Vous voyez bien que Macron n’a rien à voir là-dedans

Elisabeth Lévy

A en croire les proches du président, Emmanuel Macron n’aurait absolument aucun lien avec l’affaire Alexandre Benalla. On a dû mal comprendre…

Il n’y a pas d’affaire d’Etat et ceux qui disent le contraire sont des méchants qui veulent rien que nous embêter. Les communicants ou les stratèges qui ont pondu les éléments de langage de la contre-offensive nous prennent vraiment pour des buses.

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Ne faisons pas les âmes sensibles. Qu’un agent de sécurité tabasse deux manifestants est certes déplorable, mais le scandale est ailleurs. La promotion fulgurante de ce drôle de zigue (promu à un grade de lieutenant-colonel de réserve qui n’est pas rien me dit un ami policier) est en effet une affaire d’Etat stricto sensu : le président entendait lui confier le cœur de ce régalien dont il est supposé faire si grand cas. Alexandre Benalla était sur le point d’obtenir les clés de la sécurité de l’Elysée ou il était fort bien placé pour y parvenir. S’il chute aujourd’hui c’est que certains ont voulu s’opposer à cette promotion délirante. Et ils ont eu bien raison.

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Chouchou le kakou

Alexandre Benalla n’était pas un obscur conseiller mais un homme de confiance du président. Il est d’ailleurs curieux de s’enticher d’un homme qui, alors qu’il était chauffeur pour Arnaud Montebourg, a voulu s’enfuir après avoir provoqué un accident, mais il doit avoir d’autres qualités. En tout cas, après la campagne, Macron a emmené Benalla à l’Elysée. Et celui-ci, fort de son statut de chouchou, s’est mis à faire le kakou en de nombreuses circonstances au point de vouloir jouer au policier.

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L’Elysée a fait savoir que la réorganisation de la sécurité présidentielle, annoncée aux personnels par courrier début juillet, serait menée à son terme. Il s’agit de placer le GSPR (unité chargée de la sécurité du palais présidentiel, qui dépend hiérarchiquement de l’Intérieur), sous la tutelle unique de la présidence, bref de créer une force de sécurité qui échappe aux circuits traditionnels de commandement de la police et de la gendarmerie – et qui soit en fait à la seule main du président. Celui-ci semble trouver fastidieux d’avoir à discuter avec des administrations très « vieux monde », pas assez startupisées. Gilles Casanova parle, assez justement, d’un secret service à l’américaine, qui ferait d’ailleurs, comme aux Etats-Unis, appel à de nombreux sous-traitants privés. Il semble qu’une telle perspective, assez peu conforme aux usages républicains, déplaise à pas mal de policiers et de gendarmes. De là à imaginer que certains, pressentant que la promotion de Benalla était imminente, aient jugé opportun de faire circuler la vidéo du 1er mai et d’aider la presse à faire son travail en lui fournissant son butin quotidien de révélations, il y a un pas que chacun franchira.

Le nouveau monde d’hier

On l’a beaucoup dit, l’une des grandes qualités d’Emmanuel Macron était d’avoir de la chance. Elle est peut-être en train de tourner. [...]

 

Article complet : causeur.fr/macron-benalla-gspr-collomb-elysee-153112

France : Les images décadentes de la Fête de la musique à l’Elysée en présence d’Emmanuel et de Brigitte Macron (Vidéo)

Regardez les images surprenantes de la Fête de la musique cette nuit à l'Elysée en présence d'Emmanuel et de Brigitte Macron - Vidéo

Pour la première fois dans l'histoire de l'Elysée, Emmanuel Macron a ouvert au grand public le palais présidentiel pour la fête de la musique en accueillant des artistes branchés de la scène électro française.

 

 

 

 

Sur les platines installées en haut des marches, là où le chef de l'Etat accueille ses homologues étrangers, à partir de 20 heures sont venus mixer Chloé, Cezaire, Kiddy Smile, avant Kavinsky et Busy P, l'ancien manager des Daft Punk.

Quelques danseurs et danseuses entourent l'estrade, du jamais vu dans ce lieu si protocolaire.

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Quand le nouveau porte-parole de l’Elysée voulait “tuer” des militants de la Manif pour Tous

Le journaliste Bruno Roger-Petit, qui vient d'être nommé porte-parole de l'Elysée, a tout simplement supprimé son compte. Mais certaines archives ne sont, elles, pas effacées...

