Fusillade de Forest de 2016 : Salah Abdeslam condamné à 20 ans de prison en Belgique

Salah Abdeslam, seul membre du commando des attentats du 13 novembre 2015 encore en vie, a été reconnu coupable de tentative de meurtre à caractère terroriste par la justice belge ce 23 avril et condamné à vingt ans de prison.

Le djihadiste français Salah Abdeslam et son complice tunisien Sofiane Ayari, jugés ce 23 avril à Bruxelles, ont été reconnus coupables de tentative d'assassinat à caractère terroriste, pour leur participation à une fusillade avec des policiers survenue le 15 mars 2016 dans la capitale belge. Ils ont tous deux été condamnés à 20 ans de prison.

«Leur ancrage dans le radicalisme ne fait aucun doute»

Cette même peine avaient été requise contre les deux prévenus lors du procès en février. «Leur ancrage dans le radicalisme ne fait aucun doute», peut-on encore lire dans le verdict.

Le procès de Bruxelles avait pour objet de juger Salah Abdeslam pour tentative de meurtre en lien avec une entreprise terroriste et possession illégale d’armes à feu (11 chargeurs de kalachnikov avaient été retrouvés), à l'issue de la fusillade survenue à Forest en Belgique le 15 mars 2016, lors de sa cavale. Trois policiers avaient été blessés.

Trois jours plus tard, Salah Abdeslam avait été arrêté alors qu’il se cachait dans la cave de son cousin, à Moleenbeek.

Salah Abdeslam, 28 ans, est le seul membre encore en vie des commandos djihadistes qui ont pris pour cible plusieurs lieux de Paris en novembre 2015.

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Belgique: Abdeslam pourrait être libéré: Son avocat plaide le vice de procédure.

"Jugez-le comme vous jugeriez Dupont!" Sven Mary, avocat de Salah Abdeslam, a demandé jeudi à la justice belge de rester impartiale avec son client et de se concentrer uniquement sur le dossier de la fusillade avec des policiers en mars 2016 pour lequel il est jugé à Bruxelles.

Présent le premier jour lundi, le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre 2015 a ensuite refusé de comparaître. Malgré son absence, son avocat Sven Mary a maintenu sa plaidoirie jeudi, deuxième et dernier jour de procès, par "respect" pour la justice, et pour tenter de démonter l'accusation qui a réclamé 20 ans de prison.

"Ce dossier est pollué par tout ce que vous avez lu, vu, entendu (...) Je vous demande de juger Salah Abdeslam comme vous jugeriez Dupont", a-t-il lancé au tribunal.

Alors que le jihadiste français de 28 ans a défié ses juges lundi, disant placer sa confiance seulement en "Allah", Sven Mary l'a dépeint en "stoïcien qui accepte le sort qui est le sien". "Mais moi, ce sort, je peux l'impacter", a affirmé le pénaliste réputé pugnace.

Pour lui, son client n'est ni auteur ni "coauteur" --la thèse de l'accusation-- des tirs d'armes automatiques essuyés par des policiers lors d'une perquisition le 15 mars 2016 dans la commune bruxelloise de Forest.

Une même peine de vingt ans de prison, avec 13 ans de sûreté, soit le maximum pour les faits jugés, a été requise lundi par le parquet fédéral contre Abdeslam et son coprévenu Sofiane Ayari, jihadiste tunisien de 24 ans.

Tous deux doivent répondre de "tentative d'assassinat sur plusieurs policiers" et "port d'armes prohibées", le tout "dans un contexte terroriste", une qualification vivement contestée jeudi par les avocats de la défense.

S'ils s'étaient comportés comme des terroristes, a soutenu un conseil d'Ayari, Me Isa Gultaslar, ils seraient morts en martyrs "ce statut privilégié recherché par tous". "Eux, ce qu'ils voulaient ce n'est justement pas mourir, mais fuir", a-t-il affirmé.

