61 associations et ONG, dont Aides, Attac, Emmaüs, Greenpeace, SOS Racisme, WWF appellent à voter contre le FN

Dans le JDD, 61 associations et ONG, dont Aides, Attac, Emmaüs, Greenpeace, Ligue des Droits de l'Homme, SOS Racisme, WWF… appellent les citoyens à aller voter au second tour de la présidentielle. Et à se mobiliser face à ceux qui prônent le repli sur soi. Extraits.

"Le pire reste malheureusement possible." Elles sont 61 organisations de la société civile à lancer un "cri d’alarme" dans le JDD, une semaine avant le second tour de la présidentielle qui oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Sans citer le nom des deux candidats, ces mouvements publient un appel à la mobilisation "face à celles et ceux qui prônent le rejet de l’autre et le repli sur soi. Il en va de la défense de nos valeurs les plus universelles, un enjeu majeur de cette élection". Un appel implicite à voter contre Marine Le Pen.

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Les 61 signataires

ActionAid France - Peuples Solidaires, Aides, Alofa Tuvalu, Alternatiba, Animafac, ANV-COP 21, Association des paralysés de France, Attac, CCFD Terre solidaire, Centre Primo Levi, Ceras, Concordia, Coordination Sud, CRID, Emmaüs France, Étudiants et Développement, Fadear, Fédération des acteurs de la solidarité, Fédération des associations de Marocains en France, Fédération Loisirs solidarité retraités, Fondation Abbé-Pierre, Fondation Énergies pour le monde, Foodwatch, Forim, France Libertés, France Nature environnement, France Terre d’asile, Générations futures, Greenpeace France, Hôtel social 93, Jeunesse ouvrière chrétienne, L’Auberge des migrants, Cimade, Ligue de l’enseignement, La Main tendue, Les Amis de la terre France, Ligue des droits de l’homme, LVN - Personnalistes et citoyens, Maison des potes, Médecins du monde, Miramap, Mountain Wilderness France, MRJC, Noé, OMPE, ONE, Osez le féminisme !, Oxfam France, Pas sans nous, Place to B, Planning familial, Refedd, Réseau Action climat, Réseau Civam, Secours islamique France, Sherpa, Solidarité laïque, SOS Racisme, Utopia 56, WWF, Zero Waste France.

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Benjamin Biolay insulte violemment Nicolas Dupont-Aignan : “petite teupu. Tu vas le payer cher.”

Le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan à Marine Le Pen n'a pas plus à Benjamin Biolay et celui-ci n'a pas hésité à le montrer sur les réseaux sociaux où il a violemment insulté l'ancien candidat à la présidentielle.

Le 18 avril dernier, Nicolas Dupont-Aignan a déclaré en direct sur France 2 qu'il se rallierait à Marine Le Pen. Cette alliance a été officialisée ce 29 avril dernier lors d'une conférence de presse. Le moins que l'on puisse dire c'est que la position de l'ancien candidat à la présidentielle ne plait pas à tout le monde et encore moins à Benjamin Biolay.

En effet, le musicien a posté sur son compte Instagram une photo de Nicolas Dupont-Aignan et a ajouté une légende très équivoque : "À tes risques et périls petite te*pu. Tu vas Le payer cher #tout­sau­flefn." Ambiance. Ce n'est pas la première fois que l'artiste prend position politiquement. Il avait en effet décidé de signer la tribune contre le "Hollande Bashing", ce qui lui avait été reproché par Laurent Ruquier qui estimait que cette tribune allait favoriser le FN.

C'est le réalisateur et comédien Mathieu Kassovitz qui a lancé les hostilités. Celui qui avait déjà appelé à voter Emmanuel Macron au second tour - "Trop tard pour le vote blanc", disait-il - a lancé un "espèce de trou du c..." après le ralliement de l'ex-candidat, vendredi. Et ce samedi matin, en ressortant des archives un message de l'ancien candidat sur son "honneur" et son "intégrité", il cite cette chanson du rappeur Akhenaton: "J'ai pas de face".

Vendredi soir également, après le passage de Nicolas Dupont-Aignan sur France 2, le comédien Gilles Lellouche s'emporte, dans un message supprimé ce samedi: "Espèce de grosse m...",

Source Source2

Écartée de CNews pour son militantisme anti-Le Pen, Audrey Pulvar reçoit le soutien de BHL et de plusieurs politiciens

Audrey Pulvar a été «suspendue de l’antenne» de CNews pour une durée encore indéterminée, selon nos informations. La direction de la chaîne reproche à la journaliste d’avoir manqué à son devoir de réserve et de neutralité en signant une pétition anti-Marine Le Pen. (Le Parisien)

 

 

Féministes, nous ne voulons pas du Front National. Nous votons Emmanuel Macron !

L’élection de Marine Le Pen à la présidentielle serait une défaite pour les femmes. Il ne suffit pas d’en être une pour défendre leurs droits. Son programme en est la négation même.

L’élection de Marine Le Pen serait à la fois une défaite et un danger pour les femmes. Il ne suffit pas d’en être une pour défendre leurs droits. Le programme du Front National en est la négation même.

[…]

Le 7 mai prochain, nous voterons pour Emmanuel Macron et appelons à voter pour lui.

