Il serait bon que les professeurs se mettent ça dans la tête, car, selon un sondage de l'association de parents d'élèves du privé Apel, seulement 49 % se sentent suffisamment écoutés et 46 % suffisamment aidés dans l'accompagnement de leurs enfants. Nous l'avons vu récemment avec l'idéologie du gender et les ABCD de l'égalité : bon nombre d'enseignants ne supportent pas la critique de parents.
"Incompréhension de méthodes pédagogiques, revendication d'un suivi plus individualisé, doutes sur la compétence des enseignants de plus en plus mal considérés socialement par ailleurs… La défiance à l'égard de l'école va croissant."
Et quand on peut devenir professeur des écoles avec 4,17/20 de moyenne, les parents ont effectivement du souci à se faire sur les compétences des enseignants. Ajoutez à cela le réveil des consciences, qui fait que les parents sont de moins en moins silencieux sur le contenu des enseignements dispensés à leurs enfants et vous obtenez effectivement quelques tensions palpables.
Extrait de: Source et auteur
Dans les années soixante j’étais ernseignant à l’école secondaire de La Chaux-de-Fonds, mais aussi président de “l’école des parents” de la ville (800 membres), et vice-président de la Fédération cantonale. Ce fut fort mal vu par les autorités scolaires qui me cherchèrent noise. Il n’y a donc rien de changé … et rien ne changera.
Henri Houlmann