Vandalisme, vols, profanations… Entre janvier et juin, 401 faits antichrétiens ont été recensés par les autorités, soit une hausse de 13 % par rapport à 2024. La sécurisation des églises au cœur des préoccupations

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Entre janvier et juin, les autorités ont dénombré 401 faits antichrétiens, soit une hausse de 13 % par rapport à 2024. Chiffre sous-estimé, selon les spécialistes. Du vol crapuleux à l’acte antireligieux, en passant par le geste d’un déséquilibré, les motivations des auteurs sont variées… mais le phénomène pose une question : les églises sont-elles assez protégées ?

Non, pour Benoit de Sagazan, rédacteur en chef de la revue « le Monde de la Bible », qui dirige également l’Institut pèlerin du Patrimoine. Une question sensible, vu le coût des attaques sur ce patrimoine irremplaçable – des millions d’euros chaque année – mais d’autant plus complexe que le principe de l’Église est de laisser ouverts ses édifices.

Comment on protège une église, surtout en zone rurale, sachant que le principe du catholicisme veut qu’elles restent ouvertes ?

Il y a des expérimentations depuis quelques années en Italie, via une application permettant d’ouvrir la porte des églises reculées. On a ainsi une traçabilité de qui est entré. En France, chacun y va de sa petite astuce. Il s’agit parfois de laisser systématiquement un seau avec un balai-serpillère dans un coin, visible. D’autres laissent de la musique en continu, installent un allumage automatique… Tout cela montre que le lieu est habité, ce qui peut décourager les malfaiteurs.

Quid d’une surveillance humaine ?

Rien ne vaut cela, surtout que les voleurs n’hésitent pas à se cacher dans le confessionnal, le soir, puis à agir la nuit. Avec le déclin religieux, il y a de moins en moins de gens dans les églises.

Mais pourquoi autant de vols – 156 actes sur les 401 recensés en ce début d’année ?

Il y a un trafic ancien autour de l’or et de l’argent dont sont faits certains objets chrétiens, qui peuvent se fondre. On a aussi d’authentiques collectionneurs religieux. C’est un marché de l’ombre – notamment des filières dans les pays de l’Est – mais l’Église ne fait pas grand-chose pour s’en prémunir.

C’est-à-dire ?

Peu de diocèses inventorient leurs pièces ! Résultat, cela se revend sans souci. Or, quand l’objet a été recensé, on diffuse sa fiche et il arrive qu’on le retrouve , notamment quand il est revendu hors marché noir.  […]

Le Parisien

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par Audren le

    Les églises devront se convertir en mosquées. Comme Sainte-Sophie à Istanbul. “Il faudra changer nos bonnes vieilles habitudes pour être acceptés par les nouveaux venus….” Récit nostalgique et troublant “les corps indécents. On en est là.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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