BNS: 930 employés, FINMA: 550 employés – gavées de l’argent du peuple, elles n’assument pas leurs responsabilités

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Carla Montet: La Gauche suisse, complètement à l'Ouest au propre et au figuré, imbibée de l'esprit woke et de Green Deal américain, réclame comme solution à la crise bancaire une augmentation des effectifs de la FINMA!

Lukas Hässig, journaliste (blog Inside Paradeplatz): La Finma n’a servi à rien dans cette affaire. Ce n’est pas une surprise. Seule la politique peut faire face à des intérêts aussi puissants. Berne doit devenir plus forte. Nous sommes confrontés à une crise politique. La situation que nous avons vécue ces derniers jours montre que nous ne sommes pas à la hauteur. Si les États-Unis peuvent nous appeler et nous dire ce qu’il faut faire, c’est une catastrophe. Nous devons absolument nous renforcer dans le domaine politique. (source)

Et la faiblesse de notre parlement est imputable au règne des journalistes progressistes, qui pratiquent depuis des décennies la diabolisation de personnes compétentes, comme Christoph Blocher, et parallèlement font voter la population pour des gauchistes hors sol, incompétents. Et par la valorisation incessante de ces personnes, nos médias ont pu imposer tous les courants progressistes.
Plus le paysage médiatique est rouge-monocolore, comme en Suisse romande, plus la médiocrité règne en politique. mais jamais la propagande médiatique en faveur du parti Démocrate outre-Atlantique n'a pris des proportions telles que celles que nous connaissons depuis vingt ans. Notre système d'enseignement est wokisé, l'hystérie climatique est imposée par nos médias comme religion d’État, l'agenda LGBT, multiculturaliste, féministe, fait passer à la moulinette le cerveau des Suisses quotidiennement.

Nous avons des soucis à nous faire pour la réputation de la Suisse, pour le  secteur bancaire, pour nos retraites, pour les 37'000 employés en Suisse qui travaillent pour les deux banques. Mais la Gauche va encore partir en guerre contre tout bon sens, indépendamment de la situation financière. Notre Gauche est le principal ennemi du peuple suisse. Comme preuve, elle fait du foin depuis des mois pour la PLEINE indexation à l'inflation des salaires des fonctionnaires, pour plaire à sa base électorale. C'est également pour cela que son premier réflexe face à la crise bancaire a été de réclamer l'augmentation des effectifs de la FINMA.

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Le patron d'UBS, Ralph Hammers, est pressenti pour diriger la super-banque fusionnée UBS-Credit Suisse. Ce Néerlandais a vu son salaire de 2022 augmenter de 11%, le portant ainsi à 13 millions de francs (162 ans de salaire médian suisse).

Ulrich Körner, 61 ans, le CEO de Credit Suisse en fonction depuis l'été 2022, a touché 2,5 millions de francs pour 2022 (31 ans de salaire médian suisse).

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Amendes infligées au Crédit Suisse par an :

2022 : 700 millions $

2021 : 280 millions $

2018 : 90 millions $

2017 : 5,4 milliards $

2016 : 240 millions $

2014 : 3,7 milliards $

2012 : 120 millions $

2009 : 536 millions $

2003 : 275 millions $

2002 : 350 millions $

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Le Credit Suisse a été condamné à plus de 50 amendes pour un total de 11 milliards $ depuis 2000, soit une moyenne de 570 millions de dollars/an, soit 4 fois les 3,25 milliards $ qu’UBS vient de payer pour l’acquérir.

Question : le CS est-il délinquant ou est-ce là le prix à payer pour faire des affaires ?

Publications de Michel Santi:

Mon interview dans l’Illustré à propos de mon nouveau livre:BNS_M.Santi

La BNS spécule avec l’argent du peuple suisse. Depuis 2010, cette vénérable banque centrale s’est progressivement transformée en l’un des «hedge fund» les plus massifs au monde par ses positions spéculatives les plus folles, comme par la taille de son bilan qui a atteint et dépassé le seuil vertigineux des 1000 milliards.