Tandis que Sofiane Ayari se retrouvait seul face au tribunal, les yeux froncés, concentré à l'écoute de son interprète, Salah Abdeslam a été raillé pour son absence par les parties civiles jeudi matin.

Une histoire belgo-belge

"Son comportement et son opportunisme me fatiguent", a affirmé à l'audience Me Tom Bauwens, l'avocat de deux policiers des unités spéciales belges. "Ils sont musulmans quand ça les arrange, jihadistes quand ça les arrange. Il va se moquer de notre Etat de droit (...) de tout le monde", a fustigé Me Bauwens.

Il a aussi évoqué les "lésions cérébrales" dont souffre un des policiers, touché à l'oreille lors de la fusillade et qui a dû arrêter de travailler. "Il ne peut plus se promener sans le risque de tomber, c'est ça la réalité", a dit cet avocat.

Le procès de Bruxelles, qui s'est déroulé sous haute sécurité, n'est qu'un préambule à celui qui aura lieu à Paris pour les attentats du 13 novembre 2015 (130 morts). Mais il était très attendu car les deux coprévenus sont tous deux impliqués dans ces attaques parisiennes ou leurs préparatifs.

Pour rappel, le 15 mars 2016, c'est lors d'une perquisition de routine dans un logement supposé vide --dans le cadre de l'enquête sur le 13 novembre 2015-- que des policiers belges et français avaient été pris pour cibles, au 60 rue du Dries, à Forest.

Trois policiers avaient été blessés, et un jihadiste algérien de 35 ans, Mohamed Belkaïd, tué en faisant face aux policiers arme à la main pour couvrir la fuite d'Abdeslam et d'Ayari.

Les deux fuyards avaient été interpellés trois jours plus tard, le 18 mars, à Molenbeek, une autre commune de Bruxelles, une arrestation considérée par les enquêteurs comme l'élément déclencheur des attentats dans la capitale belge (32 morts le 22 mars 2016).

A l'issue du procès, le jugement sera mis en délibéré. Il devrait être rendu dans plusieurs semaines.

Le tribunal devra aussi statuer sur une demande d'annulation de la procédure présentée jeudi par Me Sven Mary, en raison d'un problème d'emploi du français à la place du néerlandais pour rédiger certains documents. "Une histoire belgo-belge", a reconnu l'avocat.

L'avocat estime en effet qu'il y a eu violation de l'article 12 de la loi sur l'emploi des langues en matière judiciaire et demande donc que les poursuites soient déclarées irrecevables concernant son client, Salah Abdeslam. Selon le pénaliste, les premières ordonnances délivrées dans ce dossier l'ont été par le juge d'instruction Patrick De Coster, lequel est établi auprès du tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles. Or, les ordonnances ont été délivrées en langue française. Il s'agit là d'un vice de procédure qui doit conduire à l'abandon des poursuites dans ce dossier, a soutenu Me Sven Mary.

L'avocat a demandé au tribunal de "prendre ses responsabilités", "aussi impopulaires ces décisions soient-elles". "Jugez pour rester le dernier bastion de l'Etat de droit. Mon intervention devrait se terminer ici, mais je ne peux pas me le permettre", a-t-il conclu sur cet aspect, avant de passer au fond des faits reprochés à son client.

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France: Dieudonné envoie une lettre à l’islamiste Abdeslam. “Je veux comprendre ta révolte.”

Une lettre adressée à Salah Abdeslam par le polémiste Dieudonné, qui a demandé en vain à le rencontrer afin de "comprendre sa profonde révolte" en vue d'un livre, suscite les critiques des parties civiles, ont indiqué mardi à l'AFP des avocats réagissant à une information du Parisien.

Le juge d'instruction en charge de l'enquête sur les attentats du 13-Novembre s'est fait communiquer une copie du courrier, datée de fin septembre et postée mi-octobre, et s'est opposé à cette rencontre, selon l'un de ces avocats.

Le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis avait reçu cette lettre de Dieudonné à sa prison de Fleury-Mérogis (Essonne) où il est détenu à l'isolement et muré dans le silence depuis près de deux ans.