Des propos difficiles à assumer... surtout lorsqu'on vient d'être nommé à l'Elysée. Dans la foulée de l'annonce de sa nomination, l'ancien journaliste Bruno Roger-Petit a tout simplement supprimé son compte twitter. Mais les archives restent... comme ce tweet, où il exprimait son souhait de tuer des militants de la Manif pour tous ! C'était le 24 mars 2013, lors de la grande manifestation parisienne de la Manif pour Tous qui avait réuni, selon les organisateurs, plus d'un million de personnes :

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Nos remerciements à 

Si la France va bien, la Suisse va bien

Au sortir de sa rencontre avec le frétillant président français Emmanuel Macron, voici ce que disait Doris Leuthardt dans la cour du Palais de l'Elysée. Affirmation aussi diplomatique qu'hypothétique tant il faut remonter loin dans les livres d'histoire pour trouver trace d'une France qui va bien. Gangréné par une caste politique issue de la constitution de 1958 consacrant le bipartisme, l'Hexagone n'a cessé de décliner depuis plusieurs dizaines d'années. Ce printemps, grâce à la République en Marche, la population a pu enfin exprimer le dégoût qu'elle éprouve pour ces ronge-pain toujours prompts à défendre leurs prébendes en faisant fi au besoin de la loi. On a même pu entendre un député expliquer que si la France voulait des politiciens honnêtes, il fallait les payer plus !

Emmanuel Macron a donc été sacré roi républicain peu avant de voir ses troupes débouler au Parlement. Désormais bien en place, l'homme peut se montrer sous son véritable jour. Lui qui proposait une autre politique n'a pas mis longtemps à reprendre les vieilles ficelles de ses prédécesseurs. Comme à chaque changement de majorité, la garde montante a fait savoir que la garde descendante avait laissé le palais dans un état nettement plus déplorable que prévu, ce qui contrariait la mise en œuvre des promesses électorales. Adieu donc les séduisantes baisses fiscales, les augmentations de budget, le respect inédit en France des critères de Maastricht; il faut se serrer la ceinture. Ainsi, sans concertation, le Président a fait savoir qu'il allait alléger le budget de la défense de 850 millions d'euros, chose qui n'a pas eu l'heur de plaire au Chef d'état-major des Armées. Contrairement à Emmanuel Macron, Pierre de Villiers connait son job et sait fort bien qu'on ne saurait réduire les moyens d'une troupe aussi surmenée que mal équipée. Pour l'officier, les militaires sont avant tout des hommes et des femmes engagés pour leur pays, à qui ce dernier doit octroyer les moyens nécessaires à l'accomplissement des missions qu'il leur a confiées. Emmanuel Macron, l'homme de la banque, ne saurait s'embarrasser d'aussi basses considérations. Il est le chef de cette soldatesque dont l'avis l'insupporte, il le fait savoir et vire donc son impudent contradicteur. Elégant jusqu'au bout, le monarque charge son héraut de relever lourdement que le successeur de Pierre de Villiers est un général jeune, fine allusion aux 60 ans de son prédécesseur.

Le départ de Pierre de Villiers est symptomatique de la manière dont Emmanuel Macron envisage sa fonction, celle d'un Louis XIV entouré d'une cour de ministres aux ordres. La pensée hétérodoxe sera impitoyablement chassée de son entourage pour ne garder que les béni-oui-oui dont la servilité aura été jugée suffisante. Les parlementaires ont aussi été prévenus, pas question de se soumettre à leur bon vouloir. Le président entend gouverner par ordonnances, réclame et obtient pour ce faire les pleins pouvoirs de la part d'une Assemblée nationale réduite à la fonction de chambre d'enregistrement sur le modèle européen. Pour ce qui est de la justice, bien que disposant d'une ministre aux ordres, Emmanuel Macron ne souhaite pas s'encombrer de procédures longues et fastidieuses visant à garantir l'état de droit. Comme il ne peut prolonger l'état d'urgence plus longtemps, il va simplement supprimer l'urgence pour n'en conserver que le droit. Le procédé présente un grand avantage. Les dispositions d'exception octroient de larges compétences aux préfets qui peuvent prendre de nombreuses dispositions sans solliciter l'aval de l'autorité judiciaire. Les préfets étant directement soumis au gouvernement, c'est ainsi le président qui conduit les enquêtes qu'il juge utiles.

La dérive monarchique à laquelle nous assistons ne peut que susciter les plus vives inquiétudes. Emmanuel Macron a choisi son personnel, il a fait des personnes retenues ses obligées, il sait qu'elles ne lui mettront pas de bâtons dans les roues. Il pense donc pouvoir agir à sa guise. Confiné dans la tour d'ivoire qu'il s'est lui-même construite, notre homme a malheureusement oublié que son pays est peuplé de Français, ces Français qui pourraient bien descendre dans la rue dès leur retour de vacances. Les mouvements de menton de celui qui se rappelle chef pourraient bien à ce moment ne pas suffire pour convaincre les foules.