Sa défense désordonnée du franc suisse lui a fait perdre plus de 130 milliards sur la seule année 2022. Ses fonds propres, eux, sont passés en une année de 198 à 66 milliards. Contre toute attente, cette institution a attisé la volatilité des marchés, a contribué à la formation d’une bulle spéculative planétaire, allant jusqu’à parier sur des titres de sociétés dont la valorisation s’est parfois effondrée de plus de 90% !

Sa fébrilité et son sens du timing lui ont fait liquider une partie substantielle de ses réserves d’or à un prix moyen de 351$/once. Avec un peu de patience – et plus de respect pour le peuple helvétique – elle aurait pu les écouler à 2’000 en plusieurs occasions ces dernières années, et ainsi récupérer près de 70 milliards de francs supplémentaires.

[...]https://www.editionsfavre.com/livres/bns-rien-ne-va-plus/

source: https://michelsanti.fr/credit-suisse/cs-la-chronologie-infernale

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Financement de la FINMA

La FINMA investit près de deux tiers de ses moyens dans ses missions principales que sont l'autorisation, la surveillance, l'application du droit et la réglementation. Les assujettis supportent l'ensemble des coûts de la FINMA par le versement d'émoluments et de taxes de surveillance.

La FINMA règle son organisation selon les principes d'une gouvernance d'entreprise de qualité et tient sa propre comptabilité. Elle s’efforce de faire un usage économe des moyens à sa disposition, en veillant à un rapport équilibré entre les coûts et les avantages et en visant la plus grande efficacité possible avec les ressources financières disponibles.

Prélèvement des émoluments et des taxes en vertu du principe de l'utilisateur-payeur

Les coûts de la FINMA sont couverts par les émoluments et les taxes des assujettis.
En cas de besoin justifié, la FINMA peut adapter le niveau de ses coûts.

Les assujettis doivent s'acquitter d'émoluments et de taxes de surveillance. Les émoluments sont prélevés auprès de chaque assujetti en vertu du principe de l'utilisateur-payeur. Ils résultent avant tout des décisions et des procédures de surveillance et couvrent les coûts des prestations fournies par la FINMA. En 2021, les revenus des émoluments représentaient 12% du revenu brut de la FINMA (139 millions de francs suisses).

Émoluments et taxes de surveillance de la FINMA

En revanche, les taxes de surveillance ne sont pas imputées au niveau des établissements assujettis, mais seulement à celui du groupe. Les coûts de surveillance générés sont répartis entre les domaines de surveillance, en respectant autant que possible les principes de causalité et d'équité. La FINMA couvre grâce aux taxes de surveillance entre 80% et 90% des charges totales, y compris la constitution de réserves conformément à la loi.

Critères de fixation de la taxe de surveillance

L'art. 15 LFINMA définit les critères de fixation de la taxe de surveillance. Ainsi, pour les banques et les maisons de titres, le total du bilan et le volume des transactions sur valeurs mobilières est déterminant; pour les assurances, c'est la quote-part des recettes totales des primes de toutes les entreprises d'assurances; pour les assujettis visés par la loi sur les placements collectifs de capitaux, c'est le montant du patrimoine géré, le produit brut et la taille de l'entreprise. L'ordonnance sur les émoluments de la FINMA régit les critères de prélèvement de la taxe de surveillance.

Une grande partie des ressources personelles dédiée à la «surveillance»

La FINMA investit 59% des ressources internes dans ses processus-clés que sont l’autorisation, la surveillance, l’application du droit et la réglementation. 41% servent aux processus de support et de gestion.

La majorité des ressources utilisées dans les processus-clés est allouée à la surveillance.

Répartition de l'utilisation des ressources à l'intérieur des processus-clés
La plus grande part (83%) des charges totales est due aux charges de personnel. Les frais informatiques en représentent 9% et les autres charges d’exploitation, y compris les amortissements sur l’actif immobilisé, 8%.