Les signataires:

Laurence ROSSIGNOL, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes

Audrey PULVAR, journaliste

[…]

Huffington Post

 

Via Fdesouche.com

Marine Le Pen: “Un vieux front républicain pourri autour de Macron, j’ai presque envie de dire tant mieux!” (Vidéo)

«Le vieux front républicain tout pourri, dont plus personne ne veut, que les Français ont dégagé avec une violence rare, essaie de se coaliser autour de M. Macron. J'ai presque envie de dire tant mieux!», a lancé Marine Le Pen, en visite lundi sur un marché à Rouvroy, dans le nord.

Vidéo (interview, dont la TdG ne parle pas):

- Marine Le Pen c'est important de revenir dès ce matin au plus près des Français?

- C'est sûr que ça change de la Rotonde.

(En allusion à la fête friquée dans un restaurant chic du candidat du système Macron).

 

Le FN espère cependant récupérer des voix dans les rangs de la «France insoumise», menée par le tribun de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon qui, après une percée spectaculaire, n'a pas donné de consigne de vote. Les souverainistes qui ont voté pour des petits candidats et la frange la plus conservatrice de la droite pourraient aussi lui apporter des voix.

Source

Un Front républicain contre Marine Le Pen

François Fillon et Benoît Hamon ont appelé à faire barrage au FN, Jean-Luc Mélenchon a refusé de donner une consigne de vote.

La plupart des «grands» perdants ont appelé à voter pour lui dans deux semaines. Présenté par ses adversaires comme un héritier du «hollandisme», un prétendant inexpérimenté, cet ancien banquier, qui n'avait jamais brigué le suffrage universel auparavant, serait bien placé, selon les instituts de sondage, pour devenir le 7 mai le plus jeune chef d'Etat de la Ve République.

 

  Quant à l'extrême droite, quinze ans après la qualification de Jean-Marie Le Pen en 2002, c'est la seconde fois sous la Ve République qu'elle accède au second tour d'une présidentielle. Marine Le Pen, la fille du cofondateur du Front national, obtient entre 21, 53%, un record de suffrages, contre 16,9% pour son père. Affirmant que «la survie de la France» était en jeu, Marine Le Pen a lancé un appel «à tous les patriotes sincères» pour favoriser l'avènement de «l'alternance fondamentale».  

 

Hollande félicite Macron

Alors que le Front national saluait «une victoire historique», le premier ministre socialiste, Bernard Cazeneuve, a invité «tous les républicains» à faire barrage à l'extrême droite au second tour dans une déclaration solennelle. Le président sortant, François Hollande, a téléphoné à Emmanuel Macron pour le féliciter. Il a fait savoir qu'il s'exprimerait «rapidement pour donner clairement son choix».

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Michel Onfray, philosophe: «Marine Le Pen élue, ce sera l’insurrection dans la minute»

Le philosophe Michel Onfray voit en France des gens énervés, fatigués, obnubilés par l’idéologie. Il constate l'impasse qui, si elle prenait la forme d’une présidence FN, motiverait des émeutes… Interview.

Vous avez écrit la préface pour «No Vote», le livre manifeste pour l’abstentionnisme. Vous êtes aussi un intellectuel français engagé. Alors pourquoi ne pas voter?

Michel Onfray: En 2005, un coup d’Etat a eu lieu en France. Les Français ont en effet voté contre le Traité européen, libéral à souhait. Mais le Parti socialiste et l’UMP de l’époque en ont appelé à l’Assemblée nationale et au Sénat pour passer outre cette expression populaire. Remanié sur le seul terrain cosmétique, ce texte est devenu le Traité de Lisbonne. En 2008, la Chambre a alors imposé au peuple ce qu’il avait refusé par référendum trois ans plus tôt. Ce fut clairement une rupture du contrat social. La classe politique s’est moquée du vote des électeurs. Aujourd’hui, la démocratie est formelle. Quoi qu’il en soit de tout cela, le futur président de la République défendra l’euro, l’Europe, le libéralisme et le système qui en garantit le fonctionnement…

Vous en tirez quelle conclusion?

Qu’on ne changera pas de politique! On changera le porteur du projet, mais pas le projet lui-même qui sévit depuis 1983, date à laquelle les socialistes ont cessé d’être de gauche en se convertissant au libéralisme qui s’avère une politique qui nous conduit dans le mur. La preuve: en 1981, le Front national était à moins de 1%. Un quart de siècle plus tard, avec cette politique exercée sans discontinuité par la droite et la gauche libérale, le Front national se retrouve à 25% d’intention de vote! Cette politique est néfaste parce qu’elle nourrit le Front national et que rien n’est fait contre. A cause du verrouillage de la machine électorale, la prochaine élection désignera un président qui continuera cette politique dont les gens ne veulent pourtant plus.

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Vous ne croyez pas du tout à cette idée d’une dynamique qui offre une majorité au président élu?

S’il s’agissait de Marine Le Pen, ce serait l’insurrection dans la minute. Dès l’annonce de sa victoire, certains descendraient dans la rue avec colère…

Pourquoi une réaction si forte alors que son discours est partagé par de nombreux autres candidats?

Depuis des années, elle est présentée par mes médias dominants comme fasciste, nazie, pétainiste, vichyste, antidémocrate. Si elle n’est pas républicaine, alors qu’on le prouve, puis qu’on l’interdise elle et son parti. Ou elle est le diable et on l’enferme; ou on ne l’enferme pas, c’est qu’elle n’est donc pas le diable, mais qu’elle est très utile pour les libéraux qui peuvent ainsi se partager le pouvoir, une fois à droite, une fois à «gauche», en agitant le chiffon rouge du fascisme devant le nez des électeurs.

