1er Août: La Société suisse d’utilité publique veut toujours imposer son hymne national

La Société suisse d’utilité publique (SSUP), qui gère la prairie du Grütli, reconduit cette année la diffusion à large échelle de son nouvel hymne national auprès des communes.

L’année dernière, cette opération avait causé des réticences, mais pas de quoi décourager Lukas Niederberger, directeur de la SSUP.

(...)

Source et article complet

Allemagne: une secrétaire d’Etat propose de dé-genrer l’hymne national

Kristin Rose-Möhring suggère notamment de remplacer "fraternellement", qui ne fait référence qu'à des "frères", par "courageusement".

Une proposition d'une secrétaire d'Etat social-démocrate visant à réécrire l'hymne national allemand, jugé sexiste, a fait polémique lundi 5 mars, particulièrement dans le camp conservateur.

Dans une lettre interne, Kristin Rose-Möhring, secrétaire d'Etat à la Condition féminine, suggère de modifier le mot utilisé pour parler de la patrie, "Vaterland", car littéralement il signifie "Père patrie". A sa place, elle propose "Heimatland", terme difficilement traduisible désignant le chez-soi.

Un peu plus loin dans l'hymne, elle veut également remplacer "fraternellement", qui ne fait référence donc qu'à des "frères", par "courageusement".

"Pourquoi ne pourrions-nous pas dé-genrer notre hymne national ?", interroge-t-elle dans ce document rédigé en amont de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, selon le journal "Bild".

La responsable cite en exemple le Canada qui début février à modifier un passage du chant "Oh Canada" au nom de l'égalité des sexes. En effet, désormais dans le nouveau texte, la phrase "True patriot love in all thy sons command", que l'on peut traduire par "Un véritable amour de la patrie anime tous tes fils", devient ainsi "True patriot love in all of us command", soit "Un véritable amour de la patrie nous anime tous".

(...)

Source et article complet

Grande-Bretagne: Mahamed Abdullahi, étudiant au King College de Londres, veut supprimer l’hymne national lors de la remise des diplômes

L'Université est en train d'analyser l'interdiction de l'hymne national lors des cérémonies de remise de diplômes - car cela serait en lien avec "l'augmentation du nationalisme d'extrême droite"

  • Mahamed Abdullahi, assistant social de l'union des étudiants, a déclaré que l'hymne national était 'obsolète'
  • Sa proposition a été décrite comme étant "irritable et irrespectueuse" par ses camarades
  • Mais les responsables du King's College de Londres sont en train de « discuter » sur l'utilisation de l'hymne

Un assistant social de l'union des étudiants a appelé à retirer l'hymne national de la cérémonie de remise des diplômes d'une université de premier plan en raison «de l'augmentation du nationalisme d'extrême droite».

Mahamed Abdullahi, du syndicat d'étudiant du King's College London a décrit l'interprétation traditionnelle de God Save The Queen comme étant désuète. 

Bien que la suggestion ait été rejetée et décrite comme «irritable et irrespectueuse » par d'autres élèves, la direction de l'université a admis qu'elle était «en discussion» quant à l'utilisation du chant.

Dans un message Facebook plein de jurons, M. Abdullahi a écrit: «Je veux me débarrasser de l'hymne national lors de la cérémonie de diplômes parce qu'il est obsolète et ne reflète pas les "valeurs globales" que le collège a épousées.

facebook

«Dans le contexte d'un nationalisme d'extrême droite croissant à travers l'Europe et l'héritage de l'empire britannique, c'est juste un peu mer*** et on n'en a rien à cogner. Fondamentalement, f*** l'État-nation ». 

Ses commentaires ont conduit James Findon, membre de l'Association des conservateurs KCL, à une pétition pour garder l'hymne.

M. Abdullahi a étudié la géographie en tant que doctorant. Il décrit ses intérêts sur son profil en ligne comme étant «l'intersection entre la race et le genre, ainsi que la classe, le handicap et la sexualité».

Alex Sansom, 22 ans, qui étudie afin d'acquérir un master en politique, demande de «respecter les traditions de l'université».

Il a déclaré au MailOnline: "Il est très inquiétant qu'un représentant étudiant élu promeuve son propre agenda politique avec un tel manque de respect pour les traditions de l'université, en particulier sur une question de saillie historique et culturelle."

Contacté par MailOnline, M. Abdullahi a déclaré qu'il ne voulait pas commenter. Par la suite, il a modifié son nom sur Facebook.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

La Société suisse d’utilité publique veut utiliser le 1er Août pour sa nouvelle version de l’hymne national

Deux versions du chant patriotique seront entonnées le 1er août au Grütli. Tollé à Berne.

Entre l’hymne officiel et l’hymne officieux, la cacophonie menace la fête nationale! La Société suisse d’utilité publique (SSUP) veut faire du 1er Août une vitrine pour sa nouvelle version du chant patriotique. Début avril, elle appelait déjà à «propager» le nouvel air. Dans un communiqué, elle rapporte que «plusieurs municipalités l’ont intégré dans leur programme de la fête nationale». Le nouvel hymne sera même chanté en parallèle sur le Grütli. Prairie mythique de l’histoire helvétique, dont le gestionnaire n’est autre que cette même Société suisse d’utilité publique…

Travail de sape

«Cette manière de faire est intolérable», réagit Céline Amaudruz (GE), vice-présidente de l’UDC, qui dénonce l’utilisation du Grütli à des fins de propagande. «Aujourd’hui, il y a une telle médiatisation autour de ce projet que les gens croient qu’il s’agit d’une démarche officielle.

Excédé, Yannick Buttet (VS) l’est aussi. Auteur de plusieurs interpellations, le vice-président du PDC dénonce régulièrement le «travail de sape» de la SSUP qui ne cherche qu’à introduire «insidieusement» un nouvel hymne, en dehors de tout débat démocratique. «C’est malhonnête. Les communes et les écoles sont abusées

Source et article complet

Rappel:

Nouvel hymne national: La société d’utilité publique veut l’imposer petit à petit dans les esprits.

 

Nouvelle provocation : “Et si on essayait l’hymne sans paroles?”

Un écrivain alémanique propose de suivre l’exemple espagnol et de ne garder que la mélodie.

 Bouche cousue et simple murmure… Telle serait la solution pour résoudre le problème des paroles désuètes de l’hymne national. Le 30 mars, la Société suisse d’utilité publique a lancé une nouvelle étape dans le choix d’un hymne renouvelé en proposant au vote six nouveaux textes. «Le fait que trois projets sur six reprennent la musique de base prouve que ce sont surtout les paroles qui posent problème», expliquait alors le président francophone du jury, le maire sortant de Delémont, Pierre Kohler.

«Aucun d’entre eux ne peut représenter correctement la diversité de la Suisse», déclarait hier dans le SonntagsBlick l’écrivain d’outre-Sarine, Silvio Blatter. Selon lui, «le nouvel hymne national doit être composé seulement de la mélodie». Et d’ajouter, un brin provocateur: «Le texte, chacun peut se l’inventer.»

Source