Le Conseil français du culte musulman appelle à la solidarité des réfugiés, soutenu par l’Eglise catholique

Quand aura lieu l'Aïd al-Adha (Aïd el-Kébir) ? La date est désormais fixée, le mois de Dhul-Hijjah ayant commencé mercredi 23 août.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) lance à cette occasion un appel à la solidarité à l'égard des réfugiés, soutenu par l'Eglise catholique.

Le CFCM appelle les musulmans de France « à partager ce grand moment de fraternité et de solidarité avec l’ensemble de la communauté nationale » mais également « à inviter les réfugiés (…) afin de soulager leur souffrance ».

Cet appel fait écho au message du Pape François rendu public lundi 21 août, en prévision de la prochaine Journée mondiale du migrant et du réfugié fixée le 14 janvier 2018 où le souverain pontife évoque quatre actions en leur faveur à mettre en oeuvre : « accueillir, protéger, promouvoir et intégrer ».

Source et article complet

Nos remerciements à 

 

Guerre fratricide entre Organisations Musulmanes de France

   
Michel Garroté  --  "Organisations musulmanes de France : la guerre est déclarée !", titre Causeur.fr, sous la plume du juriste Kaoutar Seghrouchni Idrissi. Des musulmans déclarent la guerre à d'autres musulmans : nous, en tant que non-musulmans, en quoi ça nous concerne ?
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Le temps qu'ils passent à se faire la guerre entre eux, ne donne-t-il pas un temps de répit aux non-musulmans (juifs, chrétiens, ceux d'entre les kurdes qui ne sont pas musulmans, yézidis, etc.), un temps de répit pour nous, non-musulmans, en Occident et même parfois en Terre d'Islam ? N'avions-nous pas eu droit à un peu de calme, lors de la longue guerre Iran-Irak dans les années 1980 ?
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Nos longues et coûteuses interventions militaires en Terre d'Islam (en Afrique, au Proche et au Moyen Orient), au cours des dernières décennies, n'ont-elles pas toutes été vouées à l'échec ? (sauf lorsque se sont les Russes de l'après-URSS qui interviennent - efficacement - comme en Syrie par exemple). Nos interventions militaires en Terre d'Islam n'ont-elles pas encouragé - ou aggravé - les attentats islamistes en Occident ? Les musulmans se disputent, et, parfois, ils s'entretuent ? Et cela devrait nous concerner ?
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Si encore, nous avions eu l'idée d'envoyer nos troupes en Terre d'Islam, dans le seul but de protéger les non-musulmans, notamment les chrétiens d'Orient (ceux du Liban dès 1975 ; ceux d'Irak dès 2003 ; ceux de Syrie dès 2011), alors oui, tout cela nous aurait concerné. Mais nous ne l'avons pas fait. Et, en plus, les musulmans (mais pas les chrétiens d'Orient) débarquent massivement chez nous, pour y créer des zones-califats, grâce à nos infâmes dirigeants merkeloïdes, et là, presque personne (ni en France, ni en Allemagne, ni ailleurs) ne réclame une légitime intervention armée pour rétablir, chez nous, l'Etat de droit. Alors non, vraiment, si des musulmans déclarent la guerre à d'autres musulmans, cela ne devrait pas nous concerner.
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Organisations musulmanes de France - La guerre est déclarée :
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Or donc, sur Causeur.fr, le juriste Kaoutar Seghrouchni Idrissi écrit notamment (voir lien vers source en bas de page) : « Charte de l’imam », lettre aux candidats à la présidentielle : puisque l’islam n’occupe pas une place assez importante dans la campagne présidentielle, certains acteurs musulmans ont décidé de l’imposer à l’ordre du jour. Et malgré les apparences, chacun prêche pour sa paroisse. Si nombre de musulmans reprochent aux politiciens de faire cas de leur religion durant les élections, les patrons des institutions officielles ne sont absolument pas en reste, et ne se gênent pas pour tenter d’écarter le voisin un peu trop gênant d’un coup de relation presse. Ces querelles de chapelle esquivent tous la seule question qui vaille : comment réduire à la marginalité les imams YouTube et autres convertis aussi zélés qu’ignares qui ont fait leurs classes en prison ?
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La castagne a vraiment commencé lors des chantiers lancés par le gouvernement sous l’égide de Jean-Pierre Chevènement : voilà la Grande Mosquée de Paris qui claque la porte, furieuse de se voir attribuer une autorité de tutelle – laquelle a tout de même voyagé en Egypte et fréquenté les savants de l’université Al-Azhar, plus grande université en théologie islamique du monde.
