Les Palestiniens parmi les plus obscurantistes

 

Selon l’enquête de l’Institut Piew publiée en 2013, les habitants de Gaza et de la Cisjordanie ont l’une des visions les plus fanatiques de l’islam. Les nouveaux alliés avec qui ils manifestent chaque jour n’en ont cure.

On savait les Palestiniens sous l’emprise de l’islam. La glorification de leur Dieu pour la sauvagerie sanglante du 7 octobre l’a une fois de plus montré. L’Institut Piew qui avait exploré les convictions de la population de Gaza et de la Cisjordanie en 2013 le confirme.

Le Syrien d’origine Omar Youssef Souleimane rappelait récemment dans Causeur: «On grandit dans la haine d’Israël et de tous les juifs. Le mot «juif» est une insulte.»

Les conséquences du 7 octobre représentent une fête ininterrompue pour toutes les officines intégristes. Tous ont eu la Palestine (pays qui n’existe pas) en ligne de mire dès leur enfance.

Les promesses de l’islam

Les  Palestiniens soutiennent la version la plus fanatique de l’islam, qu’il s’agisse des châtiments physiques, du statut des femmes ou du rôle politique de l’islam .

L’avortement n’est pas acceptable pour 77%
33% pensent que les crimes d’honneur (qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme) sont souvent ou quelquefois justifiés.

L’isolement ou l’absence de progrès technologique ne sont pas en cause: 81% possèdent  un téléphone portable, la moitié utilisent internet, beaucoup voguent sur les réseaux sociaux.

Religion et politique

On ne s’étonnera donc pas que 89% des Palestiniens souhaitent que la charia soit la loi officielle de leurs territoires.
82% sont complètement ou le plus souvent d’accord que les musulmans doivent tenter de convertir les autres. En revanche, on sait que l’inverse est partout sévèrement sanctionné.
Parmi ceux qui sont favorables à la charia, 39% considèrent que cette loi doit s’appliquer tant aux musulmans qu’aux autres citoyens.

La connaissance de Descartes n’étant pas un prérequis parmi les sondés, 85% se déclarent satisfaits que les membres d’autres religions puissent la pratiquer chez eux et plus de la moitié préféreraient la démocratie à un leader à poigne.

Les attentats suicides contre des civils ou d’autres violences sont-ils souvent ou parfois justifiés pour défendre l’islam? Les Palestiniens arrivent en tête de l’enquête avec 49%.

Les femmes

  • 89% sont d’accord qu’une femme doit toujours ou le plus souvent obéir à son mari.
    81% sont opposés au mariage d’une musulmane avec un non-musulman.
    51% estiment qu’il faut favoriser les fils dans l’héritage.
    Les femmes ne doivent pas avoir le droit de divorcer affirment 57%.

44%, des hommes considèrent que ce sont aux femmes de décider si elles veulent porter le foulard, 61% de femmes veulent décider elles-mêmes.

Est immoral

  • Le sexe hors mariage (93%), l’alcool (92%), le suicide (90% sauf pour les bombes humaines, 49%).
    L’avortement: 77%.
    La polygamie 20%, acceptable  48%.
    Est-il nécessaire de croire en Dieu pour être moral? Oui: 86%.

Le dessin d’illustration montre quelques autres convictions

La haine d’Israël fait des heureux

Les activistes de l’islam ont participé avec délice aux manifestations de soutien à leurs frères palestiniens et fréquenté avec ferveur les universités suisses occupées. Tous sont aimablement appelés «pro-Palestiniens» alors qu’«anti-Israéliens» leur conviendrait tellement mieux. Les victimes d’autres conflits leur sont indifférentes. Le sort des Iraniens, par exemple, les laisse de marbre.

Parmi les fiers soutiens, de l’occupation genevoise figurait Adel Mejri, responsable et membre de moult mouvements intégristes. Aux élections tunisiennes de 2019, il a été candidat d’Ennadha, mouvement des Frères musulmans.

Dans 24 Heures repris par la Tribune de Genève, Sylvain Besson met en lumière les idées du conseiller communal PS lausannois Mountazar Jaffar, Suisse d’origine irakienne. Assistant en sciences politiques à l’Université de Lausanne, il like des déclarations du guide suprême d’Iran, Ali Khamenei. Il «aime» même un post relayant une déclaration des talibans qui proposent d’envoyer 400’000 hommes en Palestine pour détruire Israël. De nombreux membres des corps professoraux soutiennent publiquement ces mouvements de fureur, voire de fanatisme.

On a cru au début du soutien islamo-occidental que les activistes scandaient «Palestine libre, de la mer au Jourdain» en ignorant qu’ils appelaient ainsi à la suppression d’Israël. Depuis que la signification est connue, le slogan résonne autant, sinon davantage.

À Genève, un drapeau du terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a été déployé durant l’occupation de l’uni.

Le bal des foulards colorait les lieux des unis et les sectes LGBT participaient en rangs serrés à la fête. Pour ces «iels», les cartons de bienvenue à Gaza sont à l’impression.

En revanche, le 7 octobre et les otages ne figuraient sur aucune banderole, contrairement à l’imaginaire génocide qui dégoulinait de tous les murs.

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Libé fait sa Une aujourd'hui sur les 30 000 morts à Gaza. Problème, le journal de gauche reprend sans aucun recul les chiffres donnés par le ministère de la santé... du Hamas !

Libération, Hamas

Des chiffres invérifiable et totalement manipulés ! Explications :

Autorité palestinienne: Nous devons continuer à payer les terroristes du djihad, “c’est leur droit, qui est inscrit dans les troisième et quatrième Conventions de Genève”

Et les gestionnaires de Biden s'assurent que l'Autorité palestinienne paie avec l'argent des contribuables américains.

« L'AP inaugure une nouvelle méthode pour payer des récompenses en espèces aux terroristes – parce que c'est 'leur droit' »

par Maurice Hirsch, Palestine Media Watch, 19 juillet 2021 :

Depuis que les banques commerciales qui opèrent dans les zones contrôlées par l'Autorité palestinienne ont fermé 35'000 comptes bancaires de terroristes et de leurs familles, l'Autorité palestinienne cherche désespérément un nouveau mécanisme pour poursuivre ses paiements « Pay-for-Slay ». […]

Lors d'une conférence de presse pour le lancement du nouveau système, le directeur de la Commission des affaires des prisonniers de l'OLP, financée par l'AP, Qadri Abu Bakr, a expliqué :

« Notre position concernant le paiement des salaires et indemnités des prisonniers et de leurs familles est ferme. C'est leur droit, et il est ancré dans toutes les conventions et traités internationaux, car nos prisonniers sont prisonniers d'un mouvement de libération et combattants de la liberté. Par conséquent, les accords et traités internationaux leur sont applicables, et en particulier les troisième et quatrième Conventions de Genève. »

[Page Facebook de la Commission des affaires des prisonniers de l'OLP, 6 juillet 2021]

Abu Bakr a ajouté :

« Depuis [le début des] menaces et pressions israéliennes sur les banques actives en Palestine, la position est claire :  nous devons continuer à payer et à assurer les allocations des prisonniers et des membres de leur famille. »

[Quotidien officiel de l'AP  Al-Hayat Al-Jadida , 7 juillet 2021]

Expliquant comment le nouveau système serait utile à plus de 12'200 terroristes emprisonnés et libérés ainsi qu'aux terroristes blessés et aux familles des terroristes morts, Abu Bakr a précisé :

« En coopération avec le ministère des Communications, l'Autorité monétaire [de l'Autorité palestinienne] et le ministère des Finances, nous avons réussi à mettre au point un mécanisme plus simple qui protège la dignité des prisonniers et de leurs familles.
Désormais, les membres de la familles de prisonniers peuvent recevoir leurs salaires et allocations sans bousculade, sans effort et sans [perdre] beaucoup de temps…  grâce aux cartes ATM, dont bénéficieront 5000 prisonniers et 7200 libérés, en plus des blessés et des membres de famille des Martyrs.

source: https://www.jihadwatch.org/2021/07/palestinian-authority-we-must-continue-to-pay-jihad-terrorists-this-is-their-right

traduction: Cenator

L’administration Biden est-elle un ennemi d’Israël et du monde libre?

  • Biden n'a fait aucune distinction entre une démocratie alliée des États-Unis et une organisation terroriste qu'il n'a même pas nommée. Il a parlé comme s'il ne savait pas que le calme était rompu par une organisation terroriste et par personne d'autre, et que ce qui empêche les Palestiniens de jouir de la liberté, de la prospérité et de la démocratie, c'est précisément le fait qu'ils sont régis par des gens qui soutiennent et pratiquent le terrorisme.
  • Le 7 avril, un communiqué de presse du département d'État américain a déclaré que l'administration Biden avait décidé de rétablir l '"aide financière américaine aux Palestiniens", sans exiger que l'argent américain ne soit pas utilisé à des fins terroristes...
  • La nomination au poste de sous-secrétaire adjoint aux affaires israélo-palestiniennes de Hady Amr, un homme qui a accusé Israël de "nettoyage ethnique" et "d'apartheid", et s'est dit "inspiré par l'Intifada", semble confirmer que la L'administration Biden ne sera pas particulièrement "pro-israélienne".... Amr, a rencontré à Ramallah le Premier ministre de l'Autorité palestinienne Muhammad Ishtayya aux fins de négocier l'utilisation de l'aide financière américaine à l'AP, cela pendant qu'Israël était sous les tirs de missiles....
  • Dans une interview à PBS le 2 avril, l'un des négociateurs américains, Robert Malley, a annoncé qu'il souhaitait "lever les sanctions qui sont incompatibles avec l'accord", "pour que l'Iran bénéficie des avantages dont il est censé bénéficier". Rien ne montre que l'administration Biden a changé de position sur ce point.
  • Biden n' a pas menacé de suspendre le financement qu'il a promis aux Palestiniens si les tirs sur Israël se poursuivaient. Il n'a pas menacé de remettre en question la réouverture d'un bureau de l'Autorité Palestinienne à Washington DC.
  • Plus inquiétant encore: alors que le Hamas armé par l'Iran, envoyait des milliers de missiles dans un pays de la taille du New Jersey, les États-Unis étaient menaient des pourparlers à Vienne pour parler d'arrangements avec l'Iran qui lui permettront de disposer d'argent et d'acheter plus d'armes qui pourront être utilisées contre Israël.
  • Semble-t-il pour déstabiliser le prince, l'administration américaine a publié un rapport l'accusant d'être responsable de l'assassinat du journaliste anti-saoudien Jamal Khashoggi, sans préciser que Khashoggi était un agent des Frères musulmans, un ennemi juré de la Maison des Saoud.
  • Un article récent de Michael Doran et Tony Badran publie par le magazine Tablet explique pourquoi Israël doit être vigilant et rester prêt à agir de manière décisive. Un projet conçu sous la présidence d'Obama et visant à "créer un nouvel ordre au Moyen-Orient" semble être à l'étude. Ce projet impliquerait que les Etats-Unis placent les intérêts de l'Iran au-dessus de ceux de leurs alliés au Moyen-Orient, ce qui conduirait à l'hégémonie régionale de l'Iran. Le projet éroderait les accords d'Abraham, et impliquerait de pousser l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis à conclure un accord avec l'Iran et conduirait à "forcer Israël à adopter une posture plus passive face à la montée en puissance de l'Iran". Est-ce ce projet que l'administration Biden est, en fait, en train de mettre en œuvre?
  • ""[D] ans la guerre et le conflit", a écrit l'historien Daniel Pipes, "un côté gagne et un côté perd ... Israël doit faire ce que toutes les nations font pour remporter la victoire: vaincre son ennemi ..." - Daniel Pipes, historien, Commentary, Janvier 2017.
  • L'administration Biden agit comme si elle ne voyait pas qu'elle met en danger Israël et d'autres alliés de longue date des Etats-Unis ; elle fait comme si elle ne voyait pas que derrière l'Iran et les mollahs, la Chine avance.
  • L'administration Biden est-elle sur le point d'abraser et remettre en cause le statut des États-Unis et l'existence du monde libre aux fins de laisser se mettre en place un nouvel ordre mondial radical et monstrueux?

