Attentat de Berlin (13 morts, 70 blessés) : le gouvernement aurait bloqué un mandat d’arrêt contre le terroriste

Attentat de Berlin : le gouvernement aurait bloqué un mandat d'arrêt contre le terroriste

L'attentat sur le marché de Noël de Berlin du 19 décembre 2016, perpétré par le terrorisme islamique Anis Amri et ayant fait 12 morts et 70 blessés, dont plusieurs graves, aurait pu être évité si le gouvernement allemand n'avait pas bloqué un mandat d'arrêt contre le meurtrier, déjà impliqué dans de nombreux actes de violence et connu pour ses contacts avec l'Etat islamique. C'est ce que révèle un ancien policier, Stefan Schubert, expert en questions de sécurité, dans un livre basé sur les témoignages de membres de la police. Les ordres seraient venus des plus hautes autorités de l'Etat (procureur général, ministre de l'intérieur, ministre de la justice). Ce livre vise aussi nommément l'actuel ministre des affaires étrangères Heiko Maas et Angela Merkel.

Bestsellerautor enthüllt: Amri-Spuren führen direkt ins Kanzleramt

Traduction (Claude Haenggli) : Les politiciens responsables et les médias à leur botte nous ont fait miroiter la fiction d'une suite infinie de manquements, de fautes et de pannes des quelque 50 autorités qui ont eu affaire avant l'attentat avec le dangereux islamiste Anis Amri, parfois avec des moyens financiers et de personnel très coûteux - et ils continuent de le faire. En juin 2016 déjà, une demande de mise en prison préventive d'Anis Amri avait eu lieu. Rien ne s'est passé, l'affaire a été étouffée et une investigation sérieuse empêchée par des ordres venant de tout en haut.

Claude Haenggli, 1.8.2018

Attentat de Berlin. Le terroriste Anis Amri manque à une jeune Thurgovienne: “Anis était une bonne personne.”

Des recherches effectuées par l'émission «Frontal 21» de la chaîne allemande ZDF montrent qu'Anis Amri, l'assaillant du marché de Noël berlinois ayant tué 12 personnes le 19 décembre dernier, avait 140 contacts de femmes sur son compte Facebook, qui a désormais été effacé.

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L'une d'entre elles serait Fatima A. La Thurgovienne, qui s'est convertie à l'islam en 2015, explique à «Bild» avoir chatté à plusieurs reprises avec Amri: «Je l'ai tout de suite trouvé sympathique. Nous avons beaucoup rigolé ensemble.» La jeune femme, née d'un père suisse et d'une mère thaïlandaise, aurait même été jusqu'à enlever son voile lorsqu'elle lui parlait par vidéo.

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Malgré ce qui s'est passé, Fatima A. avoue à «Bild»: «Il me manque. C'était une bonne personne.»

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Le terroriste du marché de Noël berlinois était en contact avec une jeune Suissesse convertie à l’islam

L'auteur des attentats perpétrés sur un marché de Noël berlinois Anis Amri était en contact avec une jeune Suissesse, qui s'est convertie à l'Islam. La Thurgovienne a confirmé au Matin Dimanche et à la SonntagsZeitung par la messagerie instantanée de Facebook qu'elle avait »chatté normalement« avec Anis Amri, échangé des photos et conversé par vidéo avec l'homme.

L'auteur de l'attentat voulait la rencontrer et peut-être l'épouser, »on en a parlé une fois«, ajoute-t-elle. La femme âgée de 29 ans, qui vit selon ses voisins grâce à une rente AI, s'est convertie à l'Islam en 2015, note le journal.

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Attentat de Berlin: Anis Amri était recherché depuis 7 mois

Les services antiterroristes allemands recherchaient le Tunisien depuis au moins sept mois. La cellule dans laquelle il œuvrait avait été démantelée en novembre dernier, mais Anis Amri a quand même réussi à passer à l'action.

Le 10 mai dernier, la police de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie avait averti ses collègues italiens et classé Anis Amri comme «individu dangereux», révèle la chaîne allemande WDR. Si Amri devait être arrêté lors d'un simple contrôle routier ou identifié lors d'une enquête, il était demandé aux forces de l'ordre transalpines de le retenir et de le signaler aux autorités allemandes. Mais Amri est resté un fantôme sept mois durant. Il a évolué dans l'ombre, avant de réapparaître le 19 décembre dernier en fonçant avec un camion-bélier dans un marché de Noël de la capitale allemande.

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Peur de représailles

L'Italie se blinde avant la nuit de la Saint-Sylvestre. Les autorités craignent des représailles après la mort d'Anis Amri la semaine dernière. D'après «La Stampa», quelque 800 agents ont suivi un entraînement supplémentaire antiterroriste.

