Michel Garroté - On peut lire sur LSB (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) que cinq camps d’entraînement ont été ouverts par l’EI dans le Kosovo. Les plus importants sont situés à la frontière avec la Macédoine, dans le district de Decani ; d’autres, plus modestes, sont dans les environs de Prizren et Pec. Près de 70 familles kosovares ont déjà rejoint ces camps, où d’anciens soldats de l’Armée de Libération du Kosovo enseignent à leurs membres le maniement des armes et le Coran. Dans la Bosnie voisine, les mêmes causes ont engendré les mêmes problèmes.
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Ce pays de 4 millions d’habitants a envoyé près de 200 de ses ressortissants au sein de l’EI en Syrie ; en 2013 et 2014, 156 hommes, 35 femmes et 25 enfants ont quitté la Bosnie pour l’EI, 47 en sont revenus. Et la présence potentielle d’un camp d’entraînement djihadiste à Osve, révélée par le journal anglais « Sunday Mirror » en juillet 2015, a fait la une de la presse européenne. Il y en a d’autres, comme Gorna Maioca, au nord du pays. Ce sont d’anciens villages serbes ou croates, vidés de leur population par la guerre civile, où se sont réinstallées des communautés musulmanes ultra-conservatrices, dirigées par des prédicateurs radicaux.
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L’épuration ethnique, effectuée à l’époque avec l’indifférence bienveillante de l’UE, se retourne ainsi contre elle en transformant les contrées reculées de la Bosnie en pépinière djihadiste. Le cancer islamiste se propage dans toute la région, de la Bosnie à l’Albanie en passant par la Macédoine, le Kosovo et le Montenegro. Partout, les Etats sont trop faibles et trop corrompus pour lutter contre le fléau, tandis que l’UE n’a d’yeux que pour le Levant et la Libye, où la situation est très préoccupante. Cependant, les indices alarmants s’accumulent.
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En juin 2016, l’agence de presse Reuters citait un rapport de l’ONG Atlantic Initiative, basée à Sarajevo (Bosnie). Selon celle-ci, 80 adolescents bosniaques, âgés de 13 à 14 ans, sont entraînés par l’EI en Irak et en Syrie. Avec le risque toujours présent qu’ils reviennent en Europe pour y semer la mort. Pire, selon les services de sécurité bosniaques eux-mêmes, le pays compte près de 100 000 disciples du wahhabisme, dont plus de 4 000 sont des militants radicaux, prêts à prendre les armes pour le djihad à n’importe quel moment. En Bosnie et pas seulement (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/08/des-camps-islamiques-au-kosovo-et-en-bosnie.html
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France – Camps d’entraînement dans les quartiers
Dans le sillage du ministre socialiste de la ville, Patrick Kanner, qui a reconnu l'existence d'une centaine de Molenbeek en France, Samia Ghali -- sénatrice du Parti Socialiste dans les Bouches-du-Rhône et maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille -- a quant à elle reconnu qu'il y a « des camps d'entraînement dans les quartiers où les gens s'entraînent à tirer ».
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Samia Ghali a en outre demandé « les moyens pour désarmer ces cités ». « On est quand même en France au XXIe siècle et j'en suis à demander à ce qu'on monte un mur dans une école pour que les balles des kalachnikovs ou des fusils ne se retrouvent pas dans la cour de récréation », a ajouté Samia Ghali.
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Ce n'est donc plus l'Etat d'urgence. C'est l'Etat de siège. Avec des centaines de zones de non-droit. Si la République refuse d'agir, c'est qu'elle craint la guerre civile. C'est absurde. Car de toute façon, cette guerre viendra. Alors pourquoi attendre encore ?
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Il n'y a qu'une seule solution, que cela soit aujourd'hui ou demain : envoyer l'armée (et non pas la police) dans ces zones de non-droit. Plus la République tardera à agir, plus l'armée aura de la peine à nettoyer tous ces mini-califats qui poussent comme des champignons.
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Michel Garroté
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http://www.lepoint.fr/politique/il-existe-des-camps-d-entrainement-dans-les-quartiers-estime-samia-ghali-30-03-2016-2028932_20.php
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