposer à quelque chose qui est "pour tous"?

Les Suisses votent pour le mariage pour toutEs - PRANK CAMÉRA CACHÉE

 

 

“Mariage pour tous” : stop à la tactique du salami – signez le référendum !

Plus que jamais – le « mariage pour tous » devant le peuple!

6 mars 2021, David Zuberbühler, conseiller national, Herisau

Dans un message urgent daté du 20 février 2020 le comité référendaire « Non au mariage pour tous » a annoncé que seule la moitié des 50’000 signatures nécessaires avaient été réunies jusque-là. D’entente avec la direction du parti je vous invite donc à vous engager activement durant les trois semaines à venir pour faire aboutir le référendum contre le projet « mariage pour tous ».

Bien que le référendum n’ait pas été lancé par notre parti, l’UDC a été la seule grande force politique à s’opposer à ce projet et nombre de nos collègues la représentent au comité interpartis. Il est proprement inacceptable que l’exercice de ce droit démocratique ne soit pas seulement entravé par les restrictions dues à la pandémie de Covid-19, mais aussi par diverses chicaneries. En réunissant nos forces, nous pouvons encore récolter les signatures manquantes.

Dénoncé par des juristes, le caractère anticonstitutionnel de la procédure consistant à forcer cette réforme en écartant le peuple n’est pas, il s’en faut de beaucoup, la seule raison qui s’oppose à l’ouverture de l’institution du mariage. En effet, la Suisse a besoin non seulement de stabilité économique et de prospérité, mais aussi de stabilité sociale et familiale dont le mariage entre un homme et une femme est un des principaux garants.

Réserver le mariage aux couples hétérosexuel n’est pas une discrimination comme le répètent inlassablement divers groupes lobbyistes et les médias de gauche, mais c’est un acte de survie parfaitement légitime et reposant sur des motifs concrets. On ne crée pas une société libre en bradant des normes porteuses de l’Etat.

Un autre grave défaut du projet « mariage pour tous » est de priver intentionnellement les enfants du droit naturel de grandir auprès de leur mère et de leur père. Ma devise est donc « Plus que jamais – le mariage pour tous devant le peuple! ». Il est hors de question de récompenser l’acharnement politique et les tentatives d’intimidation.

Vous trouvez toutes les informations nécessaires à la récolte des signatures manquantes à l’adresse internet www.mariage-pour-tous-non.ch.

Avec votre signature vous contribuez au succès du référendum. Un grand merci pour votre soutien!

Formulaire de Referendum

Source : https://www.udc.ch/actualites/articles/editoriaux/plus-que-jamais-mariage-pour-tous-devant-le-peuple/

*******

Le tactique du salami des LGBT

– source de la parodie "L'histoire LGBT" (vidéo en hongrois)

1951: - Nous exigeons que l'homosexualité ne soit plus considérée comme un trouble mental.

1961: - Nous exigeons que l'homosexualité ne soit plus considérée comme illégale

1965: - Nous exigeons des lieux de rencontres, des cafés, bars, dancings, réservés exclusivement aux homosexuels

1969: - Nous voulons faire chaque année des manifestations de Gay Pride à travers le monde

1975: - Nous exigeons que l'homosexualité, la transsexualité et les 72 autres genres répertoriés soient égaux en droits aux hétérosexuels

1977: - Nous exigeons le mariage pour tous

2009: - Nous voulons le droit d'avoir des enfants

2012: - Nous exigeons plus de visibilité en tant que minorités ans les médias

2015: - Nous exigeons que les remarques homophobes, transphobes soient punies par la loi

2016: - Nous voulons être représentés comme des héros dans les productions cinématographiques, les livres pour enfants, la littérature

2018: - Nous exigeons des productions réservées aux LGBT

2019: - Nous voulons plus de trophées, plus d'égalité dans les domaines artistique et sportif

2021: - Les enfants qui décident changer de genre doivent pouvoir décider leur transition médicale sans consentement parental

2022: - Vous devez interdire tous ce que nous considérons comme discriminant vis-à-vis de la communauté LGBT

2025: - L'hétérosexualité est une maladie mentale inscrite dans le DSM-VII

2030: - L'hétérosexualité est illégale.

*******

Voir aussi: Forum, 4.3.2021

Le débat RTS- Abolir le mariage civil, autoriser la polygamie ?

Débat entre Nicolas Jutzet, vice-président des Jeunes libéraux-radicaux suisses,

Françoise Simpère, journaliste et auteur d'ouvrages consacrés au polyamour, Carolina Costa,

pasteure et Anne Reiser, avocate, spécialiste du droit de la famille

Cenator: Comme d’habitude, il n'y a personne dans ce débat pour défendre le mariage traditionnel (beurk...) – même la pasteure est impatiente de célébrer des mariages polyamour.

Ils trouvent tous que le polyamour est la seule façon d'avoir une société égalitaire et juste.

Le PLR Jutzet soutient que le droit et la morale ne doivent pas être liés.

 

UDC: Non au mariage pour tous – cette institution doit être réservée à un homme et une femme

L’UDC refuse l’ouverture de l’institution du mariage aux couples homosexuels. Il y a deux raisons à cela: d’une part, le cadre légal pour une relation homosexuelle existe déjà grâce au « partenariat enregistré »; d’autre part, les partisans du mariage pour tous veulent ensuite permettre le don de sperme à des couples lesbiens.