En attendant, l'histoire nous montre qu'il n'est jamais bon pour un monarque de s'aliéner l'armée. Nombreux sont les empereurs romains liquidés par leurs prétoriens pour les avoir mal payés. La question du budget militaire, déjà.

La Côte-aux-Fées, le 21 juillet 2017                                     Yvan Perrin

Un cabinet noir à l’Elysée

Dès 2013, François Hollande aurait mis en place un cabinet noir pour faire tomber Sarkozy avant 2017. C’est ce qu’affirment deux journalistes Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri, qui racontent cela dans un livre L'Élysée off paru hier. Plongée au cœur du système Hollande qui considère Sarkozy comme le grand ennemi de 2017.

La collecte d’informations est au cœur de ce système

"Très clairement, un système a été mis en place, des hommes de confiance ont été placés à des postes stratégiques pour faire remonter les informations utiles, c’est à dire celles concernant les affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy", a raconté Stéphanie Marteau ce mercredi dans l’émission du journaliste Eric Brunet. Il s’agit du secrétaire général de l'Elysée, Pierre René Lemas jusqu'en avril 2014 puis de Jean Pierre Jouyet, qui font remonter les informations au président de la République".

Bernard Muenkel (recruté sous Sarkozy), s’est vu demandé à plusieurs reprises d'aller fouiller dans les archives du président. Il devait, je cite : « Piocher dans tous les documents qui pouvaient servir la justice et le mettre en cause, notamment dans l'arbitrage Tapie ». Une pratique illégale qu’il a toujours refusée avant d'être écarté par le pouvoir, en 2013.

Une vieille idée

L’idée d’un cabinet noir monté par l’Elysée n’est pas neuve. Valeurs actuelles avait aussi enquêté sur le sujet. L'hebdomadaire révélait que Eric Bio Farina, le commandant militaire du palais, demandait à Bernard Muenkel de fouiller dans les archives de l’ancien président de la République et de violer le protocole d’accord signé par Nicolas Sarkozy avec le ministère de la Culture qui règle l’accès aux archives du quinquennat de l’ancien chef de l’Etat.

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Attentat Charlie : REVELATIONS stupéfiantes sur l’implication de l’Elysée

Il y a à peine plus d'un an, un courrier émanant de l'Élysée charge des médias du Maghreb de publier "Chienly Hebdo : Le Pompier-Pyromane de la Maghrébophobie" un brûlot qui  dénonce les prétendus "islamophobie" et "racisme" de Charlie Hebdo, le désormais célèbre journal satirique français ultra gauche. C'est ainsi que des conseillers de Hollande se sont livrés à une véritable incitation à la haine, voire pire quand on connait la barbarie de l'islam radical. La suite, on la connait…

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“Le guignol de l’Elysée”

"Le guignol de l'Elysée" par Pierre Cassen et Ri7 (Riposte Laïque)

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Le 6 mai 2012, François Hollande est élu président de la République, avec 51,64 % des voix. Début septembre 2014, il est tombé au chiffre record de 13 % d'opinions favorables dans les sondages. Qu'a-t-il bien pu se passer durant ces vingt-sept mois ? Avec un humour dont ils ne se départissent jamais, suscitant moult éclats de rire, les auteurs ont mis à nu la médiocrité de nos dirigeants et les véritables objectifs de ce gouvernement : accélérer la destruction de notre pays et la mort de notre civilisation, pour servir les desseins de l'Union européenne et du mondialisme. Ils ont évidemment ciblé le président lâche, faible, peureux et incompétent mais aussi Manuel Valls, Christiane Taubira, ainsi que tous leurs suppôts, pointant dans leur action politique une inquiétante dictature larvée. Les journalistes, juges et autres rouages du système ne sont pas épargnés, de même que les prétendus antiracistes, antifas, racailles, rappeurs et islamistes, dont les auteurs montrent le rôle de police politique et de milice qu'ils exercent contre nos compatriotes. En près de trois cents dessins magnifiques, dans lesquels se succèdent les portraits étonnants d'une cinquantaine de personnalités publiques, Pierre Cassen et Ri7 ont parfaitement résumé le drame d'un pays en perdition, trahi par ses prétendues élites, tout en montrant que le peuple de France n a pas dit son dernier mot...

Commandez-le ICI ou ICI. Vous ne le regretterez pas. Quelques éclats de rires salutaires en perspective.