L'administration Biden agit comme si elle ne voyait pas qu'elle met en danger Israël et d'autres alliés de longue date des Etats-Unis ; elle fait comme si elle ne voyait pas que derrière l'Iran et les mollahs, la Chine avance. Biden n'a fait aucune distinction entre une démocratie alliée des États-Unis et une organisation terroriste qu'il n'a même pas nommée. Sur la photo: le Président Biden prononce une allocution sur le Moyen-Orient à la Maison Blanche le 20 mai 2021 à Washington, DC. (Photo par Anna Moneymaker / Getty Images)

10 mai, 18 h 07. Six missiles tirés par le Hamas, milice aux ordres de l'Iran, depuis la bande de Gaza s'élèvent au dessus Israël. Ils deviennent rapidement plus nombreux. La plupart sont détruits par le Dôme de fer, mais pas tous. En une semaine, les missiles tirés seront plus de 3 000. Certains auront fait des morts, des blessés et causé des destructions. L'objectif du Hamas était de saturer les capacités du Dôme de fer et de faire autant de victimes civiles que possible. À cette fin, Tel Aviv a été ciblée la nuit, lorsque les gens dormaient. Sans le Dôme de fer, il y aurait eu des milliers de morts. Le Hamas a commis un crime de guerre et un crime contre l'humanité.

Les attaques du Hamas avaient été précédées par des troubles à Jérusalem et par des agressions contre des Juifs. Une décision d'expulsion d'Arabes qui ne payaient pas le loyer et squattaient des maisons appartenant à des familles juives à Jérusalem avait été prise par la justice israélienne et servi de prétexte à des émeutes. Des incidents violents avaient eu lieu sur le mont du Temple, où des émeutiers arabes avaient crié des slogans islamistes appelant à la mort d'Israël et au bombardement de Tel Aviv.

Au moment même où le Hamas a commencé à tirer ses missiles, des Arabes israéliens dans des villes mixtes judéo-arabes telles que Lod, Jaffa, Acre, Ramla et Nazareth ont attaqué leurs voisins juifs, incendié des synagogues, des maisons, des voitures et des entreprises, et brandi les drapeaux de l'Autorité palestinienne et du Hamas.

Les Forces de défense israéliennes (FDI), ont recouru à des frappes aériennes à Gaza, détruit d'innombrables rampes de lancement de missiles, le système de tunnels souterrains construit par le Hamas pour abriter ses arsenaux et protéger ses terroristes, ainsi que des bâtiments abritant le siège, les bureaux, les médias, les unités de cyber-guerre et les services de renseignement du Hamas. Les frappes israéliennes ont également tué plusieurs hauts dirigeants du Hamas et le chef du Jihad islamique palestinien, l'autre organisation terroriste islamique qui a participé aux attaques.

Le 11 mai, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que ceux qui attaquaient Israël paieraient "un très lourd tribut". Le 14 mai, il a ajouté qu'Israël devait désormais se battre sur deux fronts: Gaza et Israël. Il a promis de vaincre le Hamas et le Jihad islamique palestinien et de "rétablir la loi et l'ordre dans les villes d'Israël".

Israël a été attaqué par le Hamas dans le passé, et a dejà dû intervenir à Gaza en 2014. Israël avait totalement évacué Gaza en 2005 pour donner aux Palestiniens qui y vivaient l'opportunité d'en faire le "Singapour du Moyen-Orient".

Les Arabes israéliens ont déjà participé à des émeutes; certains Arabes israéliens ont même déjà mené des attaques terroristes.

La sénatrice américaine Marsha Blackburn a tweeté le 11 mai: "Le conflit en Israël n'aurait pas lieu si le Président Trump était au pouvoir". S'il est impossible de savoir ce qui se serait passé si Trump était toujours Président, il est impossible de ne pas noter que des changements brutaux ont eu lieu dans la politique américaine à l'égard d'Israël, du Moyen-Orient, de la Russie et de la Chine depuis que le Président Joe Biden est entré à la Maison Blanche.

L'administration Biden a constamment montré sa volonté de renouer avec l'accord désastreux sur le nucléaire iranien de juillet 2015, qui permet à l'Iran de continuer à enrichir de l'uranium et d'être à même de disposer de toutes les armes nucléaires qu'il souhaite dans quelques années à peine. L'administration Biden semble également vouloir lever les sanctions américaines contre l'Iran, ce qui lui donnera les moyens d'armer à nouveau non seulement le Hamas, mais aussi d'autres organisations à son service dans la région, ainsi le Hezbollah, qui régit maintenant le Liban, le Jihad islamique palestinien et les milices Houthi au Yémen. L'administration Biden ne parle jamais du soutien de l'Iran aux groupes terroristes islamiques qu'il soutient pourtant, ou de la volonté obsessionnelle du régime de détruire Israël.

L'administration Biden rompt ainsi radicalement avec la politique de l'administration Trump: le Président Trump a précisément décidé de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien parce que le régime des mollahs finançait le terrorisme islamique et menaçait constamment Israël, les États-Unis et l'Arabie Saoudite, et exerçait son emprise sur le Liban, la Syrie, la Libye et l'Irak. Les dirigeants iraniens semblent voir que l'administration Biden se place dans une position de faiblesse et est prête à fermer les yeux sur les atrocités les plus horribles que l'Iran peut commettre, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de ses frontières.

Le fait que l'administration Biden ait choisi Robert Malley, le négociateur principal de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, pour mener à nouveau les négociations, fait que les dirigeants iraniens voient davantage encore la position de faiblesse de l'administration Biden. Des négociations sont actuellement en cours à Vienne, en Autriche. La délégation iranienne a refusé de rencontrer la délégation américaine et a déclaré à Mikhail Ulyanov, Représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales, qu'elle n'était "pas encore prête" à rencontrer les Américains.

Il semble que les dirigeants iraniens ont pensé pouvoir fournir au Hamas et au Jihad islamique palestinien des missiles sophistiqués sans risquer une réaction américaine - et ils l'ont fait. L'administration Biden n'a pas réagi. Dans une interview à PBS le 2 avril, Robert Malley, le principal négociateur américain, a annoncé qu'il souhaitait "lever les sanctions qui sont incompatibles avec l'accord", "pour que l'Iran bénéficie des avantages dont il était censé bénéficier". Rien ne montre que l'administration Biden a changé de position sur ce point.

Le 26 janvier, moins d'une semaine après l'investiture de Joe Biden, son administration a déclaré qu'elle travaillerait à "une solution à deux États au conflit israélo-palestinien" et "rétablirait des relations avec les dirigeants palestinien". L'administration Biden n'a pas demandé à l'Autorité palestinienne de rompre avec ses incitations à la violence et son soutien au terrorisme. Cette politique s'écarte elle aussi clairement de celle de l'administration Trump, qui a décidé de fermer la mission de l'OLP à Washington et a déclaré que les États-Unis n'auraient pas de relations avec l'Autorité palestinienne tant qu'elle ne romprait pas complètement avec le terrorisme.

Le 7 avril, un communiqué de presse du département d'État américain a déclaré que l'administration Biden avait décidé de rétablir l '"aide financière américaine aux Palestiniens", sans exiger que l'argent américain ne soit pas utilisé à des fins terroristes - ce qui est également une rupture claire avec la politique de l'administration Trump. En outre, le Président Biden a attendu un mois avant d'appeler le Premier ministre israélien Netanyahu, un retard largement interprété comme un signe que la nouvelle administration voulait prendre ses distances envers Israël. La nomination au poste de sous-secrétaire adjoint aux affaires israélo-palestiniennes de Hady Amr, un homme qui a accusé Israël de "nettoyage ethnique" et "d'apartheid", et s'est dit "inspiré par l'Intifada", semble confirmer que la L'administration Biden ne sera pas particulièrement "pro-israélienne".

Semaine après semaine en avril et pendant la première semaine de mai, les discours du Hamas dans la bande de Gaza sont devenus plus virulents, les dirigeants de l'Autorité palestinienne ont eux-mêmes prononcé des discours virulents sans sembler craindre des remarques négatives venant des Etats-Unis.

Le 29 avril, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, deésormais dans la seizième année de son mandat de quatre ans, a décidé de reporter les élections parlementaires palestiniennes qui étaient prévues pour fin mai, très probablement par crainte d'une victoire du Hamas. Les dirigeants du Hamas ont pensé qu'ils pouvaient lancer une attaque contre Israël: ils avaient des armes, le soutien de l'Iran et pouvaient supposer que les États-Unis réagiraient à peine. Ils n'avaient pas tort.

"Israël", a déclaré le 13 mai le Président Biden, "a le droit de se défendre lorsque des milliers de roquettes survolent son territoire". Il n'a pas explicitement condamné l'attaque du Hamas, ni même dit que le Hamas avait commis un crime de guerre.

"Les Palestiniens et les Israéliens" a fait remarquer Biden le 16 mai, "méritent de vivre dans la sûreté et la sécurité et de jouir les uns comme les autres de liberté, de prospérité et de démocratie, et mon administration continuera à inciter les Palestiniens et les Israéliens et nos autres partenaires régionaux à aller vers un calme durable".

Biden a ainsi placé Israël et les "Palestiniens" sur un pied d'égalité. Il n'a fait aucune distinction entre un allié démocratique des États-Unis et une organisation terroriste qu'il n'a même pas nommée. Il a parlé comme s'il ne savait pas que le calme avait été rompu par une organisation terroriste et par personne d'autre, et que ce qui empêche les Palestiniens de jouir de la liberté, de la prospérité et de la démocratie, est précisément qu'ils sont régis par des gens qui soutiennent et pratiquent le terrorisme.

Les commentateurs israéliens semblent penser que la rhétorique incendiaire utilisée par le Hamas et les dirigeants de l'Autorité palestinienne - ajoutée au sentiment qu'Israël ne jouit plus d'un fort soutien américain - a conduit certains Arabes israéliens à montrer ouvertement leur haine pour Israël et les Juifs.

Le gouvernement israélien ne peut pas se permettre de critiquer le Président Biden, mais il peut voir que ce dernier ne fait pas montre d'un soutien sans ambigüité à Israël. Il n' a pas menacé de suspendre le financement qu'il a promis aux Palestiniens si les tirs sur Israël se poursuivaient. Il n'a pas menacé de remettre en question la réouverture d'un bureau de l'Autorité Palestinienne à Washington DC. Plus inquiétant encore: alors que le Hamas armé par l'Iran, envoyait des milliers de missiles dans un pays de la taille du New Jersey, les États-Unis étaient menaient des pourparlers à Vienne pour parler d'arrangements avec l'Iran qui lui permettront de disposer d'argent et d'acheter plus d'armes qui pourront être utilisées contre Israël.

En outre, le gouvernement israélien a noté que le secrétaire adjoint adjoint de l'administration Biden aux affaires israéliennes et palestiniennes au département d'État américain, Hady Amr, a rencontré à Ramallah le Premier ministre de l'Autorité palestinienne Muhammad Ishtayya aux fins de négocier l'utilisation de l'aide financière américaine à l'AP, cela pendant qu'Israël était sous les tirs de missiles. Ishtayya a dit, en en présence de Hady Amr, qu'Israël menait une "agression dans la bande de Gaza" et pratiquait une "politique de nettoyage ethnique". Hady Amr est resté silencieux.

L'administration Biden semble toujours vouloir lever les sanctions contre le régime iranien, bien que ce soient des armes conçues et financées par l'Iran qui ont été utilisées contre Israël, et bien que les dirigeants iraniens félicitent le Hamas pour l'attaque lancée contre Israël.

L'administration Biden a récemment retiré les milices Houthi - qui mènent une guerre pour l'Iran contre l'Arabie saoudite - de la liste des organisations terroristes. Quelques semaines plus tard, les Houthis ont attaqué une installation pétrolière saoudienne et un système antimissile Patriot en territoire saoudien. Les États-Unis n'ont pas réagi.

L'administration Biden a, par contre, imposé un gel des ventes d'armes américaines à l'Arabie saoudite et décidé de rompre toute relation avec le prince héritier Mohamed ben Salmane, populairement connu sous le nom de MBS, et semble-t-il pour déstabiliser le prince, l'administration américaine a publié un rapport l'accusant d'être responsable de l'assassinat du journaliste anti-saoudien Jamal Khashoggi, sans préciser que Khashoggi était un agent des Frères musulmans, un ennemi juré de la Maison des Saoud.

Le gouvernement israélien a compris qu'il devait faire payer au Hamas un prix élevé aux fins que les dirigeants de celui-ci réfléchissent longuement avant de lancer à nouveau une attaque contre Israël, et jusqu'au cessez-le-feu, il l'a fait.