Vous parlez d’un coup d’Etat en 2005, d’un système de la droite. Emmanuel Macron, selon votre raisonnement, incarne parfaitement ce système. Cela devrait plaider pour une victoire de Marine Le Pen.

Regardez avec Donald Trump: ses reniements successifs (jusqu’au dernier qui a consisté à bombarder la Syrie…) démontrent que le capitalisme règne toujours et que les présidences sont fantoches. Marine Le Pen n’aurait pas les moyens de sa politique. Une fois élue, elle devrait faire face à une coalition libérale des technocrates de Bruxelles qui méprisent les peuples et ne célèbrent que la liberté des marchés. C’est très exactement ce qui s’est passé avec la Grèce. Tsipras a gagné en promettant monts et merveilles: contre l’Europe, contre l’euro, contre la tyrannie des marchés, contre l’Allemagne de Merkel, etc. Voyez: aujourd’hui Tsipras est rentré dans le rang et mène la politique libérale voulue par l’Europe de Bruxelles. Il arriverait la même chose à Marine Le Pen.

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En combien de temps cela pourrait se faire cette parenthèse? Ce scénario de politique-fiction d'un François Hollande disant: la démocratie est suspendue.

Nous sommes dans une configuration républicaine. Cet article permet au chef de l’état d’intervenir de cette manière contre le cour des choses – c’est légal… A l’époque, Manuel Valls avait laissé entendre qu’avec le Président ils travaillaient sur un certain nombre d’hypothèses, dont celles d’interdire le Front national… Il existe dans la classe politique nombre de gens qui n’acceptent pas le jeu démocratique.

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Marine Le Pen – Israël est souverain et fixe sa capitale où il veut

   
Michel Garroté  --  La candidate FN à l’élection présidentielle française, Marine Le Pen, sera  --  si elle est élue  --  "le plus grand défenseur de la communauté juive de France", a-t-elle affirmé, lors d’une toute récente interview, avec le magazine israélien 'Makor Rishon', ajoutant par ailleurs : "Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut".
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"Vous pourrez toujours condamner des politiciens qui ont quelqu’un autour d’eux qui est suspecté d’être antisémite. Il y a des antisémites, y compris dans l’entourage de François Fillon, Emmanuel Macron, Mitterrand, et, même, de Gaulle", a-t-elle par ailleurs ajouté, dans son interview avec le magazine 'Makor Rishon' ; sans doute en réaction à la récente polémique, très politisée et très électorale, sucitée par ses propos concernant la rafle du Vel d’Hiv ; une "énième querelle shoahtique", selon la formule de l'avocat et essayiste Gilles William Goldnadel.
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"Je suis le meilleur bouclier pour les Juifs de France contre l’islam radical", a-t-elle déclaré, rappelant que de nombreux Juifs français votent pour le FN pour pour cette raison précisément : "Je suis l’arme la plus fiable pour les défendre", a martelé Marine Le Pen.
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Pour elle, l’islam radical est le principal danger à combattre, et, dans ce contexte, elle note que les Juifs français sont une cible prioritaire : "Chaque jour, des jeunes Juifs sont insultés, humiliés, frappés", a-t-elle dit, à propos de l'islam de France.
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Concernant un éventuel transfert de l’ambassade française de Tel Aviv à Jérusalem (à Jérusalem qui est la capitale historique d'Israël), la cheffe du Front National a déclaré  qu’elle n’est pas opposée à cette idée : "Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut. Ce n’est pas à nous Français de décider quelle est la capitale de l’Etat d’Israël", a-t-elle estimé.
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Marine Le Pen a également indiqué qu’elle était ferment opposée au mouvement de boycott de l’Etat hébreu, le groupe gauchiste 'BDS', et, elle a condamné, le soutien du Parlement européen à cette organisation.
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Il est vrai que depuis plusieurs dizaines d'années, la France - l'Elysée, le Quai d'Orsay - avec des gens de gauche comme de droite, mène, y compris à l'ONU et à l'UNESCO, une guerre de "délégimation", de "délégitimisation", contre Israël (en plus simple : l'Etat d'Israël, selon ses ennemis du style BDS, ne serait, soi-disant, "pas légitime").
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A noter que la présidente du Front national est au coude à coude dans les sondages avec le candidat Emmanuel Macron, tous deux désignés comme vainqueurs du premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril prochain.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Vél’d’Hiv : polémique inutile ? Pas si sûr…