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Terrorisme : Anis Amri aurait en réalité franchi quatre frontières dans sa fuite

Anis Amri, l’auteur de l’attentat sur le marché de Noël à Berlin lundi 19 décembre, serait passé par Nimègue aux Pays-Bas avant de rejoindre en bus la gare de Lyon Part-Dieu, a appris mercredi franceinfo.

[...] L’auteur de l’attentat sur un marché de Noël de Berlin lundi 19 décembre est, selon les informations recueillies par franceinfo mercredi 28 décembre, arrivé à la gare routière de Lyon Part-Dieu en provenance de Nimègue, aux Pays-Bas.

Il aurait emprunté un bus de la compagnie Flixbus, au départ de la ville hollandaise située dans l’est du pays. Il aurait quitté Nimègue, à proximité de la frontière allemande, dans la soirée du mercredi 21 décembre.

Arrivé à la gare routière de Lyon Part-Dieu, il a pris un train jusqu’à Chambéry. Depuis la commune savoyarde, il a rejoint Milan toujours en train. Son périple a pris fin dans la capitale de la Lombardie où il a été abattu par des policiers. Le parcours d’Anis Amri entre Berlin et Nimègue reste toujours inconnu.[...]

Source via Fdesouche.com

Anis Amri filmé devant une salle de prière à Berlin : « Tout le monde savait que c’étaient des salafistes mais personne n’osait le dire »

Un voisin de la salle de prière à Berlin devant laquelle Anis Amri a été filmé après l'attentat.

C'est un document précieux. Anis Amri a bien été filmé par des caméras de surveillance de la police devant une salle de prière de la rue Perleberger dans le quartier Moabit au cours de la nuit qui a suivi l'attaque sur le marché de Noël, lundi 19 décembre. Et pour cause, ce lieu se situe pile en face de l'unité 33 de lutte contre la criminalité de la police berlinoise.

Les images, révélées par la télévision RBB, montrent le tueur au camion entre 3h25 et 3h35, bonnet enfoncé sur les yeux, en train de consulter un téléphone devant le local d'une association islamiste. « Tout le monde le savait ici que c'était un groupe salafiste. Ça se murmurait tout bas, mais personne n'osait le dire. On voyait arriver des hommes jeunes, la trentaine maximum, tous barbus, qui allaient et venaient. Ils ne se mélangeaient jamais aux autres résidents de l'immeuble. Ils passaient la nuit sur place et repartaient. Lui, je ne m'en souviens pas », témoigne Efe Baraykli, 42 ans, le patron d'une petite société de taxis qui habite juste au-dessus de la salle de prière dont la porte a été fracassée par la police lors d'une perquisition jeudi.

Avant 2014, c'était une mosquée, mais l'association qui la gérait s'est dissoute et les locaux ont été repris par un groupuscule salafiste. En 2015, deux personnes ont été arrêtées ici par les services de renseignement.

Sous surveillance

« Des minibus déposaient ces hommes. Ils venaient de toute l'Allemagne », avait pris soin de noter Efe. L'entrepreneur a remarqué « la présence de Tchétchènes, d'Afghans, de Daghestanais, mais aussi d'Irakiens et de Turcs ». « Ils mangeaient sur place, dormaient sur les tapis de l'ancienne mosquée et disparaissaient. Ce n'était jamais les mêmes. Il y avait aussi parmi eux de jeunes Allemands convertis », se souvient Efe. « Tous les jours, entre dix et quinze personnes séjournaient ici, dans le calme. Ils vivaient entre eux et cloisonnés. J'ai vu, plus rarement, des femmes qui apportaient des repas et repartaient aussitôt », raconte Efe.

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Anis Amri : le principal suspect de l’attentat de Berlin possédait déjà un important casier judiciaire

Christian Hofer: Voilà donc le système de sécurité de Schengen-Dublin dont se vantait tant Calmy-Rey: une passoire lamentable où un criminel coupable de coups et blessures ainsi que d'incendie volontaire en Italie, déjà détecté et identifié, peut se jouer de la police allemande avec une facilité déconcertante.

Il est bien clair que les Suisses qui paient tant pour ce système se font voler et que nous avons été une nouvelle fois trompés par ces socialistes répugnants.

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Anis Amri : le principal suspect de l'attentat de Berlin serait à la tête d'une filière jihadiste

ANIS AMRI - Le Tunisien de 24 ans est le principal suspect de l'attaque au camion qui a fait 12 morts dans le marché de Noël berlinois, lundi 19 décembre. Le jeune-homme aurait été en contact avec un réseau jihadiste en Allemagne.

[Mis à jour le 21 décembre 2016 à 22h24] Un mandat d'arrêt européen a été émis pour retrouver Anis Amri, actuellement le principal suspect de l'attentat du marché de Noël de Berlin. Le parquet anti-terroriste allemand a révélé l'identité de ce Tunisien et offre même 1000000 euros  à toute personne donnant une information permettant son arrestation, une somme qui a rarement été aussi élevée. Les photos ont été diffusées mercredi 21 décembre dans l'avis de recherche, encadré en rouge du mot "Terrorismus".