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De la lettre aux candidats du CFCM :
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Le premier à tirer a été le patron du CFCM. Il a envoyé une lettre aux candidats le 22 mars, demandant notamment la révision des programmes d’histoire pour valoriser l’amitié entre le Maghreb et la France, et proclamant en plusieurs lignes un attachement presque romantique aux valeurs de la République. Dans ce texte très politique qui se conclut par une prière pour la France, le CFCM se cantonne à l’habituel Padamalgam en réclamant avec force « punition sévère » et « déplacements symboliques » face aux actes anti-musulmans. Victimaire, comme à l’accoutumée, ce quasi-tract prétend que « la question de la compatibilité de l’Islam avec les valeurs de la République n’a pas de sens », non sans préciser que les « musulmans de France considèrent que l’islam confère une égalité totale aux femmes et aux hommes ». Cette lettre illustre le déni dans lequel vit le CFCM, qui semble ne pas se rendre compte des ségrégations sexistes opérées dans certains quartiers de région parisienne, ni des dérives liées à certaines radicalisations. Fermez le ban.
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A la proclamation de la Grande Mosquée de Paris :
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Quelques jours plus tard, c’est au tour de Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, de publier le 28 mars une Proclamation de l’islam en France. « En France » et pas « de France ». La nuance est de taille. Il reprend peu ou prou la ligne du CFCM en dénonçant à grands cris les « islamophobie » et « islamopsychose » françaises. Mais à la différence du Conseil Français du Culte Musulman, Boubakeur semble prendre en compte les critiques adressées aux manifestations de l’islam sur le territoire français, et commence sa proclamation en contextualisant une « réinterprétation du texte dans le contexte ». Il n’hésite pas à mettre en garde ses fidèles contre les « sources, prédicateurs télévisuels qui ne sont pas reconnus par les savants les plus respectés de la communauté », visant ainsi les prêcheurs radicaux 2.0, mais également contre « l’observation irréfléchie et obsessionnelle de règles sans finalité spirituelle ».
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Rappelant que « la prière ne doit en aucune manière produire du désordre ou du trouble » dans une France qui « n’est pas (…) terre d’islam », il appelle au respect des valeurs de la République et explique qu’un musulman n’a pas à revendiquer l’interdiction de caricatures blasphématoires, en référence aux prières de rue et aux caricatures de Charlie hebdo. Le texte rappelle en outre à plusieurs reprises son attachement aux valeurs de la République, à l’égalité homme-femme, et tutti quanti. Au fil des pages, le recteur rappelle les grands principes de l’islam, invite les hommes et les femmes à la simple décence, les appelle notamment à respecter leurs concitoyens lors de la période du Ramadan, et, somme toute, définit un islam plutôt libéral.
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Quand le CFCM renchérit :
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Nouvelle surenchère : c’est de nouveau le CFCM qui, cette fois-ci, publie ce qui serait un document de travail, soit la « charte de l’imam », à la presse. Ce document souligne l’importance des valeurs de la République pour les prédicateurs musulmans et les enjoint à prêcher un « islam du juste milieu ». La déclaration de principes a vocation à être signée par les imams exerçant en France, ce qui est loin d’être gagné compte tenu de l’essor de la mouvance salafiste radicale sur le territoire national. La charte ne concernera que les imams volontaires. Quid de ceux qui refuseront de signer cette forme de code déontologique ?
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Mais la diffusion du document à la presse ne passe pas. Les participants n’acceptent pas de se voir voler la vedette. Encore plus décrédibilisé par le communiqué cosigné par la Confédération islamique Milli-Görüs (CIMG), le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP), l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) et l’organisation Foi et Pratique, le CFCM voit son image un peu plus écornée. Les frondeurs s’offusquent ainsi de la publication jugée impromptue du texte, et dénoncent à cor et à cri « les méthodes employées par le président du CFCM », qui aurait publié des « documents de travail non encore adoptés ». Chacun sa version.