Le Président Biden a déclaré que les États-Unis fourniraient un soutien humanitaire à Gaza, "en partenariat total avec l'Autorité palestinienne ... d'une manière qui ne permettrait pas au Hamas de simplement reconstituer son arsenal militaire". Il n'a pas expliqué ce que les États-Unis pourraient faire pour empêcher le Hamas de stocker à nouveau des armes. Il a assuré au Premier ministre Netanyahu son "plein soutien pour reconstituer le Dôme de fer israélien".

Le Ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a déclaré que les Forces de défense israéliennes "ont obtenu un succès militaire sans précédent par son ampleur, sa précision et son importance stratégique dans la lutte contre les organisations terroristes à Gaza. "

"[D] ans la guerre et le conflit", a écrit l'historien Daniel Pipes, "un côté gagne et un côté perd ... Israël doit faire ce que toutes les nations ... font pour remporter la victoire: vaincre son ennemi ... "L'infrastructure de missiles du Hamas à Gaza, a-t-il dit, doit être" complètement détruite ".

Les dirigeants israéliens le savent, et il faut souhaiter que les dégâts infligés à l'infrastructure militaire du Hamas sont suffisamment importants pour qu'Israël ne soit pas confronté au risque d'une attaque majeure dans les années à venir.

Un article récent de Michael Doran et Tony Badran publié par le magazine Tablet explique pourquoi Israël doit être vigilant et rester prêt à agir de manière décisive. Un projet conçu sous la présidence d'Obama et visant à "créer un nouvel ordre au Moyen-Orient" semble être à l'étude. Ce projet conduirait les Etats-Unis à placer les intérêts de l'Iran au-dessus de ceux de leurs alliés au Moyen-Orient, ce qui conduirait à l'hégémonie régionale de l'Iran. Ce projet impliquerait d'éroder les accords d'Abraham, et de pousser l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis à conclure un accord avec l'Iran, et il conduirait à "forcer Israël à adopter une posture plus passive face à la montée en puissance de l'Iran". Est-ce ce projet que l'administration Biden est en train de mettre en œuvre?

Sentant que les États-Unis cherchent à déstabiliser le royaume saoudien et le déstabiliser lui, le prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane a déclaré en avril: "Nous cherchons à avoir de bonnes relations avec l'Iran. Nous voulons voir un Iran prospère. Nous travaillons avec nos partenaires dans la région aux fins de surmonter nos différends avec l'Iran. " Il s'est ensuite rendu à Bagdad, en Irak, pour rencontrer des diplomates iraniens.

L'administration Biden agit comme si elle ne voyait pas qu'elle met en danger Israël et d'autres alliés de longue date des Etats-Unis ; elle fait comme si elle ne voyait pas que derrière l'Iran et les mollahs, la Chine avance. La Chine et l'Iran viennent de signer un "partenariat stratégique" de 25 ans qui permettra au régime des mollahs de recevoir des centaines de millions de dollars, l'aidera à intensifier son programme nucléaire et conduira vraisemblablement à une plus grande coopération militaire entre Chine et Iran.

La journaliste Melanie Phillips demande:

"Biden pourrait-il transformer l'Amérique en un ennemi d'Israël? ... L'hostilité d'Obama envers Israël et sa volonté de renforcer l'Iran ont fait de ses deux mandats un cauchemar pour l'État juif. Mais si les choses se poursuivent dans une direction négative, il faudra du génie stratégique aux dirigeants d'Israël pour se confronter au troisième mandat d'Obama et assurer la sécurité de leur peuple ".

L'administration Biden est-elle sur le point d'abraser et remettre en cause le statut des États-Unis et l'existence du monde libre aux fins de laisser se mettre en place un nouvel ordre mondial radical et monstrueux?

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Être pro-Palestinien, c’est être antisémite

Par Avi Abelow, 23 mai 2021

Wow. Les malédictions antisémites lancées sur les juifs dans cette vidéo sont assez révélatrices des types de personnes du côté «pro-Palestine»…

Les partisans de la «Palestine» sont antisémites

À tous les juifs, rabbins, dirigeants d'organisations - et ils sont nombreux - et célébrités juives avec leurs énormes plateformes, qui prennent le parti de nos ennemis (Natalie Portman) ou émettent des messages neutres mettant les deux camps sur le même pied (Mayim Bialik, Gal Gadot) : vous poignardez votre propre peuple et votre patrie dans le dos. Il n'y a pas d'autre camp !

Il y a votre peuple et il y a notre ennemi qui essaie de tuer des Juifs et de détruire l'État juif d'Israël, pour une seule et unique raison : détruire l'État juif d'Israël et tuer des Juifs. Et toute personne qui soutient ce camp-là est antisémite.

Tous ces Juifs qui nient cette vérité ont choisi le mauvais camp. Ils jettent de l'huile sur le feu de la plus grande "diffamation sanglante" antisémite de l'histoire appelée "Palestine".

Oui, tout soutien à la solution à deux États sous le couvert de la "Palestine" est un soutien au plus grand mouvement antisémite de toute l'histoire.
Où que vous viviez, que ce soit à Tel Aviv, Londres, New York ou Los Angeles, les partisans de la "Palestine" s'en prendront à vous aussi. Vos vies iront de pire en pire à cause de la haine de nos ennemis. Révisez votre histoire.

J'ai appris récemment que le camp de la mort nazi d'Auschwitz disposait d'un baraquement spécial pour les Juifs qui refusaient tout lien avec leurs compatriotes juifs et ne voulaient pas être associés à eux.
Et que leur est-il arrivé? Les nazis les ont assassinés eux aussi.

Et c’est ainsi que les antisémites ont traité les Juifs traîtres à leur peuple tout au long de l'histoire. Il en va de même pour tous ces Juifs qui, aujourd'hui, veulent se faire bien voir en s'abstenant de soutenir leurs propres frères dans la patrie juive, Israël.

Et à tous les autres : Répandez la vérité sur Israël, le peuple juif et la cause génocidaire appelée "Palestine", qui n'a jamais été intéressée par une coexistence pacifique avec l'État juif d'Israël. Vous n'avez pas le privilège de pouvoir rester silencieux. Il s'agit de nous tous.

Battre un juif à Midtown Manhattan parce qu'il est juif

Ci-dessous, une vidéo de la violence contre les juifs au nom de la «Palestine» du monde entier:

Article entier: Pro-Palestine? You're Antisemitic. It's That Simple.

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Émeutes antisémites et anti-israéliennes en Allemagne

Il faut que la Chancelière voie cela en personne

Commentaire de Mohammad Rabie

19.05.2021

Quand j'ai fui la Syrie pour l'Allemagne en 2015, j'ai été reconnaissant à la Chancelière Merkel ne serait-ce que pour cette phrase:

"S'il faut commencer à devoir s'excuser pour avoir montré un visage charitable dans des situations de détresse, alors ce n'est plus mon pays."

A l'époque, les Allemands m'avaient montré leur visage charitable.

Ces derniers jours, j'ai connu une Allemagne différente.

J'ai assisté aux manifestations de Bochum, Gelsenkirchen et Berlin en tant que reporter. J'ai parlé à des gens qui, comme moi, ont fui la guerre en Syrie - et qui sont maintenant ici à appeler à la guerre contre Israël.

Des Arabes, des Syriens, des migrants m'ont dit qu'ils voulaient flanquer la trouille aux Juifs. Ils banalisent l'Holocauste et apprennent à leurs enfants à haïr Israël.

Angela Merkel connaît-elle cette Allemagne-là?

La Chancelière ne doit pas seulement parler d'intégration. Elle doit visiter ces quartiers où les Juifs ne peuvent plus porter la kippa. Parler à ceux qui s'éloignent de plus en plus de nos valeurs libérales.

Sinon, il ne restera bientôt plus rien du visage charitable de ce pays.

Source (avec photo): https://www.bild.de/politik/kolumnen/kolumne/kommentar-die-kanzlerin-muss-es-selbst-sehen-76428758.bild.html

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Un responsable politique décrit les émeutiers antisémites comme des jeunes "non organisés politiquement, plutôt orientés vers l'expérience"

Bild Zeitung, 17.05.2021

Des foules antisémites ont envahi les rues de nombreuses villes d'Allemagne ce week-end [15-16 mai]. Le pire était à Berlin, où 93 policiers ont été blessés lors de manifestations haineuses contre Israël, et 65 personnes ont été temporairement arrêtées.

Les émeutiers étaient majoritairement d'origine arabo-musulmane. Ils ont clamé haut et fort "Bombardez Tel Aviv", jeté des pierres et harcelé des journalistes avec des insultes telles que "Juif de merde".

Ces débordements ont maintenant une répercussion politique et ont occupé lundi la commission des affaires intérieures du parlement berlinois. Là, le sénateur (ministre régional) de l'Intérieur Andreas Geisel (55 ans, SPD) a expliqué qui, parmi les 3 500 manifestants haineux, étaient les instigateurs des émeutes:

Geisel : "300 à 400 jeunes hommes, d'origine arabe, non organisés politiquement, plutôt orientés vers l'expérience."

Pardon? Des participants à une manifestation antisémite organisée, qui ont une sympathie évidente pour les groupes terroristes du Moyen-Orient (Hamas, FPLP, dont des organisations proches ont participé à la préparation de la manifestation) sont simplement "orientés vers l'expérience"?

Vidéo 2 mn: voir l’article original

[…] Le contexte de la déclaration de Geisel : un débat sur les raisons pour lesquelles les canons à eau n'ont pas été utilisés pour mettre fin aux violences.

Cela aurait été disproportionné, a-t-il expliqué. […] La commissaire de police Barbara Slowik (55 ans) a expliqué que la situation était complexe : de nombreux badauds avec de jeunes enfants s'étaient mélangés à plusieurs reprises avec les émeutiers. […] L'expérience de ces dernières années a montré que ces opérations fonctionnent mieux sans canons à eau. La tactique: pénétrer dans la foule avec relativement peu d'agents et exfiltrer les délinquants individuellement. La police de Berlin utilise cette tactique avec succès depuis des années. […]

L'opposition s'est déchaînée. Burkard Dregger (56 ans, CDU) […] a déclaré qu'il ne comprenait pas comment les appels à l'extermination d'Israël n'étaient pas un motif suffisant pour disperser les rassemblements, mais seulement les infractions aux règles sanitaires contre  le coronavirus.

Pour Paul Fresdorf (44 ans, FDP), il est inacceptable qu'en plein Berlin, on refuse à Israël le droit d'exister. "J'aurais aimé que mon Sénat envoie un signal clair contre l'antisémitisme et la violence et qu'il ne mette pas en avant la feuille de vigne de la protection sanitaire."

Geisel a annoncé qu'il convoquerait à bref délai la "Table ronde contre l'antisémitisme".

Source (avec photos et vidéo): https://www.bild.de/politik/inland/politik-inland/nach-hass-krawallen-in-berlin-innensenator-nennt-judenhasser-erlebnisorientiert-76427036.bild.html

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Traductions Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

 

https://twitter.com/peter_wilke14/status/1393888190637936644?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1393888190637936644%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.bild.de%2Fpolitik%2Finland%2Fpolitik%2Fbild-reporter-bepoebelt-so-erlebte-ich-die-hass-demos-gegen-israel-76407308.bild.html

 

Autriche : le drapeau israélien hissé sur des bâtiments officiels par «solidarité»

[…] Le 14 mai, l'Autriche a hissé sur certains bâtiments officiels le drapeau israélien par «solidarité». «Je condamne avec la plus grande fermeté les attaques contre Israël depuis la bande de Gaza», a écrit le chancelier conservateur Sebastian Kurz dans une déclaration transmise à l'AFP.  «Israël a le droit de se défendre contre ces attaques. Pour témoigner de notre entière solidarité [...], nous avons hissé le drapeau israélien» sur les locaux de la chancellerie et du ministère des Affaires étrangères, a-t-il ajouté. […]

«Rien ne justifie les plus de mille roquettes tirées jusqu'à présent sur Israël depuis Gaza par le Hamas et d'autres groupes terroristes et nous soutenons fermement la sécurité d'Israël», a précisé le ministre des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg.

La Turquie, pays qui défend avec vigueur la cause palestinienne et dont les relations avec l'Autriche sont tendues depuis plusieurs années, a vertement critiqué le geste de soutien de Vienne à Israël. […]

Par ailleurs, le parquet autrichien a ouvert une enquête après la tenue de propos antisémites lors d'une manifestation de soutien aux Palestiniens le 12 mai à Vienne.

[…]

La capitale autrichienne abrite l'un des sièges des Nations unies et accueille actuellement les négociations internationales pour ressusciter l'accord sur le nucléaire iranien.

