Allemagne : Les villes de Rhénanie-du-Nord-Westphalie déplorent un déficit de 750 millions d’euros à cause des réfugiés

Düsseldorf. Selon leurs propres calculs, les villes et communes de Rhénanie-du-Nord-Westphalie supportent au moins 750 millions d'euros de frais d'accueil de réfugiés chaque année. Mardi, elles ont demandé au gouvernement du Land de rembourser enfin intégralement les frais de subsistance des réfugiés.

Le montant forfaitaire en vigueur depuis 2016 est loin d'être suffisant.

"Actuellement, les villes de Rhénanie-du-Nord-Westphalie reçoivent en moyenne moins de 30% des frais nécessaires pour assurer les moyens de subsistance des réfugiés" a critiqué dans un communiqué le président de l'Association des villes, Thomas Hunsteger-Petermann (CDU), le maire de Hamm.

Son adjoint, le maire de Bielefeld, Pit Clausen (SPD), a soulevé un autre problème : "Les réfugiés tolérés n'ont pas été suffisamment pris en compte par le Land." Le nombre de réfugiés ne cesse d'augmenter, mais l'État n'en assume les coûts que durant trois mois.

Selon les chiffres de l'Association des villes allemandes, il y avait plus de 58'000 personnes tolérées en Rhénanie-du-Nord-Westphalie en juillet 2019 - 15'000 de plus qu'à la fin de l'année 2015.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Rp-online.de

NON à la loi sur l’énergie qui impose une économie planifiée!

Par Bruno Pezzatti, conseiller national PLR (ZG) et Ing. dipl. agr. EPF / comité Fruit-Union Suisse

La consommation d'énergie doit être réduite de 43% d'ici à 2035. Pour atteindre cet objectif utopique, l'Etat prévoit des mesures d'incitation, un renchérissement de l'énergie, des subventions et des interdictions. L'application de la loi révisée sur l'énergie qui impose cet objectif per-turbera l'approvisionnement énergétique du pays et entraînera une hausse massive des prix de l'énergie.

Coûts supplémentaires énormes
Jamais une intervention en politique de l'énergie et de l'environnement n'aura eu des conséquences aussi lourdes que ce projet de loi. Selon des estimations réalistes, le coût global de cette opération atteindra 150 à 200 milliards de francs d'ici à 2050.

Ces coûts supplémentaires énormes devront être assumés par toutes les habitantes et tous les habitants de notre pays, également par ceux qui s'efforcent d'économiser l'énergie. Je songe au coût du chauffage, aux frais de déplacement vers le lieu de travail, aux taxes sur l'énergie et sur le CO2 ainsi qu'au prix des investissements dans des infrastruc-tures électriques nouvelles et insensées. Toutes ces charges seront transférées sur les consommateurs et les contribuables. La spirale des coûts n'épargnera personne – les couches les moins aisées de la population probablement encore moins que les autres!

Pure économie planifiée
C'est une évidence: la loi révisée sur l'énergie place notre pays à la croisée des chemins: resterons-nous sur la voie d'une économie lar-gement libérale ou allons-nous vers une pure économie planifiée? Alors que dans l'agriculture on a supprimé ces dernières années des interventions hostiles aux mécanismes du marché libre comme les ga-ranties de prix et de reprise ainsi que les subventions contreproduc-tives à la mise en valeur des excédents, on veut aujourd'hui introduire dans le secteur de l'énergie ces mêmes régulations insensées, mais à un niveau nettement plus élevé!

La Suisse mérite une meilleure stratégie énergétique
L'ancien directeur de l'énergie a parfaitement résumé la situation dans son exposé du 30 novembre 2016: "Le projet actuel n'est pas une base satisfaisante pour une politique énergétique durable avec des conditions-cadres stables. Ses défauts pèsent malheureusement plus lourd que ses qualités. La Suisse mérite une meilleure politique éner-gétique." Ma conclusion : ce projet ne propose pas une politique éner-gétique libérale agissant sur la durée et tenant compte des forces du marché, bien au contraire. De concert avec beaucoup d'autres radi-caux-libéraux, je recommande donc de refuser la loi sur l'énergie.

 

Comité référendaire interpartis contre la Loi sur l'énergie
Case postale, 3001 Berne
Tel. 031 300 58 58
E-Mail: [email protected]

Neuchâtel doit intégrer les centaines de réfugiés qui ne repartiront plus: “En cas d’échec, la facture d’aide sociale va exploser.”

ASILE - C'est une certitude: des centaines de réfugiés syriens, afghans, érythréens ou venus d'autres pays enlisés dans les conflits ne pourront pas rentrer chez eux et seront donc amenés à envisager leur avenir dans le canton de Neuchâtel. En 2015, le canton a enregistré 805 arrivées de demandeurs d'asile, contre 557 en 2014 et 351 en 2013. Il a dû s'adapter pour ouvrir des centres d'accueil dans l'urgence.

Le Conseil d'Etat a avertit que les enjeux en matière d'intégration des migrants "nécessiteront à l'évidence des investissements en adéquation d'ordre financier et en ressources humaines".

Car en cas d'échec d'intégration, le coût pour les collectivités publiques, notamment la facture de l'aide sociale, pourrait exploser.

Source et article complet

Les Länder allemands dépenseront 17 milliards d’euros en 2016 pour l’accueil des migrants

La somme, estimée par le quotidien allemand Die Welt, dépasse le budget du ministère fédéral de l’Education et de la Recherche (15,3 milliards d’euros en 2016).

D’ici fin 2017, l’immigration nette pourrait atteindre jusqu’à 1,5 million de personnes en Allemagne.

Les coûts réels pourraient même être supérieurs, les exécutifs régionaux ayant calculé leurs estimations sur la base de l’arrivée de 800.00 réfugiés en 2015, dernière prévision communiquée cet automne par le gouvernement fédéral. Mais à la fin novembre, l’Allemagne avait déjà enregistré 965.000 demandeurs d’asile.

(…) Une grande partie des réfugiés attendus en Allemagne ces prochaines années risque de se retrouver au chômage et de n’entrer que très progressivement sur le marché du travail, a estimé lundi la Banque centrale allemande.

Source

Les coûts méconnus des centres de requérants

Près de 30 entreprises de construction, une cinquantaine d'agents de sécurité, des activités d'utilité publique: héberger des requérants d'asile ça coûte, mais ça rapporte aussi. Exemple à Perreux (NE).

C'est sur ce site, dans la commune de Boudry, qu'est pressenti le futur centre de procédure romand. Selon des données compilées par la RTS, la gestion par la Confédération d'un tel centre génère des impacts économiques positifs pour les entreprises et les communes de la région. Un volet du débat sur la planification de l'asile qui est souvent occulté.

>> Lire: La Confédération veut un grand centre pour requérants à Perreux (NE)

La Confédération ne tient pas de statistiques pour tous les centres en Suisse. Mais le Secrétariat d'Etat aux migrations, qui privilégie les entreprises locales, a fourni à la RTS des données pour le centre de Perreux, ouvert depuis un an et demi et qui accueillera à terme 250 requérants.

A Perreux, il a fallu aménager deux bâtiments pour accueillir les requérants. Vingt-neuf entreprises de constructions ont été mandatées, dont 26 venaient du canton de Neuchâtel et 9 directement de la commune de Boudry, qui estime que les travaux ont déjà coûté plusieurs dizaines de milliers de francs. L'arrivée des requérants a donné - et donnera encore - du travail à des maçons, des plombiers, des peintres. Pour la surveillance, la Confédération emploie actuellement 50 agents privés, qui sont pour moitié domiciliés dans le canton.

Source