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Si CFCM et Grande Mosquée de Paris jouent sur la même tonalité, celle d’un islam libéral, ouvert et moderne,  nul n’ignore qu’entre Anouar Kbibech, d’origine marocaine et la Grande Mosquée de Paris, liée à l’Algérie, les relations ne sont pas au beau fixe. Objet du litige : la direction de l’islam de France. Pas besoin de chercher plus loin.
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Que l’UOIF, proche des Frères Musulmans, râle, n’est pas étonnant. Que la Grande Mosquée de Paris s’émeuve, ce n’est pas plus une surprise. Pas plus que l’agitation de la Turquie d’Erdogan. Mais  quelle valeur cette charte aura-t-elle, compte tenu de l’autorité relativement faible du CFCM auprès de la population musulmane ?
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Face à l’islamisme made in France :
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Pendant que tout ce beau monde s’entredéchire, un troisième courant retient l’attention des musulmans de France : les Frères musulmans, dissimulés derrière une association officiellement laïque. Bien qu’il se prétende non-religieux, le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) entretient en effet des liens troubles avec la mouvance frériste, comme Tariq Ramadan, ou encore son fondateur, Samy Debah, qui, selon Libération, est un ancien prédicateur du Tabligh proche de l’islamologue suisse.
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Le médiatique Marwan Muhammad, directeur exécutif du CCIF, n’hésitait pas à affirmer tranquillement dans les colonnes du Monde en septembre 2016 que « l’Etat n’a pas à réformer l’islam ». Pour lui, au moins, la question est réglée : « il n’y a pas (…) d’islam de France ». Pour sûr, Muhammad n’a aucun intérêt à promouvoir l’islam version marocaine et algérienne.  Sous couvert de vivre-ensemblisme et de police de la tolérance, il semble chercher à défendre l’islamisme frériste de France comme seule et unique doctrine pour les musulmans. Ainsi qu’en témoigne son sujet favori : le foulard. Il exige en effet l’abrogation des lois de 2004 et de 2010 prohibant le port du voile à l’école et le port du voile intégral dans l’espace public.
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Grâce à sa communication moderne et numérique, le CCIF semble être beaucoup plus écouté par la jeunesse franco-musulmane que les représentants d’institutions pourtant officiellement connues et reconnues. L’association, qui assume sa proximité avec des organisations comme Al-Kanz ou Baraka City s’est affiché auprès d’imams aussi radicaux que Nader Abou Anas et Rachid Abou Houdeyfa.
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En fin de compte, les éternelles guerres de pouvoir entre affidés de l’Algérie, du Maroc et de la Turquie profitent à ces stakhanovistes de la charia, voire aux tenants d’un djihad guerrier.
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Une question moins théologique que politique :
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Malgré les apparences, le débat n’est pas tant théologique que politique. Car les textes sacrés ne servent que de source d’autorité à quiconque proclame « faites ce que je vous dis parce que c’est écrit dans le Coran ». La problématique ne consiste donc ni à savoir ce qui est écrit dans le Coran ni comment l’interpréter. La question est de déterminer quels sont les exégètes les plus écoutés par les croyants.
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Or, dans leurs différentes productions écrites, les différents acteurs musulmans en France ne traitent pas ce problème. Aucun d’entre eux ne dit comment, par miracle, son interprétation deviendra hégémonique. Dommage, on aurait aimé savoir comment faire en sorte que les Merah et Coulibaly en germe écoutent la Grande Mosquée de Paris plutôt que l’EI ou Al-Qaïda, conclut le juriste Kaoutar Seghrouchni Idrissi sur causeur.fr (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.causeur.fr/cfcm-islam-boubakeur-muhammad-43562.html
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Ingérence islamique dans la présidentielle française

