Vaud. Capverdien criminel : Le chef de file du Ministère public désavoue son subordonné et demande le renvoi du délinquant. “L’expulsion aurait dû être obligatoire.”

Le chef de file du Ministère public vaudois désavoue l’un de ses subordonnés, en demandant le renvoi au Portugal du père de famille condamné en avril pour tentative de meurtre.

«Un appel a été déposé dans cette affaire que j’ai reprise, conformément à la loi sur le Ministère public», annonce Éric Cottier. Procureur général vaudois, le magistrat a dessaisi son collègue Pascal Gilliéron du dossier «Eduardo*». Le représentant du Parquet de Lausanne avait renoncé courant avril à requérir l’expulsion de ce Capverdien de 27 ans vers son Portugal natal, alors que ce dernier était accusé de tentative de meurtre. Un délit synonyme de renvoi obligatoire depuis octobre 2016, date de l’entrée en vigueur de l’initiative populaire prônant le refoulement des étrangers criminels.

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Nos remerciements à 

Réflexion sur la vague d’opposition sans précédent à l’initiative de mise en oeuvre

Nos lecteurs réagissent face au rouleau compresseur unilatéral des médias au sujet de la votation du 28 février

La vague d'opposition sans précédent à l'initiative de mise en oeuvre suscite en moi quelques réflexions que je voulais partager avec vous.

Tout d'abord, comme lors de chaque votation, il m'a suffi de quelques discussions avec des collègues ou amis pour constater que beaucoup de gens n'ont pas lu le texte de l'initiative et se contentent de se forger une opinion en se référant aux médias qui forment un bloc solide contre l'initiative ( et tout ce qui vient de l'UDC en général ) en mettant en avant des arguments discutables, scabreux quand ce ne sont pas de purs mensonges grossiers et malhonnêtes.
Qui n'a pas entendu l'argument du père de famille qui fait un excès de vitesse et qui se fait expulser 3 ans plus tard car il s'est retrouvé dans une bagarre et est condamné pour coups et blessures? Pour qu'un excès de vitesse donne lieu à une dénonciation, le dépassement doit être considérable, sinon on écope d'une simple amende qui n' entre pas dans la catégorie de peine pécuniaire, Et non, personne ne se fera expulser pour une amende...Et puis franchement, je ne vais pas pleurer pour un type qui roule à 120 dans un village et ou à 170 sur l'autoroute et qui se bat 3 ans plus tard au lieu de se tenir tranquille. Personne ne le force à rouler comme un malade et à mettre la vie des autres en danger. Et si on veut, on peut presque toujours éviter une bagarre en quittant les lieux de la rixe, tout simplement.
Parmi mes relations, personne, à ma connaissance, n' a été condamné à une peine pécuniaire et encore moins à de la prison. Si vous avez tant peur de perdre des amis avec cette initiative, et bien changez de fréquentations!
Les étrangers honnêtes n'ont rien à craindre et c'est ça que je retiens de cette initiative.

Je trouve extrêmement choquant que les opposants de tous bords soient ainsi centrés sur la défense des criminels. Vous avez été apitoyé par le sort du père de famille? Et si vous vous mettiez à la place de cette fille qui a été violée et qui croise sont agresseur dans la rue 5 ans plus tard...l'actualité abonde de tels cas ( bien réels, eux! )

Je retiens également de cette initiative qu'elle améliorera à long terme la sécurité et la qualité de vie des habitants de la Suisse, par un effet dissuasif évident. La justice en Suisse est beaucoup trop clémente. Quand on voit les peines infligées à certains criminels, on se dit qu'ils doivent bien rigoler!
Par contre, une interdiction de séjour de 20 ans les ferait sans doute réfléchir...allez à Dubai ou à Singapour et vous constaterez que sortir le soir n'est pas un problème car il n'y a pour ainsi dire pas de criminalité. Il y fait juste bon vivre.

Les opposants affirment, sans jamais vraiment le démontrer, que cette initiative serait néfaste pour l'économie. Je pense au contraire qu'un pays sûr a un effet attrayant pour les entreprises et les investisseurs. La Suisse est-elle sûre aujourd'hui? Mais surtout : est-ce qu'elle le sera demain? La sécurité coûte cher aux entreprises. Cela a un effet sur les prix des produits et donc sur la compétitivité.
Quant à la libre circulation, je m'étonne de voir nos élites tant tenir à la libre circulation des crapules. Cet accord sert-il à protéger les criminels étrangers contre une expulsion?

Maintenant pourquoi revoter?
On assiste ces dernières années à une fâcheuse tendance du Conseil Fédéral et du Parlement à ne pas appliquer les initiatives approuvées par le peuple. Dans ce cas précis, Ils veulent juste nous imposer un contre-projet qu'on avait refusé.
En ajoutant une clause de rigueur, ils dénaturent l'initiative qui prévoyait un renvoi systématique.
Cette clause laisse une liberté de manoeuvre aux juges : "Le juge peut exceptionnellement renoncer à une expulsion lorsque celle-ci mettrait l'étranger dans une situation personnelle grave et que les intérêts publics à l'expulsion ne l'emportent pas sur l'intérêt privé...il tiendra compte de la situation particulière de l'étranger qui est né ou qui a grandi en Suisse."
Le côté subjectif de cette clause est inacceptable. Que veut dire "exceptionnellement"? Comment juger si "une situation personnelle" est grave?
En clair, il pourra toujours y avoir un juge qui décidera de ne pas renvoyer la personne incriminée en privilégiant les intérêts privés du criminel au lieu des intérêts publics.

Donc pour moi, vous l'aurez compris, ce sera un grand OUI à l'initiative de mise en oeuvre le 28.2.2016.

Pierre-François Cusin

“Tu viens chez nous, tu te comportes bien. Sinon, tu pars. C’est simple!”

 Oskar Freysinger était l'invité de la rédaction du Journal du matin (RTS)

L'initiative dite "de mise en oeuvre", soumise au peuple suisse le 28 février, fait suite à la précédente initiative de l'UDC sur le renvoi des étrangers criminels acceptée en 2010. Elle est combattue par une écrasante majorité des formations politiques, de la gauche à la droite. Mais cette opposition n'effraie visiblement pas l'UDC. Ancien conseiller national, le conseiller d'Etat valaisan Oskar Freysinger est vice-président de l'UDC Suisse.

 

 

 

Les étrangers nés en Suisse seront-ils concernés par l’initiative sur les renvois?

Les étrangers nés en Suisse sont-ils une catégorie à part? Et dans le contexte du renvoi des criminels étrangers, initiative sur laquelle les Suisses voteront le 28 février, sont-ils concernés par le texte? Débat entre Céline Amaudruz, conseillère nationale (UDC/GE) et Ada Marra, conseillère nationale (PS/VD).

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Le TF a annulé une décision d’expulsion émise par les Tessinois

Ce criminel a déjà été condamné dans son pays pour crimes de sang. Et en Suisse on ne peut pas dire qu'il s'est comporté en citoyen modèle : il a été condamné pour lésions simples et conduite sans permis. Comme l'a rapporté la RSI, il a pu entrer en Suisse en épousant une compatriote qui est à l'assistance sociale avec ses deux enfants.

Les autorités tessinoises avaient décidé de l'expulser; mais grâce à sa persévérance, le Croate qui avait déjà, sans succès, recouru auprès du Conseil d'Etat tessinois et du Tribunal administratif, a eu gain de cause auprès du Tribunal Fédéral.

Voilà comment est respectée la volonté du peuple qui a voté pour l'expulsion des criminels étrangers.

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