Aux Etats-Unis, les Républicains ont demandé le 13 mai au président Joe Biden de stopper ces discussions en invoquant un lien entre l'Iran et les tirs de roquettes du Hamas.

Depuis le 10 mai, soit le début de ce nouveau cycle de violences au Proche-Orient, 119 Palestiniens, dont 31 enfants, ont été tués dans la bande de Gaza, selon un dernier bilan du ministère local de la Santé.

En Israël, où le bouclier antimissile «Dôme de fer» a intercepté environ 90% des quelque 1 800 roquettes tirées cette semaine depuis Gaza, le bilan est passé à huit morts.

Source : AFP/RT France

Voir aussi : L’Orient Le Jour

Pas d’autorisation de manifester pour les Palestiniens en Hongrie et en France

«L'Association des Palestiniens de Hongrie a essayé de demander à la police une autorisation de manifester, mais en raison de la situation de pandémie, la demande a été refusée. Ils nous ont suggéré de réessayer dans deux semaines», a déclaré Mazen Al Ramahi, président de l'association, en réponse à une question sur l'éventualité de manifestations prévues à la suite de la reprise du conflit israélo-palestinien.

Selon ses informations, deux ou trois petites manifestations ont eu lieu jusqu'à présent dans les universités, en en respectant les règlements. Le portail d'information juif Neokohn.hu a rapporté mercredi que les étudiants israéliens de Debrecen craignaient une provocation, après qu'un appel soit apparu sur les médias sociaux pour que les étudiants portent du rouge en signe de solidarité. Toutefois, il ressort de l'article que cet appel avait aussi été passé par un étudiant égyptien.

Al Ramahi ajoute que les Palestiniens de Hongrie ne baissent pas les bras : ils prévoient d'écrire à l'Assemblée nationale et à Péter Szijjártó, ministre des affaires étrangères.

Le président de l'association estime qu'il y a environ sept cents Palestiniens vivant en Hongrie, dont environ 250 sont des étudiants, le reste étant des hommes d'affaires, des ingénieurs et des médecins.

Péter Szijjártó a réagi mercredi à la nouvelle flambée de violence: «La Hongrie condamne dans les termes les plus forts les dernières attaques à la roquette lancées par certaines organisations terroristes palestiniennes depuis Gaza contre des villes israéliennes. Nous exprimons notre entière solidarité avec Israël et reconnaissons son droit à l'autodéfense. La violence insensée contre les civils doit cesser immédiatement.»

«Je regrette beaucoup ce que nous avons entendu de la part de M. Szijjártó, qui ne contribue pas à résoudre le problème », a commenté Mazen Al Ramahi. «Sa déclaration aidera Israël à poursuivre ce qu'il a commencé et à être encore plus agressif envers le peuple palestinien. Il n'a rien dit de l'expulsion par Israël de familles de leurs maisons ou de son occupation du Dôme du Rocher à Jérusalem par des soldats et des policiers.»

Al Ramahi a également dénoncé le rejet clair et préalable par la Hongrie de la décision de la Cour pénale internationale par laquelle elle se déclare compétente pour les territoires palestiniens:

«J'espère vraiment que l'État hongrois reconsidérera la longue relation hongro-palestinienne, qui remonte à au moins 35 ans, car au cours des trois ou quatre dernières années, il a soutenu et défendu Israël dans toutes ses déclarations, même contre l'avis et la position de l'Union européenne. Bien entendu, nous comprenons et respectons le droit de la Hongrie à établir et à maintenir une coopération et des relations avec tout pays qu'elle souhaite, mais nous ne voulons pas que cela se fasse au détriment du peuple palestinien.»

L'homme d'affaires palestinien a déclaré qu'il fallait s'attendre à une flambée du conflit israélo-palestinien. Il a cité comme source de tension le fait qu'Israël allait, selon lui, déplacer trente familles qui vivaient à Jérusalem Nord depuis plus de soixante-dix ans, pour la seule raison qu'elles ne sont pas juives. «Puis les soldats et la police israéliens sont entrés dans la mosquée du Rocher (la mosquée Qubbat as-Sahra), le lieu saint des Palestiniens, et ont commencé à laisser entrer des fondamentalistes juifs et des colons vivant à Jérusalem Nord. En outre, l'État d'Israël ne permet pas aux Palestiniens d'organiser des élections dans le nord de Jérusalem», a-t-il énuméré.

Il a également prévenu qu'il ne sera pas facile de mettre fin au conflit. A son avis, les événements actuels peuvent prendre fin, mais pour que le conflit cesse définitivement, il faut trouver une solution permanente. Si le peuple palestinien pouvait avoir un pays à lui où il puisse vivre en paix, comme les autres nations, alors le conflit pourrait prendre fin définitivement, a-t-il souligné.

Source : Magyar Nemzet

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

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Conflit israélo-palestinien : La préfecture de police interdit la manifestation pour la Palestine prévue samedi à Paris

MANIFESTATION Dans un télégramme envoyé à l’ensemble des préfets, le ministre de l'Intérieur leur demande d'« anticiper les risques de débordement »

20 Minutes avec AFP - 13/05/21
Gérald Darmanin a tranché. Le ministre de l’Intérieur a demandé jeudi au préfet de police de Paris d’interdire la manifestation de soutien au peuple palestinien prévue samedi dans la capitale, en raison des « graves troubles à l’ordre public constatés en 2014 ». [...]« J’ai demandé au Préfet de police d’interdire les manifestations de samedi en lien avec les récentes tensions au Proche-Orient », [...]

« Anticiper les risques de débordement »

[...] représentent un risque de « troubles à l’ordre public » ou ne « respectent pas les règles de l’état d’urgence sanitaire ».

L’organisatrice de la manifestation, l’Association des Palestiniens en Ile-de-France, a « condamné cette interdiction » [...] « En interdisant cette manifestation, la France montre sa complicité avec l’Etat d’Israël, qui veut interdire toute manifestation de soutien aux droits des Palestiniens, qui subissent l’occupation, la colonisation et les bombardements », [...]

article complet: https://www.20minutes.fr/societe/3041335-20210513-conflit-israelo-palestinien-darmanin-demande-interdire-manifestations-palestine-paris-samedi

Maya Khadra : « Le Hamas profite de cette situation pour s’imposer sur la scène militaire du pays, faire pression sur Israël et transmettre un message aux Européens »

Maya KhadraCatégorie-12 mai 2021

Que se passe-t-il en territoire israélo-palestinien ? Comment un conflit à l’origine juridique concernant des propriétés a-t-il pu dégénérer en pluie de roquettes tirées sur ? Le pays est-il sur le point de basculer dans la guerre civile ? [...]

 

Depuis plusieurs jours, on note une escalade de tensions entre Israël et les territoires palestiniens, principalement la bande de Gaza

 

Le conflit a commencé à Jérusalem-Est, il a généré des confrontations entre les policiers israéliens et des Palestiniens. L’origine de ce conflit est d’ordre juridique car les Israéliens revendiquent leurs maisons à Jérusalem-Est. Ils en ont les titres de propriété, tout comme des Palestiniens qui ont toujours vécu à Jérusalem-Ouest possèdent des titres de propriété à Jérusalem-Ouest. Or, la loi a favorisé les juifs [...]

Comment la situation a-t-elle pu dégénérer au point qu’il y ait des tirs de roquettes sur Israël ?

Il y a plusieurs raisons qui ont motivé ces représailles violentes contre Tel Aviv de la part du Hamas. Premièrement, il y a un enjeu géopolitique. L’Iran cherche à déstabiliser beaucoup de pays : au Yémen, au avec le Hezbollah, en avec les Gardiens de la révolution islamique. Donc, Israël est enserré comme dans un étau. Le danger vient du nord avec le Liban, de la frontière syriennen mais aussi de la bande de Gaza, avec le Hamas présidé par Ismaël Haniyeh qui, dans une de ses dernières vidéos, s’est félicité d’appartenir à l’axe de la résistance initiée par l’Iran dans cette région. Il est à la tête d’une organisation classée terroriste et il est armé directement par l’Iran. [...]

 

article complet: https://www.bvoltaire.fr/maya-khadra-le-hamas-profite-de-cette-situation-pour-simposer-sur-la-scene-militaire-du-pays-faire-pression-sur-israel-et-transmettre-un-message-aux-europeens/

Le Hamas lance des dizaines de roquettes vers Israël et son réacteur nucléaire – une semaine après une vidéo de propagande iranienne montrant une frappe de missile sur ce site

 Jim Hoft, le 12 mai 2021

Des terroristes palestiniens ont continué de tirer des roquettes sur les zones peuplées d'Israël pendant la nuit.

Le Hamas a admis avoir tiré 15 roquettes vers Dimona, dans le Néguev, le site de la centrale nucléaire israélienne de Dimono.
Il est clair qu'une frappe sur ce site serait un cataclysme.

Il y a à peine une semaine, le régime iranien a publié une vidéo montrant un missile détruisant l'usine de Dimono.

15 roquettes viennent d'être lancées contre Dimona – la Palestine ne fait que commencer.

https://www.thegatewaypundit.com/2021/05/hamas-launches-15-rockets-towards-dimona-israel-nuclear-reactor-week-iranian-propaganda-video-showing-missile-strike-plant/

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Fabrication de roquettes

Hathaway_Noaa@Hathaway_Noaa
Gaza: La faction appelée Brigades des Mujahidin a publié une vidéo de la fabrication des roquettes «KM107». D’après leur apparence, il devrait s’agir de dérivés de fabrication locale des roquettes d’artillerie chinoises de 107 mm du type 63-2 HE. (Les factions gazaouies ont des exemples chinois et iraniens.) Portée probablement inférieure à 8km. https://twitter.com/Hathaway_Noaa/status/1392409793319428098
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Le Hamas tire plus de 45 roquettes sur Israël

10 mai 2021- Fox News (vidéo 2:54, traduction automatique disponible)
Le gouvernement israélien rapporte que le Hamas a tiré plus de 45 missiles sur tout Israël. Des roquettes sont lancées vers Jérusalem le jour même où des milliers d'Israéliens célèbrent la Journée de Jérusalem.

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Nouvelle escalade des tensions entre Israël et le Hamas

Nouvelle escalade des tensions, mardi soir, entre Israël et les Palestiniens. Peu après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé vouloir "intensifier" ses attaques contre le Hamas, le mouvement islamiste a affirmé avoir lancé 130 roquettes en direction de Tel-Aviv. Suivez notre direct. 

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Des militants palestiniens tirent des centaines de missiles sur Israël après des frappes aériennes à Gaza

CBC News : The National -12 mai 2021

Des militants palestiniens ont tiré des missiles sur Tel Aviv après qu'Israël ait bombardé plusieurs bâtiments à Gaza, dont un immeuble de 13 étages, dans une escalade majeure de la violence liée aux revendications conflictuelles sur Jérusalem.

L’armée israélienne a publié une vidéo d’une frappe aérienne sur ce qu’elle dit être des sites de fabrication de munitions à Gaza.

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Tirs de barrage contre Ashdod, Ashkelon et les régions voisines

Les Brigades Al-Qassam ont annoncé qu'elles venaient de lancer 50 roquettes contre Ashdod.

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Aautres vidéos: Israel Defense Forces

@IDF Official IDF Twitter.
Real-time information and updates.
Français @Tsahal_IDF

https://twitter.com/IDF

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Un bombardement transfrontalier fait 35 morts parmi les Palestiniens et 5 parmi les Israéliens

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Tirs de roquettes sur Israël : B. Netanyahou s'exprime à l'hôpital Wolfson (0:59)

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Rappels : Notre lecteur Antoine:

… de nombreux Arabes ont soulevé la question de la corruption financière des dirigeants palestiniens. Ismail Haniyeh et Khaled Mashaal, disposaient d’une fortune personnelle évaluée à 9 milliards de dollars ; Mahmoud Abbas était estimée à 200 millions de dollars. »
Cette situation malsaine dure depuis trop longtemps !
L’enrichissement de ces dirigeants terroristes doit être dénoncé et porté à la connaissance du peuple palestiniens.
L’utilisation de civils embrigadés depuis des décennies doit prendre fin. Les sommes faramineuses de ces  »aides » doit cesser.
Pas d’argent, pas de corruption, pas de guerre …
Le nerf de la guerre : l’argent !!