Selon Le Parisien, Dieudonné M'Bala M'Bala affirme au prisonnier le plus surveillé de France qu'il souhaite lui parler dans le cadre d'un projet de livre intitulé "Comment arrêter les attentats en France ?".

"Nous ne voulons pas parler des actes qui vous sont reprochés. Ce qui nous intéresse est de comprendre votre état d'esprit et les raisons qui vous ont poussé à agir", écrit le polémiste, selon le quotidien. "En discutant avec vous, nous espérons mieux comprendre la profonde révolte qui vous habite et à laquelle la société reste sourde".

"C'est un prétexte pour mettre à la charge de la société la responsabilité des attentats terroristes", a réagi auprès de l'AFP Me Gérard Chemla, avocat de parties civiles, qui dénonce "une fascination morbide et extrêmement inquiétante".

"Les victimes sont choquées d'apprendre cette démarche de Dieudonné et préfèreraient qu'Abdeslam leur donne directement à elles des explications", a déclaré à l'AFP Me Géraldine Berger-Stenger, une avocate de l'Association française des victimes du terrorisme (AfVT).

Pour Me Jacques Verdier, conseil de Dieudonné joint par l'AFP, "cette démarche n'est ni une provocation, ni une marque d'empathie. Il ne s'agit en aucun cas d'indigner les victimes mais d'essayer de comprendre ce qui se passe dans la tête de ces terroristes".

Dans sa lettre, Dieudonné rappelle à Abdeslam qu'il a été lui-même condamné pour "apologie du terrorisme" pour avoir publié le 11 janvier 2015 sur Facebook "Je me sens Charlie Coulibaly", aux lendemains des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher (17 morts).

Le polémiste a été condamné en juin à Paris à deux mois d'emprisonnement avec sursis ainsi qu'à une amende de 10.000 euros.

Salah Abdeslam doit apparaître en public pour la première fois depuis son arrestation à l'occasion de son procès à Bruxelles à partir du 5 février.

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Le terroriste musulman Salah Abdeslam, fragile mentalement, voit ses conditions de détention assouplies

La santé mentale du seul terroriste survivant des attentats du 13 novembre 2015 a décliné et le juge a décidé en conséquence d'améliorer sa détention et les conditions de ses visites.

Un détenu complètement déroutant. Depuis le début de son incarcération à Fleury-Mérogis il y a près d'un an et demi, Salah Abdeslam montre des signes de grande fragilité. Un jour plongé dans le mutisme, un autre exubérant ou agressif, le terroriste, seul survivant des attaques perpétrées le 13 novembre 2015, s'est replié sur lui-même, comme le fait remarquer Le Parisien ce vendredi 15 septembre. Incohérent dans ses propos, souvent prostré, il refuse de quitter sa cellule de 10 mètres carrés au quartier d'isolement. Alerté sur cette dégradation psychologique, le juge a décidé, il y a quelques semaines, de rendre un peu moins rigide sa détention.

Le détenu le mieux surveillé de France n'a toujours aucun contact autorisé avec les autres prisonniers et il fait l'objet d'une surveillance vidéo permanente jour et nuit, en plus des huit gardiens qui l'encadrent. Mais Salah Abdeslam n'a plus de paroi de séparation au parloir, où seule sa famille proche peut le visiter. Le détenu n'a plus non plus de vitre opaque dans se cellule, pour lui permettre de voir à l'extérieur.

L'objectif de cet assouplissement : ne pas compromettre sa comparution en Belgique, prévue avant la fin de l'année, pour une fusillade lors de son arrestation. La justice souhaite, comme les victimes des attaques, recueillir un témoignage qui ne soit pas trop altéré. Il faut donc éviter que Salah Abdeslam ne sombre dans le délire psychiatrique ou qu'il essaie de se suicider. Le procès en France des attentats du 13 novembre n'est, lui, pas encore programmé.