   
Michel Garroté  --  L'islamo-gauchisme reste, en 2017, le principal vecteur de la judéophobie actuelle, comme l'ont notamment démontré Ivan Rioufol, Gilles-William Goldnadel, Michel Gurfinkiel, Bat Ye'Or, Pierre-André Taguieff et Alexandre Del Valle dans leurs nombreuses analyses. Cela dit, il existe, en France, un réel problème, dès qu'il s'agit de débattre de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la déportation des Juifs. Des historiens américains, britanniques et même israéliens affirment que seule une petite partie des Juifs vivant en France ont été déportés sous Vichy. Les historiens français, en revanche, sans doute par crainte d'une polémique politico-médiatique, affirment le contraire. Autrement dit, en France, les débats historiques sont, me semble-t-il, gangrénés par des récupérations politiques et médiatiques, surtout à gauche mais pas seulement, récupérations qui n'ont rien à voir avec le travail des historiens. C'est pourquoi, lorsque j'entends et que je lis, ces jours-ci, que le Vél’d’Hiv serait une polémique inutile, j'ai envie de répondre : Pas si sûr...
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Autre élément de cette polémique "utile" ou "inutile" : certains rappellent ces jours derniers (ont-il tort ?) que les fondateurs du Front national, ce n’était pas la France de Londres qui entra en Résistance avec le Général de Gaulle. Les fondateurs du Front national étaient de la France de Vichy. Celle de François Brigneau (qui a publiquement réclamé la réhabilitation de Pétain), de Pierre Bousquet, de Léon Gaultier et de Victor Barthélémy. Ce dernier était d’ailleurs, lors de la rafle du Vél d’Hiv, membre dirigeant du Parti populaire français de Jacques Doriot, qui a assisté les policiers français qui ont raflé 13'152 Français juifs dont 4'115 enfants les 16 et 17 juillet 1942 sur ordre de René Bousquet, avec l’appui et l’accord du Maréchal Pétain.
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« Sa position, c'est la mienne », a récemment déclaré Henri Guaino en réaction aux propos de Marine Le Pen qui déclarait dimanche sur RTL que « la France n'était pas responsable du Vél' d'Hiv ». Henri Guaino n'a, en effet, pas hésité à venir à la rescousse de la candidate du Front national : « Sa position, c'est la mienne, celle du général de Gaulle, de François Mitterrand, de la République française jusqu'au discours de Jacques Chirac », a estimé l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy à francetvinfo.fr. « Ce débat a déjà eu lieu dix fois, je maintiens ce que j'ai dit par le passé. Je dénie la responsabilité de la France dans cette histoire », a poursuivi le député des Yvelines.
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Et sur Les 4 Vérités, on peut lire : Il est insupportable de se contenter de cette résistance anachronique contre un national-socialisme fort heureusement mort et enterré, quand on ne lève pas le petit doigt pour s’opposer aux totalitarismes bien actuels. Les censeurs de Marine Le Pen sont pourtant bien complaisants à l’égard de l’islam radical, qui assassine aujourd’hui des milliers d’hommes chaque année. Sans parler de leur complaisance à l’égard du communisme aux 100 millions de morts : en 2017 encore, la France ne comptera pas moins de 3 candidats marxistes-léninistes aux présidentielles. Avant de récrire l’histoire, peut-être serait-il bon de s’opposer réellement aux actuels ennemis de l’humanité.
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Enfin, il y a, de son côté, le chroniqueur Pascal Gannat, qui écrit notamment : Je suis né en 1955, fils d'une résistante. D’abord communiste, ma mère a ensuite échappé à cette doctrine totalitaire, comme elle avait combattu son reflet nazi. J'ai été élevé dans le catholicisme, qui m’a inculqué l'horreur de toutes les idéologies qui défigurent la personne. Je crois à la dignité de chaque vie humaine de sa conception à sa mort naturelle.
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Pascal Gannat : Ni De Gaulle, ni G. Pompidou, ni Valéry Giscard d’Estaing, ni même F. Mitterrand n’ont voulu reconnaître la culpabilité de la France dans la rafle du Vélodrome d’hiver, estimant que ces faits atroces étaient de la responsabilité de l’occupant et du régime de Vichy, mis en place avec le soutien des parlementaires, dont une majorité avaient été élus sous l’étiquette du Front populaire. Marine Le Pen n’a donc rien dit qui soit différent de la position des quatre premiers présidents de la Ve République.
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Pascal Gannat : Sans pratiquer l’oubli mémoriel, il est temps de cesser d’instrumentaliser la mémoire historique contre les Français et d’abaisser dans une culpabilité permanente la grandeur de notre peuple et de son glorieux héritage. Je compatis à la blessure inguérissable qui est sans doute la vôtre, mais on ne fonde pas l’avenir d’un pays sur les erreurs qu’ont commis dans le passé quelques-uns de ses membres.
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Pascal Gannat : Nous sommes en 2017. Le totalitarisme qui frappe aujourd’hui la France, n’est plus le nazisme, mais l’islamisme radical, qui a massacré près de 250 citoyens français en quelques mois, du jamais vu depuis la Deuxième guerre mondiale, justement. C’est l’une des raisons qui fonde mon engagement derrière Marine Le Pen, pour la liberté et la sécurité de tous les français quelles que soit leur origine ou leur confession religieuse, conclut Pascal Gannat.
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Alors, peut-être que, finalement, cette polémique n'a pas été aussi inutile que cela.
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http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/11/35003-20170411ARTFIG00279-henri-guaino-partage-la-position-de-marine-le-pen-sur-le-vel-d-hiv.php
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/il-est-temps-de-cesser-dinstrumentaliser-la-m%C3%A9moire-historique-contre-les-fran%C3%A7ais.html
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Tentative d’incendie au QG de Marine Le Pen : un groupe revendique un jet de cocktail Molotov et précise que « ça va continuer tous les jours »

La candidate FN a évoqué l'action de groupuscules d'extrême gauche "que François Hollande laisse faire depuis des mois".