La famille, donc le mariage, est un des piliers porteurs de notre société. Il est donc évident, pour l’UDC, que le mariage doit être réservé aux couples formés d’un homme et d’une femme. Les partisans du projet « mariage pour tous » cherchent à miner cette institution. Pour l’UDC, il est intolérable de vouloir placer sur un pied d’égalité le mariage avec n’importe quelle forme de cohabitation. Elle refuse aussi bien l’absolue égalité du mariage avec un partenariat homosexuel que l’adoption d’enfants par des couples homosexuels ou par des dites familles monoparentales. L’opposition stricte de l’UDC tient aussi au fait que les partisans du mariage pour tous pratiquent une « tactique du salami »: leur but final est de permettre aux couples lesbiens d’accéder aux techniques de la procréation médicalement assistée, par exemple en permettant à des couples mariés lesbiens de recevoir un don de sperme.

D’un point de vue légal, l’extension du mariage aux partenaires homosexuels est de surcroît inutile: depuis l’introduction en 2007 du partenariat enregistré en Suisse, deux personnes du même sexe ont la possibilité de fonder légalement leur relation. Le partenariat enregistré est relevé par l’office d’état civil et constitue une communauté de vie semblable au mariage avec les droits et les obligations que cela implique.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/non-au-mariage-pour-tous-cette-institution-doit-etre-reservee-a-un-homme-et-une-femme/

Suisse: Sur la place Fédérale, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga milite pour le mariage pour tous.

Christian Hofer: Pendant que des imams hurlent leur haine du mécréant en Suisse tout en profitant de notre aide sociale, la priorité pour la Responsable du département de la police c'est... le mariage pour tous.

**********

Plusieurs milliers de personnes ont participé à la marche en étoile de la pride romande samedi à Berne en faveur d’une société plurielle. Sur la place Fédérale, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a plaidé pour le mariage pour tous.

Devant 2000 à 3000 personnes, Mme Sommaruga a déclaré que même l’Irlande catholique a arrêté de discriminer les homosexuels quant au mariage. On se demande donc ce que nous attendons encore en Suisse, a demandé la conseillère fédérale. «Les îles Féroé? Non, elles aussi ont introduit le mariage pour tous cet été.» De nos jours, se montrer ouvertement hostile envers des homosexuels qui se tiennent la main est inacceptable, a ajouté la ministre.

Sous le slogan «la force de la diversité», la pride romande a débuté vendredi et s’est terminée dimanche. Les organisateurs voulaient profiter de la manifestation pour défendre l’idée qu’une société plurielle est aussi une société plus forte.

Pour faire passer ce message, ils ont invité le public à découvrir cette diversité au travers d’activités culturelles et sportives. «Nous voulons favoriser le contact entre les communautés et la population», a expliqué René Stamm, coprésident de la pride ouest 2017.

Source et article complet

(photo: Cologne Gay-Pride 2015)

Est-il encore possible de dire non à la “famille gay” sans être traité comme un criminel ?

Magdi-Cristiano-Allam-Io-Amo-lItalia-Par Magdi Cristiano Allam

Pour avoir critiqué sur ma page facebook  le parlement européen qui a approuvé le rapport qui rend légitime la "famille gay" et lui reconnait tous les droits, y compris celui d'adopter des enfants, on m'a traité d'homophobe, de raciste, de nazi de rétrograde et on m'a invité, moi, à retourner en Egypte, moi qui suit tellement fier d'être italien depuis 43 ans.

 

Je me pose une question : est-il encore possible de dire non à la "famille gay" sans être criminalisé ?

Je fais une distinction entre l'homosexualité et l'homosexualisme, comme je fais une différence entre la multiculturalité et le multiculturalisme.

L'homosexualité (comme la multiculturalité) est un fait qui existe depuis toujours, fait partie de notre réalité et de l'histoire du genre humain. Et j'affirme que chacun a un droit inaliénable à la vie, à la dignité et à la liberté.

Par contre, l'homosexualisme, comme le multiculturalisme, sont des idéologies qui veulent pouvoir gérer la pluralité en niant la vérité intrinsèque de la Nature et de la société, qui veulent remodeler la société et mettre au même niveau des réalité diverses en accordant à tout le monde les même droits en faisant donc totalement abstraction des conséquences sur la survie de notre société et de notre civilisation.

Je veux sauvegarder la famille naturelle, base de la société, fondée sur l'union d'un homme et d'une femme,  l'unique institution qui puisse garantir la survie de la communauté humaine et garantir à nos enfants de grandir dans un environnement sain, avec un père et une mère.

C'est pour cette raison que je dis non au mariage homosexuel et non à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels.

Mais..... puis-je encore le dire sans être assailli de violences verbales ? Ou alors, dois-je prendre acte que nous sommes désormais soumis à la dictature du lobby homosexuel ?

.

Source Magdi Cristiano Allam page fb en italien (résumé par D. Borer)

 

 

Vidéo de M.C.Allam pour les italophones
.