L'enquête se poursuit et plus de 500 indices sont parvenus à la police. Le portefeuille et des traces ADN ont été récupérés dans la cabine du camion-bélier que l'assaillant a utilisé pour foncer dans le marché de Noël. Anis Amri est âgé de 24 ans, il est Tunisien, il mesurerait 1m78 pour environ 75 kilos. La police allemande le considère comme le présumé terroriste de l'attentat de Berlin. "Si vous voyez la personne recherchée, informez la police. Mais ne vous mettez pas vous-même en danger, cette personne pourrait être dangereuse et armée", précise le parquet dans son communiqué.

L'homme était très connu par les services de police et faisait l'objet d'une enquête pour un projet d'attentat. Il vivait en Allemagne depuis 2015, mais les enquêteurs ont remonté sa trace jusqu'en 2012, alors qu'il vivait en Italie en situation irrégulière. Il y a été condamné pour l'incendie volontaire d'une école.

Selon les informations de l'enquête, Anis Amri serait arrivé à Berlin depuis plusieurs mois, mais il aurait vécu dans plusieurs villes allemandes, en particulier en Rhénanie du Nord. La police de ce Land avait d'ailleurs signalé des signes de radicalisation et les informations avaient été diffusées au parquet fédéral allemand. Dans un registre des services de renseignement, le nom d'Anis Amri était suivi de la mention "liens présumés avec l'EI".

Fausses identités

Il devait quitter le territoire allemand avant le 30 juin 2016, mais l'homme a pris 8 identités différentes et déménagé de nombreuses fois.

A Berlin, il avait pris la fausse nationalité égyptienne. Il était connu sous le nom de Ahmad Z. ou Mohammed H. Il a également emprunté la nationalité libanaise, Mercredi 21 décembre, les enquêteurs ont perquisitionné un foyer, la dernière résidence du suspect. L'homme aurait déposé en avril une demande d'asile en Allemagne, en vain. Débouté en juin 2016, il n'aurait pas été expulsé du pays en raison d'un contentieux entre Berlin et Tunis.

Selon Ralf Jäger, ministre de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie - où a résidé un temps le suspect -, "en juin 2016 sa demande d'asile a été refusée par l'Office fédéral pour la migration et les réfugiés (...) l'homme n'a pas pu être expulsé car il n'avait pas de document d'identité en règle. [...] la Tunisie a disputé le fait que cette personne soit l'un de ses ressortissants et les documents nécessaires n'ont pendant longtemps pas été établis". La Tunisie s'était en effet opposée à l'expulsion d'Anis Amri, car elle ne reconnaissait pas l'identité de ce dernier avant ce mercredi 21 décembre.

La famille du suspect interrogée à Tunis

La famille d'Anis Amri a été entendue par la police locale à Tunis, mercredi 21 décembre. Originaire de Ouestlatia, un village situé à 60 kilomètres de Kairouan dans le centre de la Tunisie, il a grandi avec quatre soeurs et un frère. Son père a déclaré sur la radio tunisienne Mosaïque, que son fils avait quitté Ouestlatia il y a 7 ans. D'autres membres de sa famille ont réagi : "Quand j'ai vu la photo de mon frère dans les médias, je n'en ai pas cru mes yeux. Je suis sous le choc et je ne peux pas croire que c'est lui qui a commis ce crime", a déclaré son unique frère Abdelkader Amri. L'une de ses soeurs a également exprimé sa stupeur : "On n'a jamais eu l'impression qu'il avait quelque chose d'anormal. ll nous contactait via Facebook et il était toujours souriant et joyeux." Pourtant, le suspect avait été poursuivi pour vols avec violences lorsqu'il vivait en Tunisie.

Anis Amri, apprenti jihadiste

Selon le journal allemand Bild, Anis Amri a essayé de recruter des complices pour commettre un attentat il y a plusieurs mois déjà. Il faisait l'objet d'une enquête judiciaire, car l'homme était soupçonné de préparation d'attentat dès le mois de novembre. L'AFP a indiqué, en milieu d'après-midi, que le suspect tunisien aurait été en lien étroit avec un ressortissant irakien de 32 ans, identifié comme Ahmad Abdulaziz Abdullah. Cet individu, arrêté en novembre par la police, est soupçonné d'avoir été à la tête d'une filière jihadiste acheminant des hommes depuis l'Allemagne vers l'Irak et la Syrie. Selon les autorités tunisiennes, Anis Amri aurait été approché par un groupe terroriste islamique qui lui aurait promis un mariage blanc avec une Allemande. Son nom figurait sur le fichier des 949 personnes considérées comme "dangereuses", dans le registre de renseignements allemand. 

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