C'est un incident mineur mais, cinq jours après les échauffourées autour du meeting de Marine Le Pen à Ajaccio et à dix jours avant le premier tour de l'élection présidentielle, il n'est pas anodin. Une tentative d'incendie sans gravité a frappé dans la nuit de mercredi à jeudi le rez-de-chaussée de l'immeuble qui accueille le QG de campagne de la candidate à Paris, où un tag faisant mention du FN a été retrouvé, a appris l'AFP de sources concordantes.

« Un groupe affirmant s’appeler « Combattre la xénophobie » a contacté l’AFP pour revendiquer cette action, menée selon lui à l’aide « de cocktails Molotov », à la mémoire d’un homme prénommé Loïc, « tabassé par des militants FN il y a dix ans ». L’interlocuteur a également déclaré avoir mené une action similaire au siège du quotidien d’extrême droite Présent. « Ca va continuer tous les jours jusqu’aux élections », a ajouté l’interlocuteur, qui ne s’est pas présenté. »

« L’origine du feu n’est « pas naturelle, probablement d’origine criminelle », a précisé une source policière, précisant qu’une inscription « FN vs KLM » avait été taguée à proximité. »

Le Figaro BFMTV Europe1

La porte-parole du NPA ironise sur l’incendie au FN : « ils devraient éteindre leurs cigarettes »

 

Vel d’Hiv – Le FN fait la Une des médias

   
Michel Garroté  --  En effet, depuis le dimanche 9 avril, le FN fait la Une des médias ainsi que la Une des sites et blogues Internet, suite à une déclaration de Marine Le Pen sur la rafle de plus de 13'000 Juifs à Paris au Vel d'Hiv en 1942. Selon la majorité des historiens, de toutes les rafles effectuées en zone occupée, celle du Vel d’Hiv est la seule à être 100 % française. Il n’y avait aucun agent de la Gestapo sur place. Les policiers qui ont arrêté les Juifs étaient des gardiens de la paix, ce n'était pas des ultras de la collaboration. Mais selon Marine Le Pen, il en aurait été tout autrement en cette année 1942.
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Le Vel d'Hiv et Marine Le Pen :
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Concrètement, Marine Le Pen a déclaré, dimanche 9 avril 2017, que la France n'était "pas responsable du Vel d'Hiv" ; et depuis, elle s'attire les foudres des autres candidats à l'élection présidentielle ainsi que les foudres des médias. En clair, Marine Le Pen estime que le régime de Vichy est responsable de la rafle de plus de 13'000 Juifs à Paris au Vel d'Hiv en 1942, mais elle estime que n'était pas responsable l'Etat français, que n'était pas responsable la France entière, que n'étaient pas responsables l'ensemble des Français de l'époque.
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En fait, cette nouvelle polémique, tourne autour de la question de savoir, si seul le régime de Vichy était responsable ; ou si l'Etat français, lui aussi, était responsable. Et, au-delà du régime de Vichy et de l'Etat français, la France entière et l'ensemble des Français de l'époque (pour ce qui me concerne, la majorité des Français de l'époque approuvaient la propagande antisémite de Vichy et approuvaient les mesures anti-juives de Vichy, mais, hélas, cet aspect semble absent de l'actuelle polémique sur le Vel d'Hiv et son contexte...).
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Dans la soirée de dimanche, la candidate frontiste a clarifié ses propos dans un communiqué : "Comme Charles De Gaulle, François Mitterrand, ou encore de nos jours Henri Guaino, je considère que la France et la République étaient à Londres pendant l'Occupation et que le régime de Vichy n'était pas la France".
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"C'est une position qui a toujours été défendue par le chef de l'Etat, avant que Jacques Chirac et surtout François Hollande, à tort, ne reviennent dessus", écrit-elle dans ce communiqué, dans lequel elle qualifie le régime de Vichy de "régime collaborateur et illégal".
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Le Vel d'Hiv et Florian Philippot :
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Les propos de Marine Le Pen sont identiques à ceux de son bras droit, Florian Philippot, qui avait déclaré, quelques jours auparavant : "J'ai toujours été dans la position traditionnelle de la France, à savoir que la France était à Londres. Je reste fidèle à cette histoire".
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Le Vel d'Hiv et Nicolas Bay :
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Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, a également défendu, lundi 10 avril 2017 au matin, sur Sud Radio et sur Public Sénat, la position gaullienne de Marine Le Pen sur la responsabilité de la France dans la rafle du Vel d'Hiv, responsabilité de la France dont la reconnaissance par Jacques Chirac puis François Hollande fut selon Nicolas Bay, "gravement attentatoire" à l'image du pays. "La position de Marine Le Pen c'est celle du Général De Gaulle, de Georges Pompidou, de Valéry Giscard d'Estaing et de François Mitterrand. On peut ne pas être d'accord avec Jacques Chirac ou François Hollande, ce n'est pas interdit quand même", a précisé Nicolas Bay.
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Nicolas Bay poursuit : "Engager la responsabilité de la France, ça reviendrait à légitimer le gouvernement de Vichy et son action. Ce qui serait absolument désastreux. Nous, nous avons une position très gaullienne, on considère que la France était à Londres, la France c'était pas Vichy. La responsabilité de l'Etat français, en tant que régime de Vichy, est indéniable. La responsabilité de la France, non. Au-delà de ça, il faut arrêter d'être tout le temps dans une espèce d'entreprise de repentance, d'autoflagellation, comme si on avait à avoir honte de notre histoire de France", a ajouté Nicolas Bay.
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Le Vel d'Hiv et Israël :
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Michal Maayan, une porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré, lundi 10 avril : "Nous condamnons les déclarations faites par Marine Le Pen selon lesquelles la France n'est pas responsable de la déportation des Juifs de son territoire pendant la Shoah. Cette déclaration est contraire à la vérité historique telle qu'elle a été exprimée par les déclarations des présidents de France, qui ont reconnu la responsabilité de l'État pour le sort des juifs français qui ont péri dans la Shoah", conclut Michal Maayan, une porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères (pour l'instant, la politique officielle d'Israël est de n'avoir aucun contact avec le FN. Cette politique avait été réaffirmée, fin janvier 2017, lors de la visite en Israël de Nicolas Bay).
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Le Vel d'Hiv et l'historien Laurent Joly :
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L'historien Laurent Joly commente la déclaration de Marine Le Pen : "Ce qui est étonnant dans cette déclaration, c'est l'évolution du discours frontiste vers un gaullisme orthodoxe. Sur le fond, il s'agit du même refus de revenir sur ces évènements, et d'assimiler tout regard critique sur le passé à une volonté de culpabilisation des Français. Mais la forme a changé. Aujourd'hui, le FN, né de la haine du gaullisme, se prétend plus gaulliste que les gaullistes ! Aujourd’hui, il y a quand même un consensus pour admettre le rôle criminel de Vichy. Vous trouverez peu de Français pour le contester. Revenir là-dessus est idiot".
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Michel Garroté pour Les Observateurs