Charges totales de la sans la constitution de réserves

source: https://www.finma.ch/fr/finma/organisation/financement/

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LeTemps.ch   - Affaire BNS, attention fragile

Alors qu’il doit rendre des comptes devant une commission parlementaire cet après-midi, Philipp Hildebrand, le président de la Banque centrale, apparaît bien fragilisé dans un contexte monétaire qui tangue…

L’Affaire. Blocher-BNS-Hildebrand: le trio infernal occupe le devant de la scène médiatique depuis l’aube de la nouvelle année. Cet an 2012 qui suit immédiatement la plus grave crise qu’ait connue la monnaie unique européenne. Et c’est bien là le problème, puisque le franc suisse s’y est accroché cet automne en espérant freiner son appréciation, et que l’on soupçonne maintenant certains «proches» de la BNS d’en avoir profité. Ou au moins d’avoir joué sur un règlement dont on a découvert le laxisme en matière d’opérations sur devises.

Rien n’est donc fini après les multiples révélations et gesticulations de ces derniers jours, puisque la Commission de l’économie et des redevances (CER) du Conseil national auditionne ce lundi la ministre des Finances et présidente de la Confédération, Eveline Widmer-Schlumpf, ainsi que les président et directeur général de la Banque nationale suisse, Hansueli Raggenbass et Philipp Hildebrand, pour tenter de démêler l’écheveau et – peut-être – de calmer les esprits. Mais rien n’est moins sûr si l’on en juge par la prestation de Christoph Blocher à l’émission Mise au point de la TSR d’hier dimanche soir, un conseiller national UDC à la verve encore loin d’être entamée sur ce sujet. [...]

article complet: https://www.letemps.ch/suisse/affaire-bns-attention-fragile:

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Philipp Hildebrand et l'esprit américain

Hildebrand grandit à Horw dans le canton de Lucerne. Il obtient une maturité à Zurich, puis un Bachelor of Arts à l'Université de Toronto en 1988. Il suit des études postgrades à l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, dont il sort diplômé en 1990, à l'Institut universitaire européen de Florence puis au Center for International Affairs de l'université Harvard avant d'obtenir un doctorat à l'université d'Oxford en 1994.

Philipp Hildebrand commence sa carrière en travaillant de 1995 à 2000 pour le compte de Moore Capital Management (en) à Londres et New York1,4. Avant d’intégrer la Banque nationale suisse (BNS), il est responsable de 2001 à 20031 de la gestion alternative (hedge funds) à l’Union bancaire privée, où il est engagé personnellement par son président Edgard de Picciotto.

En 2003, il est nommé membre de la direction générale de la Banque nationale suisse. Il en devient président en 2010. Le 9 janvier 2012, il démissionne de ses fonctions, à la suite d’une présomption de délit d’initié dans une affaire d’opérations de change sur sa fortune privée. Il est ensuite engagé à l’Université d'Oxford et devient la même année vice-président de la société de gestion BlackRock.

Il est membre du Group of Thirty.

En 2020, il est candidat au poste de secrétaire générale de l'Organisation de coopération et de développement économiques.

article complet: https://fr.wikipedia.org/wiki/Philipp_Hildebrand

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[...] La Suisse a le devoir de défendre ses intérêts, de ne céder en rien au chantage de Washington, car le temps de vouloir plaire est résolument terminé.

Ce changement sera d'autant plus difficile que les USA ont exercé une longue période de fascination sur la Suisse, amenant une profonde influence culturelle, des habitudes de soumission qui sont à présent ancrées dans notre ADN.

24heures.ch vient de publier un article de Laurent Buschini sur une étude helvético-danoise parue dans la revue "Global Networks", au sujet des élites qui sortent quasiment toutes du même moule, fortement sous influence américaine, et ceci depuis les années 80.
(
"Les dirigeants sortent quasi tous du même moule").
L'hégémonie américaine nous a importé des formations professionnelles qui produisent des dirigeants aux parcours professionnels similaires. Toute une vie faite de mimétisme mutuel: leur mode de pensée, leur style de management, leur façon de se comporter, de composer leurs conseils d'administration, jusqu'aux moindres détails, sont similaires, voire superposables.
Felix Bühlmann, professeur en sociologie à l'UNIL, pointe le fait que l'UBS et le Credit Suisse sont au centre de ce réseau. Marcel Ospel et Sergio Ermotti de l'UBS avaient une expérience dans la banque d'affaires aux USA, profil qui était très recherché en Suisse pour les postes de cadres. Et lorsque l’Américain Brady Dougan a pris la direction de Credit Suisse, le style de management axé sur la prise de risque a donné les résultats que l'on connaît
maintenant.
Nous pourrions ajouter aussi que durant les quarante dernières années, travailler pour une université aux USA, avoir une expérience professionnelle aux USA, ouvrait quasi automatiquement des portes pour une carrière professionnelle ou politique, amenant un état d'esprit mondialiste, hors sol.