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France: Abdeslam attaque en justice un député bavard

L'unique survivant du commando du 13-Novembre reproche à Therry Solère, député des Républicains, d'avoir parlé de ses conditions de détention à la presse.

Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13-Novembre, attaque mercredi le député LR Thierry Solère devant le tribunal de Nanterre pour atteinte à la vie privée, reprochant au parlementaire d’avoir décrit ses conditions de détention dans le «Journal du dimanche».

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Le terroriste Abdeslam a écrit à ses proches: Aucun remords pour le massacre des civils.

Voici un premier extrait d'un courrier adressé à sa mère, dont l'orthographe approximative a bien sûr été respectée: «Je t'écris cette lettre en espérant que tu me pardonnera. Je t'ai quitter sachant que mon depart et mon absence sera pour toi une source de chagrin.» Il assure avoir agi «guidé» par Allah pour protester contre les caricatures du prophète et les frappes de la coalition en Syrie. Il justifie la peine faite à sa mère par la foi: «Si tu vie cette periode difficile c'est parce qu'Allah t'aime, il veut t'éprouvé dans cette vie d'ici bas afin qu'il te pardonne tes péchés et te faire entrée dans les plus haut degrés du paradis (firdaws) par sa miséricorde»

A sa soeur, il conseille de quitter la France pour émigrer dans un «pays musulman» et de se rapprocher de la religion. Il précise, concernant son implication dans les attaques du 13 novembre: «Tout le monde nous traitent de terroristes. Sache que nous avons seulement terrorisé le peuple mecreant car la France est un pays qui combat l'Islam et cela depuis bien longtemps.»

Il évoque également son frère, tué lors des attentats dans un café, en parlant de lui comme d'un «héros de l'islam». Brahim Abdeslam a actionné sa ceinture d'explosifs au Comptoir Voltaire, après avoir mitraillé des terrasses.

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France: La «colère noire» du terroriste Salah Abdeslam

Le seul terroriste qui a survécu aux attentats de Paris n'a pas du tout apprécié de constater que sa cellule était placée sous vidéosurveillance. Son avocat non plus.

Si Abdeslam a toujours eu un comportement de détenu exemplaire, il n'a pas du tout apprécié de découvrir que des caméras avaient été installées dans sa cellule, raconte BFM TV. «Il est entré dans une colère noire en disant qu'on violait son intimité. Les agents ont eu quelques sueurs froides», a raconté une source judiciaire au «Parisien». L'ancien homme le plus recherché d'Europe a fini par se calmer, mais il a refusé de s'exprimer face au juge d'instruction vendredi dernier. Son avocat, Frank Berton, ne décolère pas. Il dénonce une décision politique pour rassurer l'opinion publique. «Il ne supporte pas d’être surveillé 24 heures sur 24 et je crois que psychologiquement, ça lui crée une difficulté», a-t-il déclaré.

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France: La mère d’une des victimes refuse que « ses impôts servent à défendre celui qui a assassiné sa fille »

Elisabeth Boissinot a perdu sa fille le 13 novembre dernier. Chloé, 25 ans, est morte sous une rafale de balles à la terrasse d’un bar du 11e arrondissement. Six mois après, Elisabeth Boissinot, originaire de la Vienne, est en colère.

Elle a publié un texte sur sa page Facebook pour protester contre les conditions d’incarcération de Salah Abdeslam à Fleury-Merogis et refuse que « (s)es impôts servent à défendre celui qui a assassine (s)a fille. »

Elle écrit également, en précisant qu’elle avait écrit au Président François Hollande : « Allons-nous continuer à ne pas avoir d’honneur, à nous laisser berner par ces musulmans intégristes. Allons-nous oublier les 130 victimes et les blessés , leurs familles, leurs enfants… Allons nous nous incliner devant des lois qui favorisent les assassins… Allons nous leur payer leurs avocats, leur donner le confort (parfois) de leur cellule, leur entretien… Allons-nous encore une fois baisser la tète, ne pas réagir ? » [...]