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La gauche bien-pensante effrayée: “Marine Le Pen peut gagner”

La patronne du Front national (FN), parti anti-immigration et anti-euro qui veut «remettre la France en ordre», est certes au final pronostiquée battue le 7 mai, quel que soit son adversaire, mais après les surprises du Brexit et de l'élection de Donald Trump, les jeux restent ouverts, d'autant qu'un tiers des électeurs sont encore indécis.

«Un péril concret»

Dans la presse et les librairies françaises fleurissent depuis plusieurs mois articles et ouvrages imaginant les conséquences d'une présidence FN, dont les idées ont indéniablement gagné du terrain en France ces dernières années.

«Un péril concret», d'après Matthieu Croissandeau, directeur de l'hebdomadaire L'Obs (Nd Christian Hofer: le 20 Minutes se garde bien de dire que ce journal subventionné appartient à la gauche, voilà la référence qu'on nous cite en catimini) qui a consacré en mars un dossier au «scénario noir des 100 premiers jours» d'un quinquennat Le Pen.

Le monde de la culture est déjà sur le pied de guerre.

«Le Front national est aux portes du pouvoir. Nous appelons à faire barrage à Marine Le Pen» au nom de «la liberté de penser et de créer», écrivent cette semaine une centaine d'artistes, dont les actrices Jeanne Moreau et Léa Seydoux.

Source1 Source2

Marine Le Pen dénonce les méthodes des médias (Vidéo)

A Bordeaux dimanche, la candidate du FN s’est présentée comme la candidate du «peuple» contre le «système» et n'a pas hésité à s'en prendre aux médias accusés de biaiser la campagne.

Marine Le Pen, qui se voit qualifiée pour le second tour de la présidentielle, a poursuivi dimanche à Bordeaux sa stratégie visant à se présenter comme «seule alternative» à Emmanuel Macron ou François Fillon et dénoncé les «flèches venimeuses des médias». Elle a affiché son objectif  de transformer le second tour en référendum: «patriotes» contre «mondialistes».

Source et article complet

 

“Gauche castor” et “Danger lepéniste”

