Incendies autour d’Athènes: le bilan s’alourdit à 74 morts

RTBF avec Belga

Les incendies qui ont ravagé lundi les alentours d'Athènes ont tué au moins 74 personnes, a annoncé mardi la porte-parole des pompiers, Stavroula Maliri, révisant à la hausse un précédent bilan de 60 morts.

Ce bilan n'est pas définitif, une centaine de pompiers poursuivant les recherches de victimes éventuelles dans la zone balnéaire de la côte est de l'Attique, noyée sous les flammes lundi soir, a-t-elle précisé.

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Selon M. Tsipras, "plus de 600" pompiers ont été déployés sur les trois fronts partis dans la journée, dont deux continuaient de progresser dans la nuit autour de Mati et à 55 km à l'ouest de la capitale, près de la localité de Kinetta, en bordure de l'autoroute conduisant au canal de Corinthe. Le Premier ministre s'est affirmé "préoccupé par le déclenchement en parallèle de ces foyers", laissant soupçonner une action criminelle. Il a écourté son séjour en Bosnie en raison des événements tragiques. Selon le secrétaire général à la Protection civile, Yannis Kapakis, les feux ont été attisés par des vents soufflant jusqu'à plus de 100 km/h, une "situation extrême".

Un drone pour traquer les suspects

La nuit a interrompu les opérations aériennes, menées plus tôt par huit avions et neuf hélicoptères. Les États-Unis vont mettre à disposition des autorités un drone, qui sera déployé dès mardi dans le ciel d'Athènes, "pour repérer toute action suspecte", a indiqué M. Tzanakopoulos. Les incendies ont pris alors qu'une vague de chaleur s'abattait sur le pays, avec des températures grimpant jusqu'à 40 degrés Celsius. Selon les services météo, les conditions doivent rester difficiles mardi. Les incendies de forêt et de maquis sont récurrents en Grèce l'été, notamment dans les zones vertes entourant la capitale. Les derniers feux les plus dévastateurs avaient tué en 2007 dans le Péloponnèse et sur l'île d'Evia 77 personnes, ravageant 250.000 hectares de forêts, maquis et cultures.

source: https://www.rtbf.be/info/societe/detail_incendies-autour-d-athenes-plus-de-20-morts-et-100-blesses?id=9979554

Athènes va accueillir sa première mosquée

La capitale n'en avait pas construit depuis la fin du joug ottoman, au début du XIXe siècle.

Depuis quelques jours, la presse grecque diffuse largement la photo d'une vaste ossature métallique, où l'on aperçoit des sacs de ciment, des bidons de chantier, disséminés çà et là. Ce sont les fondements de la première mosquée d'Athènes.

La ville n'en avait pas construit depuis la fin du joug ottoman, au début du XIXe. Situé dans le quartier d'Elénoa près du centre, l'édifice fera 500 m2, mais il n'est pas prévu d'ériger un minaret. Les autorités ont prévu la fin des travaux - qui coûteront à l'État grec 946.000 euros - pour la fin avril.

Source et article complet

Nos remerciements à Λlex Λ

Athènes : Les anarchistes incendient le siège du Saint-Synode aux cocktails Molotov

Les anarchistes se déchaînent en Grèce contre l’Église orthodoxe (voir ici et )…

Le 8 août, une dizaine de cocktails Molotov ont été jetés par des anarchistes dans la cour du bâtiment du Saint-Synode de l’Église de Grèce à Athènes. Le Saint-Synode a publié le communiqué suivant : « Après l’irruption [d’un groupe d’anarchistes] dans une église de Thessalonique et des attaques dans d’autres églises, un groupe d’inconnus a jeté environ dix cocktails Molotov sur le parvis du bâtiment du Saint-Synode. Nous prions pour que Dieu pardonne aux auteurs ».

Source : Orthodoxie, 11 août via christianophobie.fr

Afflux de migrants à Athènes : « Nous sommes devenus des étrangers dans notre propre pays »

Sur le port du Pirée, à Athènes, les réfugiés sont venus recevoir de la nourriture, de l’eau, des couvertures. Les autorités ont aussi ouvert un centre où principalement des mères et des enfants peuvent se reposer. Mais les migrants ne pourront pas rester ici indéfiniment.

“Ils arrivent et arrivent et arrivent, mais où vont-ils aller ? s’emporte Soultanaki Mirsin. “Nous sommes devenus des étrangers dans notre propre pays. C’est la vérité. Les Grecs abandonnent leur pays et émigrent. “Regardez autour de vous : tous les magasins ont fermé. Et ce sont des étrangers qui les ont rouverts. Nous partons et eux arrivent et vivent à Athènes, en Grèce.”

Une partie de la population commence d’ailleurs à s’inquiéter d’en voir s’installer jusque dans le centre ville, comme autour du métro Victoria, où ils sont environ 400. D’autant que rien ne garantit que les nouveaux venus partiront un jour vers une autre destination. “Nous attendrons ici jusqu‘à ce que les frontières rouvrent, témoigne d’ailleurs l’un d’eux. L’Europe doit nous proposer quelque chose. Et si elle ne le fait pas, nous resterons ici. Et nous mourrons ici.

La perspective de voir ces hommes, ces femmes et ces enfants assis dans la rue, allongés dans les squares, perturbe le quotidien des habitants. “Cela fait des années que je viens ici pour prendre mon café, raconte Charalambos Grapsas, mais je ne peux maintenant plus le faire comme avant. Cela m’ennuie vraiment. Il y en a un qui pleure, un autre qui est affamé. Ces gens vivent dans une telle misère. Mais que peut-on faire pour eux ?

Si la population des îles, Lesbos, Kos, Samos ou encore Rhodes, s’est accoutumée à cohabiter avec les réfugiés, celle de la capitale, Athènes, vit encore difficilement cette présence. [...]

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