Di Maio veut déchoir de sa nationalité un ancien secrétaire d’Etat devenu conseiller à Matignon

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Le 29 juillet, Sandro Gozi, qui a été secrétaire d’Etat auprès de la présidence du Conseil italien en charge des Affaires européennes de 2014 à 2018, a été nommé au cabinet du Premier ministre Édouard Philippe en tant que chargé de mission Affaires européennes. Sa nomination n’est cependant pas passée inaperçue en Italie.

Réagissant à la nouvelle, Luigi Di Maio, vice-président du Conseil et leader du Mouvement cinq étoiles, a proposé de le déchoir de la nationalité italienne : « On doit évaluer s’il faut lui retirer la nationalité italienne : il devient une personnalité d’un autre gouvernement après avoir travaillé pour le gouvernement italien. Il trahit l’Italie. C’est inquiétant .»

L'intéressé, Sandro Gozi, a lui aussi réagi auprès du journal français L'Opinion en opposant : «Je ne rentre pas au gouvernement, mais je deviens un simple conseiller. Leur requête est politiquement et moralement inacceptable, c’est l’expression d’un nationalisme trivial .»

A en croire L'Opinion, depuis la fin de son mandat italien en 2018, Sandro Gozi «est devenu un proche d’Emmanuel Macron» et aurait servi comme «agent de liaison entre Matteo Renzi» et le président français. Il a ensuite été repéré comme candidat aux élections européennes sur la liste Renaissance de la majorité française. Il entrera au Parlement européen après la fin du processus du Brexit, lorsque les députés britanniques auront rendu les leurs... L'Opinion explique donc que cette nomination auprès d'Edouard Philippe vient «compenser» son «élection manquée».

Lire aussi : Di Maio se dit convaincu que Bruxelles finira par «comprendre» et laissera filer le déficit italien

 

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3 commentaires

  1. Posté par miranda le

    Macron est avant l’heure, dans “les transnationales”. Il sait que si l’Europe continue, ces transnationales iront en s’amplifiant. Manuel Valls aussi a voulu faire goûter aux espagnoles cette nouvelle formule. Gros échec pour lui.

    Dans ces transnationales, où des politiques pourront naviguer d’une nation à l’autre, que restera-t-il du mot DEVOUEMENT à son pays . Nous aurons des fonctionnaires aux ordres, devenus des “BONS EXECUTANTS.
    L’EXIT des nations restera la solution. Car ces politiciens nomades ne pourront pas s’investir profondément, humainement, sentimentalement, dans leurs tâches.

  2. Posté par maury le

    Macron sait débaucher avec le sourire pourvu que ça lui sert et surtout de pouvoir viser Salvini il est tordu celui là !!L’ue est mal famée après avoir supporté cet ivrogne luxembourgeois de Junker,voilà que la série continue avec ce mégalo qui se croit investi d’une mission:faire chi……ceux qui ne se plient pas à ses caprices !Pô v cloche!!!!!!!!!!!!!

  3. Posté par Sergio le

    La Suisse pourrait également apporter sa contribution en envoyant Maudet chez Macron. Il est déjà français et il a déjà tenté de trahir sa patrie d’adoption. N’importe quel ministère ferait l’affaire avec une prédilection pour l’Intérieur.

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