Macron-1

   
Michel Garroté  --  Sur Boulevard Voltaire, l'essayiste Jonathan Sturel signale que le mercredi 29 mars, Bruno Cautrès, Chercheur au Centre de Recherches Politiques de Sciences Po, a donné les chiffres d’une réalité dont on avait déjà mesuré l’ampleur : ceux d'entre les jeunes qui mettront leur bulletin dans l’urne pour la première fois de leur vie, à l’occasion du scrutin présidentiel à venir, le feront en faveur de Marine Le Pen à hauteur de 30 % d’entre eux.
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Jonathan Sturel précise que Marine Le Pen est talonnée par l’illusionniste Macron (27,2 %), et, très loin devant les autres poursuivants, Mélenchon et Hamon (15,6 et 15,4 %) ; Fillon, hors radar ou presque, n’intéresse que 8 % de ces 3,3 millions de primo-votants. Au soir du premier tour, le 23 avril 2017, lorsque Marine Le Pen se qualifiera pour le second, ceux dont le seul projet politique est de construire des "barrages" républicain,s auront sans doute plus de mal qu’en 2002, à recruter leur armée de castors, ajoute Jonathan Sturel.
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La Vallsitude :
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Pour ce qui me concerne, je note que Manuel Valls a lâché Benoît Hamon pour Emmanuel Macron en précisant, à l'adresse des socialistes offusqués par son absence de loyauté, par sa trahison : "Oui, j’ai signé la charte de la primaire, mais l’intérêt va au-delà des règles". L'intérêt de qui ? Valls se revoit-il, chose fortement improbable, Premier ministre sous le quiquenat de Macron, qui d'ailleurs, n'avait pas besoin du soutien toxique de Valls ? La Süddeutsche Zeitung parle même de "faveur toxique" et de "câlins qui commencent à écraser Macron". "Crise de loyalitude en phase terminale", écrit, de son côté, le journaliste et écrivain Nicolas Gauthier. Ivan Rioufol, lui, parle de "baisers qui tuent".
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Le FN comme pôle d'alternance majeur :
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A propos de la "gauche castor", Laurent Bouvet, professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et auteur de "La Gauche zombie, chronique d'une malédiction politique", déclare notamment, sur figaro.vox : Normalement, le barrage contre le FN s'érige au second tour de l'élection. La « gauche castor » désignant cette gauche qui ne s'intéresse au « danger lepéniste » qu'une fois le premier tour passé et la surprise d'un bon résultat frontiste avérée. Là, nous sommes dans une toute autre configuration: le danger de la «peste blonde» saisit tout le monde dès avant le premier tour puisqu'il y a une très forte probabilité pour que Marine Le Pen soit présente au second tour, et même qu'elle se qualifie pour celui-ci avec un score élevé au premier tour.
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Le second tour de la présidentielle se déroule bien entre Macron et Le Pen, on verra s'installer à la fois un nouveau clivage structurant de la vie politique : entre un libéralisme aussi bien économique que culturel et «sociétal» assumé pro-européen et pro-mondialisation d'un côté et un antilibéralisme tout aussi assumé appuyé sur un retour à la souveraineté dans les frontières nationales et une définition culturaliste et organique de l'identité française. Ce nouveau clivage recoupant très largement une division à la fois sociale, territoriale et culturelle du pays.
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Dans un tel cas, le FN apparaîtrait en effet comme le pôle d'alternance majeur - dans l'opposition à une vaste coalition regroupée derrière Macron - pour les 5 prochaines années, attirant à lui à la fois des élus (issus de LR en particulier) et des électeurs. Une telle opposition justifierait alors pleinement le discours tenu de longue date par le FN représentant celui-ci comme un parti «anti-système». Une telle perspective posant la question du point d'arrivée en 2022 d'un tel système politique restructuré, au moins en partie, autour de ce clivage.
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Les forces classiques de la gauche et de la droite étant désormais sommées de se prononcer dans le cadre de ce clivage, soit pour l'accepter et rallier un des deux pôles (sous des formes qui peuvent être variables), soit pour le refuser et se retrouver en marge des débats politiques qui en résulteraient.
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"Nouveaux visages, nouveaux usages", dit Emmanuel Macron. Ce qu'inspirent les ralliements, de gauche et de droite, des figures politiques chevronnées à "En Marche" : il y a là, à la fois, quelque chose de très classique où l'on voit que certaines personnalités changent de trottoir assez aisément sans jamais changer de métier, cherchant à être du côté du futur pouvoir, et quelque chose d'assez nouveau: la mise en place avec une bonne probabilité de succès (contrairement aux tentatives précédentes) d'une force centrale sinon centriste dans la vie politique française, ajoute Laurent Bouvet.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Sources :
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http://www.bvoltaire.fr/primo-votants-mettent-marine-pen-tete/
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/03/29/31001-20170329ARTFIG00268-faire-barrage-au-fn-la-strategie-suicidaire-de-la-gauche-castor.php
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France Info donne de bonnes notes à François Hollande pour avoir sapé le FN

Florian Philippot et Marion Maréchal-Le Pen sont montés au créneau après que France Info s'est félicité de la tenue de déclarations anti-Front national par le président de la République et son Premier ministre.

Lors de son Débrief politique, le 6 mars, Louise Boder, de la radio publique France Info, a attribué un «prix du travail en commun» à François Hollande et Bernard Cazeneuve, pour leur «travail de sape contre le Front national» (FN). La retranscription écrite de l’émission en question, consultable sur le site de France Info, va légèrement plus loin. On peut y lire que la radio «a choisi de donner une bonne note au binôme Hollande-Cazeneuve» pour leur engagement contre la formation frontiste.

Dans le journée du 6 mars, le président de la République avait confié à six quotidiens européens qu'il ferait tout «pour que la France ne puisse pas être convaincue» par le projet de Marine Le Pen, tandis que le Premier ministre avait conspué les «mensonges dissimulés» derrière les «messages simplistes» du FN. Fin février, déjà, le chef de l'exécutif français avait déclaré au Parisien que «le rassemblement pour faire barrage au FN» était sa priorité.

«Une telle servilité est innommable»

Ce «prix anti-FN» décerné par France Info n'a pas manqué d'indigner un certain nombre de responsables de la formation politique. Sur Twitter, le vice-président du FN, Florian Philippot, a interpellé Mathieu Gallet, PDG de Radio France. Il lui a demandé s'il trouvait normal qu'un organe de service public se félicite de l'engagement gouvernemental contre le parti de Marine Le Pen.

De même, le député du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a exigé des explications de France Info.

D'autres personnalités du FN, moins connues du grand public, ont exprimé leur consternation sur les réseaux sociaux. Joffrey Bollée, directeur de cabinet de Florian Phillipot, a par exemple dénoncé la «servilité innommable» de la radio publique.

Ni Mathieu Gallet ni France Info ne semblent avoir réagi, pour l'instant, aux accusations de parti pris politique formulées par les cadres du FN.