Les Arabes En Ont Assez De Ces Palestiniens « Ingrats »

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La Suisse reprend ses paiements à l'UNRWA

[...] 2019, la Suisse a versé à l'UNRWA 25 millions de francs suisses (23 millions d'euros). [...]

source: https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1576859512-la-suisse-reprend-ses-paiements-a-l-unrwa

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http://www.tdg.ch/suisse/La-Suisse-versera-33-millions-aux-refugies-palestiniens/story/24684857

[...] Depuis 2008, la Suisse participe avec 1,257 milliard de francs à plusieurs projets visant à réduire les disparités économiques et sociales au sein de l’UE élargie. Malgré une croissance rapide dans les années suivant l’adhésion à l’UE, le niveau de prospérité dans les États nouvellement membres de l’UE est relativement bas et l’écart avec les États membres de l’Europe des Quinze est comparativement important. L’engagement de la Suisse pour l’élargissement de l’UE est une manifestation de solidarité. En même temps, la Suisse pose les fondements nécessaires à l’établissement de liens solides, à la fois économiques et politiques, avec les nouveaux États membres de l’UE. [...]

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ONG de Soros : 257 millions également versés à l'autorité palestinienne, utilisés notamment pour aider les familles des terroristes tués et emprisonnés

https://www.valeursactuelles.com/societe/comment-lunion-europeenne-finance-des-ong-radicales-du-reseau-de-george-soros-129308

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Voici la vraie cause des violences à Jérusalem

Voici la vraie cause des violences à Jérusalem

J’en suis sûr et certain, vous savez que les explications données par les médias au sujet des violences à Jérusalem sont toutes plus ou moins – et plutôt plus que moins – mensongères. Et vous comptez sur Dreuz pour vous donner les faits.

Dreuz a besoin de vous : Le journalisme indépendant ne reçoit aucune aide d’Etat. Dreuz.info ne peut pas exister sans votre soutien financier. Pour contribuer en utilisant votre carte de crédit (sans vous inscrire à Paypal), cliquez sur ce lien Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution. Nous vous remercions.

Le cycle jets de pierres, gaz lacrymogènes, balles en caoutchouc, agressions, arrestations a repris. De nouveaux affrontements ont opposé lundi au Mont du Temple de la capitale juive de Jérusalem, des activistes palestiniens et des policiers israéliens, faisant plus de 300 blessés, en majorité arabes, après un week-end de violences dans la ville millénaire libérée de l’occupant jordanien il y a un peu plus de 50 ans.

Le motif déclencheur des agressions palestiniennes – outre qu’ils ambitionnent à coloniser l’intégralité des terres juives jusqu’à la mer, est le sort de familles de locataires palestiniens du quartier de Sheikh Jarrah qui sont menacés d’expulsion pour des loyers impayés. Une audience de la Cour suprême israélienne dans cette affaire prévue lundi a été reportée afin de faire baisser les tensions.

Double standard et ingérence

Il n’y a qu’en Israël que la communauté internationale se mobilise pour faire pression contre des propriétaires immobiliers. A ce titre, leurs leçons de morale tombent à plat, tant auprès du gouvernement israélien, que des citoyens, que des amis d’Israël partout dans le monde, et particulièrement en Europe, où les gens commencent à comprendre à leurs dépens la mentalité des musulmans.

Comme vous l’avez sans doute entendu, la question des évacuations de « Sheikh Jarrah » a été au centre de l’actualité ces derniers temps, en particulier avec les émeutes en cours à Jérusalem.

Une banale affaire de loyers impayés empoisonnée par les Arabes

Il s’agit d’une affaire juridique complexe et de longue haleine, portant sur des revendications de propriété concurrentes sur une petite zone de terrain à Jérusalem, par les propriétaires juifs et les locataires palestiniens qui refusent de payer leur loyer.

L’affaire fait l’objet de procédures judiciaires depuis 1972 et est actuellement devant la Cour suprême d’Israël, où une décision finale est attendue dans les 30 prochains jours.

L’affaire a suscité une attention sans précédent dans le sillage du récent rapport anti-israélien de Human Rights Watch (HRW) une ONG dont il est difficile de distinguer le discours anti-israélien de celui du leader islamique d’Iran, accusant Israël de se livrer à des pratiques d' »apartheid » (ce serait drôle s’il n’y avait pas de victimes), de l’enquête partisane de la Cour pénale internationale (CPI) et de la campagne concertée menée par les réseaux antisémites BDS et les ONG, ainsi que par les dirigeants terroristes palestiniens eux-mêmes, dans le but d’exacerber et envenimer la situation actuellement tendue à Jérusalem et dans ses environs.

Malheureusement, de nombreuses informations erronées ont entouré cette affaire, et des allégations fallacieuses ont été formulées contre Israël.

Voici le contexte juridique et factuel, expliqué par le Forum juridique international (1)

Où se trouve Sheikh Jarrah ?

Sheikh Jarrah est un petit quartier de Jérusalem à prédominance arabe, mais pas exclusivement, situé à environ 2 ou 3 kilomètres de la vieille ville.

Signification historique du quartier

  • Les Juifs appellent ce quartier « Shimon Hatzadik », où est enterrée la tombe de « Shimon le Juste », un grand prêtre juif vénéré du IIIe siècle avant Jésus-Christ. Le quartier est souvent visité par des pèlerins juifs.
  • Les Palestiniens prétendent que la zone tire son nom de Sheikh Jarrah, un guerrier et médecin de Saladin, chef militaire islamique qui aurait combattu contre les Croisés au 12e siècle. Son corps serait enterré dans le quartier.

Revendication contre Israël

La communauté antisémite et pro-palestinienne affirme qu’Israël expulse injustement quatre familles palestiniennes de leurs maisons dans le quartier de Sheikh Jarrah, et que cela illustre les accusations portées contre Israël dans le contexte du conflit plus large avec les Palestiniens.

Les militants ne veulent pas entendre parler du droit international, notamment du célèbre arrêt de la Cour d’appel de Versailles de 2013 (2) qui opposait Alstom à l’OLP, et a conclu que non seulement Israël était l’occupant légal de la région, mais que les Palestiniens n’avaient légalement aucun droit sur Jérusalem et qu’aucune de leurs revendications n’était légitime.

En réponse, les propriétaires du bien (une ONG israélienne privée, Nahalat Shimon) démontrent qu’ils détiennent le titre légal en bonne et due forme du bien en question, et qu’en l’absence de loyer payé par les locataires, ces derniers doivent être expulsés : n’est-ce pas la même chose partout dans le monde ?

Chronologie des événements

  • Sheikh Jarrah est un quartier arabe qui s’est développé à l’extérieur des murs de la vieille ville de Jérusalem au XIXe siècle.
  • Selon la Cour suprême d’Israël, le terrain en question a été régulièrement acheté et payé par les communautés ashkénazes et sépharades locales, aux propriétaires arabes qui les leur ont vendus en 1875. Les juifs ont acheté ces terres principalement en raison de l’importance religieuse de la zone, qui abrite la tombe de « Shimon le Juste », tandis qu’à l’époque – tant que les Arabes en étaient propriétaires, les musulmans n’avaient aucune revendication religieuse ou historique sur ces terres. Oui, cela ressemble étrangement aux revendications des musulmans sur Jérusalem, qui ont commencé à lui découvrir une importance religieuse quand les Juifs l’ont libéré en 1967.
  • La propriété a été régulièrement enregistrée dans le registre foncier ottoman, et le titre de propriété est au nom des rabbins Avraham Ashkenazi et Meir Auerbach. Jusque là, il est difficile de contester quoi que ce soit, sauf à considérer, comme en Allemagne nazie d’avant la Seconde Guerre mondiale, que confisquer les biens des juifs est légitime.
  • Une petite communauté juive y a vécu pacifiquement en coexistence avec la communauté arabe locale jusqu’en 1948, lorsque la guerre contre l’indépendance d’Israël a été déclenchée par les pays arabes de la région.
  • Les propriétaires juifs avaient tenté de faire enregistrer la propriété auprès des autorités du Mandat britannique en 1946, qui ont repris le flambeau régional après la chute de l’Empire ottoman, allié aux Allemands durant la Première Guerre mondiale.
  • Lorsque la guerre d’indépendance a éclaté en 1948, la vieille ville de Jérusalem et ses environs – y compris Sheikh Jarrah – ont été occupés par la Transjordanie (aujourd’hui la Jordanie) et les familles juives ont été expulsées de force.
  • La garde de la propriété juive a été transférée au gardien jordanien des propriétés ennemies.
  • En 1956, le gouvernement jordanien a loué la propriété à 28 familles de « réfugiés » palestiniens, tout en restant propriétaire de la propriété ainsi illégalement confisquée.
  • Après la guerre des Six Jours en 1967, lorsqu’Israël a libéré et repris le contrôle de Jérusalem, il a adopté une loi autorisant les Juifs dont les familles avaient été expulsées par les autorités jordaniennes ou britanniques dans la ville avant 1967, à récupérer leurs biens immobiliers, à deux conditions :
    • qu’ils puissent prouver qu’ils en étaient propriétaires,
    • et que les résidents actuels ne soient pas en mesure de fournir la preuve qu’ils ont acheté ou transféré légalement le titre de propriété.

Jusque là, nous nous trouvons dans un cas relativement simple de droit de propriété. Simple s’il ne s’agissait pas de juifs bien entendu.

  • En 1973, le droit sur la propriété située à Sheikh Jarrah a été rendu aux légitimes propriétaires juifs, et le bien a été enregistré au nom du Comité de la communauté sépharade qui a pu présenter des titres de propriété légaux, contrairement aux occupants Arabes, qui n’avaient ni papier, ni titre, ni contrat de location, rien.
  • En 2003, les propriétaires juifs ont vendu le bien à « Nahalat Shimon », une ONG israélienne qui cherche à récupérer les biens des Juifs expulsés ou forcés de fuir, suite à la guerre d’indépendance de 1948.

Procédure judiciaire : expulsion des squatters arabes

  • En 1982, les propriétaires juifs (le Comité de la communauté sépharade et le Comité de la Knesset d’Israël) ont intenté un procès aux familles palestiniennes résidant illégalement et sans titre ni contrat à Sheikh Jarrah et ont exigé leur expulsion au motif qu’elles étaient des squatters.
  • Le tribunal d’instance a déterminé que les familles palestiniennes, ne pouvant pas prouver qu’elles étaient propriétaires, bénéficiaient cependant du statut spécial de « locataire protégé ».
  • Qu’est-ce qu’un « locataire protégé » ? C’est un concept socialiste (Israël s’est construit en partie sur des idées socialistes) qui stipulait que les Arabes pouvaient continuer à vivre sur la propriété tant qu’ils payaient un loyer et entretenaient la propriété.
  • L’arrangement a fait l’objet d’un accord signé par les parties, dans lequel les locataires arabes ont reconnu que la propriété appartenait bien aux juifs, et les propriétaires juifs, que les Arabes bénéficiaient du statut de locataires protégés.

Cependant, comme les locataires Arabes avaient du respect de leur signature à peu près le même que celui de leurs promesses, en 1993, les propriétaires ont entamé des procédures contre les résidents en raison du non-paiement de leur loyer et de modifications illégales apportées à la propriété.

  • En 1997, Suliman Darwish Hijazi, un Arabe palestinien, a tenté de contester la propriété à leurs propriétaires légaux sur la base d’un titre kushan (ottoman) qu’il aurait acheté à un Jordanien, al-Bandeq, en 1961.Juridiquement, la demande de l’Arabe avait tout pour « plaire » :
    • Pour commencer, Hijazi, selon le jugement de la Cour, n’a pas pu démontrer que le titre qu’il possédait (kushan) correspondait à la propriété qu’il revendiquait de Shimon HaTzadik.
    • Son titre de propriété (kushan) était falsifié.
    • Hijazi n’a pas été capable de prouver qu’al-Bandeq à qui il disait avoir acheté le bien, en était le propriétaire !
    • Enfin, Hijazi ne s’est jamais comporté comme s’il était le propriétaire du bien, tant pendant la période jordanienne qu’israélienne : il n’a pas enregistré son titre de propriété pour protéger son bien. Il n’a jamais perçu de loyer, et il n’a jamais payé les impôts fonciers.

Conclusion

A supposer que l’acte de vente soit authentique (ce que le tribunal a contesté), al-Bandeq a vendu à Hijazi un bien qui ne lui appartenait pas, pour une propriété qui n’était pas située à Sheikh Jarrah, pour laquelle Hijazi ne s’est jamais conduit en propriétaire, et aujourd’hui, Palestiniens et Occidentaux déclenchent des violences à Jérusalem pour faire reconnaître leurs « droits » sur ces terrains.