   
Michel Garroté  --  Le chroniqueur catholique conservateur Bernard Antony a lu et analysé la lettre "crypto-islamique" adressée aux candidats à l’élection présidentielle par le « Conseil français du culte musulman (CFCM) et les représentants du culte musulman en France ».
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Voici la réaction de Bernard Antony, dans une chronique intitulée "La lettre ouverte du CFCM aux candidats : un artistique sommet de bonnes paroles mais une fantastique occultation de faits têtus" (voir lien vers source en bas de page) : La première des choses à observer, c’est que dans ce texte pourtant assez long ne se trouve qu’une fois le mot « islam ». Et on y cherchera en vain le mot « oumma ». La réalité de l’islam est ainsi ramenée à celle d’un « culte », mot qui ne figure pourtant ni dans le Coran ni dans les hadîths.
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Comme si la réalité de l’islam partout dans le monde, et notamment, à l’exception du Liban, dans les 57 pays adhérents de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, siège à la Mecque), n’était pas « à la fois religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie, principes de gouvernement et prescriptions de guerre ». Il n’est donc pas surprenant que le mot « charia » ne figure pas non plus dans cette lettre qui se veut comme l’expression d’une totale allégeance à la République et à ses valeurs, à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, à la laïcité, à la liberté de conscience, à la citoyenneté, au « dialogue interreligieux et interconvictionnel » (sic). Bref, on croirait lire un texte du Conseil de la Conférence des évêques de France.
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Le plus suave réside sans doute dans le passage sur « l’égalité entre l’homme et la femme ». il y est écrit que « les musulmans de France reconnaissent pleinement l’égalité entre l’homme et la femme. Ils considèrent que l’islam confère une égalité totale aux femmes et aux autres ». Et d’appuyer cela sur un verset du Coran judicieusement isolé et modifié : « Les femmes ont des droits sur les hommes semblables à ceux que les hommes ont sur elles ». (Coran 2, 228) et de rappeler, sans référence, que le Prophète proclamait que « les femmes sont les semblables des hommes ». Pour oser écrire cela, dans une mirobolante amputation des textes, il faut vraiment prendre tous les non-musulmans pour des ignares des textes islamiques ! Car le verset cité, extrait de la sourate « la Vache », est à vrai dire totalement déformé.
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Le texte exact est celui-ci : « Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations, et conformément à l’usage. Les hommes ont cependant une prééminence sur elles ». On constate la différence ! Le scribe du CFCM s’est bien gardé de citer le verset précédent (Coran 2, 223) : « Vos femmes sont pour vous un champ de labour, allez à votre champ comme vous le voudrez… ». On y mesure la considération délicate pour la dignité et la liberté de la femme : l’homme, selon le Coran, peut à son gré disposer de son corps… Il se garde aussi de citer les textes tels que le verset 34 de la sourate IV (« les femmes ») où il est écrit : « Admonestez celles dont vous craignez l’indocilité ! Reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les ! Mais ne cherchez plus contre elles de voie de contrainte si elles se soumettent ! ».
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Mais il faudrait rappeler encore sur ce point les innombrables hadîths, c’est-à-dire « les faits et gestes » du Prophète retenus par la tradition et qui constituent le deuxième ensemble des textes sacralisés de l’islam. Contentons-nous de cette belle évocation par Mahomet : « L’enfer m’est apparu en songe et j’ai constaté qu’il était majoritairement peuplé de femmes », et encore à la question  « le témoignage d’une femme ne vaut-il pas que la moitié de celui d’un homme ? » : « Eh bien, reprit le Prophète, cela tient à leur moindre intelligence ». (T VI, ch 6, Des menstrues, Sahih d’Al Bokhari).
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Mais passons sur l’art de la sélection et de l’adaptation pratiqué par les porteurs de plumes du CFCM. Encore une fois, n’était-ce qu’ils écrivent mieux, leur texte est d’une fascinante similitude avec ceux de l’épiscopat français. Mais le plus frappant dans leur prose n’est-il pas que rien n’y évoque la réalité des pratiques de l’ensemble des 57 pays de l’islam dans le monde sur le modèle du gouvernement du Prophète à Médine, de l’Hégire (622) à sa mort (632). 
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Ainsi n’y a-t-il pas un seul pays d’islam de par le monde à reconnaître et appliquer le principe d’une égale liberté religieuse pour les musulmans et les non-musulmans ! Car, dans quel pays la liberté de conversion est-elle réciproquement assurée sans risque ? Où donc un musulman peut-il se convertir au christianisme ou à toute autre religion, ou se dire incroyant, sans risquer pour le moins le bannissement, ou de longues années de prison et encore souvent, « de facto ou de jure », la mort ?
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Le CFCM serait-il si nationaliste, si refermé qu’il ne se soucierait pas du tout de ce qu’aucune part dans les pays qu’il domine l’islam n’applique les principes que ce CFCM prétend défendre en France ? Serait-ce que la religion appelée en France « culte musulman » ne serait plus celle de l’ensemble de l’oumma islamique dans le monde ? Cela est peu crédible. La vérité la plus probable est que le « culte musulman » en France s’efforce de se manifester dialectiquement, certes en répulsion sans doute sincère de l’islam terroriste et jihâdiste, celui de « l’islam mains rouges » comme un pacifique et tranquillisant « islam patte blanche » qu’il faut accepter sans aucune réserve et contrainte. Mais qu’en sera-t-il lorsqu’il sera majoritaire ?
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La réponse est dans la réalité des pays d’islam, diverse certes, mais où n’est acceptée nulle part une véritable réciprocité dans les libertés civiles et religieuses. Tout ce que l’on souhaite à tous les musulmans, les Français et les autres, c’est qu’ils soient libérés du carcan d’une ancestrale théocratie totalitaire qui demeure hélas le fondement de l’islam. Si le CFCM est sincère, il faut qu’il suive le souhait du maréchal Sissi : en finir avec la sacralisation des textes et répondre « aux besoins d’une révolution religieuse », conclut Bernard Antony.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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"La lettre ouverte du CFCM aux candidats : un artistique sommet de bonnes paroles mais une fantastique occultation de faits têtus" :
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http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/638-la-lettre-ouverte-du-cfcm-aux-candidats-un-artistique-sommet-de-bonnes-paroles-mais-une-fantastique-occultation-de-faits-tetus
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France – Islam sous influence étrangère