Source

France. C à Vous: Philippot et Lapix s’affrontent violemment en direct

Echange très tendu lundi soir sur le plateau de C à vous avec Florian Philippot qui n’a visiblement pas apprécié le travail d’Anne-Sophie Lapix.

Florian Philippot était l’invité, lundi soir, d’Anne-Sophie Lapix sur le plateau de C à vous. Une interview de 40 minutes qui revient sur le programme de Marine Le Pen, candidate frontiste à la présidentielle. Mais dès le début de l’interview, les échanges promettent d’être houleux entre les deux protagonistes.

Anne-Sophie Lapix a reçu Florian Philippot sur France 5, lundi soir. L’occasion de revenir sur des questions d’actualité, et notamment l’actualité du moment : l’affaire Fillon. Dès le début de l’interview, la journaliste attaque avec les questions qui fâchent.

ATTAQUES SUR ATTAQUES, PHILIPPOT ENCAISSE

Elle commence en demandant ce que le bras droit de Marine Le Pen pense que François Fillon « qui se cache derrière son immunité parlementaire ». Florian Philippot répond honnêtement, en tentant d’esquiver l’attaque frontale qu’il vient d’essuyer. Mais Anne-Sophie Lapix reprend immédiatement les choses en main. Elle met les pieds dans le plat en accusant directement Marine Le Pen de se cacher elle-même derrière son immunité.

Et ce n’est pas la seule attaque que la journaliste va formuler à l’encontre de Marine Le Pen et son programme. Plus tard, elle demande des comptes sur le nombre de création de postes de fonctionnaires prévus. Et d’ajouter : « c’est vrai que vous n’avez pas fait beaucoup de comptes dans ce programme ».

Elle continue sur sa lancée. « Il y a quasiment une dépense à chaque ligne [dans le programme]. » Florian Philippot répond, se défend … Mais il n’attaque pas. Le numéro deux du parti est un fin limier du jeu médiatique. Pendant un temps, il s’amuse même et va jusqu’à critiquer le travail d’Anne-Sophie Lapix.

AVANT DE RÉPLIQUER AVEC SÉVÉRITÉ

« Vous avez de fiches mieux faites […] Ce n’est pas vous qui les faites. » Florian Philippot accuse alors Anne-Sophie Lapix de laisser ses assistants faire les fiches de ses interviews. Anne-Sophie Lapix prend la mouche, tente de se défendre en renvoyant une accusation de sexisme.

« Pourquoi vous me faites le reproche mais pas à Patrick Cohen ? » L’échange entre les deux protagonistes devient de plus en plus agressif. Jusqu’à ce que Florian Philippot semble perdre patience et se retranche derrière ses positions habituelles : il est toujours mal reçu par les médias.

Ce qui n’arrange pas les choses quand Patrick Cohen explique qu’il aurait préféré interviewer Marine Le Pen directement. Puisque c’est elle qui porte ce programme, le journaliste semble trouver légitime d’inviter la candidate frontiste.

Florian Philippot se vexe une nouvelle fois et la dispute entre Anne-Sophie Lapix et Florian Philippot continue. Alors même qu’un nouveau journaliste fait son entrée sur la plateau avec un fond musical. Les deux ne s’arrêtent pas pour le saluer.

AUCUN DES DEUX NE VEUT PERDRE LE DÉBAT

Et à la fin de l’interview, Anne-Sophie Lapix refuse de laisser le dernier mot à Florian Philippot. Elle lui réclame une liste des propos qu’il aurait trouvé « injurieux ».

Ce que l’on retient de cet échange très vif, c’est que Anne-Sophie Lapix, en se montrant agressive d’entrée de jeu avec Florian Philippot appuie toutes ses thèses. Le numéro deux du Front National, habitué des médias, les accuse régulièrement de le traiter de façon plus hostile que n’importe quel autre personnalité politique.

Cette interview pourrait alors donner de la crédibilité à ce complot médiatique, et donc renforcer le Front National.

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Manif d’extrême gauche anti-Le Pen à Nantes: Les images impressionnantes d’un CRS touché par un cocktail Molotov, la jambe en feu (Vidéo)

Six compagnies de CRS et de gendarmes mobiles - soit plus de 500 hommes - avaient été déployées, ainsi que quelque 200 policiers urbains à Nantes.

Les protestataires brandissaient des pancartes proclamant "FN imposture sociale" ou "Le fascisme ne passera pas".

Les manifestants, appartenant à divers mouvements de la gauche et de l'extrême gauche, s'étaient donné rendez-vous à la croisée des trams, place du Commerce, au coeur névralgique de Nantes, pour dire non à la présence annoncée de la candidate du FN à la présidentielle dans la grande ville portuaire.

Marine Le Pen doit tenir un meeting dimanche après-midi au Zénith.

Parmi les manifestants, quelque 800, dont certains étaient encagoulés, appartenaient à des mouvements de l'extrême gauche, selon des sources policières.

Parmi les dégradations, la porte d'entrée principale de l'hôtel de ville de Nantes a été taguée, du mobilier urbain a été endommagé, des devantures de magasins éventrées par divers projectiles et des pots de peinture.

Des CRS ont également été blessées, en témoignent les images spectaculaires diffusées par la chaîne France Info.

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Nos remerciements à Monsieur Lochaberaxe