Et les ONG accusent Israël d’occuper et d’annexer ces terres arabes…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

source: https://www.dreuz.info/2021/05/10/oubliez-la-desinformation-voici-la-vraie-cause-des-recentes-violences-a-jerusalem/
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RTS info: agences/jfe/kkub

Condamnations internationales

L'ONU a fait part de sa "profonde inquiétude" face à l'escalade des violences en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré mardi un porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme.

De son côté, Amnesty International a dénoncé un "usage illégal et abusif de la force" par Israël contre des manifestants palestiniens "en grande partie pacifiques" lors de heurts à Jérusalem-Est qui ont blessé des centaines de Palestiniens et des dizaines de policiers.

Plus d'informations: L'ONU "condamne toute violence" entre Israël et Gaza

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Israël veut intensifier ses frappes sur Gaza, des roquettes visent Tel Aviv
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé d'intensifier ses attaques contre le Hamas, après une pluie de roquettes sur l'Etat hébreu, notamment à Tel Aviv, qui a tué trois Israéliennes. Le déluge de feu sur la bande de Gaza a lui coûté la vie d'au moins 30 Palestiniens.

Dix enfants et deux commandants du Djihad islamique figurent parmi les victimes enregistrées du côté palestinien, selon le ministère de la santé de Gaza et le second groupe armé de l'enclave. Les attaques israéliennes menées avec des avions de chasse et des hélicoptères de combat ont également fait près de 125 blessés.

[...]

Attaques "intensifiées"

En réaction à la destruction de cet édifice, le mouvement islamiste palestinien a affirmé mardi soir avoir lancé 130 roquettes en direction de Tel-Aviv où des sirènes d'alarme retentissaient en soirée. Une femme a été tuée près de la métropole israélienne.

Ce décès porte à trois le nombre de personnes tuées mardi en Israël par des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza. Selon l'armée israélienne, plus de 500 roquettes ont été lancées depuis lundi soir vers Israël par différents groupes armés palestiniens depuis Gaza.

"[...] une demande de l'armée de mobiliser 5000 réservistes, mais il n'était pas clair dans l'immédiat quand cette décision serait appliquée.

Prêts à "un long confliT"

Israël et le Hamas se sont dits prêt à un long conflit. [...]

Le mouvement islamiste Hamas est "prêt" à affronter une intensification des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, a affirmé mardi soir son chef dans une allocution télévisée.

"Si (Israël) veut une escalade, la résistance est prête et si (Israël) veut arrêter, nous sommes prêts aussi", a répliqué le chef du mouvement Hamas, Ismaïl Haniyeh, [...]

[...]

 

La « Terre promise » révisionniste d’Obama

Par Dov Lipman - 26 novembre 2020 / JNS

Dans ses nouveaux mémoires, l'ancien président américain induit les lecteurs en erreur d'une manière qui façonnera à jamais leur vision négative de l'État juif.

Je n'ai jamais critiqué publiquement l'ancien président américain Barack Obama - ni pendant mon séjour à la Knesset ni ailleurs - malgré mon désaccord avec nombre de ses politiques. Je suis fermement convaincu que les Israéliens ne devraient pas s'engager ni interférer dans la politique américaine, et je remercie régulièrement tous les présidents américains, y compris Obama, pour leur soutien économique et militaire à Israël.

Cependant, ses mémoires, « A Promised Land » (Une terre promise), sont remplis d'inexactitudes historiques que je ressens le besoin de corriger. Son récit de l'histoire d'Israël (au début du chapitre 25) montre non seulement une mauvaise compréhension de la région - ce qui a clairement eu un impact sur sa politique en tant que président - mais induit en erreur les lecteurs d'une manière qui façonnera à jamais leur perspective négative de l'État juif.

Le mandat britannique

Obama raconte, par exemple, comment les Britanniques « occupaient la Palestine » lorsqu'ils ont publié la Déclaration Balfour appelant à un État juif. Mais qualifier la Grande-Bretagne d '« occupant » met clairement en doute sa légitimité à décider quoi que ce soit sur l'avenir de la Terre Sainte, et ce n'était pas la situation [de 1917].

S'il est vrai que l'Angleterre n'avait aucun droit légal sur la Palestine lorsque la Déclaration Balfour a été publiée en 1917, cela a changé cinq ans plus tard. La Société des Nations, précurseur des Nations Unies, a donné aux Britanniques des droits légaux sur la Palestine dans son « Mandat en Palestine » de 1922, qui mentionne spécifiquement « l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif ». (note de Pug : l’auteur parle des Accords de San Remo, systématiquement oubliés par les Antisionistes dans la question du droit international au sujet du conflit israélo-arabe)

La [Société des Nations] a également déclaré que «la reconnaissance a ainsi été donnée au lien historique du peuple juif avec la Palestine et aux raisons de la reconstitution de son foyer national dans ce pays ».

L'omission notable par l'ancien président du mandat internationalement reconnu aux Britanniques d'établir un foyer pour les Juifs en Palestine désinforme le lecteur, qui en conclura que le mouvement pour un État juif en Palestine n'avait aucune légitimité ou consentement international.

Des réfugiés et non des conquérants

« Au cours des 20 années suivantes, les dirigeants sionistes ont mobilisé une vague de migration juive vers la Palestine », écrit Obama, créant l'image qu'une fois que les Britanniques ont entamé illégalement le processus de formation d'un État juif en Palestine, les Juifs ont soudainement commencé à affluer là-bas.

La vérité est que les Juifs, qui ont maintenu une présence continuelle tout au long des 2000 ans pendant lesquels la plupart ont été exilés de la terre, avaient déjà migré en Palestine en grand nombre bien avant cela ; beaucoup plus de 100 000 immigrants sont arrivés à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Ensuite, dans les années 1920, un grand nombre de personnes fuyant l'antisémitisme en Europe ne pouvaient trouver refuge en Palestine que parce que les États-Unis avaient institué des quotas en 1924 sur le nombre de Juifs qui pouvaient entrer en Amérique.

Le nombre d'immigrants a augmenté encore plus dans les années 1930 quand Adolf Hitler est arrivé au pouvoir et a commencé sa conquête de l'Europe alors que le monde restait silencieux.

Le contexte historique est important, et une fois qu'Obama a choisi d'écrire sur l'histoire, il aurait dû fournir le contexte complet et dépeindre les Juifs tels qu'ils étaient : un peuple persécuté et désespéré en quête de sécurité, et non, comme il l'implique, de forts conquérants affluant en Palestine.

Son affirmation selon laquelle les nouveaux immigrants « ont organisé des forces armées hautement qualifiées pour défendre leurs colonies » est également trompeuse. Une façon plus précise de le décrire aurait été : « Parce que les Arabes de la région ont impitoyablement attaqué les zones juives, les réfugiés juifs n'ont eu d'autre choix que de prendre les armes pour se défendre. »

Reconnaître que les Arabes attaquaient les Juifs avant même qu'il n'y ait un État d'Israël est un contexte historique important pour comprendre le conflit israélo-arabe.

Le plan de partition : une présentation fallacieuse

« Une terre promise » raconte également comment les Nations Unies ont adopté un plan de partition de la Palestine en novembre 1947, en divisant le pays en un État juif et arabe, que les « dirigeants sionistes », comme il les appelle, ont accepté, mais auquel « les Palestiniens arabes, ainsi que les nations arabes environnantes qui sortaient tout juste de la domination coloniale, se sont vigoureusement opposés. »

L'utilisation par Obama de « dirigeants sionistes » au lieu de « dirigeants juifs » joue en plein dans le climat international actuel, dans lequel il est politiquement correct d'être « antisioniste », tout en étant inacceptable d'être anti-juif. (En réalité, le sionisme est le mouvement pour que les Juifs vivent dans leur patrie biblique et historique, donc être contre cela est en fait de l'antisémitisme, mais c'est pour une autre discussion.)

La description des « nations arabes qui sortaient tout juste de la domination coloniale » est une tentative claire de justifier le refus arabe du plan de partition de l'ONU. Ces pauvres « nations arabes » qui ont souffert à cause de la colonisation de leurs « nations » par des étrangers ne pouvaient tout simplement pas accepter qu'une autre entité « coloniale », les juifs, entre dans la région.

Mais la vérité est qu'à l'exception de l’Égypte, qui n'a pas été colonisée, aucun des pays voisins qui ont rejeté le plan de partition n'avait été un État établi avant la Première Guerre mondiale. Oui, les mandats d'après-guerre de la Société des Nations ont donné le contrôle en la région aux Britanniques et aux Français pendant quelques décennies, mais c'était à la place de l'Empire ottoman qui avait contrôlé la région pendant des siècles. Ainsi, l'image des pays sortant d'un régime colonial de longue date comme une tentative subtile de justifier leur objection au plan de partition est tout simplement fausse.

L’« entrée en guerre » (1948)

Obama raconte l'histoire de la création de l'Etat d'Israël en deux phrases, qui ne sont rien de moins qu'une histoire purement révisionniste : « Alors que la Grande-Bretagne se retirait, les deux parties sont rapidement tombées en guerre. Et avec les milices juives revendiquant la victoire en 1948, l'État d'Israël est officiellement né.

Wow. [Je suis sidéré]. Je ne sais même pas par où commencer. Les deux parties ne sont pas « entrées en guerre » lorsque la Grande-Bretagne s'est retirée ; les deux parties se battaient depuis des décennies, les Arabes - qui ont rejeté plus d'un demi-siècle d'efforts pour établir un État juif dans la région - attaquant les juifs et les juifs se défendant. Lorsque les Britanniques ont ensuite quitté la région en mai 1948, les Juifs ont pris une décision très difficile de déclarer leur indépendance sur la base du plan de partition de l'ONU, qui donnait le droit à un État juif aux côtés d'un État arabe.

Il n'y avait pas de « milices juives revendiquant la victoire ». Il y avait une armée juive unifiée qui a formé les Forces de défense israéliennes, qui savaient que les pays arabes environnants commenceraient un assaut total pour détruire Israël au moment où ses dirigeants juifs déclaraient un État juif naissant indépendant. Et c'est exactement ce que les armées arabes ont fait. Le nouvel État d'Israël a combattu cet assaut pendant des mois, [en sortant] en 1949 à la fois affaibli et fragile.

La perspective d'Obama sur la formation de l'État d'Israël a sans aucun doute affecté sa politique étrangère concernant l'État juif. Si l'on voit Israël comme une force coloniale occupant la terre en raison de ses milices armées, alors il sera traité comme un étranger qui a fait du tort à d'autres pour s'établir en tant qu'État. L'ancien président induit également les autres en erreur en leur faisant croire cela.

« Succession de conflits », mais initiés par qui ?

La phrase la plus malhonnête de l'histoire d'Israël d'Obama est dans sa description de ce qui s'est passé pendant les 30 années qui ont suivi la création d'Israël : « Pendant les trois décennies suivantes, Israël s'engagerait dans une succession de conflits avec ses voisins arabes… »

Quoi ? J'ai dû lire cette phrase plusieurs fois parce que je ne pouvais pas croire qu'un président des États-Unis puisse écrire des mots aussi trompeurs, [manipulateurs] et préjudiciables à propos de l'allié proche de son pays.

Israël ne s'est « engagé » dans aucun conflit avec les pays arabes environnants. Les armées arabes et leurs terroristes ont attaqué Israël à maintes reprises, et les Israéliens se sont battus pour se défendre.

L’élémentaire histoire des guerres impliquant Israël au Moyen-Orient révèle cette vérité fondamentale. Les faits sont des faits, et la fausse représentation d'Israël comme un pays qui recherchait le conflit plutôt que la paix - un pays qui s'engageait volontairement dans des guerres avec les Arabes - fait une injustice à Israël en quête de paix et ébranle le sentiment anti-israélien.

La description par Obama de la Guerre des Six Jours de 1967 poursuit ce révisionnisme : « Une armée israélienne largement dépassée en nombre a mis en déroute les armées combinées d'Égypte, de Jordanie et de Syrie. Dans le processus, Israël a pris le contrôle de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est depuis la Jordanie, la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï depuis l'Égypte, et les hauteurs du Golan depuis la Syrie. »

Ici, il n'aborde pas ce qui a conduit à la guerre, quand toutes ces armées arabes se sont rassemblées le long des frontières d'Israël et ont déclaré leur intention de l'effacer de la carte. Il ne décrit pas le plaidoyer d'Israël auprès de la Jordanie de ne pas entrer en guerre, ni le fait que la Jordanie n'avait aucun droit légal sur la Cisjordanie, qu'elle occupa en 1948 et annexa de façon contraire au droit international en 1950.