La mère de Chloé paye elle-même son avocat [...] Elle doit être assistée par un avocat en tant que partie civile et payer ses honoraires. [...]

France 3 via Fdesouche.com

Belgique: Le dossier des Abdeslam classé, faute de moyens policiers

Christian Hofer: On ne peut que rire en sachant que des centaines de milliers de migrants déferlent en Europe aujourd'hui, sans aucune garantie de sécurité, alors que la police belge est déjà à bout. C'est sans doute aussi le cas pour toutes les autres polices européennes.

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Selon un rapport de la police des polices belge, les deux terroristes avaient été signalés début 2015 mais pas surveillés, faute d’effectifs.

Le Comité P doit rendre public son deuxième rapport intermédiaire ce mardi et selon Le Soir qui a pu le consulter, Brahim et Salah Abdeslam étaient bien dans le viseur des autorités début janvier mais n’auraient pas pu être suivis correctement faute de moyens humains.

Selon la police des polices belges, un inspecteur de Bruxelles-Ouest aurait signalé que les deux frères s’apprêtaient à partir en Syrie. Le parquet avait alors demandé à l’unité terroriste de la police fédérale de suivre les conversations téléphoniques et les mails des deux terroristes.

Une requête qui, toujours selon nos confrères du Soir, finira dans la pile de «dossiers rouges»: urgents mais pour lesquels les effectifs ne sont pas suffisants. Tous les services susceptibles de reprendre le dossier ont fait face à ce même problème et le dossier a été classé sans suite, le 21 avril 2015.

Source via le Facebook du PNS

M6 montre Brahim Abdeslam se faire exploser

ATTENTION: Images choquantes.

Hier soir, à 20h55, M6 diffusait un nouveau numéro de " Zone Interdite ", présenté par Wendy Bouchard.

Le magazine était consacré aux attentats survenus le 13 novembre dernier, à Paris. Policiers, secouristes et victimes ont accepté de revenir sur le déroulement de cette soirée.

Au cours de l'émission, des images filmées par une caméra de vidéosurveillance du café Comptoir Voltaire ont été diffusées.

Sur celles-ci, les téléspectateurs ont pu voir un des kamikazes entrer dans l'établissement, s'avancer vers les clients, avant d'enclencher sa ceinture d'explosifs.

Le public présent devant sa télévision - l'émission était interdite aux moins de 10 ans - a pu voir l'explosion lors de laquelle le kamikaze - Brahim Abdeslam - est mort. Aucun des clients n'a été blessé.

Sur les réseaux sociaux, les téléspectateurs ont réagi à l'extrait. Certains ont été choqués par les images (voir ci-dessous).

L'émission a été suivie par 2 millions de téléspectateurs et 8,4 % de parts de marché .

Jeanmarcmorandini.com vous propose de découvrir les images diffusées hier sur M6 (attention, elles peuvent choquer les personnes les plus sensibles ).

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Montreux: Un combattant français dédie sa victoire aux terroristes Merah et Abdeslam et appelle au Jihad devant le public

Samedi, lors d'un événement de MMA, un combattant a pris le micro et choqué le public. Sécurité lacunaire et rencontres annulées ont aussi marqué la soirée.

Les plus de mille spectateurs de la Fight Night - un événement de MMA (arts martiaux mixtes) au Casino de Montreux - ont vécu un moment troublant, samedi. A la fin du quatrième des neuf combats prévus, le lutteur français Magomed Guekhaiev a soudain pris le micro des mains du présentateur et prononcé «Allahu akbar» à plusieurs reprises, avant de se faire huer copieusement.

«Cela signifie «Dieu est le plus grand». Certains footballeurs se marquent du signe de la croix», tempère Jean-François Collet, directeur de Grand Chelem Event SA et organisateur de la soirée. Mais une toute autre version semble émerger.