   
Michel Garroté - Je l'ai récemment encore écrit : la France est déjà musulmane. Elle a pris se virage dans les années 1990. Elle a gardé, depuis, ce mauvais cap. Ce qui se passe aujourd'hui n'est que le prolongement de ce qui a été mis en place il y a vingt ans. C'est aussi le prolongement des accords conclus dès les années 1970 par les pays européens avec des organisations arabes (la Ligue Arabe), puis islamiques (l'Organisation de la Coopération Islamique).
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La mission d’information sénatoriale sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de cultes a rendu public son dernier rapport. Une synthèse est en ligne (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). La principale préoccupation concerne la dépendance de l’islam de France à l’égard de l’Algérie, du Maroc et de la Turquie. D'une part concernant la provenance et la formation des imams. D'autre part concernant le financement des mosquées. La mission d’information s’est rendue au Maroc et en Algérie pour visiter les centres de formation.
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Conclusion du rapport : « la formation à l’étranger de futurs imams français doit cesser ». Concernant les financements, la mission sénatoriale estime que les ressources existent en France, notamment à travers les dons des fidèles. « Un imam de la région parisienne nous a confié que la zakat (l’aumône) récoltée pendant le mois de ramadan s’élevait à plus d’1 million d’euros dans sa mosquée ». Quant au Conseil français du culte musulman (CFCM), il vit « coupé de sa base ». La sénatrice Nathalie Goulet estime que la loi de 1905 ne favorise pas une implantation réussie de l’islam en France (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.senat.fr/rapports-senateur/goulet_nathalie07004j.html
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