L’intransigeance palestinienne

Plus important encore, Obama ne mentionne pas la volonté d'Israël, immédiatement après la guerre, de se retirer de toutes les régions qu'il a gagnées dans sa bataille défensive en échange de la paix ; et par extension, il ne parle pas non plus des «trois non» de la Ligue arabe en réponse à cette offre: pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d'Israël et pas de négociations avec Israël. (Note de Pug : L’auteur parle du Sommet de Khartoum de Septembre 1967)

Cette omission sert une fois de plus à dépeindre Israël comme l’occupant agressif qui recherche le conflit et non la paix.

Le but premier de l’OLP

L'ancien président continue avec un autre mensonge pur et simple, qui aide à donner un aperçu de sa politique concernant les colonies israéliennes en Cisjordanie.

« L’émergence de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine)» était le «résultat» de la guerre des Six jours », écrit-il. Cela donne l'impression que le mouvement de libération palestinien, y compris ses attaques violentes et meurtrières contre les Israéliens, n'était que le résultat de la prise de contrôle par Israël de la Cisjordanie, de Jérusalem- Est et de la bande de Gaza.

Cela renforce le message que si seulement Israël quittait ces zones, il y aurait la paix entre Israël et les Palestiniens. C’est ce qui pousse les dirigeants du monde entier à suggérer que les colonies israéliennes dans ces régions sont l’obstacle à la paix dans la région.

Mais il y a un défaut avec cette histoire et cette logique. Ce n’est pas vrai. L'OLP a été créée en 1964 - trois ans avant qu'Israël ne contrôle l'une de ces zones « occupées » et trois ans avant qu'il y ait des colonies.

Qu'est-ce que cette organisation palestinienne voulait libérer exactement à cette époque ? Y a-t-il une autre réponse que la libération [de la Palestine de l'occupant] juif dans son intégralité ? Quelle autre option pourrait-il y avoir ?

C'est pourquoi le mouvement « Palestine libre » chante : « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre. » Ils sont contre l'existence d'Israël n'importe où entre le Jourdain et la mer Méditerranée. Ils voient un tel État comme une entreprise coloniale avec des milices armées qui s'emparent des terres des autres, tout comme Obama fait croire aux lecteurs en décrivant la formation de l'État.

La description erronée de l’émergence de l'OLP après 1967 sert le récit selon lequel « l’occupation » et les colonies sont la cause du conflit, et cela, sans aucun doute, a eu un impact direct sur la politique « pas une seule brique », d'Obama y compris le gel de la construction des colonies, dans un effort pour instaurer la paix entre Israël et les Palestiniens.

L’échec de Camp David

Obama décrit les accords ratés de Camp David de 2000, dans lesquels l'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a offert aux Palestiniens plus de 90% de ce qu'ils demandaient. « Arafat a cependant exigé davantage de concessions et les pourparlers se sont effondrées en récriminations », écrit-il. Mais les discussions ne se sont pas simplement « effondrées ». Soixante-six jours plus tard, Arafat déclencha la deuxième Intifada, au cours de laquelle 1 137 civils israéliens ont été assassinés et 8 341 mutilés par des terroristes financés par Yasser Arafat qui se sont fait exploser dans des bus et des cafés israéliens.

Ne vous fiez pas à ma parole. Mamduh Nofal , ancien commandant militaire du Front Démocratique pour la Libération de la Palestine, a révélé qu'à la suite de Camp David, "Arafat nous a dit: 'Maintenant, nous allons nous battre, nous devons donc être prêts.'"

En outre, le chef du Hamas Mahmoud al- Zahar a déclaré en septembre 2010 qu'à l'été 2000, dès que Arafat a compris que toutes ses demandes ne seraient pas satisfaites, il a ordonné au Hamas, au Fatah et aux Brigades des martyrs d'Al-Aqsa de commencer à attaquer. Israël. Et Mosab Hassan Yousef, fils du fondateur du Hamas, Sheikh Hassan Yousef, a vérifié que la deuxième Intifada avait été planifiée à l’avance par Arafat.

Non seulement Obama ne parvient pas à établir un lien précis entre la deuxième Intifada et le fait qu'Arafat ne reçoive pas tout ce que les Palestiniens ont demandé à Camp David - des exigences qui auraient empêché Israël de se défendre contre le terrorisme palestinien - mais il semble rejeter la responsabilité de l'Intifada sur Israël.

La visite au Mont du Temple

Il décrit la visite de septembre 2000 du chef de l'opposition israélienne et du premier ministre qui a suivi, Ariel Sharon, au Mont du Temple à Jérusalem comme « provocante » et une « cascade » qui « a enragé les Arabes sur place et au loin ».

Mais Obama oublie de mentionner que Sharon ne s'est rendu là-bas qu'après que le ministère de l'Intérieur israélien ait reçu des assurances du chef de la sécurité de l'Autorité palestinienne qu'aucun tollé ne surgirait à la suite de cette visite.

En fait, Jibril Rajoub, chef de la sécurité préventive en Cisjordanie, a confirmé que Sharon pouvait visiter la zone sensible tant qu'il n'entrerait pas dans une mosquée ou ne prierait pas publiquement, règles auxquelles Sharon adhérait.

Plus incroyable encore, Obama décrit le Mont du Temple comme « l’un des sites les plus sacrés de l'Islam », sans mentionner qu'il s'agit du site le plus sacré du judaïsme.

Un lecteur innocent qui ne connaît pas la région et son histoire qui lit ceci conclura qu'un dirigeant juif se rende sur un site religieux musulman était simplement une faute. D'un autre côté, s'il savait que c'est le site le plus saint pour les Juifs, ils se demanderaient probablement pourquoi il y avait quelque chose de mal à ce que Sharon s'y soit rendu - mais Obama omet cette partie, ce qui amène le lecteur à une mauvaise conclusion.

Cette omission, ainsi que celle des plans d'Arafat pour l'Intifada juste après l'échec des négociations à Camp David, ne peuvent que conduire à conclure qu'Israël est responsable des cinq années d'effusion de sang pendant la Seconde Intifada.

Gaza : encore des omissions flagrantes

La leçon d'histoire d'Obama se poursuit avec la tension entre Israël et Gaza. Remarquablement, il ne fait aucune mention du désengagement israélien de Gaza en 2005, quand Israël a retiré toutes ses troupes de la bande de Gaza en forçant 9 000 citoyens juifs à quitter leurs maisons.

Quiconque lit la description par le président des guerres entre Israël et le Hamas ne saurait jamais qu'Israël « n’occupe » plus Gaza et que les Palestiniens sont libres de construire un merveilleux État palestinien « sans Israël » depuis 15 ans. Cette omission est flagrante.

Enfin, les propos trompeurs d'Obama décrivant la réponse d'Israël aux tirs de roquettes du Hamas sur sa population civile ne servent qu'à enflammer et inciter le sentiment anti-israélien dans le monde entier. Cette réponse, écrit-il, incluait « des hélicoptères Apache israéliens rasant des quartiers entiers » à Gaza - des hélicoptères Apache qu'il identifie comme venant des États-Unis, une question subtile ou pas trop subtile de demander si les États-Unis devraient fournir une aide militaire à Israël, si elle est utilisée de cette manière.

Plus important encore, que veut-il dire par « raser des quartiers entiers », sinon pour laisser entendre qu'Israël bombarde aveuglément les quartiers de Gaza, assassinant volontairement des innocents ? Et quel être humain sur Terre ne serait pas révolté au point de condamner Israël pour une activité aussi inhumaine ?

Le problème est que c’est faux. Israël cible les chefs terroristes et les roquettes qu'ils tirent sur les villes israéliennes. Tragiquement, les dirigeants du Hamas utilisent des Palestiniens innocents comme boucliers humains en se cachant derrière eux dans des quartiers civils et en lançant des roquettes sur Israël à partir de là et des hôpitaux et des mosquées.

Israël fait de son mieux pour ne pas tuer des innocents, larguant même des tracts annonçant une frappe aérienne imminente, et annule des missions visant à détruire des lance-roquettes ou à tuer des chefs terroristes lorsqu'il y a trop de civils dans les environs. Israël ne lance certainement pas d'attaques de représailles qui « rasent » sans but des quartiers entiers.

Sous couvert de présentation historique, une propagande anti-israélienne

Je n'ai aucun problème avec la critique d'Israël. Nous pouvons débattre des questions dans des discussions intellectuellement honnêtes, et à la fin, nous devrons peut-être accepter de ne pas être d'accord sur la politique d'Israël. Mais personne ne devrait accepter un livre rempli d'inexactitudes historiques qui conduisent invariablement des lecteurs innocents et inconscients à tirer de fausses conclusions. Un livre aussi dévastateur a des ramifications et des conséquences réelles.

C'est terriblement décevant. J'aurais sûrement attendu la vérité, l'exactitude et l'équité de Barack Obama, 44e président des États-Unis. Mais les mensonges et les inexactitudes de ce mémoire ne font qu'alimenter la théorie selon laquelle Obama était, en fait, anti-Israël.

Désormais, à travers « A Promised Land », il cherche à convaincre les autres de le rejoindre.

Dov Lipman a été membre de la 19e Knesset, [siégeant avec le Parti Centriste Yesh Atid].

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Traduction, adaptation et annotations : Nations pour Israël / Pug

Intertitres : Cenator

Versions légèrement différentes, autres compléments ou annotations :
Obama réécrit l’histoire d’Israël dans son livre « Terre promise » – Coolamnews
et La “terre promise” du révisionniste Obama – Résilience TV

Article original en anglais: https://www.jns.org/opinion/obamas-revisionist-promised-land/

Des Suisses – avec UNIA fonctionnant comme un parti politique – participent à une campagne contre l’État d’Israël

Cenator: Voici une campagne mensongère et calomnieuse, pareille à celle que la Gauche avait menée contre l'Afrique du Sud (boycotts, hystéries incessantes des ONG, des milieux académiques et politico-médiatiques), alors que l'Afrique du Sud était en train de se « démocratiser », et planifiait des changements en douceur, tout en voulant préserver la sécurité des personnes et des biens de tous les habitants du pays.

Le résultat, nous le connaissons. Beaucoup de fermiers blancs sont torturés, massacrés par des Noirs avec cruauté, pillés, chassés des terres de leurs ancêtres, privés de leurs droits. Par ailleurs, les Blancs subissent des lois racistes anti-Blancs et des humiliations. Beaucoup, après ces exactions, ont dû fuir, sont devenus des réfugiés que la communauté internationale et les ONG redresseuses de torts refusent de voir, ou contemplent avec une totale indifférence, comme si ces horreurs n'étaient qu'une forme de justice. Alors que l’Afrique du Sud s’enfonce dans une insécurité jamais connue et une régression économique, deux tendances hautement préjudiciables à tous.

Nous ne doutons pas une seconde que beaucoup souhaitent aux Israéliens le même sort que celui fait aux Boers (le sort misérable des Noirs, ils s’en fichent royalement), et les islamo-gauchistes qui sont dans nos universités se trouvent de nouveau au premier plan. Mais ils ne sont pas les seuls...

Cette campagne « anti-Israël », montée de toutes pièces par toutes sortes d’organisations subventionnées (par Soros, etc), va probablement tenter d’occuper le devant de la scène médiatique au maximum.

Par contre, aucune remise en question de la dilapidation de l'argent des contribuables n'est possible quand il s’agit de l’aide financière pour les réfugiés palestiniens, ces « réfugiés professionnels » de père en fils, ne voulant/pouvant pas quitter ce statut, commode à plus d’un titre, et échapper au règne de la corruption et de chefs tyranniques et cruels.

Et en pleine pandémie covid et crise économique majeure: [...] La Suisse continuera de soutenir l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Le Conseil fédéral a décidé mercredi de lui accorder 40 millions de francs pour 2021 et 2022, une aide comparable à celle apportée jusqu’à présent. [...]
Le Conseil fédéral a décidé mercredi de lui accorder 40 millions de francs pour 2021 et 2022, une aide comparable à celle apportée jusqu’à présent. [...]