«Après avoir remercié son entraîneur, le type a dédié sa victoire à ses frères de Toulouse et dans le monde, à Mohamed et à Salah, raconte Julien, qui se trouvait dans le public. Je suis persuadé que c'était clairement une référence aux terroristes Mohamed Merah et Salah Abdeslam.» Une apologie de l'islamisme radical que confirme Halbat, lui aussi présent: «Ensuite, il a parlé en arabe. Une amie marocaine assise avec moi a compris son discours. Elle était scandalisée qu'on le laisse ainsi faire sa propagande. C'est choquant.»

David, également dans l'assistance, abonde dans ce sens. «Ceci était bel et bien un appel au jihad, estime-t-il. C'est inadmissible, surtout en Suisse, dans un cadre sportif. Dans le milieu particulièrement sensible du MMA, il paraît indispensable de se renseigner sur les combattants que l'on invite.» Pour l'heure, «20minutes» n'est pas encore parvenu à joindre Magomed Guekhaiev pour connaître sa version des faits.

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Belgique : L’avocat de Salah Abdeslam agressé

Sven Mary a été agressé mardi, rapporte Le Soir. Son agresseur lui reprochait de défendre Salah Abdeslam.

L’avocat a néanmoins pu prendre physiquement le dessus sur son agresseur. « J’ai dû fermer mon cabinet pour assurer la sécurité de mes collaborateurs« , a-t-il expliqué.

Depuis qu’il a annoncé qu’il prenait en charge la défense du terroriste présumé, Sven Mary a reçu des « centaines de mails injurieux et de menaces », précise le quotidien.

Il a refusé toute protection policière.

7sur7

«Salah Abdeslam n’était qu’un petit exécutant qui nous a fait perdre du temps»

«Les forces de sécurité belges cherchaient au mauvais endroit. Salah Abdeslam n’était qu’un petit exécutant, à la périphérie du réseau, dont l’arrestation vendredi dernier n’a en rien empêché les attaques d’hier.»

Najim Laachraoui apparaît, pour beaucoup, du moins à Bruxelles, comme le véritable chef des opérations de la cellule terroriste de Daech.

Changement d’échelle

Il reste que, pour Alexandre Vautravers, spécialiste des questions de sécurité au Global Studies Institute de l’Université de Genève, «avec les attentats d’hier, on a changé d’échelle. On n’a plus affaire à une petite cellule de dix à quinze personnes, mais à un réseau beaucoup plus important.

Impossible à prévenir

«Je l’ai répété à maintes reprises, il n’y a aucune complexité à aller se faire sauter dans une file d’attente avec une ceinture ou une valise coque bourrée d’explosifs. Il faut juste de la conviction! Comment voulez-vous prévenir ça?» Ancien des services de renseignement suisses et spécialiste du terrorisme, Jean-Paul Rouiller va plus loin et relativise le rôle joué par les djihadistes rentrés de Syrie. «Les gens impliqués dans les attentats de Bruxelles ne sont pas forcément les plus formés, et ne sont pas forcément passés par la Syrie.

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Attentat: Abdeslam refuse son extradition vers la France

Salah Abdeslam, suspect clé des attentats de Paris, refusera son extradition vers la France, a annoncé samedi à Bruxelles son avocat Sven Mary, en précisant que son client, blessé à la jambe, avait été placé «sous mandat d'arrêt», à savoir inculpé et placé en détention provisoire en droit belge.

«Ce que je peux vous dire, c'est qu'il collabore avec la justice belge. Dans une heure, nous serons de retour (devant le juge), dans le cadre du mandat d'arrêt européen, où la France demande son extradition, et d'ores et déjà je peux vous annoncer qu'on refusera son extradition vers la France», a déclaré l'avocat aux journalistes à l'issue d'une audition au siège de la police judiciaire fédérale à Bruxelles. «On va d'abord voir si le mandat d'arrêt européen est légal et puis on verra», a expliqué Me Mary.

Salah Abdeslam a commis une imprudence fatale

Le suspect-clé des attentats de Paris a utilisé son portable pour contacter un ami de Molenbeek.

