La gauche prête à s’abattre comme une nuée de sauterelles sur le droit à la propriété ? Les dernières propositions des Verts pour régler la crise du logement pourraient bien le laisser à penser.
"Face à la crise du logement qui s'abat sur Genève, les Verts préconisent quatre projets de loi destinés à augmenter la construction de logements de qualité, diversifiés et à des prix accessibles. Les Verts proposent des solutions innovantes, notamment en matière de politique foncière et de soutien aux coopératives d'habitation", nous apprend le site des Verts genevois.
Quatre propositions qui tendent à soutirer le droit de propriété au secteur privé pour en confier le seul privilège à l'Etat:
1. Le droit d'emption: l'Etat serait prioritaire, à ses tarifs, dans toute acquisition de propriété. Il jouerait ainsi de son autorité en matière de "zonage" pour dominer le marché dans une situation de monopole absolu:
"Le droit d'emption consiste à donner la possibilité à l'Etat ou à des collectivités publiques d'acquérir des terrains de façon prioritaire lors de modifications de zone et de déclassement."
2. La vente à prix coûtant: Pour les privés qui résisteraient, l'Etat pourrait casser le marché en imposant ses prix. Une façon de soutenir la première proposition en dévastant la place pour convaincre les propriétaires de céder le terrain à la "collectivité". La solution de Mao, en son temps, avait au moins l'avantage d'être plus directe et visible.
3. Collectivisation: Sur le programmes de la réforme agraire, une façon de dekoulakiser la cité de Calvin en faussant la concurrence pour favoriser l'accès à la propriété, non à l'individu mais aux "coopératives d'habitation". Sortes de Kolkhozes du logement où le genevois lambda, passager sur terre, acquerrait une façon de propriété participative, temporaire et accessoire, un peu sur le modèle des baux à 70 ans de la république populaire de Chine. Bien sûr, nous n'en sommes pas encore là, mais c'est ce qui se trouve, à la longue, au bout du rail que le parti écologiste genevois nous propose de suivre, tête baissée.
4. La Maison du peuple:
"Le quatrième projet de loi introduit la notion de salle commune dans toute nouvelle construction de plus de 50 logements".
Indispensable pour les réunions du parti et les conseils du Sovkhoze.
Plutôt que de chercher à diminuer les effets de la cause faisant actuellement pression sur l'immobilier, les Verts, dont on ne voit pas le bénéfice écologique de la démarche, veulent emprisonner le marché au seul bénéfice de leur vision politique de totale hégémonie de l'Etat. Plutôt que de limiter l'accès aux droits à la citoyenneté (presque équivalents, aujourd'hui, à ceux de la résidence), le parti des Verts préfère limiter les droits de ceux qui vivent déjà à Genève et jouissent de ses garanties constitutionnelles et légales.
Il ne s'agit certes pas de cautionner tous les excès, mais, alors qu'il suffirait de resserrer un brin le robinet d'immigration, la solution écologiste, qui tend à renverser l'ordre économique et juridique de Genève, ne paraît pas du tout proportionnée en l'occurrence. La posture d'une aide que seul l'Etat pourrait apporter dans une situation d'urgence, à laquelle, il faut bien l'admettre, la politique de la gauche est loin d'être étrangère, relève plus volontiers du piège liberticide que de la perspective d'avenir, libérale et nécessaire.
Voilà le vrai visage de la gauche avec les verts… ils seront bien reçus en France ! Vous avez dit tarés ? …oui c’est ça.
Comme on le sait déjà, les petits hommes Verts sont la cinquième roue du char socialiste; pour le PS ils tirent les marrons du feu afin de conserver leurs places sur les listes de gauche et sont donc prêts à tout, selon la conjoncture, pour rester en vie; évidemment ces gens-là n’ont jamais eu de solution à aucun problème, ni les vrais, ni les faux, il ne faut donc pas s’étonner qu’ils aillent chercher dans les archives communistes les ficelles utilisées, mais qui n’ont servi qu’à éblouir le gogos consentants… Et dire que ça peut encore marcher!