article complet:

«La Suisse est complice du Kremlin»: les médias étrangers allument Berne

2 commentaires

  1. Posté par aldo le

    J’ai oublié de spécifier que ce Belge c’était Hergé, l’auteur des aventures de Tintin. Aujourd’hui il n’aurait eu aucune difficulté à crée un nouvel album intitulé: « Tintin en Amérique chez les Démocrates » https://i.pinimg.com/originals/08/ca/2e/08ca2e9e8615c54b376ea964ee9a8a6f.jpg https://www.espacetintin-montpellier.com/wp-content/uploads/2020/11/page-tintin-amerique-colorisee-scaled.jpg https://cdn001.tintin.com/public/tintin/img/static/tintin-en-amerique/C02_Amerique-fr-p01.png Ces quelques images nous démontrent que rien n’a changé et qu’Hergé était très au fait des mœurs américaines, alors qu’aujourd’hui le fief des frasques d’Obama a aussi été Chicago, bien qu’il soit né musulman au Kenya et que les « Democrate » aient trituré ses véritables origines pour faire croire qu’il était né à Honolulu. https://www.jeuneafrique.com/172388/politique/arbre-g-n-alogique-la-famille-africaine-de-barack-obama/ https://www.afrikmag.com/obama-ne-etats-unis-demi-frere-certificat-naissance/

    Toujours des mensonges qui étoffent tant d’impostures organisées par les bolchévo-fascistes dit « Democrate ». Alors qu’en France il y a des embrouilles du même genre avec Jean-Michel Trogneux alias Brigitte, à rechercher sous « Profession gendarme » Et n’oublions pas encore nombres de procès intentés aux Clinton qui ont été neutralisés par des morts subites de témoins. Et parmi les associés des américains a travers l’Otan il y a la totalitaire von der Leyen qui nous la joue petit avec son plagiat universitaire pour son doctorat en médecine. Elle a de la chance d’être née à un autre période, parce si cela avait été le cas, au regard de ses méthodes et ses amitiés fascistes avec Zelensky, elle aurait très bien pu passer pour la fille cachée d’Hitler et d’Eva Braun…

  2. Posté par aldo le

    On comprend mieux aussi pourquoi un Belge venant d’un État réellement colonialiste, a pu ainsi analyser les dangers du bouillonnement racialiste, ce précurseur des énormes dégâts des déconstructivistes causés à l’humanité par les théories de la « diversity », si chère aujourd’hui à un autre gangster mondialiste, tata Soros, qui mériterait à lui seul un album de Tintin. https://www.youtube.com/watch?v=q3oAybriBuk Mais aussi pourquoi ce bouillonnement y a imposé le siège du parlement européen qui n’a eu aucune peine à virer bolchévo-nazi. Et comme la Suisse avec les banquiers qui lui ont été imposés, aujourd’hui la politique belge se doit de régler des comptes avec des politiciens véreux. https://www.lesoir.be/503978/article/2023-03-28/la-chambre-ne-pourra-pas-recuperer-lensemble-des-indemnites-versees-ses-anciens

    Alors venons-en à la Finma qui doit encore sa création à une conspiration socialiste vraisemblablement liée au couple d’avocats Anne Héritier-Lachat qui fit sa thèse sur les pot-de-vin… déjà un intérêt prémonitoire et David Lachat anciennement avec Harari avocats, ce qui me rappelle Hariri et sent bon la déchéance prémonitoire du Liban, cette Suisse du Moyen-Orient. Attention ! pas d’amalgames… Et là toutes les analyses sont ouvertes. La BNS et le FINMA seraient-elles des succursales financières du parti socialiste et de ses sectes à l’insu des contribuables, dont les bureaux servent à organiser les putschs de l’anti-Suisse, en finançant des bataillons de conspirateurs exclusivement dévolus à des complots pro-américano-européens, comme celui concocté contre Blocher. Les mêmes méthodes que la CIA pour se financer ?

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