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Attentat en France: La police belge n’a pas réagi malgré un appel d’urgence

Seize mois avant les attaques du 13 novembre, un membre des services antiterroristes belges a reçu des informations cruciales sur les frères Abdeslam. Mais l'avertissement est tombé dans l'oubli.

Nuit du 10 au 11 juillet 2014, dans les locaux des services antiterroristes de la police fédérale belge à Bruxelles. Une policière répond au téléphone. A l'autre bout du fil, une proche de la famille Abdeslam lui explique que Salah et son frère Brahim se sont «complètement radicalisés» sous l'influence d'Abdelhamid Abaaoud. L'informatrice affirme à son interlocutrice qu'ils s'apprêtent à se rendre en Syrie dans l'intention de préparer des attentats. En pleurant, elle implore les autorités de réagir: «Faites quelque chose!» Puis, elle raccroche.

La policière ne perd pas de temps et réveille son chef pour lui transmettre ce qu'elle vient d'apprendre. Mais, selon le journal flamand «Het Laatste Nieuws», ces informations sont alors totalement ignorées et tombent dans l'oubli. Juste après les attentats du 13 novembre, alors que l'on connaît déjà les noms des terroristes, la policière envoie un mail à ses supérieurs. Elle s'inquiète de savoir ce qui a été fait avec l'information qu'elle leur avait transmise seize mois auparavant. On ignore si elle a reçu une réponse.

Le Comité P, l'organe de contrôle de la police belge, a mis la main sur cet e-mail et a ouvert une enquête, rapporte 7sur7.be. Il s'agira de déterminer si la police fédérale belge disposait bel et bien d'informations concernant la radicalisation des frères Abdeslam, seize mois avant les attentats de Paris. L'agente concernée a été interrogée mercredi.

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Le terroriste Abdeslam contrôlé à la frontière suisse en juillet

Selon «Le Parisien», l'ennemi public No 1 a été contrôlé par des douaniers français à la croisée des frontières allemande et suisse le 31 juillet 2015. Il a ensuite pris un bateau direction la Grèce.

Plus de trois mois après les attentats de Paris, Salah Abdeslam continue de mettre les autorités européennes sur les dents. Les informations sur ses possibles lieux de passage se succèdent et ne se ressemblent pas forcément, et les enquêteurs ne parviennent toujours pas à lui mettre la main dessus. Lundi, «Le Parisien» annonce que l'ennemi public No 1 se trouvait en Alsace en juillet 2015, moins de quatre mois avant les attaques contre la capitale française.

D'après le quotidien, Abdeslam a été contrôlé par des douaniers français à Saint-Louis, à la croisée des frontières allemande et suisse. Lors de ce banal contrôle, les gardes-frontière ont demandé au Belge ses papiers d'identité. Il leur a également fourni une adresse: place Communale 30, à Molenbeek, où il vivait avec sa famille. L'homme était au volant d'une Renault Mégane louée dans la banlieue de Bruxelles. Comme il était en règle, Salah Abdeslam a pu continuer sa route sans encombre.

Le Belge a de nouveau été contrôlé le lendemain. Un élément qui permet aux enquêteurs d'établir que sa voiture a embarqué sur un bateau à Bari (Italie) en direction de Patras (Grèce). Abdeslam et son acolyte Ahmed Dahmani étaient à bord. Trois jours après, les deux hommes ont fait le trajet inverse. La douane de Saint-Louis constitue une étape naturelle du périple reliant Bruxelles à Bari, ajoute «Le Parisien». Les raisons de ce court voyage de trois jours demeurent un mystère pour les enquêteurs.

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Abdeslam a passé 3 contrôles de police en France après les attentats

Salah Abdeslam, soupçonné d'avoir joué un rôle clé dans les attentats de Paris, a réussi à passer trois contrôles de police en France avant de s'échapper en Belgique, a indiqué dimanche à l'AFP une source proche de l'enquête en Belgique.