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[...] Le DFAE prévoit effectivement d'allouer 30 millions de francs par an pour la période 2015 à 2018, mais cette somme représente le budget annuel pour l'ensemble des activités de la Suisse dans tout le Territoire palestinien occupé, constitué de Gaza et de la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est. Ces fonds seront destinés aux activités financées par la Suisse dans les domaines du développement, de l'aide humanitaire, et de la promotion de la paix. Le DFAE ne prévoit pas de s'engager à grande échelle dans la reconstruction de la bande de Gaza.[...]

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Notre contributeur, Antoine : […] Ismail Haniyeh et Khaled Mashaal, disposaient d’une fortune personnelle évaluée à 9 milliards de dollars ; Mahmoud Abbas était estimée à 200 millions de dollars. »
Cette situation malsaine dure depuis trop longtemps !
L’enrichissement de ces dirigeants terroristes doit être dénoncé et porté à la connaissance du peuple palestiniens.
L’utilisation de civils embrigadés depuis des décennies doit prendre fin. Les sommes faramineuses de ces  »aides » doit cesser.
Pas d’argent, pas de corruption, pas de guerre … Le nerf de la guerre : l’argent !!

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Soros - ong - 257 millions également versés à l'autorité palestinienne, utilisés notamment pour aider les familles des terroristes tués et emprisonnés

https://www.valeursactuelles.com/societe/comment-lunion-europeenne-finance-des-ong-radicales-du-reseau-de-george-soros-129308

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https://www.cath.ch/newsf/geneve-des-suisses-temoignent-des-souffrances-du-peuple-palestinien-a-gaza/https://lecourrier.ch/2018/04/05/de-lapartheid-disrael/

swissinfo: Rebekka Wyler: «Il est important de faire la différence entre antisémitisme et antisionisme»

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Radio Lac: «Israël pratique un régime d’apartheid»

Dans le cadre de la semaine qui mène à la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale de ce dimanche 21 mars, le collectif AFZ Genève lance la campagne zone libre d’Apartheid israélien. La démarche s’inspire du mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud mené par l’ANC. Une cinquantaine de lieux genevois ont signé la Déclaration zone libre d’Apartheid israélien. 

Israël pratique – à l’égard des Palestiniens – un Apartheid comparable à celui que pratiquait l’Afrique du sud. C’est ce que dénonce le collectif Apartheid zone libre à Genève et un rapport de l’ONU datant de 2017, tout comme l’ONG B’tselem en 2021. Le collectif lance une campagne à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale du 21 mars.

Une cinquantaine de lieux culturels genevois, associations, magasins, syndicats et cafés ont déjà adhéré à la Déclaration suisse Apartheid zone libre.

L’idée est de rendre visible la cause palestinienne et de rappeler qu’en Israël, la ségrégation est institutionnalisée.
Ecoutez Mona, étudiante en psychologie et membre du collectif AFZ.

source, audio: https://www.radiolac.ch/actualite/a-geneve-un-collectif-denonce-lapartheid-que-subissent-les-palestiniens/

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La cause "palestinienne" fait partie de l'intersectionnalité des luttes.
La haine du juif est de nouveau métaphysique et devient extrêmement dangereuse. La toute récente incrimination d'Israël par la Cour pénale internationale de La Haye n'est que la partie visible de l'immense iceberg d'hostilité structurelle dont font preuve nombre de pays du Vieux-Continent vis-à-vis de l'Etat juif depuis des décennies. Pour en parler, Richard Darmon s'entretient cette semaine avec le Pr. Shmuel Trigano, philosophe, sociologue et auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages sur le judaïsme et Israël.

 

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lecourrier.ch - 2021/03/15/

«Israël pratique un régime d’apartheid»

Les amis des Palestiniens vont lancer une nouvelle campagne de solidarité, "Apartheid Free Zones". Unia Genève soutient cette initiative inspirée de la lutte de l’Afrique du Sud

Les amis du peuple palestinien s’apprêtent à lancer une nouvelle campagne de solidarité, «Apartheid Free Zones» (lire ci-dessous). Dans une situation catastrophique, les Palestiniens ont plus que jamais besoin d’un soutien international, explique Mary Honderich, l’une des chevilles ouvrières de la démarche à Genève. Interview.


Avec les événements des derniers mois, on a un peu oublié les Palestiniens. Quelle est la situation économique et sociale aujourd’hui en Palestine?

Catastrophique. En Cisjordanie, plus de 70 ans d’une occupation caractérisée par une expropriation massive des terres, la colonisation et le mur d’apartheid ont détruit l’économie. Le taux de chômage est de 25%, les femmes et les jeunes étant les plus touchés. A Gaza, soumis à un blocus depuis 13 ans, le chômage atteint 60%. Des experts de l’ONU estiment que Gaza sera invivable d’ici à quinze ans.

Dans les Territoires palestiniens occupés (TPO), la politique israélienne poursuit deux buts: d’une part, accaparer le plus possible de terres et de ressources naturelles, en particulier l’eau, en chassant les Palestiniens de leurs sols et de leurs villages et, d’autre part, implanter le plus possible de colons sur cette terre volée. Actuellement, il y a plus de 650000 colons établis illégalement sur le territoire. L’économie locale étant étranglée, les travailleurs palestiniens deviennent de fait une main-d’œuvre bon marché, corvéable à merci et condamnée à acheter des produits israéliens.

Comment font-ils pour survivre?

Aujourd'hui, environ 100000 Palestiniens travaillent en Israël, en grande partie dans la construction. Il faut ajouter à cela environ 20000 travailleurs clandestins qui ne figurent pas dans des statistiques officielles. Les permis de travail, s’ils peuvent en obtenir un, sont émis au nom de l’employeur qui peut ainsi exercer des pressions sur les salaires et les conditions de travail. Ce n’est pas sans rappeler à certains égards le statut des saisonniers dont le permis dépendait de la volonté de leur employeur, que nous avons connu en Suisse.
Environ 40% des travailleurs palestiniens doivent passer par des intermédiaires pour obtenir ce permis. En contrepartie, ces derniers prélèvent un pourcentage sur leurs salaires. Et tous doivent se lever avant l’aube pour faire la queue aux postes de contrôle pour se rendre à leur travail.

D’après la loi du travail israélienne, les travailleurs palestiniens devraient bénéficier des mêmes salaires et des mêmes assurances maladie et accidents que les Israéliens. Ils cotisent d’ailleurs pour leur retraite, 10% de leurs salaires sont prélevés et versés dans un fonds de pension géré par une agence gouvernementale. Cet argent de la prévoyance sociale devrait être reversé à une agence palestinienne, mais le Gouvernement israélien le garde comme une sorte de rançon. Les travailleurs palestiniens ne perçoivent donc aucune prévoyance sociale ni remboursement. C’est un vol pur et simple de plusieurs milliards de francs. Le Bureau international du travail dénonce cette situation depuis des années.

A cela, il faut ajouter environ 30000 Palestiniens qui, n’ayant pas d’autres possibilités, travaillent dans la construction et l’agriculture des colonies établies illégalement dans les TPO. Bien que la loi du travail israélienne s’applique là aussi, les conditions de travail des Palestiniens sont désastreuses. Il n’y a pas de salaire minimum, pas d’assurance maladie ou accidents. C’est un déni des droits élémentaires de ces travailleurs qui ne reçoivent souvent que 8 francs pour une journée de travail dans les champs. De plus, on estime qu’un millier d’enfants de moins de 16 ans travaillent dans l’agriculture.

Les syndicats ne peuvent-ils pas intervenir?

D’une part, la grande centrale syndicale israélienne Histadrout est aussi l’un des plus grands employeurs en Israël même. Elle donne la préférence aux travailleurs hébreux, excluant ainsi 20% de la population*. D’autre part, alors que Histadrout refuse de syndiquer et de défendre les travailleurs palestiniens des TPO, elle prélève néanmoins 1% de leurs salaires pour «frais de fonctionnement» sans aucune contrepartie de leur part. C’est l’équivalent de la contribution professionnelle connue notamment dans les métiers du bâtiment en Suisse. Les syndicats palestiniens, eux, ne peuvent pas agir en Israël, ni dans les colonies des TPO. Cependant, il y a plusieurs associations israéliennes, dont Kav LaOved, qui défendent les travailleurs victimes de la discrimination raciste en Israël, soit les Palestiniens citoyens d’Israël et des TPO, les immigrés et les réfugiés. Elles font un travail admirable, mais c’est une tâche titanesque, et n’ont que peu de moyens.

La situation des travailleurs palestiniens reflète un système global où un groupe opprime un deuxième groupe de manière systématique et institutionnalisée dans le but de maintenir cette oppression. C’est la définition même de l’apartheid. Si l’apartheid était inacceptable en Afrique du Sud au XXe siècle, il est toujours aussi inacceptable et intolérable aujourd’hui en Israël. La Coalition des syndicats palestiniens demande de l’aide au nom de la solidarité internationale des travailleurs pour mettre fin à ce régime d’apartheid.


*Selon le dernier rapport de la mission annuelle du Bureau international du travail en Israël et dans les TPO, Histadrout aurait «modifié ses statuts de manière que les travailleurs palestiniens exerçant en Israël soient maintenant habilités à devenir membres à part entière» (ndlr).

«Un parallèle évident avec l’Afrique du Sud»

Après la campagne «Boycott – Désinvestissement – Sanctions» (BDS), les amis des Palestiniens préparent une nouvelle initiative, «Apartheid Free Zones».

Inspirée de la lutte anti-apartheid de l’Afrique du Sud, la démarche aborde cette fois la question palestinienne sous l’angle de la dénonciation d’une forme de racisme institutionnalisé.
Une déclaration engage ses signataires à le condamner et à ne pas s’en montrer complices en refusant de coopérer avec des entreprises et des institutions qui contribuent à sa préservation.

En Suisse, l’initiative, qui devrait être officiellement lancée dans le courant du mois de mars, se développe pour le moment dans les cantons de Berne et de Genève. Au bout du lac, une quarantaine d’organisations l’ont déjà signée.

Le comité régional d’Unia Genève a ainsi décidé d’apposer la signature du syndicat. De même que le Centre Europe – Tiers Monde (Cetim). «Nous pensons que la solidarité envers la question palestinienne devrait être prioritaire pour toute organisation qui porte des idéaux d’égalité et de justice», explique le directeur du Cetim, Melik Özden. Mais existe-t-il vraiment un régime d’apartheid en Israël et peut-on raisonnablement comparer cet État à l’ancien régime sud-africain? «Si nous analysons le régime d’occupation imposé par Israël dans les territoires occupés à la lumière des définitions du terme d’apartheid telles qu’énoncées par l’ONU dans la Convention internationale sur l'élimination et la répression du crime d'apartheid et par la Cour pénale internationale, le crime d’apartheid perpétré par les forces d’occupation israéliennes est sans équivoque», répond le responsable de l’ONG. En 2017, une commission de l’ONU était arrivée à la même conclusion, mais son rapport avait été retiré sous pression américano-israélienne. «En Palestine, l’apartheid est constatable par la nature du régime d’occupation militaire, avec la construction du mur de séparation, les check-points, la guerre et la répression contre le peuple palestinien. Ce système raciste et belliciste permet, entre autres, l’expropriation des terres, la démolition de villages et de maisons palestiniennes, le détournement des ressources naturelles en faveur des colonies israéliennes ou l’impossibilité pour les Palestiniens d’accéder aux terres.» En Israël même, les Palestiniens font face à des obstacles administratifs et légaux qui les relèguent au statut de «citoyens de seconde zone».

«Selon la loi israélienne, un Palestinien jouit de moins de droits qu’un Juif.

La loi sur la propriété territoriale par exemple atteste que la terre d’Israël n’appartient qu’au peuple juif.

Les Palestiniens d’Israël n’ont pas le droit d’acheter ou d’échanger des terres.» Pour Melik Özden, ces politiques discriminatoires s’inscrivent dans un «plan de nettoyage ethnique de la Palestine» et il existe donc bel et bien «un parallèle évident entre la situation en Palestine et l'apartheid en Afrique du Sud, puisque la situation découle des mêmes racines et des mêmes motivations».

Il espère que l’initiative «Apartheid Free Zones» sera plus visible que la campagne BDS et qu’elle pourra ainsi dégager des «résultats positifs en faveur de la lutte existentielle du peuple palestinien». «Un magasin, une commune ou un individu peut adhérer à cette campagne, autant sur le plan moral qu’en bannissant de ses achats des produits fabriqués dans des territoires occupés illégalement.»

Déclaration et infos sur: apartheidfree.ch

source: https://www.evenement.ch/articles/israel-pratique-un-regime-dapartheid

The Untold Story of South African Land Reform and Farm Murders

 

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